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L'«ABC» d'une économie politique de la sécurité : pour une analyse féministe des politiques américaines de lutte contre le VIH/SIDA en Afrique subsaharienne sous l'administration de George W. Bush

D'Aoust, Anne-Marie January 2006 (has links) (PDF)
Ce mémoire vise à étudier de manière critique les politiques de l'Administration de George W. Bush face au problème de sécurité posé par l'enjeu du VIH/sida en Afrique subsaharienne. Dans un premier temps, il évalue la pertinence d'une approche féministe pour rendre compte du problème du VIH/sida en Afrique subsaharienne. Pour ce faire, il met en évidence la consolidation et les limites d'une position hégémonique au sein de la communauté de sécurité en ce qui a trait au traitement de l'enjeu du VIH/sida en Afrique subsaharienne. Dans un second temps, il examine comment les États-Unis activent des structures de pouvoir basées sur des expressions symboliques, discursives et culturelles de la masculinité dans le cadre de la lutte contre le VIH/sida. Ces structures maintiennent une certaine représentation identitaire de l'État américain, mise en évidence lorsqu'on analyse la fonction performative des logiques binaires de masculinité/féminité qui sous-tendent les discours américains. Les politiques américaines de lutte contre le VIH/sida favorisent également la mise en place d'une économie politique de la sécurité. Une analyse des clauses du President's Emergency Plan for AIDS Relief (PEPFAR) illustre ce point. Enfin, pour juger de la portée des politiques américaines, le rôle central des États-Unis au sein des autres institutions internationales dédiées à lutte contre le VIH/sida, comme ONUSIDA, la Banque mondiale et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, est examiné de manière critique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : VIH/sida, Sécurité, Afrique subsaharienne, Féminisme, États-Unis, President's Emergency Plan for AIDS Relief (PEPFAR), Théories des relations internationales.
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Analyse de réception d'un message de santé le cas de la campagne gouvernementale Fausse note

Vigeant, Catherine 10 1900 (has links) (PDF)
Le Syndrome d'Immunodéficience Acquise (SIDA), une des maladies actuelles les plus dévastatrices (www.sexualityandu.ca), est causé par la transmission du Virus de l'Immunodéficience Humaine (VIH) qui conduira l'individu infecté, à plus ou moins long terme, au SIDA. Le VIH s'attrape par voie sexuelle, par le sang ou de la mère à l'enfant (Gable, 2007). En 2003, le Gouvernement québécois a mis sur pied un programme de prévention de masse du VIH : La Stratégie québécoise de lutte contre l'infection par le VIH et le SIDA, l'infection par le VHC et les ITS (lmbleau 2004). Cette stratégie, qui vise plusieurs couches de la population, propose des solutions pour prévenir la transmission du VIH, dont une campagne publicitaire de masse pour « Monsieur ou Madame Tout-le-monde ». On peut se demander quel est l'impact réel des campagnes d'information sur la portion de la population québécoise qui ne fait pas partie des groupes que l'on considère habituellement à risques, comme les usagers de drogues injectables, les hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes et les personnes venant de pays où la maladie est endémique. Notre projet cherche à connaître la réception des Québécois de 15 à 24 ans des messages publicitaires extraits d'une campagne spécifique que nous avons sélectionnée, diffusée de 2007 à 2008. Cette recherche se situe dans le courant des études de la théorie de la réception, en particulier la théorie de la construction de sens qui suggère que le sens du message n'est pas donné au récepteur mais bien construit par celui-ci et que le récepteur est en constante recherche de solutions pour déterminer le sens d'un message. Pour obtenir des résultats, nous avons réalisé des groupes focus constitués d'hommes et de femmes francophones de 15 à 24 ans, hétérosexuels et n'utilisant pas de drogues injectables. Un questionnaire a été distribué préalablement au groupe de discussion afin d'obtenir des données sociodémographiques des participants. La grille d'entrevue construite en fonction de la théorie de la construction de sens couvrait les dimensions suivantes: contenu, crédibilité, réalisme, esthétisme, canal de communication, compréhension, intérêt, confiance, rétention, brèches et usages. L'analyse et l'interprétation des résultats démontrent comment les hommes et les femmes reçoivent le message de manière très différente. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Théorie de la réception, VIH, Population québécoise de 15 à 24 ans, Publicité, Construction de sens
