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Modélisation de la qualité de vie des femmes vivant avec le VIH au Québec

Beaulieu, Marianne January 2008 (has links) (PDF)
Afin d'étudier les déterminants de la qualité de vie (QdV) chez les femmes vivant avec le VIH (FVVIH), des données recueillies auprès de 224 FVVIH (âge moyen = 39,8 ans ± é.t. = 9,7), recrutées par le biais de sites cliniques et d'organismes communautaires de la province de Québec (Canada), ont été analysées. La QdV a été opérationnalisée par la santé mentale et le fonctionnement physique. Un modèle d'équations structurales a été testé avec le logiciel Mplus 5. Le modèle final démontre un bon ajustement aux données (X² (18, N=224)= 17,63, p=0,48). La maternité et le pays de naissance (extérieur du Canada) sont associés à une proportion plus restreinte de personnes qui connaissent le statut sérologique. Une plus grande proportion de personnes qui connaissent le statut sérologique est aussi associée directement à une santé mentale moindre et indirectement (via une discrimination moindre) à une meilleure santé mentale; une discrimination vécue plus importante est associée directement et indirectement (via un soutien social moindre) à une santé mentale moindre. Le pays de naissance (extérieur du Canada), un meilleur soutien social et un fonctionnement physique plus élevé sont directement associés à une meiIleure santé mentale. Finalement, le pays de naissance (extérieur du Canada), un temps écoulé moins important depuis le diagnostic et un soutien social plus élevé sont directement associés à un meilleur fonctionnement physique. Une meilleure compréhension des dynamiques complexes impliquées dans la QdV et ses interactions avec les déterminants psychosociaux permettrait de mieux cibler les services offerts aux FVVIH. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Femmes, VIH/sida, Qualité de vie, Québec, Modélisation.
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Les femmes instruites : des personnes vulnérables face au VIH/sida? : le cas des camerounaises

Trachsel, Susanne January 2008 (has links) (PDF)
Au Cameroun, les femmes instruites sont celles qui sont les plus atteintes par le VIH/sida. Ce mémoire a pour but de comprendre les caractéristiques de la vulnérabilité de ces femmes face au VIH/sida. La littérature scientifique a tendance à admettre que l'instruction des femmes devrait diminuer leur vulnérabilité face au risque de contracter le VIH/sida. Nous abordons la vulnérabilité de manière multidimensionnelle, donc à la fois influencée par des facteurs structurels et individuels. À partir de 28 entrevues partiellement structurées auprès de femmes instruites vivant au Cameroun, nous analysons les dimensions de leur vulnérabilité. En parcourant l'itinéraire de ces femmes, les résultats et l'analyse de notre recherche permettent de comprendre comment les femmes percevaient et perçoivent le risque de contracter le VIH/sida et de quelle manière elles ont fait et font aujourd'hui face à ce risque. Il ressort que l'instruction à elle seule ne suffit pas à protéger les femmes face au VIH/sida dans un contexte social défavorable, mais que lorsque ce contexte évolue de manière positive, la vulnérabilité des femmes instruites face au VIH/sida est davantage influencée par des facteurs individuels et diminue de manière considérable. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : VIH/sida, Cameroun, Femmes, Vulnérabilité, Instruction.
