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Dynamiques territoriales et rapports de pouvoirs entre Huaves et Zapotèques de la région sud de l'Isthme de Tehuantepec, Oaxaca, Mexique. / Territorial dynamisms and power connections between Huave and Zapotec peoples in the Southern Oaxaca's Isthmus of Tehuantepec in Mexico

Zarate Toledo, Ezequiel 14 May 2013 (has links)
Dans cette thèse, notre objectif est l’étude des relations entre espace et pouvoir chez les Huaves et les Zapotèques vivant dans la région côtière du sud de l’Isthme de Tehuantepec, au Mexique. À partir des résultats de recherches de terrain menées dans huit villages, associées à l’étude de leurs archives agraires, nous enquêtons sur les stratégies territoriales que chaque localité met en œuvre pour établir entre elles différentes frontières – physiques, sociales, identitaires –. Émerge alors une anthropologie des lieux, des rapports de forces et des conflits, à travers lesquels nous tentons de déchiffrer les perceptions et les représentations de l’espace, ainsi que la façon dont celui-ci constitue un support d’identification et de pouvoir. En analysant les lieux, surgit la nécessité de remonter le temps et de replacer les luttes pour la domination de cet espace dans l’histoire politique régionale et nationale. Le pouvoir et l’hégémonie régionale ont été principalement détenus par les Zapotèques depuis le XIXeme siècle. Leur mobilisation politique, leur autorité, ainsi que la reproduction de leur identité, se sont construites sur la base de luttes pour le contrôle d’espaces et de ressources naturelles stratégiques. Les conflits relatifs à ces espaces constituent l’axe de compréhension des ruptures, des motifs d’alliances et des affrontements entre les élites régionales, les groupes et les villages. À travers cette analyse, la région se révèle alors sous plusieurs angles et dans sa complexité, en tant qu’expérience à la fois commune et différente pour chaque collectivité. Se révèle également une géopolitique des lieux où se cristallisent et s'illustrent des relations complexes, des enchâssements d’affiliations ethniques, de classe, de familles, de culture et d’appartenance politique. / This thesis examines the connections between power and geographic space in respect of the Huave and Zapotec peoples living in the Southern Oaxaca's Isthmus of Tehuantepec in Mexico. From fieldwork information collected in eight villages and review of their agrarian archives, the study investigates the land strategies that these counties have developed to establish their respective frontiers, whether physical, social, or identity-related. In doing so, the study presents an anthropological view of geographical spaces, power forces and conflicts, and explains the perception and the representation of geographical space, and how land can be a support for identity and dominance. The research continues with a look into history, since it was thus shown that conflicts for domination of the land are closely linked to national and regional political history. Zapotecs have largely held power and dominance in the Region since the 19th century. Their political mobilisation, their authority and their sense of identity were built as a result of fights over to the control of land and strategic natural resources. The study of these conflicts is the key to understand the establishment or breaking of alliances or fights between local elites, groups or villages. Through this analysis, the thesis shows that the various local counties have been experienced altogether identical and very different situations; this illustrating the complexity and the various viewpoints that one can take on the region. The thesis also presents a geopolitical presentation of the territory, in which the complex layers of ethnical, social, family, culture and political relationships are highlighted.
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LA CONSTRUCTION SOCIALE DU RISQUE :<br />L'ISTHME DE TEHUANTEPEC FACE AU PHENOMENE CLIMATIQUE "EL NIÑO" [OAXACA, MEXIQUE]

Briones Gamboa, Fernando 29 February 2008 (has links) (PDF)
La construction sociale du risque est le processus d'augmentation de la vulnérabilité qui rend une société susceptible de subir des dommages. Nous analysons trois variables : les aléas ; les processus sociales qui produisent la vulnérabilité et les mécanismes cognitifs qui déterminent des capacités d'ajustement envers ces aléas.<br /><br />Dans l'isthme de Tehuantepec [Oaxaca, Mexique], région multiethnique dominée par les Zapotèques, le phénomène climatique El Niño change les schémas normaux des pluies et sécheresses. Les catastrophes, des inondations petites mais récurrentes, sont davantage liées aux conditions de vulnérabilité sociale plutôt qu'à l'intensité des phénomènes météorologiques.<br /><br />La construction sociale du risque est analysée à travers des conflits politiques, des réactions contre les plans de développement de ces dernières décennies, ce qui a stimulé l'industrialisation et la fragmentation des villes : Juchitán, Tehuantepec et Salina Cruz. Les zones de risque d'inondations ont été urbanisées dans le cadre de tensions politiques et de manœuvres clientélistes telles que des invasions et des distributions de terres. <br /><br />D'autre part, dans la même région, quelques communautés rurales de l'ethnie huave ont des connaissances climatiques intégrées à leur organisation sociale à travers des pratiques chamaniques et un calendrier religieux où le temps occupe un rôle central, ce qui offre un ajustement minimal aux aléas. Ainsi, les impacts sont différenciés entre les villes et les villages non par l'exposition physique, sinon par la vulnérabilité sociale et des activités productives qui déterminent les représentations du risque, donc des actions face aux catastrophes dites naturelles.

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