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Sanaa shirikishi : le théâtre pour le développement au service de la prévention du VIH/SIDA en Tanzanie

Lauzon-Laroche, Audrey 05 1900 (has links) (PDF)
Riche d'histoire et de culture, la Tanzanie est aujourd'hui aux prises avec une multitude de problèmes sociaux et économiques, dont la pauvreté qui pousse plusieurs Tanzaniens à poser des gestes mettant leur vie en danger. Le VIH est l'un de ces dangers et la Tanzanie fait face à un taux d'infection parmi les plus élevés au monde. Pour parvenir à diminuer le taux d'infection, des organisations du domaine de la santé ont mis sur pied des programmes échelonnés sur plusieurs années. L'un des outils choisis pour sensibiliser la population à ce problème est le théâtre de développement. Pour bien le comprendre, l'on brossera d'abord le portrait historique du théâtre africain, lequel se divise en trois périodes : précoloniale, coloniale et postcoloniale. Cette dernière période concorde avec la création du concept des pays en voie de développement. Le théâtre pour le développement qui en a émergé se définit en cinq grandes étapes : (1) la recherche, (2) la création théâtrale, (3) la performance et la discussion, (4) l'analyse de l'intervention et (5) l'évaluation. L'approche de la recherche-action de Kurt Lewin - l'approche choisie pour cette recherche - nous conduira à poser un regard scientifique sur la pratique professionnelle faisant émerger de nouvelles connaissances. Étant privilégiée, l'observation aidera à l'analyse des interventions du théâtre de développement mis sur pied tout au long de cette recherche. Rédigé tout au long de ces trois mois en Tanzanie, le résumé de mon journal de bord permettra de comprendre le Déroulement, de même que les Résultats de nature qualitative recueillis lors d'entrevues de groupe, d'ateliers et de présentations artistiques. Une Analyse de l'impact de l'intervention ainsi que l'Évaluation de l'intervention et des outils seront nécessaires une fois les résultats recueillis pour chacune des actions posées. L'avant-dernière section, Et si c'était à refaire, permettra de proposer des alternatives aux interventions utilisées. Et bien sûr, viendra ensuite la Conclusion. Cette recherche étant une expérience particulière, elle permettra de mettre au parfum les gens qui souhaiteraient mettre sur pied un projet similaire. Une attention particulière sera posée sur les difficultés qui ont parsemé le chemin de cette recherche-intervention et les données qui en résultèrent. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : théâtre, développement, VIH/SIDA, Tanzanie, recherche-intervention, recherche-action.
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Santé publique québécoise, lutte contre le VIH et réduction des méfaits : gouverner par la tolérance dans la société contemporaine

Lévesque, Paul-André January 2007 (has links) (PDF)
L'objet de la thèse est l'analyse des logiques discursives à travers lesquelles la prévention des risques individuels et la réduction des méfaits (RM) s'institutionnalisent au sein du dispositif de lutte contre le VIH et, plus largement, au sein de la santé publique. Le but est de comprendre les modes de régulation sociale qui en découlent. La question de recherche auquelle elle tente de répondre est la suivante: quelles sont les logiques discursives par lesquelles la prévention des risques individuels et la RM se sont institutionnalisées au sein du dispositif de lutte contre le VIH et quel type de régulation sociale favorisent-elles? La démarche de recherche a dans un premier temps consisté à situer la RM en relation avec les modes de régulation sociale dominants dans le secteur de la santé publique québécoise, aux enjeux épidémiques soulevés par l'apparition du VIH, à la réponse de l'État québécois en matière de lutte contre le VIH et en relation avec les enjeux spécifiques de prévention du VIH auprès des usagers-ères de drogues. Les écrits sur l'histoire de la santé publique québécoise ont permis de constater que, si les dispositifs de sécurité mis en place tendent à réguler les pratiques à risque selon une logique de prévention des risques individuels, elles font de plus en plus appel à l'autonomie des individus et à la mobilisation des acteurs locaux. Il en est ainsi de la réponse