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Planification et évaluation de la formation provinciale des intervenantes et des femmes vivant avec le VIH ayant à implanter "Pouvoir partager/Pouvoirs partagés", un programme d'empowerment à leur intention

Racicot, Caroline 09 1900 (has links) (PDF)
Les 23 et 24 octobre 2008, une formation provinciale a été offerte à des intervenantes et à des femmes vivant avec le VIH, issues des quatre coins de la province de Québec (n=26), afin qu'elles se familiarisent avec le programme «Pouvoir partager/Pouvoirs partagés». Elles devaient, par la suite, être en mesure de l'implanter et de l'animer dans leur organisme communautaire respectif. Ce programme d'intervention, destiné aux femmes vivant avec le VIH, a pour objectif d'habiliter ces femmes à faire face à la question du dévoilement ou du non dévoilement de leur statut sérologique au VIH de façon réfléchie et proactive. Afin d'évaluer les effets de la formation provinciale, les participantes ont complété un questionnaire avant (prétest) et après (post-test) celle-ci. Elles ont également participé à une plénière évaluative sur leur satisfaction et les apprentissages réalisés au cours de la formation. Dans l'ensemble, la formation semble avoir amélioré les connaissances des femmes à l'égard des considérations légales liées au dévoilement du statut sérologique au VIH et renforcé leur croyance en leur efficacité personnelle à implanter et à animer ce programme dans leur milieu de travail respectif. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Femmes, VIH/sida, programme d'intervention, Québec, évaluation
4

Enjeux de la communication familiale entourant le VIH et la sexualité : perspectives d'adolescents vivant avec le VIH depuis la naissance

Proulx-Boucher, Karène January 2008 (has links) (PDF)
Les études sur les familles vivant avec le VIH se sont principalement intéressées à la période précédant l'annonce du diagnostic à l'enfant. Rares sont celles portant sur les dynamiques de communication intrafamiliale suite à l'annonce du diagnostic, ce que propose la présente étude. Dans le cadre d'une recherche qualitative, 29 jeunes, âgés de 10 à 18 ans, vivant avec le VIH depuis la naissance et suivis au Centre Maternel et Infantile sur le sida du CHU Sainte-Justine à Montréal, ont participé à des entretiens individuels semi-dirigés. Les données recueillies ont fait l'objet d'une analyse de contenu. L'analyse a été guidée par la théorie bowenienne des systèmes familiaux (Bowen, 1984) et la théorie de la gestion de la communication privée de Petronio (2002). Les témoignages recueillis suggèrent que les jeunes ont appris en moyenne à l'âge de 11 ans leur diagnostic d'infection au VIH. Avant cette annonce, les jeunes avaient conscience d'être malade, mais ignoraient qu'il s'agissait du VIH. Certains ont déduit que leurs parents préféraient retarder l'annonce du diagnostic et identifient trois stratégies parentales à celle fin: ne pas répondre à leurs questions, dévoiler une infection secondaire et répondre de façon évasive ou utiliser un vocabulaire médical. Suite à l'annonce du diagnostic, la règle du silence semble continuer à régir les dynamiques de communication familiale en regard du VIH et de la sexualité. Les rares discussions rapportées par les jeunes se limitent aux questions relatives à la médication et à la prévention de la transmission sexuelle. Ce silence apparaît préserver l'équilibre familial en occupant trois fonctions: protéger la mère de la culpabilité de la transmission; assurer l'harmonie familiale; se sentir normal face aux autres. Le statut infectieux de l'enfant et du parent n'est généralement pas révélé à la famille élargie préservant ainsi leur intégration au sein de la famille en les protégeant du rejet, de la trahison et du jugement. À la lumière de ces résultats, cinq temps logiques ont été développés à travers lesquels les adolescents apprennent à gérer la divulgation de leur diagnostic. En conclusion, il apparaît pertinent de développer des interventions visant à briser le silence au sein de ces familles en favorisant le partage d'expériences affectives entre les membres. Ces interventions devront toutefois tenir compte des fonctions protectrices et stabilisatrices du secret et du silence afin de préserver le fragile équilibre du système familial. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Adolescents, VIH, Transmission verticale, Systémique, Communication, Éducation sexuelle, Méthodologie qualitative, Divulgation, Silence.
