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l'automobile : un espace vecu comme un autre chez-soidubois, nicolas 26 January 2004 (has links) (PDF)
Cette recherche analyse les dimensions affectives et symboliques de la relation entre les automobilistes et leur voiture. Elle vise à dégager les raisons qui conduisent certains conducteurs à se sentir comme chez eux dans leur voiture. Pour cela, nous avons étudié le vécu de conducteurs à partir des liens entre leurs attitudes à l'égard de leur voiture, de leur logement, de l'appropriation de l'habitacle et l'existence, dans l'automobile, de comportements issus du logement et du travail. Une recherche empirique a été réalisée. Les résultats montrent que les attitudes affectives et symboliques influencent la relation à l'automobile et s'associent à un vécu plus riche. Le sentiment d'être comme chez soi dans sa voiture renvoie aux idées de familiarité, d'intimité, de convivialité, d'identité, d'autonomie, de centralité et à un espace personnalisé et contrôlé. Dans cette perspective, deux types de conducteurs ont été distingués en fonction de leurs attitudes vis-à-vis du logement.
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Conceptions architecturales et pratiques spatiales en prison: De l'investissement à l'effritement, de la reproduction à la réappropriationScheer, David 28 April 2016 (has links)
« Vivre c’est passer d’un espace à l’autre, en essayant le plus possible de ne pas se cogner » (Perec, 2000 :14) .Or, lorsque l’on se cogne, ce n’est pas à un espace ni à un lieu, mais bien à un objet :un mur, une porte, un coin de table… ou à un individu pris dans le même espace. Il convient de noter que les objets ne sont pas nécessairement des choses inanimées, fixées dans le temps et l’espace ;les objets sont des actants non humains (Latour, 1995). Ils répondent à un « programme » que l’on peut déceler en étudiant l’ensemble des médiations et des interactions qui entourent ces objets ;ce dans quoi les individus ne cessent d’être pris, c’est-à-dire les objets faisant espace. Dans cette recherche doctorale, il s’est agit de considérer les dispositifs architecturaux les plus simples, dans une structure en quatre titres :le mur d’enceinte, l’escalier, la fenêtre… et la tasse de café, comme les résultats – non figés, car en perpétuelle figuration et reconfiguration – d’une hybridation de rationalités (parfois d’irrationalités) qui amène à un état de fait (les objets eux-mêmes) ayant des conséquences sur les expériences et les pratiques. Ainsi, les dispositifs spatiaux ne sont pas réduits à de simples objets, mais à l’intersection d’un ensemble de réseaux de gestes, de paroles ou de non-dits, d’interactions, de relations, etc. Il convenait de considérer les objets qui (et que) compose le monde spatial de la prison comme tels et d’étudier le quotidien, la situation ou l’événement au regard des choses qui sont directement impliquées dans ce quotidien, cette situation ou cet événement. Pour l’exprimer autrement, il s’est agit de faire vivre l’architecture qui n’est plus un espace inanimé. Si la plupart des objets communs (table, téléphone, chaise…) sont disposés dans l’espace (Conein, Jacobin, 1993), le mur, les escaliers, les fenêtres ou la tasse sont des éléments distinctifs de l’espace. Le matériau premier de cette recherche réside dans l’observation minutieuse du quotidien de vie et de travail au sein des établissements pénitentiaires de Obristan, Arstotzka et Kolechia .Ces immersions ethnographiques ont été complétées par de nombreux entretiens, dans (personnels de tous types, personnes détenues) et hors des murs (fonctionnaires, architectes…). Un important corpus de documents, aussi divers que variés (cahiers des charges, règlements internes, rapports disciplinaires, notes de services, dessins de détenus, procès-verbaux de réunions…) complète les descriptions fines et précise les interprétations analytiques.En prenant comme prétexte l’étude des objets de l’architecture carcérale en tant que dispositifs spatiaux, il est donc possible de rendre compte de l’hybridation et de l’éclectisme des (ir)rationalités entre fonctionnalité et esthétique, entre sécurisation et humanisation, entre adaptation et contre-pouvoir. Il s’est agit de rendre compte de l’imbrication des logiques carcérales dans une dialectique mêlant conception, historicité et expérience de la matérialité de la prison à travers ses objets et ses espaces. Les dispositifs spatiaux de l’architecture sont alors considérés comme les fruits de logiques diverses, mais également comme les sources de logiques variées. / Doctorat en Criminologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Alvar Aalto et l'expression de l'humanisme dans l'espace habitéLaSalle, Virginie January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Dynamiques urbaines et sociales dans les quartiers péricentraux. L'exemple de trois métropoles régionales : Nantes, Bordeaux et Toulouse.Coudert, Laurent 26 October 2006 (has links) (PDF)
