Lorsqu’on parle de l’usage de l’ordinateur par des personnes adultes, il est classique que soient évoquées un certain nombre de disparités femmes/hommes qui mettent notamment l’accent sur une relation plutôt négative des femmes à l’ordinateur. Les études réalisées visant à proposer des moyens pour diminuer ces disparités se basent le plus souvent sur des informations recueillies auprès de professionnel-le-s ou expert-e-s ; ce qui laisse dans l’ombre une grande partie des utilisateurs/trices ordinaires. On dispose donc de peu d’informations sur ces personnes qui, sans être expertes ou professionnelles, apprécient l’ordinateurs et l’utilisent régulièrement sans hésiter. C’est à ces personnes que la présente thèse a choisi de s’intéresser. Son objectif principal est de collecter des informations concernant ce qui fonde la relation positive à l’ordinateur, que développent des femmes et hommes qui en font un usage régulier mais non professionnel. Dans ce but, vingt-cinq entretiens narratifs ont été réalisés. Prenant appui sur une comparaison intersexe, les analyses réalisées explorent l’existence d’éventuelles disparités femmes/hommes et le rôle potentiel que joue le genre, appréhendé en tant que système hiérarchisant de normes de sexe. Les résultats montrent que ces relations positives s'appuient, pour les femmes comme pour les hommes, sur les mêmes éléments et que l’influence du genre dépend des enjeux de pouvoirs et de la reconnaissance des situations considérées comme défiant l’imaginaire qui voit les hommes plus proches de la technologie que les femmes. / When we talk about adults using computers, inequalities between women and men very often emerge, and particular emphasis is placed on the negative relationship which women supposedly have with computers. Studies on ways of reducing these inequalities have often been based on information collected by IT professionals or expert users. This leaves out the majority of normal users (both women and men). Therefore we have very little information on people who, although they are not experts or professionals, appreciate computers and use one regularly and confidently. This thesis is aimed at this particular group of people. The main objective was to gather information on how women and men who are regular but non-professional users can form positive relationships with ICT computers. Twenty-five narrative interviews were conducted with this aim in mind. Based on a comparison between the sexes, the study explores potential inequalities between women/men and examines the potential role of gender, that is, a “hierarchical system of norms for each sex”. The results show that positive relationships are based on the same aspects for both women and men. The influence of gender depends on power games and on recognising situations which defy the imagination, in which men are much closer to technology than women.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2012PA100212 |
Date | 11 December 2012 |
Creators | Bencivenga, Rita |
Contributors | Paris 10, Marro, Cendrine |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
Page generated in 0.002 seconds