formulée par l'État québécois pour contrer le danger d'épidémie du VIH, même s'il est reconnu de la part des experts de la santé publique eux-mêmes que cette réponse doit être globale et s'attaquer aux conditions structurelles, politiques et légales nécessaires à la réduction des conditions de vulnérabilité aux risques, notamment chez les usagers-ères de drogues. La perspective théorique de la thèse s'appuie sur le concept de bio-pouvoir de Michel Foucault et sur les travaux d'autres auteurs qui ont analysé la transformation des modes de régulation sociale dans les sociétés libérales contemporaines. Si un bio-pouvoir s'est constitué au XVIIIe siècle en prenant appui sur les libertés, le «nouveau» mode de régulation sociale qui émerge dans le dernier quart du XXe siècle a quant à lui un objectif d'autonomisation des individus et de mobilisation des acteurs locaux dans la gestion des contraintes auxquels ils sont confrontés. Cette perspective théorique permet de resituer les transformations des modes de régulation sociale dans une perspective plus large des mutations du rôle de l'État. La thèse analyse les discours officiels de la lutte contre le VIH, depuis les premières phases de la Stratégie québécoise de lutte contre le sida (1987) jusqu'à aujourd'hui. Ceux-ci sont considérés comme des significations contraintes et contraignantes qui passent à travers les rapports sociaux. Le corpus est composé des documents officiels du Ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS), des agences de santé publique de la région de Montréal-centre et de quelques documents d'orientations provinciales en matière de lutte contre la toxicomanie. La démarche d'analyse a consisté à identifier, par la description et l'analyse des jeux énonciatifs, les modes de régulation sociale qui émergent dans le dispositif de lutte contre le VIH. Les résultats obtenus montrent que le dispositif de lutte contre le VIH se présente comme une technologie politique qui individualise les enjeux de cette lutte par l'appel, dans un premier temps, à la responsabilité individuelle et, dans un deuxième temps, à l'autonomie des individus et à la mobilisation des acteurs locaux. Dans les premières phases de la Stratégie québécoise de lutte contre le sida, la santé publique «veille» à ce que les individus remplissent leur devoir de citoyen-ne par des actions d'éducation sanitaire axées sur la conscientisation et la persuasion. Toutefois, les cibles de son action se déplacent vers les populations dites les plus vulnérables et des mesures de promotion de la santé et de partenariats structurés visant l'«empowerment» des individus et des acteurs locaux se développent, dans un objectif de soutien de l'auto-prise en charge des risques. Les analyses montrent que la RM ouvre un espace de tolérance de facto nécessaire à la régulation des paradoxes entre les logiques d'action de l'État en direction des usagers-ères de drogues (logique de santé publique axée sur l'inclusion/mobilisation et logique de sécurité publique axée sur l'exclusion/répression) et à les faire entrer dans le «droit commun». L'objectif est de les transformer en sujets de droit et de devoir pour les fabriquer comme des sujets actifs dans la prévention des risques individuels, conformément aux orientations de la Stratégie québécoise de lutte contre le sida. La promotion de la santé et les partenariats avec les organismes communautaires sont les mécanismes par lesquels les agences de santé publique tendent à susciter l'autonomisation des usagers-ères de drogues dans la prise en charge des risques. Dans ces discours, les conditions qui favorisent la vulnérabilité au risque (prohibitionnisme, précarité sociale, etc.) ne sont pas visées par l'action au profit d'une logique de gestion des risques où les individus et leur dite «communauté» d'appartenance sont appelés à prendre en charge les problèmes auxquels ils sont confrontés, dont le risque d'infection par le VIH. Ainsi, nous concluons que la prévention des risques individuels et la RM se présentent comme des technologies politiques qui tendent à déresponsabiliser l'État à l'égard des risques qu'il contribue à produire par les lois prohibitionnistes et à reporter cette responsabilité sur les acteurs locaux par la mise en place de mécanismes visant leur autonomisation et leur mobilisation. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Autonomisation, Bio-pouvoir, Bio-politique, État, Réduction des méfaits, Régulation sociale, Risque, Promotion de la santé, Santé publique, Sécurité, VIH.