Espace urbain de transition entre le centre et la périphérie, la zone péricentrale des métropoles régionales se singularise par un profil urbain et social propre et en pleine revitalisation. Le centre proche, la diversité de l'habitat et la présence de services et commerces de proximité sont des atouts indéniables pour ces quartiers anciens. Toute la démonstration s'inscrit dans la double perspective de pouvoir considérer le péricentre comme un référent spatial pertinent pour des recherches en géographie sociale, tout en présentant des résultats à l'échelle de cet espace ainsi défini. La démarche s'appuie d'abord sur une analyse effectuée à l'échelle des couronnes péricentrales de Nantes, Bordeaux et Toulouse. Celles-ci sont marquées par l'arrivée de nombreux migrants, la présence de jeunes et de retraités, mais aussi par un processus de gentrification. L'ensemble de ces indicateurs révèle à quel point le péricentre constitue un lieu d'étape importante dans l'itinéraire résidentiel, notamment lors de la décohabitation juvénile. Ensuite, des études ciblées sur des quartiers montrent l'intérêt que représentent les pôles commerciaux de proximité, clairement identifiés par les habitants. Cet atout, additionné à une ambiance urbaine apaisée et un habitat constitué de petits collectifs et de maisons individuelles avec jardins, rend ces quartiers plus que jamais attractifs.
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Alvar Aalto et l'expression de l'humanisme dans l'espace habitéLaSalle, Virginie January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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La mobilité des adolescents en situation de placement (Rhône) : l'espace, enjeu d'une action sociale et action sociale / The mobility of teenagers placed in institutional foster care in the Rhône department : space, an issue of social careGuy, Fleur 30 November 2015 (has links)
A travers une enquête menée dans quatre Maisons d’Enfants à Caractère Social du département du Rhône, cette thèse interroge les rôles des déplacements et de la mobilité des adolescents en contexte de placement. Intégré au double dispositif de l’Aide Sociale à l’Enfance et de la Protection Judiciaire de la Jeunesse, le placement en établissement correspond à la prise en charge, en dehors de son domicile familial, d’un mineur pour une durée donnée. Tant dans ses objectifs que dans ses modalités de mise en œuvre, cette action sociale possède une dimension spatiale forte. Elle est en effet fondée sur l’articulation entre distance et proximité aux espaces familiers d’un côté, et discontinuité et continuité entre l’intérieur et l’extérieur de l’établissement de l’autre. Dans ce contexte, les déplacements des adolescents et leur mobilité jouent des rôles à trois niveaux. Pour les adolescents, pour qui le foyer correspond à un espace de résidence, se déplacer permet d’articuler des espaces d’attachements multiples. La mobilité a également un rôle d’ajustement entre les différents individus présents au sein de l’établissement, qui intervient dans l’usage qu’en font les éducateurs, pour qui le foyer est un espace de travail. Enfin, qu’elle soit autonome ou contrainte, la mobilité, au niveau institutionnel, permet la régulation entre différents systèmes de normes mais n’apparaît pas comme une valeur en soi. / This thesis questions the role of mobility and how teenagers placed in institutional foster care move around, through a research conducted in four social care facilities (Maisons d’Enfants à Caractère Social). Within the French child protection system (Aide Sociale à l’Enfance and Protection Judiciaire de la Jeunesse), this form of placement means that a minor is taken care of outside of her/his family home during a given period of time. This type of social care presents a significant spatial dimension, both in its objectives and ways of implementation. It is indeed based on two principles: it seeks to manage both distance and proximity to familiar spaces on the one hand, and the discontinuity and continuity between the inside and the outside of the facility on the other hand. Within this context, how teenagers move around and their mobility play a three-layered role. First, for the teenagers themselves: the foster care facility is their space of residence, and moving around makes it possible for them to deal with multiple spaces of belonging. Second, for the social workers: the facility is their working space, and they use mobility as a means to both handle relationships between themselves and the teenagers, and adjust the number of teenagers they work with based on group dynamics and other parameters. Third, at an institutional level: whether it is chosen or coerced, mobility allows the regulation between different norm systems but is not perceived as being valuable in and of itself.