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Le témoignage public des femmes vivant avec le VIH/sida au sein du projet VIHsibilité : analyse féministe et interactionniste d'une forme d'intervention sociale

Manseau-Young, Marie-Eve 02 1900 (has links) (PDF)
La présente recherche s'inscrit dans le cadre du projet de recherche-action VIHsibilité, dont le but est d'étudier l'environnement social et médiatique dans lequel les femmes et les hommes vivant avec le VIH témoignent publiquement de leur expérience de la séropositivité, afin de comprendre les retombées que ces représentations ont dans la vie des personnes séropositives et les façons dont ces récits transforment le discours social sur le VIH/sida. Nous avons circonscrit une partie du problème à l'étude afin d'explorer les enjeux individuels et collectifs qui sont spécifiques au témoignage public des femmes vivant avec le VIH (FVVIH). Au niveau individuel, le rejet social et la stigmatisation compliquent le dévoilement de la séropositivité. Le caractère déviant attribué à l'identité séropositive entraine souvent un sentiment de honte ainsi que la peur des préjugés et de la discrimination sociale chez les FVVIH. De plus, elles sont nombreuses à être préoccupées par les conséquences possibles de leur témoignage sur leurs proches et leurs enfants. Au plan collectif, on constate qu'une compréhension partielle et erronée du VIH/sida et de la réalité des FVVIH persiste encore aujourd'hui. La moins grande visibilité des femmes séropositives et la place occupée par les hommes gais dans la réponse communautaire au VIH/sida ont construit un portrait stéréotypé de l'épidémie. Ce mémoire vise à connaitre les conditions dans lesquelles les FVVIH témoignent, leurs motivations à témoigner ainsi que leurs perceptions des retombées possibles de cette révélation. Les dimensions théoriques qui sous-tendent notre analyse sont l'interactionnisme symbolique qui permet de comprendre le témoignage comme un processus dynamique et conjoint de construction de sens et d'action, et les analyses féministes qui permettent de cibler les spécificités genrées du témoignage. Pour procéder à la collecte et à l'analyse des résultats, nous avons privilégié une méthode qualitative de type exploratoire fondée sur une approche compréhensive. Nous avons procédé à la réalisation de sept (7) entretiens semi-dirigés auprès de femmes qui ont témoigné publiquement de leur séropositivité au Québec. Il ressort des résultats que le témoignage public apporte plusieurs bénéfices aux FVVIH, tels qu'un sentiment de libération, l'acceptation de la maladie et l'ouverture. Au niveau de la communauté des femmes séropositives, il permet la re-signification de l'identité souillée, l'élargissement de la participation citoyenne et l'empowerment des FVVIH. L'analyse démontre aussi que le témoignage révèle une expérience genrée de la maladie qui permet de transformer l'image de la population séropositive, de consolider la communauté des FVVIH, d'éduquer la population et de transformer le discours sur la maladie. Finalement, nous formulons des recommandations à l'intention des organismes communautaires et du travail social afin d'améliorer l'accompagnement des FVVIH qui témoignent publiquement. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : femmes, VIH/sida, témoignage, travail social, intervention sociale, VIHsibilité.
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L'abandon du traitement antirétroviral chez des femmes vivant avec le VIH/sida en Guinée

Baldé, Fatoumata Lamarana 01 1900 (has links) (PDF)
Depuis plusieurs décennies, le VIH/sida est reconnu comme une pandémie mondiale. Elle touche, on le sait, particulièrement l'Afrique et la Guinée, terrain de cette étude. Le traitement le plus efficace, du point de vue médical, est le traitement antirétroviral (ARV). Ces traitements sont de plus en plus disponibles en Guinée et ils sont gratuits depuis novembre 2007. La prise en charge globale et adéquate des personnes vivant avec le VIH est l'un des objectifs principaux du Cadre stratégique national de lutte contre le sida. L'accès aux soins et, principalement, aux antirétroviraux constituent l'un des dispositifs essentiels de cette prise en charge en Guinée. Néanmoins, en 2008 un phénomène de plus en plus important est observé : l'abandon du traitement antirétroviral pendant des durées variables, de quelques mois à plusieurs. Selon certaines données recueillies, ce phénomène atteindrait des taux approchant les 87 % dans une des villes guinéennes. Qu'est ce qui mène des personnes vivant avec le VIH/sida, auxquelles on a prescrit un traitement antirétroviral, à abandonner le traitement largement