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L'articulation des savoirs en milieu interculturel : le cas des médecines moderne et traditionnelle autour du VIH-SIDA au Burkina Faso

Blanche, Charlotte 12 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire, s'intéresse à la pluralité des compréhensions et des actions qui entourent la maladie du VIH-SIDA au Burkina Faso. Caractérisés grossièrement, ces différents savoirs se divisent en deux catégories antagonistes: un savoir traditionnel, local et un savoir biomédical, moderne, venu de l'occident avec la colonisation. En considérant les institutions hospitalières comme des organisations, nous proposons de faire appel aux théories managériales, notamment dans le champ de la gestion des connaissances pour comprendre comment peuvent se partager ces différents savoirs. La théorie de Nonaka qui voit dans le partage des connaissances une source d'innovation technique, mais aussi sociétale nous servira de modèle pour comprendre et observer l'articulation des connaissances en milieu interculturel. Nous nous attacherons au terrain spécifique de la ville de Bobo Dioulasso au Burkina Faso où le gouvernement tente justement d'institutionnaliser la mise en commun des savoirs biomédicaux et traditionnels afin de répondre plus adéquatement aux besoins de la population burkinabè. Plus précisément une série de 19 entrevues et un mois d'observation sur place alimentent notre compréhension du sujet. Nous tenterons enfin, dans ce cas particulier de modéliser une articulation optimale des connaissances, notamment via l'observation complémentaire et comparée d'une équipe de médecins qui en France interviennent auprès d'immigrés et revendiquent l'existence d'étiologies multiples. ______________________________________________________________________________
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Acceptation ou tolérance du troisième genre à Juchitán? : étude féministe des transformations sociales produites par l'émergence d'actrices-sujets muxes-femmes

Gauvin, Marie-Ève 05 1900 (has links) (PDF)
À Juchitán, les muxes forment une communauté du « troisième genre » - ni homme ni femme traditionnellement tolérée à l'intérieur de cette société autochtone zapotèque. Leur existence revêt un intérêt pour le travail social et les études féministes, car elle questionne les normes de la construction binaire du sexe, du genre et de l'hétérosexualité. Cette recherche qualitative s'intéresse à la montée de l'intolérance sociale envers les muxes-femmes. Cette intolérance s'expliquerait par le lien entre leurs pratiques homosexuelles et le VIH/sida ainsi que la féminisation du « troisième genre ». Les muxes-femmes s'impliquent depuis 15 ans dans des actions collectives de lutte au VIH/sida et je les ai rencontrées afin de savoir comment elles perçoivent les transformations de la tolérance sociale à leur égard. J'ai passé trois mois sur le terrain à Juchitán et dans ses environs, entre février et mai 2009. J'ai procédé à la cueillette de données par l'observation participante et la réalisation de neuf entretiens semi-dirigés individuels avec des muxes-femmes qui participent, à des degrés variables, à des actions collectives. Les données issues de cette recherche qualitative, ont été collectées puis analysées à la lumière des théories de la (dé)construction du genre (féminisme radical, postructuralisme et queer) et par une théorie de l'action collective (re-construction du Sujet en acteur-sujet). Ces ancrages théoriques m'ont permis d'identifier une « praxis de transformation de la tolérance sociale », singulière et propre à ce contexte culturel. Étape par étape, à travers cette praxis, les muxes-femmes suivent un « processus d'émergence en tant qu'actrices-sujets ». Les résultats révèlent que la subjectivation politique, à travers leur participation à des actions collectives multiples, a permis aux muxes-femmes de transformer positivement l'attitude, les comportements, ainsi que les perceptions des gens de leur environnement social. À travers leur praxis, les muxes-femmes se sont rendues visibles et audibles. Malgré tout, il demeure des résistances dans la communauté quant à l'acceptation complète et le traitement égalitaire. Ces actions collectives solidarisent les muxes-femmes et consolident des alliances tant au niveau national, qu'international. Actuellement, elles font face aux défis d'éviter la rupture intergénérationnelle et d'assurer la pérennité des actions par la passation des savoirs et des pouvoirs. Trois éléments fondamentaux sont à retenir : 1) l'expérience passionnante de l'immersion dans la communauté étudiée pour mener une recherche féministe; 2) la richesse et la spécificité du cadre culturel où se déploient des actions collectives de groupes minoritaires ; et 3) le changement social s'opère une étape à la fois de la première affirmation - acte de visibilité ou parole partagée - à la coordination d'un rassemblement international. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : troisième genre, muxe femme, genre, action collective, tolérance, observation participante, acteur sujet, subjectivation politique, féminisme
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La féminisation du SIDA en Afrique subsaharienne : les politiques de lutte contre le SIDA et leur prise en compte du genre

Kimmel, Elisabeth 03 1900 (has links) (PDF)
