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L'appropriation des lieux du commerce éthnique à Paris et à Londres : regards croisés sur Château Rouge et Brixton / Ethnic trade and the Appropriation of space in Château Rouge, Paris and Brixton, London

Ma Mung, Guillaume 19 January 2016 (has links)
Notre travail a pour objet d’étudier des processus d’appropriation de l’espace inhérents à l’implantation de commerces ethniques dans les quartiers de Château Rouge à Paris et de Brixton à Londres. Il est concentré sur les modalités selon lesquelles ce commerce ethnique qui implique des populations d’origine africaine et antillaise peut conditionner la visibilité de ces groupes au sein de l’espace urbain, et plus largement de la société d’accueil. Les contributions existantes dans le champ de l’entreprenariat migrant et du commerce ethnique révèlent une attention particulière portée sur le côté entrepreneurial de ces activités. Y sont discutés les facteurs explicatifs du succès économique de certains groupes migrants, ainsi que le rôle des ressources ethniques en termes de modes de fonctionnement de ces entreprises. Cependant, alors que les travaux dans ce champ de recherche ont grandement amélioré notre compréhension des activités économiques dans lesquelles sont engagés les migrants, elles ont plus rarement interrogé la manière dont le commerce ethnique contribue au marquage de l’espace urbain. Cette thèse vise à contribuer à cette littérature abondante à partir de la prise en compte des commerçants et des clients plutôt que des seuls entrepreneurs. Spécifiquement, il s’agit ici de privilégier l’étude de marqueurs symboliques attachés à l’espace par les pratiques inhérentes au commerce ethnique. Notre recherche montre que l’implantation du commerce ethnique à Château Rouge et à Brixton produit différentes configurations spatiales et implique différents processus d’appropriation de l’espace, ainsi qu’une variété de références à un « ailleurs » géographique et culturel dans l’espace urbain, et de discours en rapport avec la visibilité de ce commerce et des groupes migrants concernés. / This research seeks to analyse processes of space appropriation pertaining to the insertion of ethnic trade in the areas of Château Rouge, Paris and Brixton, London. It is focused on the ways in which this trade involving populations of African or Caribbean descent affects the visibility of these groups within the urban space. The existing literature on ethnic entrepreneurship and ethnic trade is focused on the entrepreneurial side of migrant-owned businesses and has discussed the economic success of minorities as well as the role of ethnic resources in the advent and management of these businesses. While these contributions have greatly enhanced our understanding of the migrants’ economic activities, they rarely have questioned how ethnic trade participates in the marking of urban space. This research contributes to the literature by focusing on entrepreneurs and customers rather than entrepreneurs alone, and especially on the sets of symbolic markers that are attached to space by the practices of ethnic trade. This research shows that the insertion of ethnic trade in Château Rouge and Brixton leads to different outcomes in terms space appropriation by African and Caribbean populations, representations of otherness in the urban space, and public discourses and narratives on the visibility of ethnic trade and migrant populations.
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Histoires d'appropriation de l'espace urbain à Saint-Pétersbourg

Dussault, Annie Pénélope 08 1900 (has links)
La présente thèse porte sur des mobilisations citoyennes qui ont court depuis quelques années à Saint-Pétersbourg, en Russie, contre la densification urbaine. La transformation de l’espace urbain en commodité a entraîné une augmentation fulgurante des constructions et ce, tant dans les périphéries qu’au centre-ville. La redéfinition de l’espace urbain, conséquence de la chute du régime communiste, a provoqué l’érosion d’espaces considérés comme publics et de nombreux espaces verts. De nombreuses voix se sont élevées pour dénoncer ce qui est souvent qualifié de catastrophe pouvant mener à la « disparition » de Saint-Pétersbourg. Je me suis intéressée à trois aspects de la mobilisation citoyenne contre la densification urbaine : 1) l’opposition de résidents à des projets de constructions qui menacent directement leur environnement immédiat; 2) les efforts de certaines organisations citoyennes pour sauver des espaces verts menacés et; 3) la mobilisation provoquée par la démolition du patrimoine historique. J’ai tenté de comprendre pourquoi la lutte contre la densification urbaine constitue la principale cause de mobilisation à Saint-Pétersbourg en ce début de 21e siècle. Je me suis questionnée sur le sens de cette mobilisation et sur les raisons qui poussent des citoyens à se transformer momentanément en activistes. J’ai examiné l’histoire singulière de cette ville et son passé de résistance qui ont contribué à donner naissance à une identité particulière qui a perduré au fil des siècles, malgré les guerres et les bouleversements politiques. L’analyse des récits et des actions des résidents a révélé que la densification urbaine met en lumière plusieurs enjeux qui touchent la société russe contemporaine, comme le fossé grandissant entre les riches et les pauvres et la perte de confiance aux autorités. La densification urbaine représente, pour ses opposants, une perte de qualité de vie. Mais les Pétersbourgeois qui s’unissent pour préserver leur ville craignent aussi que la densification urbaine mène