connu comme étant le plus efficace? C'est la préoccupation qui est au fondement de notre travail de recherche. Elle vise à comprendre les motifs de cet abandon et à analyser les justifications données. À partir d'entretiens semi-directifs réalisés auprès de femmes guinéennes vivant avec le VIH, en situation d'abandon du traitement des ARV, habitant la ville de Conakry et la préfecture de Kissidougou en Guinée, nous avons interrogé ces pratiques comme formes d'agir reposant sur différentes logiques et non comme simple acte passif. L'approche adoptée dans cette recherche permet d'aller au-delà de la seule question de non-respect de prescriptions ou de recommandations médicales, pour prendre en compte la manière dont est effectué le suivi médical, ainsi que la conciliation entre les contraintes du traitement et les contextes particuliers de vie des personnes vivant avec le VIH. Le traitement antirétroviral nécessite une réflexion à partir des personnes elles-mêmes et sur les conditions objectives de leurs actions ainsi que celles liées au système de santé et autres acteurs impliqués dans la prise en charge des personnes vivant avec le VIH. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : VIH/sida, PVVIH, ARV (antirétroviraux), abandon, stigmatisation, discrimination, prise en charge, statut sérologique, agir, vulnérabilisation, Guinée
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La prise en charge des orphelins et des enfants vulnérables par les grand-mères au Burkina Faso : vers une piste d'intervention féministe face à l'épidémie du VIH/sida

Giroux, Catherine January 2008 (has links) (PDF)
On dénombre au Burkina Faso environ 2,1 millions d'OEV dû à l'épidémie du sida (PNUD et al., 2003). Dans plus de 62% des cas, ils seront pris en charge par leurs grand-mères (ONUSIDA, 2004), considérées comme les mieux placées pour prendre soin de ces enfants. Elles vivent de grandes difficultés économiques, psychologiques et physiques (OMS, 2002). Peu d'information existe concernant ces femmes burkinabè et les interventions dans le domaine des OEV sont centrées sur les enfants et non sur les femmes qui les prennent en charge. À partir d'un cadre théorique féministe radical matérialiste (Guillaumin, 1978 ; Delphy, 2001), l'étude vise à comprendre la place et l'expérience des grands-mères qui prennent en charge des OEV dans un contexte de rapports de pouvoir multiples: entre les hommes et les femmes (sexe/genre), selon le niveau socioéconomique (classe sociale) et l'appartenance ethnique ou culturelle (ethnicité, colonialisme) pour voir les possibilités d'orienter les pratiques d'intervention pour les appuyer. Les concepts d'intersectionalité des systèmes d'oppression (Crenshaw, 1991) et de sollicitude (Gubennan, 1993; Graham, 1991) ajoutent à l'analyse des conditions matérielles étudiées. Une méthodologie qualitative et féministe a été utilisée afin de cerner la place et l'expérience des grand-mères. Des observations ont été faites dans des familles burkinabè (n=3) avec l'aide d'interprète et les organismes (n=12) de lutte au VIH/sida. Huit entrevues semi-directives ont été réalisées auprès d'individus travaillant avec les OEV au Burkina Faso pour connaître leur point de vue. A partir des données, nous observons que les grand-mères vivent de multiples difficultés. Les associations ne tiennent pas compte d'elles dans leurs interventions. Les intervenants qualifient l'identité des grand-mères en termes essentialistes de la «nature de la femme» basé sur l'amour inconditionnel, les soins et la survie des petits-enfants, tous des éléments rattachés à la sollicitude. Nous notons que le concept de sollicitude est un outil d'exploitation de la classe des femmes par la classe des hommes. Cet outil passe au travers les catégories identitaires conjuguées au service de plusieurs systèmes d'oppression que sont: le patriarcat, le capitaliste et les systèmes ethniques basés sur la tradition. En conclusion, les grand-mères sont des actrices importantes à prendre en compte dans la lutte au VIH/sida et nous devons intégrer une analyse féministe dans l'intervention. La sollicitude intégrée à l'identité rend le travail des grand-mères invisibles parce que trop naturel. Les organismes d'appui aux OEV, devraient axer des interventions vers elles en reconnaissant leur existence et leur travail pour ensuite leur offrir des soutiens à la prise en charge des OEV. Il faudrait favoriser la mise en place de groupes par et pour les grand-mères afin de briser leur isolement et créer des projets qui collera à leur vécu spécifique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Grand-mère, OEV, Sollicitude, VIH/sida, Féminisme, Burkina Faso.