Le sida est une des plus graves crises à laquelle l'humanité a jamais dû faire face. Il ne s'agit pas seulement d'un problème d'urgence, mais en même temps d'un problème de développement à long terme. Les femmes africaines sont les plus exposées au risque d'infection. Pour changer cette tendance à la féminisation de la maladie, il est nécessaire de s'attaquer au facteur principal qui contribue à la vulnérabilité des femmes - les inégalités entre les sexes. L'intégration du concept genre dans les politiques de lutte contre le VIH/sida, afin de changer les rapports sociaux inégaux entre les hommes et les femmes dans de nombreuses sociétés, est d'une importance primordiale pour arrêter la propagation rapide de l'infection du VIH. L'engagement politique des institutions internationales et des pays touchés s'est de plus en plus accru. Mais, l'existence de politiques ne se traduit pas nécessairement en une action efficace. L'intégration du genre dans les réponses nationales et internationales au sida s'avère difficile. Bien que les discours politiques des institutions internationales et des gouvernements prennent en compte le problème de la féminisation du sida, l'intégration du genre ne dépasse que très rarement le stade du discours. Pour des raisons d'exclusion économique, sociale et culturelle, les stratégies actuelles de prévention du VIH ne sont pas réalistes pour un grand nombre de femmes puisqu'elles ne sont souvent pas en mesure de négocier avec leur partenaire des relations sexuelles sans risque. L'analyse des ripostes internationales et nationales nous montre que souvent, les approches utilisées reproduisent la construction sociale des inégalités de rapports entre hommes et femmes, ce qui rend les femmes encore plus vulnérables au VIH/Sida. Pour être efficace, une politique de lutte contre le sida doit être basée sur une approche à plusieurs facettes, qui est adaptée au genre, qui crée des relations plus égales entre les hommes et les femmes et qui vise l'empowerment des femmes. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Sida, Intégration du genre, Afrique subsaharienne, Institutions internationales
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La prise en charge des orphelins et des enfants vulnérables par les grand-mères au Burkina Faso : vers une piste d'intervention féministe face à l'épidémie du VIH/sida

Giroux, Catherine January 2008 (has links) (PDF)
On dénombre au Burkina Faso environ 2,1 millions d'OEV dû à l'épidémie du sida (PNUD et al., 2003). Dans plus de 62% des cas, ils seront pris en charge par leurs grand-mères (ONUSIDA, 2004), considérées comme les mieux placées pour prendre soin de ces enfants. Elles vivent de grandes difficultés économiques, psychologiques et physiques (OMS, 2002). Peu d'information existe concernant ces femmes burkinabè et les interventions dans le domaine des OEV sont centrées sur les enfants et non sur les femmes qui les prennent en charge. À partir d'un cadre théorique féministe radical matérialiste (Guillaumin, 1978 ; Delphy, 2001), l'étude vise à comprendre la place et l'expérience des grands-mères qui prennent en charge des OEV dans un contexte de rapports de pouvoir multiples: entre les hommes et les femmes (sexe/genre), selon le niveau socioéconomique (classe sociale) et l'appartenance ethnique ou culturelle (ethnicité, colonialisme) pour voir les possibilités d'orienter les pratiques d'intervention pour les appuyer. Les concepts d'intersectionalité des systèmes d'oppression (Crenshaw, 1991) et de sollicitude (Gubennan, 1993; Graham, 1991) ajoutent à l'analyse des conditions matérielles étudiées. Une méthodologie qualitative et féministe a été utilisée afin de cerner la place et l'expérience des grand-mères. Des observations ont été faites dans des familles burkinabè (n=3) avec l'aide d'interprète et les organismes (n=12) de lutte au VIH/sida. Huit entrevues semi-directives ont été réalisées auprès d'individus travaillant avec les OEV au Burkina Faso pour connaître leur point de vue. A partir des données, nous observons que les grand-mères vivent de multiples difficultés. Les associations ne tiennent pas compte d'elles dans leurs interventions. Les intervenants qualifient l'identité des grand-mères en termes essentialistes de la «nature de la femme» basé sur l'amour inconditionnel, les soins et la survie des petits-enfants, tous des éléments rattachés à la sollicitude. Nous notons que le concept de sollicitude est un outil d'exploitation de la classe des femmes par la classe des hommes. Cet outil passe au travers les catégories identitaires conjuguées au service de plusieurs systèmes d'oppression que sont: le patriarcat, le capitaliste et les systèmes ethniques basés sur la tradition. En conclusion, les grand-mères sont des actrices importantes à prendre en compte dans la lutte au VIH/sida et nous devons intégrer une analyse féministe dans l'intervention. La sollicitude intégrée à l'identité rend le travail des grand-mères invisibles parce que trop naturel. Les organismes d'appui aux OEV, devraient axer des interventions vers elles en reconnaissant leur existence et leur travail pour ensuite leur offrir des soutiens à la prise en charge des OEV. Il faudrait favoriser la mise en place de groupes par et pour les grand-mères afin de briser leur isolement et créer des projets qui collera à leur vécu spécifique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Grand-mère, OEV, Sollicitude, VIH/sida, Féminisme, Burkina Faso.