à la disparition de la mémoire et de la culture incarnées par tous ces lieux menacés. En exprimant leur désaccord contre les divers projets qui envahissent la ville, les résidents souhaitent aussi faire entendre leur voix et participer de manière active à l’élaboration d’une vision qui prendrait en compte les intérêts non seulement de la classe dirigeante, mais de l’ensemble de la population. En ce sens, les mobilisations contre la densification urbaine constituent une tentative de (ré)appropriation de la ville, tant sur le plan matériel que symbolique. / This thesis examines the recent mobilization of citizens against urban densification in St-Petersburg, Russia. Urban spaces have undergone major transformations following the collapse of the communist regime. The commercialization of public spaces has caused a huge increase in the number of constructions in St-Petersburg. The redefinition of urban space has led to an erosion of what had been considered public spaces and has greatly affected the city’s green space. In the past few years a great number of voices have been raised to condemn this privatization of public space. In the opinion of many, in-fill construction can lead to a catastrophe: the disappearance of St-Petersburg. I have examined three aspects of this mobilization: 1) the opposition of residents against projects threatening their immediate living space; 2) the efforts displayed by local organizations to save public spaces and; 3) the mobilization against the destruction of historical monuments. My aim was to understand why the battle against urban densification has become the number one cause around which inhabitants of St-Petersburg mobilize today. I have tried to understand the meaning of this mobilization, and looked into the reasons why residents become activists. I have investigated the history of the city and its past tradition of resistance to see if I could find insights into current anti-densification movements. Since its very foundation St-Petersburg has developed its own identity, which has been transmitted from generation to generation and has survived wars, revolutions and political changes. The stories and actions of residents involved in the battle against in-fill construction reveal many issues pertaining to contemporary Russian society, including the growing gap between the wealthy and the rest of the population, and the loss of trust in the political class. From the standpoint of its opponents, urban densification is harmful to the quality of life of residents. But the residents of St-Petersburg who unite to protect their city also fear that urban densification will lead to the vanishing of a memory and a culture held by all these threatened places. By expressing their disagreement concerning construction projects, these residents wish to have their voices heard. They also wish to participate actively in the elaboration of a vision of their city that would take into account the interests of all citizens, not only a select few. In this sense, citizen mobilization against urban densification represents an attempt at (re)appropriating the city, both on a material and symbolic level.
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Enjeux psychosociaux des grandes infrastructures de transport

Lopez, Alexia 01 July 2013 (has links)
Cette thèse s'inscrit dans le champ des psychologies environnementale et sociale. Elle est introduite par une réflexion épistémologique promouvant le paradigme de la Pensée Complexe (Morin, 1977) et questionnant la place de la psychologie environnementale sur la scène scientifique. Les travaux exploratoires portent sur l'appréhension psychosociale des infrastructures de transport, une question pertinente au regard des revendications des populations vis-à-vis de l'aménagement du territoire. Les représentations sociales (Moscovici, 1961), l'implication personnelle (Rouquette, 1997) et les dimensions de la relation Homme-Environnement que sont le sens du lieu (Jorgensen & Stedman, 2001) et l'appropriation de l'espace sont mises en perspective avec les attitudes en vue d'analyser les paramètres suscitant l'accueil favorable des aménagements par les populations. La thèse présente plusieurs développements méthodologiques : la traduction d'une échelle de sens du lieu (Jorgensen & Stedman, 2001) et l'élaboration d'une échelle d'appropriation de l'espace ; puis fait état de quatre études de cas menées dans des régions françaises où des infrastructures de transport étaient en projet ou récemment mises en service. Enfin, une modélisation rassemblant l'ensemble des données a été réalisée. Ces différentes analyses ont révélé l'aptitude de l'implication personnelle, de l'appropriation de l'espace, et des éléments représentationnels revêtant un enjeu spécifique, à expliquer les attitudes. La discussion pose les jalons d'une bonne intégration des infrastructures dans le contexte socio-économique des régions, en montrant un recul critique vis-à-vis du concept « NIMBY ». / This thesis was conducted within the fields of environmental and social psychologies. It is introduced by an epistemological reflection promoting the Complex Thought paradigm (Morin, 1977), and questioning the position of environmental psychology on the scientific arena. After that, we expose a work dealing with psychosocial apprehension of transport infrastructures, a pertinent question according to populations' demands towards landscape planning. Social representations (Moscovici, 1961), personal implication (Rouquette, 1997) and some Man-Setting relationship dimensions, among which sense of place (Jorgensen & Stedman, 2001) and space appropriation (Vidal & Pol, 2005) were put in perspective with attitudes, in the aim of analyzing parameters enabling social acceptance of these infrastructures. The thesis presents several methodological developments: the translation of a sense of place scale (Jorgensen & Stedman, 2001), and the elaboration of a space appropriation scale. Then, it describes four case studies which were carried out in French regions where transport infrastructures were either in project, or recently put in service. Finally, a model gathering all the data was realized. These different analyses revealed the capacity of personal implication, space appropriation and representational elements with a specific stake, to explain attitudes. Discussion exposes some conditions for a good integration of transport infrastructures in the social and economic context of the studied regions, taking some critical distance with the “NYMBY” concept.
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Histoires d'appropriation de l'espace urbain à Saint-Pétersbourg

Dussault, Annie Pénélope 08 1900 (has links)
La présente thèse porte sur des mobilisations citoyennes qui ont court depuis quelques années à Saint-Pétersbourg, en Russie, contre la densification urbaine. La transformation de l’espace urbain en commodité a entraîné une augmentation fulgurante des constructions et ce, tant dans les périphéries qu’au centre-ville. La redéfinition de l’espace urbain, conséquence de la chute du régime communiste, a provoqué l’érosion d’espaces considérés comme publics et de nombreux espaces verts. De nombreuses voix se sont élevées pour dénoncer ce qui est souvent qualifié de catastrophe pouvant mener à la « disparition » de Saint-Pétersbourg. Je me suis intéressée à trois aspects de la mobilisation citoyenne contre la densification urbaine : 1) l’opposition de résidents à des projets de constructions qui menacent directement leur environnement immédiat; 2) les efforts de certaines organisations citoyennes pour sauver des espaces verts menacés et; 3) la mobilisation provoquée par la démolition du patrimoine historique. J’ai tenté de comprendre pourquoi la lutte contre la densification urbaine constitue la principale cause de mobilisation à Saint-Pétersbourg en ce début de 21e siècle. Je me suis questionnée sur le sens de cette mobilisation et sur les raisons qui poussent des citoyens à se transformer momentanément en activistes. J’ai examiné l’histoire singulière de cette ville et son passé de résistance qui ont contribué à donner naissance à une identité particulière qui a perduré au fil des siècles, malgré les guerres et les bouleversements politiques. L’analyse des récits et des actions des résidents a révélé que la densification urbaine met en lumière plusieurs enjeux qui touchent la société russe contemporaine, comme le fossé grandissant entre les riches et les pauvres et la perte de confiance aux autorités. La densification urbaine représente, pour ses opposants, une perte de qualité de vie. Mais les Pétersbourgeois qui s’unissent pour préserver leur ville craignent aussi que la densification urbaine mène à la disparition de la mémoire et de la culture incarnées par tous ces lieux menacés. En exprimant leur désaccord contre les divers projets qui envahissent la ville, les résidents souhaitent aussi faire entendre leur voix et participer de manière active à l’élaboration d’une vision qui prendrait en compte les intérêts non seulement de la classe dirigeante, mais de l’ensemble de la population. En ce sens, les mobilisations contre la densification urbaine constituent une tentative de (ré)appropriation de la ville, tant sur le plan matériel que symbolique. / This thesis examines the recent mobilization of citizens against urban densification in St-Petersburg, Russia. Urban spaces have undergone major transformations following the collapse of the communist regime. The commercialization of public spaces has caused a huge increase in the number of constructions in St-Petersburg. The redefinition of urban space has led to an erosion of what had been considered public spaces and has greatly affected the city’s green space. In the past few years a great number of voices have been raised to condemn this privatization of public space. In the opinion of many, in-fill construction can lead to a catastrophe: the disappearance of St-Petersburg. I have examined three aspects of this mobilization: 1) the opposition of residents against projects threatening their immediate living space; 2) the efforts displayed by local organizations to save public spaces and; 3) the mobilization against the destruction of historical monuments. My aim was to understand why the battle against urban densification has become the number one cause around which inhabitants of St-Petersburg mobilize today. I have tried to understand the meaning of this mobilization, and looked into the reasons why residents become activists. I have investigated the history of the city and its past tradition of resistance to see if I could find insights into current anti-densification movements. Since its very foundation St-Petersburg has developed its own identity, which has been transmitted from generation to generation and has survived wars, revolutions and political changes. The stories and actions of residents involved in the battle against in-fill construction reveal many issues pertaining to contemporary Russian society, including the growing gap between the wealthy and the rest of the population, and the loss of trust in the political class. From the standpoint of its opponents, urban densification is harmful to the quality of life of residents. But the residents of St-Petersburg who unite to protect their city also fear that urban densification will lead to the vanishing of a memory and a culture held by all these threatened places. By expressing their disagreement concerning construction projects, these residents wish to have their voices heard. They also wish to participate actively in the elaboration of a vision of their city that would take into account the interests of all citizens, not only a select few. In this sense, citizen mobilization against urban densification represents an attempt at (re)appropriating the city, both on a material and symbolic level.
