Cette thèse s'inscrit dans le champ des psychologies environnementale et sociale. Elle est introduite par une réflexion épistémologique promouvant le paradigme de la Pensée Complexe (Morin, 1977) et questionnant la place de la psychologie environnementale sur la scène scientifique. Les travaux exploratoires portent sur l'appréhension psychosociale des infrastructures de transport, une question pertinente au regard des revendications des populations vis-à-vis de l'aménagement du territoire. Les représentations sociales (Moscovici, 1961), l'implication personnelle (Rouquette, 1997) et les dimensions de la relation Homme-Environnement que sont le sens du lieu (Jorgensen & Stedman, 2001) et l'appropriation de l'espace sont mises en perspective avec les attitudes en vue d'analyser les paramètres suscitant l'accueil favorable des aménagements par les populations. La thèse présente plusieurs développements méthodologiques : la traduction d'une échelle de sens du lieu (Jorgensen & Stedman, 2001) et l'élaboration d'une échelle d'appropriation de l'espace ; puis fait état de quatre études de cas menées dans des régions françaises où des infrastructures de transport étaient en projet ou récemment mises en service. Enfin, une modélisation rassemblant l'ensemble des données a été réalisée. Ces différentes analyses ont révélé l'aptitude de l'implication personnelle, de l'appropriation de l'espace, et des éléments représentationnels revêtant un enjeu spécifique, à expliquer les attitudes. La discussion pose les jalons d'une bonne intégration des infrastructures dans le contexte socio-économique des régions, en montrant un recul critique vis-à-vis du concept « NIMBY ». / This thesis was conducted within the fields of environmental and social psychologies. It is introduced by an epistemological reflection promoting the Complex Thought paradigm (Morin, 1977), and questioning the position of environmental psychology on the scientific arena. After that, we expose a work dealing with psychosocial apprehension of transport infrastructures, a pertinent question according to populations' demands towards landscape planning. Social representations (Moscovici, 1961), personal implication (Rouquette, 1997) and some Man-Setting relationship dimensions, among which sense of place (Jorgensen & Stedman, 2001) and space appropriation (Vidal & Pol, 2005) were put in perspective with attitudes, in the aim of analyzing parameters enabling social acceptance of these infrastructures. The thesis presents several methodological developments: the translation of a sense of place scale (Jorgensen & Stedman, 2001), and the elaboration of a space appropriation scale. Then, it describes four case studies which were carried out in French regions where transport infrastructures were either in project, or recently put in service. Finally, a model gathering all the data was realized. These different analyses revealed the capacity of personal implication, space appropriation and representational elements with a specific stake, to explain attitudes. Discussion exposes some conditions for a good integration of transport infrastructures in the social and economic context of the studied regions, taking some critical distance with the “NYMBY” concept.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2013AIXM3036 |
Date | 01 July 2013 |
Creators | Lopez, Alexia |
Contributors | Aix-Marseille, Rateau, Patrick |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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