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À propos des femmes et du VIH/sida au Sénégal : un nouveau regard, une analyse femme/genre et développement = rethinking women and HIV/AIDS in Senegal : a woman/gender and development analysis

Ship, Susan Judith January 2009 (has links) (PDF)
Cette thèse explore la féminisation du VIH/sida au Sénégal et l'approche sénégalaise étatiste de lutte contre le sida. Elle remet en question l'idée reçue voulant que ce soit un modèle en matière de prévention du VIH, en matière de soins des personnes vivant avec le VIH/sida (PVVIH) et en tant que cadre institutionnel. En concevant 'les femmes et le VIH/sida' à partir d'une perspective féministe, elle présente une approche Femme/genre et développement qui pose les femmes et les relations de genre au centre d'une analyse de genre du contexte politique, économique, social et culturel qui sous-tend l'épidémie du VIH/sida au Sénégal et les politiques d'État en matière de VIH/sida. L'examen porte sur les multiples dimensions du phénomène de la féminisation du sida; la vulnérabilité sociale des femmes, le statut social et économique des femmes séropositives et leur accès aux soins et à du soutien et le rôle des femmes en tant que prestataires des soins aux PVVIH. Ceci est relié à une analyse des politiques étatiques et du rôle des groupements de femmes dans l'empowerment et à leur plaidoyer en faveur des femmes dans le contexte du VIH/sida. Il s'agit d'une recherche empirique avec un objectif pratique. Cette étude de cas se base principalement sur la recherche qualitative et une approche plurivariée qui comprend l'observation, la recherche d'archives, l'analyse des politiques et des entrevues semi-structurées avec des représentant-e-s de divers groupes d'acteurs sociaux pertinents dans le domaine du VIH/sida. Sont mises en rapport l'analyse féministe sociologique basée sur l'intersectionalité des oppressions du genre, et de la classe sociale et des relations nord-sud en ce qui a trait au VIH/sida et l'analyse politique féministe de l'État comme «hiérarchie genré» afin de révéler son rôle contradictoire dans la reproduction des inégalités de genre (hommes-femmes). L'analyse dégage le contexte des politiques étatiques sénégalaises en matière de VIH/sida et le cadre institutionnel d'élaboration de politiques qui limite son efficacité dans la lutte contre la féminisation du sida. La thèse démontre comment les rapports inégaux de genre dans la sphère privée, touchant la sexualité, le mariage et la famille expliquent en partie le risque élevé des femmes face au VIH, en soulignant que la classe sociale, le statut matrimonial et l'âge dans un contexte d'inégalités nord-sud différencient en termes de vulnérabilité sociale les diverses catégories de femmes. Cette recherche révèle les insuffisances de l'approche genre en matière de prévention du VIH qui résident dans l'accès inégal des femmes à l'éducation, aux techniques de dépistage du VIH et au condom féminin, conséquence des rapports inégaux de genre dans leur interaction avec d'autres inégalités sociales ainsi que du peu de programmes axés sur le renforcement de la capacité des femmes de négocier des rapports sexuels sécuritaires et l'utilisation du condom. La 'protection de la femme' plutôt que 'l'empowerment des femmes' est la conséquence de modèle de prévention 'ABC.' Il est démontré également comment les inégalités de genre se reproduisent dans les situations économiques et sociales dans lesquelles les femmes séropositives vivent. Elles se retrouvent davantage en dessous du seuil de la pauvreté et elles sont responsables du bien-être et du soutien économique de leurs enfants. Elles font face à une double discrimination en tant que femmes et séropositives. Des inégalités de genre, de classe sociale et de provenance (selon la région et selon la division nord-sud) façonnent leur accès aux soins médicaux et au soutien psychosocial. Les femmes portent le fardeau de la maladie en tant que prestataires de soins non-rémunérés aux personnes et familles atteintes et affectées par la maladie et elles subventionnent les insuffisances dans les services communautaires et étatiques. Ceci démontre comment les rapports inégaux de genre sont reproduits dans le modèle sénégalais de soins et soutien qui est basé sur une conception neutre selon le genre (gender-neutral) des PVVIH. L'État sénégalais n'as pas de politique efficace en matière de genre et de VIH/sida car des relations de genre inégales et une culture politique de la domination masculine se