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Le rapport d’usagers de maisons d’hébergement en santé mentale à leur environnement immédiat : une étude socio-écologique

Benetti, Chiara 08 1900 (has links)
No description available.
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Appropriation de l’espace et conflits de voisinage en contexte de gentrification touristique : cas de la Médina de Marrakech (Maroc)

Sadki, Aba 08 1900 (has links)
Cette thèse s’intéresse aux dynamiques d’appropriation de l’espace en lien avec les mobilités touristiques Nord-Sud dans les médinas inscrites au patrimoine mondial. Elle engage la réflexion sur les conflits de voisinage entre les touristes-résidents occidentaux et les habitants dans la médina de Marrakech au Maroc classée patrimoine mondial de l'UNESCO en 1985. L’étude vise spécifiquement à analyser comment les usages renouvelés de l'espace en particulier les recompositions des modes d'habiter induits par les migrations touristiques influencent les rapports sociaux entres les touristes-résidents étrangers et des habitants de longue date. Un accent particulier sera porté sur le phénomène de « la riyadisation » par référence à l'achat et la reconversion des Riads (anciennes belles demeures) par les acteurs privés étrangers et ses effets sur la transformation des modes d’appropriation de l’espace et des liens de voisinage sur ce territoire spécifique et de haute valeur patrimoniale. La thèse mobilise le concept de la gentrification touristique comme clé de lecture de ce processus considéré comme une forme d'embourgeoisement des quartiers historiques centraux de la médina. En étudiant une ville touristique et patrimoniale du Sud remodelée par des mobilités migratoires transnationales, la thèse développe une thématique relativement récente en géographie du tourisme, en lien avec les conflits touristes-résidents comme nouvel enjeu des centres historiques inscrits au patrimoine mondial en général et des villes arabo-musulmanes en particulier. L'originalité de cette recherche découle de son approche théorique inspirée des écrits urbains critiques et de la néolibéralisation de la ville afin de saisir la complexité des interactions touristes-résidents dans le contexte touristique notamment par le courant postcolonial de la géographie sociale. A travers une méthode qualitative croisée basée sur l’observation participante, les parcours commentés, les entretiens semi-directifs, les groupes focus et l’inventaire cartographique, les plaintes de voisinage, les conflits touristes-résidents/habitants sont saisis à une échelle fine, celle de la mitoyenneté résidentielle, dans des milieux de vie marqués par la coprésence des usages de l'espace locaux et globalisées, lucratifs et résidentiels, populaires et élitistes impliquant des frictions socioculturelles traduites par diverses formes de conflits de voisinage. / This thesis focuses on the dynamics of space appropriation in connection with North-South tourist mobility in the medinas listed as World Heritage. It engages reflection on neighborhood conflicts between Western tourist-residents and inhabitants in the medina of Marrakech in Morocco, classified as a UNESCO World Heritage Site in 1985. The study specifically aims to analyze how the renewed uses of space in particular, ways of living transformation induced by tourist migrations influence social relations between foreign tourist-residents and long-term residents. Particular emphasis will be placed on the phenomenon of “riyadisation” by reference to the purchase and conversion of Riads (historic residences) by foreign private actors and its effects on the transformation of space appropriation modes and neighborhood in this specific territory of high heritage value. The thesis mobilizes the concept of “tourism gentrification” as a key to understanding this process considered as a form of gentrification of the central historic districts of the medina. By studying a tourist and heritage city in the South remodeled by transnational mobilities, the thesis develops a relatively recent theme in the geography of tourism, in connection with tourist-resident conflicts as a new challenge for historic centers listed as World Heritage in general and for Arab-Muslim cities (medinas) in particular. The originality of this research lied on its theoretical approach inspired by critical urban writings and the neoliberalization of the city in order to understand the complexity of tourist-resident interactions in the tourist context, in particular by the postcolonial lens of social geography. Through a cross-qualitative method based on participant observation, walking interviews, semi-structured interviews, focus groups, cartographic inventory and neighborhood complaints, tourist-resident conflicts are analyzed on a fine scale, in living environments marked by the co-presence of local and globalized, lucrative and residential, popular and elitist uses of space involving socio-cultural frictions expressed in various forms of neighborhood conflicts.
