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Weneya´a – "quien habla con los cerros”. Memoria, mántica y paisaje sagrado en la Sierra Norte de Oaxaca

Davila, Caroll isabelle 07 March 2019 (has links) (PDF)
Cette recherche a eu pour but de documenter et interpréter le patrimoine culturel saa (zapotèque) des Bene Ya’a/En’ne I’ya, les habitants zapotèques de la Sierra Norte de Oaxaca, à partir des symboles transmis par les savoirs des weneya’a, les personnes “qui parlent avec les montagnes” et qui sont chargées des activités rituelles de leurs communautés.Les weneya’a donnent une signification à leur patrimoine culturel, à leurs lieux sacrés, à leur temps liturgique, à la vie et à la mort. En ce sens ils sont indispensables pour la transmission des valeurs culturelles et identitaires fondamentales à leurs communautés. Leurs savoirs, ainsi que leur langue dilla ya’a/tíza i’ya sont vecteurs de symboles qui s’inscrivent au sein d’une continuité culturelle du peuple saa.Ces symboles ont été étudiés à partir de deux volets: le premier est centré sur les sessions mantiques réalisées par les weneya’a et les discours rituels qu’ils prononcent en ces occasions en dilla ya’a/tíza i’ya, le second concerne le paysage sacré et sa représentation au sein de la mémoire culturelle. Les deux volets de la recherche sont considérés à partir d’une perspective historique et se présentent, en parallèle, avec l’analyse de documents mantiques datant du XVIIème siècle ainsi qu’avec la prospection archéologique du paysage sacré. L’ensemble du travail, la documentation, tout comme l’interprétation, est le fruit d’une collaboration étroite avec les habitants des communautés où ont été effectuées les recherches.Les activités mantiques sont étudiées à partir d’entretiens et de sessions divinatoires avec les weneya’a provenant des régions Xhon (Cajonos) et Le’ya (Ixtlán). Les entretiens ont permis aux weneyaa de décrire et d’expliquer le sens qu’ils donnent à leurs activités ainsi qu’à l’environnement qui les entoure. Les sessions documentées ont été réalisées dans la communauté d’Exhu’ni (Abejones) et portent une attention particulière sur les symboles représentés lors des lectures ainsi que les prières prononcées durant les sessions en tíza Exhu’ni (zapotèque d’Abejones). Les documents mantiques datant du XVIIème siècle ont été analysés dans le cadre d’un séminaire organisé avec des enseignants de la région, pour qui le dilla ya’a/tíza i’ya est la langue maternelle.Il a été observé que les activités des weneya’a ne se limitent pas à l’activité mantique, mais concernent également les pratiques rituelles dans les lieux sacrés de la communauté. L’histoire de ces lieux a été interprétée de manière pluridisciplinaire, en créant un point de jonction entre les prospections archéologiques et les savoirs des habitants. Pour y parvenir, la signification de ces lieux dans la mémoire culturelle a été étudiée grâce aux explications des weneya’a, les narrations, les rituels qui y sont effectués ainsi que les discours liturgiques qui les accompagnent.Les recherches qui y sont réalisées permettent de contextualiser historiquement les savoirs des weneya’a, les inscrivant dans une continuité culturelle avec les témoignages historiques et archéologiques des Bene Saa, le peuple zapotèque. De plus, elles présentent de manière manifeste leur rôle comme protecteurs de leur patrimoine. Les weneyaa portent et préservent en leur mémoire la signification des symboles de leur culture, de leur paysage sacré, de leur patrimoine matériel et immatériel. Ils sont donc indispensables pour la revitalisation culturelle et identitaire de leurs communautés. Enfin, la méthodologie appliquée pour ce travail présente une approche centrée sur les citoyens et axée sur leur engagement communautaire pour la reconstruction de leur histoire. / Doctorat en Histoire, histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Acceptation ou tolérance du troisième genre à Juchitán? : étude féministe des transformations sociales produites par l'émergence d'actrices-sujets muxes-femmes

Gauvin, Marie-Ève 05 1900 (has links) (PDF)
À Juchitán, les muxes forment une communauté du « troisième genre » - ni homme ni femme traditionnellement tolérée à l'intérieur de cette société autochtone zapotèque. Leur existence revêt un intérêt pour le travail social et les études féministes, car elle questionne les normes de la construction binaire du sexe, du genre et de l'hétérosexualité. Cette recherche qualitative s'intéresse à la montée de l'intolérance sociale envers les muxes-femmes. Cette intolérance s'expliquerait par le lien entre leurs pratiques homosexuelles et le VIH/sida ainsi que la féminisation du « troisième genre ». Les muxes-femmes s'impliquent depuis 15 ans dans des actions collectives de lutte au VIH/sida et je les ai rencontrées afin de savoir comment elles perçoivent les transformations de la tolérance sociale à leur égard. J'ai passé trois mois sur le terrain à Juchitán et dans ses environs, entre février et mai 2009. J'ai procédé à la cueillette de données par l'observation participante et la réalisation de neuf entretiens semi-dirigés individuels avec des muxes-femmes qui participent, à des degrés variables, à des actions collectives. Les données issues de cette recherche qualitative, ont été collectées puis analysées à la lumière des théories de la (dé)construction du genre (féminisme radical, postructuralisme et queer) et par une théorie de l'action collective (re-construction du Sujet en acteur-sujet). Ces ancrages théoriques m'ont permis d'identifier une « praxis de transformation de la tolérance sociale », singulière et propre à ce contexte culturel. Étape par étape, à travers cette praxis, les muxes-femmes suivent un « processus d'émergence en tant qu'actrices-sujets ». Les résultats révèlent que la subjectivation politique, à travers leur participation à des actions collectives multiples, a permis aux muxes-femmes de transformer positivement l'attitude, les comportements, ainsi que les perceptions des gens de leur environnement social. À travers leur praxis, les muxes-femmes se sont rendues visibles et audibles. Malgré tout, il demeure des résistances dans la communauté quant à l'acceptation complète et le traitement égalitaire. Ces actions collectives solidarisent les muxes-femmes et consolident des alliances tant au niveau national, qu'international. Actuellement, elles font face aux défis d'éviter la rupture intergénérationnelle et d'assurer la pérennité des actions par la passation des savoirs et des pouvoirs. Trois éléments fondamentaux sont à retenir : 1) l'expérience passionnante de l'immersion dans la communauté étudiée pour mener une recherche féministe; 2) la richesse et la spécificité du cadre culturel où se déploient des actions collectives de groupes minoritaires ; et 3) le changement social s'opère une étape à la fois de la première affirmation - acte de visibilité ou parole partagée - à la coordination d'un rassemblement international. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : troisième genre, muxe femme, genre, action collective, tolérance, observation participante, acteur sujet, subjectivation politique, féminisme

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