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Relations amoureuses et sexualité : perspectives d'adolescents et de jeunes adultes vivant avec le VIH depuis la naissance

Wong, Kimberly 08 1900 (has links) (PDF)
Les jeunes infectés par le VIH depuis la naissance, maintenant au seuil de l'adolescence, doivent non seulement faire face aux enjeux développementaux propres à l'adolescence mais aussi composer avec une maladie chronique, sexuellement transmissible et socialement stigmatisée. Peu de recherches ont porté sur la vie amoureuse et à la sexualité de cette première génération d'adolescents. S'appuyant sur un devis mixte (qualitatif et quantitatif), cette étude vise à décrire les perspectives de ces jeunes au sujet : 1) des relations amoureuses et sexuelles; 2) de la gestion des risques; et 3) des enjeux de divulgation du statut infectieux. Pour ce faire, dix-huit adolescents et jeunes adultes, âgés de 13 à 22 ans qui ont été suivis par les services pédiatriques du Centre maternel et infantile sur le sida du CHU Sainte-Justine à Montréal, ont participé à une entrevue semi-dirigée individuelle et ont complété un questionnaire autorévélé. Selon les résultats obtenus, la majorité des jeunes s'est adonnée à des activités sexuelles alors que dix d'entre eux ont eu une relation sexuelle avec pénétration (vaginale et/ou anale) à un âge moyen de 14 ans pour les filles et de 15 ans pour les garçons. Tous les jeunes actifs sexuellement ont rapporté avoir utilisé le condom à au moins une reprise. De ceux qui ont rapporté avoir protégé leur première relation sexuelle, plus de la moitié mentionne la prise de risques lors des relations subséquentes (par exemple avoir des relations sans condom ou sous l'effet de l'alcool ou de drogues, activités sexuelles avec des partenaires multiples, etc.). Les entrevues réalisées auprès des jeunes inactifs sexuellement illustrent les interrelations entre les relations amoureuses, l'initiation sexuelle et la divulgation potentielle du statut infectieux. Pour ces jeunes, s'engager dans une relation amoureuse et éventuellement sexuelle ne semble envisageable que dans la mesure où le partenaire est informé de leur statut infectieux. Pour les participants actifs sexuellement, la gestion des risques renvoie non seulement aux risques de transmission du VIH mais surtout au risque d'être rejeté par leur partenaire amoureux dans les situations de divulgation du statut infectieux. Ils sont d'ailleurs une minorité à avoir divulgué leur statut infectieux qu'il s'agisse d'un partenaire sexuel ou amoureux. La perception des risques et les stratégies déployées pour y faire face fluctuent en fonction du contexte relationnel, qu'il s'agisse de rencontres avec des partenaires occasionnels ou stables. Dans le contexte d'une relation avec un partenaire significatif, le condom est perçu comme un rappel de sa différence et comme une barrière à l'intimité. De plus, la perception des risques est relativisée au fil du temps et de l'expérience, en particulier quand la charge virale de l'adolescent est indétectable et que des prises de risques antérieures se sont avérées sans conséquence pour le partenaire. Ces résultats soulèvent des pistes d'intervention éducatives et préventives en matière de santé sexuelle. Ils permettront d'offrir à ces jeunes un accompagnement adapté à leurs besoins à une période critique de leur développement psychosexuel. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : VIH, transmission verticale, adolescence, relations amoureuses, sexualité, gestion des risques, usage du condom, divulgation du statut infectieux.
