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Raconter Auschwitz : l’expérience de visite d’un espace mémoriel : le cas d’un voyage scolaire organisé par le Mémorial de la Shoah / Telling Auschwitz : the visiting experience of a commemorative space : case study of a school journey organized by the Memorial de la ShoahWadbled, Nathanaël 10 November 2016 (has links)
Les élèves faisant le voyage dans la journée pour visiter le Musée-Mémorial d’Auschwitz-Birkenau font une expérience particulière à la fois de ce site et de l’événement dont il est la trace. Ils ne se contentent pas de recevoir passivement les informations qui leurs sont donnés, mais les réinvestissent dans leur propre champ d’expérience. Ils l’élaborent à partir des différents élément matériels et des différents informations qui leurs sont donnés sur le site. L’image de l’espace est le moyen par lequel quelque chose est communiqué et le résultat de cette communication. Le compte-rendu de la manière dont un groupe d’élève parle de sa visite quelques semaines plus tard permet d’observer la constitution de cet espace vécu et cette mémoire, lorsque ce qui a été éprouvé se met en mots malgré la difficulté du passage de la perception éprouvée à l’élaboration discursive qui se manifeste dans la plupart des situations d’interlocutions. Chaque moment de la visite est associé à des informations apprises sous forme de notions générales dont ils se rendent compte et de représentations mentales qu’ils imaginent, ainsi qu’à des ressentis. À travers cela, ils prennent conscience du caractère à la fois morbide et empathique de la nature humaine. Il s’agit d’une expérience touristique particulière. Se crée alors une certaine communauté entre ceux qui ont eu cette expérience et la volonté de la transmettre qui est à la fois une exigence civique et un besoin de mettre en mot un vécu intime pour le comprendre. Cependant, dans la mesure où cette transmission engage l’intimité d’un vécu et non des informations historiques, elle ne se fait qu’à des proches perçus comme étant intéressés / Pupils making the day trip to visit the Memorial Museum of Auschwitz-Birkenau have a particular experience both of this site and the event the event of which is the trace. They do not passively receive information given to them, but reinvest it in their own fields of experience. They do it from various material elements and informations which are given during the day into the site. The image of the place is both the way by which something is communicated and at the same time the result of this communication. The report of how a group of pupil speaks about its visit a few weeks later allows to observe the constitution of this living space and this memory. What was felt puts itself in word, despite the difficulty of the passage perception proven to the discursive development manifested in most interlocutions situations. Every moment of the visit is associated with learned information that are general concepts they realize and mental representations they imagine, and with feelings. Through this, they become aware of the human nature that is both morbid and empathetic. So this is a different experience of those are touristic entertainment. There is a community between those who had this experience and the will to transmit that is both a civic requirement and a need to put in word an intimate real-life experience to understand it. However, to the extent that this transmission engages the intimacy of a real-life experience and not af a historical information, it is made only to close people perceived as being interested
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Ici et là-bas : Représentations spatiales et pratiques touristiques en milieu scolaire (Lyon et Cracovie) / Here and there : Spatial representations and tourism practices in schools (Lyon and Cracow)Bogacz, Katarzyna 07 December 2012 (has links)
Cette recherche comparative – terrains français et polonais – a été menée à Lyon et à Cracovie. L’objet du travail concerne le tourisme social destiné aux enfants, et ce dans le cadre des classes de découvertes en France et écoles vertes en Pologne, ces voyages scolaires constituant à la fois un temps de vie collective et un temps d’éducation. Le cadre scolaire de la recherche concerne l’école primaire. Le travail s’inscrit dans la vaste problématique de l’acquisition de savoirs géographiques. Le sujet de la recherche mobilise le champ du tourisme dans la mesure où les pratiques qui en relèvent constituent des moyens et modalités d’appropriation de l’espace que les individus mettent en œuvre dans l’élaboration de leurs représentations spatiales. A travers ses expériences, l’individu construit un modèle intériorisé de son environnement. Cette recherche questionne les modalités de l’apprentissage spatial chez les jeunes enfants, questionnement dont l’objectif essentiel est de valider l’hypothèse selon laquelle l’expérience du voyage scolaire est susceptible de modifier leurs représentations spatiales. Pour vérifier si tous les enfants ont des chances égales pour se construire leur propre capital spatial, la recherche examine aussi l’influence sur leurs représentations de la mobilité spatiale antérieure. Afin d’approcher les représentations spatiales des écoliers, sont mobilisés à la fois les données discursives (questionnaires) et graphiques (cartes mentales). L’enquête, menée auprès de 192 élèves de Lyon et de Cracovie, explore donc finalement l’interface entre deux champs scientifiques, ceux de la géographie et ceux de la psychologie, en s’appuyant sur le postulat de représentations spatiales intrinsèques au paradigme qui conçoit l’espace comme un construit. Le travail s’inscrit dans l’approche d’une géographie mettant l’espace vécu au centre de ses préoccupations. / This comparative research - in France and Poland - was conducted in Lyon and Cracow. The purpose of the work is social tourism for children, more specifically the “discovery classes” in France and the “green schools” in Poland, the school trips constituting both a life experience and a time of collective education. The object of the research is primary schools.The work is part of a broader problem of the acquisition of geographical knowledge. The subject of the research mobilizes the field of tourism since the practices that stem from it are ways and means of appropriation of space that individuals implement in the construction of representations of space. Through experience, the individual constructs an interior model of his or her environment. This research project studies the modalities of spatial learning. The objective is to understand if the experience of school trips modifies children’s spatial representations. To ensure that all children have an equal opportunity to build their own spatial capital, research also examines the influence on their representations of previous spatial mobility. In order to examine the children’s spatial representations, both discursive (questionnaires) and graphics data (mental maps) are mobilized. The research, carried out with 192 pupils in Lyon and Cracow, is related to two disciplines, geography and psychology. It is supported by the postulate of spatial representations within the framework of the paradigm of spatial production. The work is part of an approach to geography, in which the “espace vécu” is the central preoccupation.
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