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Vivre sur un espace en renouvellement urbain : l'exemple du projet d'aménagement de l'Ile de Nantes et de ses commerçants / Live on a urban regeneration space : the example of urban regeneration of Nantes's Island and his shopkeepersGuerry, Marion 28 September 2009 (has links)
En s’inscrivant dans le champ de la sociologie urbaine, ce travail de thèse s’interroge sur les conditions d’émergence du changement social dans l’espace urbain. Comment passe-t-on d’un état sociétal à un autre ? L’espace urbain étant à la fois un cadre matériel et un cadre social en interaction, ce travail tente de montrer que l’action urbaine, en définissant un ensemble de démarches qui exercent un contrôle sur la physionomie des espaces, et en tentant de corriger leurs déséquilibres et leurs dysfonctionnements, est l’instrument de la mise en place d’un nouvel ordre social sur un territoire. En s’appuyant sur l’exemple d’une action urbaine, le renouvellement urbain, ce travail se propose d’en faire une lecture sociologique en observant et en analysant ce qu’il préconise pour changer le cadre spatial pour ensuite rendre compte de ses effets sur la réalité sociale. L’intérêt de la recherche est d’observer un processus, au moment même où il se développe, en mettant en exergue ses conditions d’apparition sur un territoire. La réflexion porte sur la manière dont l’espace conçu et pensé rencontre l’espace vécu et pratiqué. / This thesis, set in the field of urban sociology, explores the conditions favoring a modification of the social order in the urban space. How do new structures impose themselves thus transforming the social reality into a new one ? The urban space having at the same time a material and a social content interacting with each other. This work intends to demonstrate that urban action is an instrument which creates a new social order, because this process implies a control on the aspect of spaces by trying to correct their potential imbalances and defects. Following the example of a urban regeneration, this work sociologically observes and analyses the propositions made to change the urban space and the effects it has on the social reality. The interest of this research is to observe a process at the same time it is being developed. The aim of the study is to show how the space that has been conceived and thought beforehand meets the space where one lives.
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Ici et là-bas : Représentations spatiales et pratiques touristiques en milieu scolaire (Lyon et Cracovie) / Here and there : Spatial representations and tourism practices in schools (Lyon and Cracow)Bogacz, Katarzyna 07 December 2012 (has links)
Cette recherche comparative – terrains français et polonais – a été menée à Lyon et à Cracovie. L’objet du travail concerne le tourisme social destiné aux enfants, et ce dans le cadre des classes de découvertes en France et écoles vertes en Pologne, ces voyages scolaires constituant à la fois un temps de vie collective et un temps d’éducation. Le cadre scolaire de la recherche concerne l’école primaire. Le travail s’inscrit dans la vaste problématique de l’acquisition de savoirs géographiques. Le sujet de la recherche mobilise le champ du tourisme dans la mesure où les pratiques qui en relèvent constituent des moyens et modalités d’appropriation de l’espace que les individus mettent en œuvre dans l’élaboration de leurs représentations spatiales. A travers ses expériences, l’individu construit un modèle intériorisé de son environnement. Cette recherche questionne les modalités de l’apprentissage spatial chez les jeunes enfants, questionnement dont l’objectif essentiel est de valider l’hypothèse selon laquelle l’expérience du voyage scolaire est susceptible de modifier leurs représentations spatiales. Pour vérifier si tous les enfants ont des chances égales pour se construire leur propre capital spatial, la recherche examine aussi l’influence sur leurs représentations de la mobilité spatiale antérieure. Afin d’approcher les représentations spatiales des écoliers, sont mobilisés à la fois les données discursives (questionnaires) et graphiques (cartes mentales). L’enquête, menée auprès de 192 élèves de Lyon et de Cracovie, explore donc finalement l’interface entre deux champs scientifiques, ceux de la géographie et ceux de la psychologie, en s’appuyant sur le postulat de représentations spatiales intrinsèques au paradigme qui conçoit l’espace comme un construit. Le travail s’inscrit dans l’approche d’une géographie mettant l’espace vécu au centre de ses préoccupations. / This comparative research - in France and Poland - was conducted in Lyon and Cracow. The purpose of the work is social tourism for children, more specifically the “discovery classes” in France and the “green schools” in Poland, the school trips constituting both a life experience and a time of collective education. The object of the research is primary schools.The work is part of a broader problem of the acquisition of geographical knowledge. The subject of the research mobilizes the field of tourism since the practices that stem from it are ways and means of appropriation of space that individuals implement in the construction of representations of space. Through experience, the individual constructs an interior model of his or her environment. This research project studies the modalities of spatial learning. The objective is to understand if the experience of school trips modifies children’s spatial representations. To ensure that all children have an equal opportunity to build their own spatial capital, research also examines the influence on their representations of previous spatial mobility. In order to examine the children’s spatial representations, both discursive (questionnaires) and graphics data (mental maps) are mobilized. The research, carried out with 192 pupils in Lyon and Cracow, is related to two disciplines, geography and psychology. It is supported by the postulate of spatial representations within the framework of the paradigm of spatial production. The work is part of an approach to geography, in which the “espace vécu” is the central preoccupation.