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À propos des femmes et du VIH/sida au Sénégal : un nouveau regard, une analyse femme/genre et développement = rethinking women and HIV/AIDS in Senegal : a woman/gender and development analysis

Ship, Susan Judith January 2009 (has links) (PDF)
Cette thèse explore la féminisation du VIH/sida au Sénégal et l'approche sénégalaise étatiste de lutte contre le sida. Elle remet en question l'idée reçue voulant que ce soit un modèle en matière de prévention du VIH, en matière de soins des personnes vivant avec le VIH/sida (PVVIH) et en tant que cadre institutionnel. En concevant 'les femmes et le VIH/sida' à partir d'une perspective féministe, elle présente une approche Femme/genre et développement qui pose les femmes et les relations de genre au centre d'une analyse de genre du contexte politique, économique, social et culturel qui sous-tend l'épidémie du VIH/sida au Sénégal et les politiques d'État en matière de VIH/sida. L'examen porte sur les multiples dimensions du phénomène de la féminisation du sida; la vulnérabilité sociale des femmes, le statut social et économique des femmes séropositives et leur accès aux soins et à du soutien et le rôle des femmes en tant que prestataires des soins aux PVVIH. Ceci est relié à une analyse des politiques étatiques et du rôle des groupements de femmes dans l'empowerment et à leur plaidoyer en faveur des femmes dans le contexte du VIH/sida. Il s'agit d'une recherche empirique avec un objectif pratique. Cette étude de cas se base principalement sur la recherche qualitative et une approche plurivariée qui comprend l'observation, la recherche d'archives, l'analyse des politiques et des entrevues semi-structurées avec des représentant-e-s de divers groupes d'acteurs sociaux pertinents dans le domaine du VIH/sida. Sont mises en rapport l'analyse féministe sociologique basée sur l'intersectionalité des oppressions du genre, et de la classe sociale et des relations nord-sud en ce qui a trait au VIH/sida et l'analyse politique féministe de l'État comme «hiérarchie genré» afin de révéler son rôle contradictoire dans la reproduction des inégalités de genre (hommes-femmes). L'analyse dégage le contexte des politiques étatiques sénégalaises en matière de VIH/sida et le cadre institutionnel d'élaboration de politiques qui limite son efficacité dans la lutte contre la féminisation du sida. La thèse démontre comment les rapports inégaux de genre dans la sphère privée, touchant la sexualité, le mariage et la famille expliquent en partie le risque élevé des femmes face au VIH, en soulignant que la classe sociale, le statut matrimonial et l'âge dans un contexte d'inégalités nord-sud différencient en termes de vulnérabilité sociale les diverses catégories de femmes. Cette recherche révèle les insuffisances de l'approche genre en matière de prévention du VIH qui résident dans l'accès inégal des femmes à l'éducation, aux techniques de dépistage du VIH et au condom féminin, conséquence des rapports inégaux de genre dans leur interaction avec d'autres inégalités sociales ainsi que du peu de programmes axés sur le renforcement de la capacité des femmes de négocier des rapports sexuels sécuritaires et l'utilisation du condom. La 'protection de la femme' plutôt que 'l'empowerment des femmes' est la conséquence de modèle de prévention 'ABC.' Il est démontré également comment les inégalités de genre se reproduisent dans les situations économiques et sociales dans lesquelles les femmes séropositives vivent. Elles se retrouvent davantage en dessous du seuil de la pauvreté et elles sont responsables du bien-être et du soutien économique de leurs enfants. Elles font face à une double discrimination en tant que femmes et séropositives. Des inégalités de genre, de classe sociale et de provenance (selon la région et selon la division nord-sud) façonnent leur accès aux soins médicaux et au soutien psychosocial. Les femmes portent le fardeau de la maladie en tant que prestataires de soins non-rémunérés aux personnes et familles atteintes et affectées par la maladie et elles subventionnent les insuffisances dans les services communautaires et étatiques. Ceci démontre comment les rapports inégaux de genre sont reproduits dans le modèle sénégalais de soins et soutien qui est basé sur une conception neutre selon le genre (gender-neutral) des PVVIH. L'État sénégalais n'as pas de politique efficace en matière de genre et de VIH/sida car des relations de genre inégales et une culture politique de la domination masculine se reproduisent à l'intérieur du programme national de lutte contre le sida et des structures d'élaboration de politiques qui marginalisent les questions de genre et limitent la capacité des groupements de femmes de plaider en faveur des femmes. L'absence d'engagement face à une perspective de genre se manifeste dans la sous-représentation des femmes et experts de genre dans les structures et processus d'élaboration de politiques, dans la marginalisation des questions femmes et de genre dans les discours de politique en matière de VIH/sida, dans l'intégration inégale (mainstreaming) du genre dans les orientations stratégiques, priorités politiques et les cibles en ce qui concerne la prévention, les soins et le soutien des PVVIH, la recherche, les questions d'éthique et de droits humains, la surveillance et évaluation des mesures appliquées. Cette étude de cas démontre les insuffisances du modèle sénégalais et souligne la nécessité de mettre les questions de genre de l'avant dans les politiques, la recherche et les programmes en matière de VIH/sida. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Femmes, VIH/sida, Genre et développement, Sénégal, État et politiques