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Ici et là-bas : Représentations spatiales et pratiques touristiques en milieu scolaire (Lyon et Cracovie) / Here and there : Spatial representations and tourism practices in schools (Lyon and Cracow)

Bogacz, Katarzyna 07 December 2012 (has links)
Cette recherche comparative – terrains français et polonais – a été menée à Lyon et à Cracovie. L’objet du travail concerne le tourisme social destiné aux enfants, et ce dans le cadre des classes de découvertes en France et écoles vertes en Pologne, ces voyages scolaires constituant à la fois un temps de vie collective et un temps d’éducation. Le cadre scolaire de la recherche concerne l’école primaire. Le travail s’inscrit dans la vaste problématique de l’acquisition de savoirs géographiques. Le sujet de la recherche mobilise le champ du tourisme dans la mesure où les pratiques qui en relèvent constituent des moyens et modalités d’appropriation de l’espace que les individus mettent en œuvre dans l’élaboration de leurs représentations spatiales. A travers ses expériences, l’individu construit un modèle intériorisé de son environnement. Cette recherche questionne les modalités de l’apprentissage spatial chez les jeunes enfants, questionnement dont l’objectif essentiel est de valider l’hypothèse selon laquelle l’expérience du voyage scolaire est susceptible de modifier leurs représentations spatiales. Pour vérifier si tous les enfants ont des chances égales pour se construire leur propre capital spatial, la recherche examine aussi l’influence sur leurs représentations de la mobilité spatiale antérieure. Afin d’approcher les représentations spatiales des écoliers, sont mobilisés à la fois les données discursives (questionnaires) et graphiques (cartes mentales). L’enquête, menée auprès de 192 élèves de Lyon et de Cracovie, explore donc finalement l’interface entre deux champs scientifiques, ceux de la géographie et ceux de la psychologie, en s’appuyant sur le postulat de représentations spatiales intrinsèques au paradigme qui conçoit l’espace comme un construit. Le travail s’inscrit dans l’approche d’une géographie mettant l’espace vécu au centre de ses préoccupations. / This comparative research - in France and Poland - was conducted in Lyon and Cracow. The purpose of the work is social tourism for children, more specifically the “discovery classes” in France and the “green schools” in Poland, the school trips constituting both a life experience and a time of collective education. The object of the research is primary schools.The work is part of a broader problem of the acquisition of geographical knowledge. The subject of the research mobilizes the field of tourism since the practices that stem from it are ways and means of appropriation of space that individuals implement in the construction of representations of space. Through experience, the individual constructs an interior model of his or her environment. This research project studies the modalities of spatial learning. The objective is to understand if the experience of school trips modifies children’s spatial representations. To ensure that all children have an equal opportunity to build their own spatial capital, research also examines the influence on their representations of previous spatial mobility. In order to examine the children’s spatial representations, both discursive (questionnaires) and graphics data (mental maps) are mobilized. The research, carried out with 192 pupils in Lyon and Cracow, is related to two disciplines, geography and psychology. It is supported by the postulate of spatial representations within the framework of the paradigm of spatial production. The work is part of an approach to geography, in which the “espace vécu” is the central preoccupation.

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