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Geographies of Care and Posthuman Relationality in North American Fiction by WomenHétu, Dominique 06 1900 (has links)
Cette thèse met en relief comment la primauté de la relationalité est représentée dans sept romans nord-américains contemporains écrits par des femmes. Pour y arriver, je montre, d’un point de vue critique, comment les notions de « géographies du care » et de « care posthumain » favorisent l’identification de pratiques et d’attitudes d’un « prendre soin » qui facilitent, non sans obstacle, l’appropriation de structures sociales et intimes par le développement d’espaces et de relations de solidarité. Cette étude fait ainsi interagir les pratiques du care et les pratiques discursives afin de mieux cerner « les inégalités structurelles et les enjeux de la domination qui touchent les sujets marginalisés » (Bourgault & Perreault 11).
Le premier chapitre déploie le tissage conceptuel de la thèse à l’intersection de la géographie émotionnelle (Davidson, Bondi & Smith; Anderson & Smith), de théories féministes sur l’espace (Shands, Miranne & Young, Massey), des éthiques du care (Laugier, Tronto) et du discours sur le posthumain (Braidotti, Hayles). Situant d’abord les ancrages entre l’espace vécu et le care, je propose un déplacement de la notion de « chez soi » vers celle de « géographies du care » afin de mieux circonscrire les expériences relationnelles imaginées dans les romans. Puis j’introduis le concept du « care posthumain » comme outil critique afin de mieux identifier les nouvelles subjectivités représentées et d’approfondir les apports du care lorsque les relations intersubjectives mettent en scène des figures non humaines et non vivantes.
Le deuxième chapitre explore les pratiques soucieuses et spatiales de préservation et de protection dans les romans Housekeeping et Room en portant attention à comment chacun des textes montre les difficultés de recevoir et de donner différentes formes de care en contextes d’oppression patriarcale, de marginalisation sociale et de tensions familiales. Je pose aussi certaines balises théoriques et méthodologiques quant à la lecture et à la configuration, en tant que lectrice privilégiée, des représentations de subjectivités fragiles et de lieux de dominations dans les textes. Le troisième chapitre pose un regard critique sur deux romans qui imaginent un espace domestique marqué par l’exclusion, les dynamiques de pouvoir et le contrôle des corps : The Birth House et Sous béton. Les géographies du care dans ces deux romans montrent les liens complexes entre les notions de proximité relationnelle, d’appartenance et d’autonomie alors que le quotidien des personnages est inscrit dans une dynamique oppressive articulée par des conventions morales, sociales et scientifiques qui tendent à déshumaniser ceux et celles qui ne se conforment pas.
Le quatrième chapitre analyse comment le fardeau du trauma et les figures fantomatiques affectent l’expérience relationnelle des personnages ainsi que leur rapport à l’hospitalité et au processus de guérison. Les romans Home et Le ciel de Bay City montrent comment ces figures fantomatiques symbolisent les liens entre mémoire, trauma, et responsabilité, des liens entre passé et présent que le care illumine. Finalement, le cinquième chapitre aborde la notion de « care posthumain » directement, par un retour à Sous béton et à Room, dans lesquels les protagonistes évoluent au fil de relations avec des éléments non humains. J’analyse aussi le roman post-apocalyptique The Year of the Flood, dans lequel les protagonistes usent de stratégies de résistance qui favorisent la solidarité, la guérison et l’adaptation à des débordements technoscientifiques. / This dissertation explores how seven contemporary North-American novels written by women illustrate the primacy of relationality. To achieve this goal, I use the notions of “geographies of care” and “posthuman care” critically to uncover, in the texts, gestures, and attitudes of care that facilitate, despite obstacles, the appropriation of social and intimate structures through the development of spaces and relationships of solidarity. This study places caring and discursive practices into dialogue to circumscribe “les inégalités structurelles et les enjeux de domination qui touchent les sujets marginalisés” (Bourgault & Perreault 11).