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La protection de l'enfant contre le risque de naître avec le virus de l'immunodéficience humaine en droit congolais et comparé / The protection of the child against the risk of being born with the human immunodeficiency virus in congolese and comparative law

Angelesi Bayenga, Fils 19 December 2018 (has links)
La transmission prénatale du VIH de la mère à l’enfant est à l’origine de la majorité des infections à VIH/sida chez les nourrissons. En dépit du risque quasi omniprésent de faire naître des enfants infectés et de l’accès encore très limité aux thérapies antirétrovirales, le nombre des femmes séropositives menant leur grossesse à terme est en augmentation constante en Afrique subsaharienne. Motivée par ce constat empirique, l’étude aborde une gamme des questions juridiques et de bioéthique, pour certaines encore inédites, tiraillées entre désir légitime d’enfant (droit à l’enfant) et devoir de la société de mettre les futurs enfants à l’abri d’un handicap congénital prévisible reconnu comme incurable (droit de l’enfant). Fondamentalement, elle interroge le législateur sur la manière de saisir le risque biologique de transmission maternelle du VIH, sans rompre avec l’équilibre éthique nécessaire entre les droits et libertés fondamentaux de la femme ou mère séropositive et l’intérêt supérieur de l’enfant à naître. À partir de l’exemple du droit congolais et suivant la démarche d’information comparative, l’étude s’attache à démontrer systématiquement que face à la forte probabilité de naître avec le VIH, la protection que les droits africains actuels apportent à l’enfant est insuffisante et, à certains égards, incohérente. Pour y remédier, elle préconise un nouveau paradigme de normativité fondé sur la philosophie de la recherche d’une conciliation éthique, qui n’apparaisse pas manifestement disproportionnée, entre l’autonomie de soi de la femme ou mère séropositive sur son corps et la responsabilité de ses choix en matière de santé de la reproduction. Ainsi, grâce à ses nombreuses propositions innovantes de refonte du droit, cette étude est-elle parvenue à contribuer, significativement, à la recherche d’outils théoriques nécessaires à l’émergence de nouveaux droits africains en ordre de bataille pour des générations futures sans sida. / Prenatal HIV transmission from mother to child is responsible for the majority of HIV / AIDS infections in infants. Despite the almost ubiquitous risk of infected children and still very limited access to antiretroviral therapy, the number of HIV-positive women who complete their pregnancies is increasing steadily in sub-Saharan Africa. Motivated by this empirical observation, the study tackles a range of legal and bioethical questions, some of which are still unpublished, torn between legitimate desire for children (right to the child) and society's obligation to protect future children against a predictable congenital disability recognized as incurable (right of the child). Fundamentally, it questions the legislator on how to capture the biological risk of maternal HIV transmission without breaking the necessary ethical balance between the fundamental rights and freedoms of the HIV-positive woman or mother and the best interests of the unborn child. Using the example of Congolese law and following the comparative information approach, the study seeks to systematically demonstrate that, in the face of the high probability of being born with HIV, the protection that the current African rights bring to the child is insufficient and, in some respects, incoherent. To remedy this, she advocates a new paradigm of normativity based on the philosophy of seeking an ethical reconciliation which does not appear to be manifestly disproportionate between the autonomy of the woman or mother who is HIV-positive on her body and the responsibility of its choices in reproductive health. Thus, thanks to its many innovative proposals for the revision of the law, has this study managed to contribute significantly to the search for theoretical tools necessary for the emergence of new African rights in order of battle for future generations without AIDS.

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