reproduisent à l'intérieur du programme national de lutte contre le sida et des structures d'élaboration de politiques qui marginalisent les questions de genre et limitent la capacité des groupements de femmes de plaider en faveur des femmes. L'absence d'engagement face à une perspective de genre se manifeste dans la sous-représentation des femmes et experts de genre dans les structures et processus d'élaboration de politiques, dans la marginalisation des questions femmes et de genre dans les discours de politique en matière de VIH/sida, dans l'intégration inégale (mainstreaming) du genre dans les orientations stratégiques, priorités politiques et les cibles en ce qui concerne la prévention, les soins et le soutien des PVVIH, la recherche, les questions d'éthique et de droits humains, la surveillance et évaluation des mesures appliquées. Cette étude de cas démontre les insuffisances du modèle sénégalais et souligne la nécessité de mettre les questions de genre de l'avant dans les politiques, la recherche et les programmes en matière de VIH/sida. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Femmes, VIH/sida, Genre et développement, Sénégal, État et politiques
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Sida et mutations professionnelles dans les structures de santé au Cameroun : l'exemple de la prise en charge psychosociale / AIDS and professionals changes in hospitals in Cameroon : the case of the psychosocial care given

Mounsade Kpoundia, Fadimatou 22 January 2014 (has links)
Dans la prise en charge globale du VIH dans les hôpitaux au Cameroun, le suivi psychosocial bouscule les savoirs et pratiques dans les hôpitaux en intégrant de nouveaux acteurs : Agent Relais Communautaire, Conseillère Psychosociale… Cette introduction entraîne l’intrusion dans l’espace soignant d’associations de PVVIH et de lutte contre le sida au sein desquelles est recruté ce nouveau personnel mais surtout de la PVVIH, non plus comme patient dans le circuit de soins, désormais comme acteur d’offre de soins. Cette thèse analyse ce suivi psychosocial des patients VIH+ dans les structures de santé tout en relevant l’implication de ces acteurs non soignants sur l’hôpital et l’association de provenance. Les observations directes des pratiques et des entretiens individuels ont permis d'avoir dans dans 5 régions du Cameroun, 193 enquêtés pris dans 15 hôpitaux et 26 associations. Les données relèvent qu'il n’existe pas pour cette nouvelle profession un cadre systématique pour la formation. Des modules sont proposés par des acteurs de la société civile et, sur concours aux professionnels de la santé. Pourtant, les acteurs du suivi psychosocial sont majoritairement issus des associations. Leurs pratiques sont un mixte comprenant: le counselling, l'accompagnement psychologique, le relais communautaire, l'animation thérapeutique… Ces activités conduisent à une réorganisation de l’espace soignant et conséquemment du circuit du patient. Bien qu'acceptés et reconnus pour leur témoignage du vécu de la maladie, les acteurs associatifs ne sont pas vus comme des soignants. Ils recherchent une reconnaissance de leurs activités hospitalières à travers une intégration à la fonction publique. / The reorganisation of HIV care in Cameroon, now essentially driven by the will to control the social aspects of the illness, disturbs the usual knowledge and practices of hospitals carriers. Firstly, the psychosocial work appears as a mix of nutritional education, social assistance and psychology follow-up. Secondly, new actors, coming in major from HIV/AIDS associations without any diploma training as doctors and nurses, are introducing as counsellors to insure the psychosocial care. The HIV patient is integrating in the treatment process by bringing models of seropositivity’s acceptation and as well as therapeutic follow up. They also insure the “pair-seropositive” psychological support. Yet, although these new agents play a central role in HIV care, they are not considering as health professionals. The tag of this thesis is to analyse how psychosocial care is ensure and how it brings out the lay expertise in order of understanding the impact of counsellor’s activities on HIV health centre and on the associations they are affiliated. This study is based on ethnographic data collected from the interview and observation of the professional practises of 193 interviewers in 15 health centres and 26 associations against HIV/AIDS were observed in 5 regions in Cameroon.

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