The first chapter consists of a theoretical discussion at the intersection of emotional geography (Davidson, Bondi & Smith, Anderson & Smith), feminist space theory (Shands, Miranne & Young, Massey), care ethics (Laugier, Tronto, DeFalco), and critical posthumanism (Braidotti, Hayle). I expose the interconnections between care and relational space before showing the relevance of geographies of care over the notion of home. Finally, I introduce the idea of posthuman care as a critical tool for reading new subjectivities and for complicating the input of care when intersubjective relations involve the nonhuman.
Chapter two explores caring and spatial preservation and protection practices in the novels Housekeeping and Room, by looking at how each text illustrates difficulties of caregiving and care receiving in contexts of patriarchal oppression, social marginalization, and familial tensions. It also sets certain theoretical and methodological beacons regarding the reading and the configuring, as a privileged reader, of representations of fragile subjectivities and spaces of domination in the texts. The third chapter investigates two novels that dramatize domestic spaces marked by exclusion, power dynamics, and control of the body: The Birth House and Sous béton. In both novels the geographies of care expose complex links between notions of relational proximity, belonging and autonomy as the characters’ everyday struggle is characterized by constraining social, moral and scientific conventions that tend to dehumanize those who do not fit.
Chapter four analyzes how the burden of trauma and ghostly figures affect the relational experiences of characters, their sense of hospitality and ability to heal. The novels Home and Le ciel de Bay City illustrate how these ghostly figures symbolize and testify to the interconnections between memory, trauma, and responsibility and uncover links between past and present that care illuminates. And finally, Chapter five addresses the notion of “posthuman care” directly by returning to Sous béton and Room, in which the characters evolve through interactions with the nonhuman. I also address the post-apocalyptic novel The Year of the Flood, in which the protagonists make use of strategies of resistance that foster solidarity, healing, and easier adaptation to techno-scientific excesses.
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"La forêt comme un théâtre ou les conditions d'une mise en scène réussie"Boutefeu, Benoit 12 September 2007 (has links) (PDF)
Lieu de détente et de promenade pour citadins en quête de nature, source d'émotions et de rêves pour « grands » enfants, la forêt joue un rôle social majeur pour les Français. Elle constitue un véritable patrimoine culturel et symbolique. Le gestionnaire public gère donc plus qu'une simple ressource naturelle à valoriser et à protéger : il est aussi le metteur en scène de théâtres forestiers au sein desquels des visiteurs viennent, avec plaisir, assister au spectacle de la nature. Filant la métaphore théâtrale tout au long de cette thèse, nous avons cherché à comprendre les enjeux et les mécanismes des mises en scène de la forêt publique.<br /><br />Ce procédé narratif, emprunté aux sociologues interactionnistes, a été utilisé pour l'étude de deux massifs forestiers : les forêts domaniales de la Grande Chartreuse en Isère et du Val Suzon en Côte d'Or. Nous nous sommes attachés à identifier les acteurs, les spectateurs et les metteurs en scène de ces théâtres forestiers. Le décryptage des règles d'écriture et d'interprétation des scenarii, de la distribution des rôles entre acteurs et figurants, de la définition des unités de temps, de lieu et d'action a nécessité des approches interdisciplinaires. Des enquêtes ethnographiques, des questionnaires fermés et des dépouillements de corpus médiatiques ont été menés. Plusieurs disciplines scientifiques et artistiques ont été convoquées : la géographie, l'histoire, la sociologie, l'anthropologie, la scénographie.<br /><br />L'analyse des matériaux recueillis montre que la forêt n'est pas un objet sociologique constitué, c'est-à-dire construit et sous-tendu par des discours et des opinions structurés. Au milieu du décor forestier, chaque visiteur s'invente et se joue ses propres pièces. Ressentie plutôt que pensée, la relation aux sylves relève avant tout de la sphère psychoaffective, mettant en résonance des croyances individuelles héritées du passé avec des archétypes universellement partagés.<br /><br />La réflexion proposée vise à dégager les conditions d'une mise en scène réussie, appréciée et reconnue des forêts publiques. Cette thèse se place ainsi dans une démarche constructive, débouchant sur des recommandations et des suggestions, utiles et pratiques pour l'Office National des Forêts, financeur et commanditaire de cette recherche, mais aussi pour tous les acteurs de la forêt française.
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