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Les rapports amoureux vécus par les femmes : une analyse du discours des hétérosexuelles, des lesbiennes et des religieuses

Spielvogel, Myriam January 1999 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Les femmes dans les manades en Camargue : "faire comme un homme " et "garder sa féminité" / Female herders in the Camargue : “working like a man” while “remaining feminine”

Vignon, Sophie 30 June 2017 (has links)
Cette recherche s’intéresse à la présence de femmes manadières et gardianes dans un monde masculin. Il s’agit de comprendre comment ces femmes deviennent gardianes ou manadières, dans quelles conditions relatives aux normes sexuées elles investissent ce monde inhabituel pour des femmes. L’enquête s’appuie sur des séquences d'observation participante et sur des entretiens auprès de manadier-es et de gardian-es : 35 femmes et 10 hommes. Arrivées dans les années 80, les femmes intègrent les manades par 2 voies d’accès. Elles sont héritières par leur père ou converties suite à la rencontre d’un conjoint et à la pratique d’un sport masculin ou similaire. Le rapport père fille est un rapport privilégié, celle-ci jouant souvent le rôle du garçon manquant. Ces femmes ont connu des socialisations atypiques durant leur enfance s’adonnant majoritairement à des activités (jeux, sports) masculines. Elles préfèrent la compagnie des garçons en dévalorisant une certaine féminité mais certaines fréquentent aussi des filles. Ces différents canaux de socialisations leur procurent des dispositions plurielles. La plupart d’entre elles n’occupent pas les postes les plus physiques ou perçus comme masculins. Afin de se maintenir dans les manades, elles vont devoir prendre les codes des hommes et montrer qu’elles ont du caractère. Elles vont se masculiniser en infériorisant une catégorie de femmes dites fragiles et dangereuses. Pour autant, les femmes des manades ne veulent pas perdre leur féminité et s’attachent à la montrer. Le féminin comme le masculin sont des catégories instables. Pour les femmes comme pour les hommes, le contenu de ce qui est considéré comme masculin ne fait pas consensus. / This research focuses on the presence of manadières and gardianes – female herders of semi-feral horses and cattle – in the male world of the Camargue delta, where the Rhone River drains into the Mediterranean Sea. The idea is to understand how these women become herders; in what conditions, in terms of gender norms, they join an essentially man’s world. The study is based on participant-observer periods and interviews with 35 female and 10 male herders. Female herders first appeared on the scene in the 80’s. They tend to enter the profession in one of two ways: ether inheriting the mantle from their fathers, or being converted to it by a significant other or through involvement in a male sport or activity. The father-daughter relationship is a privileged one; the girls are often tomboys; the sons their fathers never had. As children, these women are socialized atypically, participating almost exclusively in “male” activities (games and sports). They prefer the company of boys and look down on a certain kind of femininity, although some of them do have female friends. The different channels of socialization lead to different situations. Few female herders are found in what are seen as the most strenuous, or masculine, roles. To hold their own in the manades, the women have to adapt male codes and prove that they have character. They become more masculine, and view a category of women described as fragile and dangerous as inferior. Yet the manade women don’t want to lose their femininity; they care about flaunting it. Feminine and masculine are unstable categories. There is no consensus as to what defines being masculine for either women or men.
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Rapports sociaux de sexe, capacitisme et conditions d’accès à l’emploi pour les femmes en situation de handicap en Haïti.

Jean, Manuella 13 December 2021 (has links)
Cette thèse étudie les rapports sociaux de sexe, le capacitisme et les conditions d’accès à l’emploi pour les femmes en situation de handicap en Haïti. Elle se donne pour objectif d’analyser et de documenter les conditions d’accès à l’emploi des femmes en situation de handicap en Haïti. Elle tente de répondre aux questions suivantes : Quelles sont les expériences des femmes en situation de handicap en Haïti au regard de l’emploi ? Comment l’accès à l’emploi est-il influencé par des facteurs tels : l’éducation, les représentations sociales du handicap, l’accessibilité, la sécurité, l’état d’esprit des femmes handicapées et leur participation sociale ? Quelles sont les revendications des associations des femmes handicapées en Haïti, et quels sont des mécanismes mis en place par l’État pour faciliter l’inclusion ou l’accès à l’emploi des femmes en situation de handicap en Haïti ? Elle est réalisée à partir d’une enquête qualitative dont le terrain de recherche est constitué de 12 entretiens semi-dirigés avec : des femmes en situation de handicap, des militantes d’organisations de femmes handicapées et un représentant de l’État. Elle combine l’approche intersectionnelle et le féminisme matérialiste pour comprendre les obstacles que rencontrent les femmes en situation de handicap à Haïti en ce qui a trait à l’emploi.
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L’hypothèse migratoire comme horizon d’émancipation ? : une ethnographie des jeunesses dakaroises

Poulet, Kelly 20 October 2016 (has links)
Au croisement d'une sociologie des migrations et d'une sociologie de la jeunesse, cette thèse s'attache à saisir le sens de l'émigration envisagée par les jeunes de trois quartiers de Dakar. Alors que cet horizon collectif ne se concrétisera que pour bien peu d'entre eux, il s'agit en l'interrogeant d'explorer les contraintes sociales qui enserrent cette jeunesse urbaine et ses aspirations. Mais ce travail met également en relief ce qui différencie ces mondes juvéniles et ce qui leur est commun. L'étude de l'« hypothèse migratoire » montre comment la circulation de représentations communes du « Nord » se traduit différemment selon la position occupée par les jeunes dans l'espace social. En prenant en compte la place des jeunes dans les rapports sociaux – d'âge, de sexe, de caste (« Waaso ») et de classe – structurant la société sénégalaise, l'ethnographie de ces trois quartiers socialement différents dévoile la diversité des hiérarchies et des obstacles que les jeunes doivent contourner pour s'« accomplir » et réussir socialement (« Tekki »). En analysant les tensions créées par ces velléités d'émancipation à l'égard des structures sociales et les différentes formes de rappels à l'ordre exercées par ces dernières (stigmatisations, sanctions mystico-religieuses…), on peut comprendre la prégnance de l'hypothèse du départ : elle permettrait de s'extraire momentanément de rapports sociaux entravant une ascension sociale vécue comme possible, et de se distancier géographiquement pour s'élever socialement au retour. Moins qu'une volonté de bouleverser l'ensemble des structures sociales sénégalaises, l'émigration est envisagée comme le chemin le plus rapide pour obtenir une reconnaissance sociale de la part des différentes catégories dominantes : les plus âgés, les nobles (« géér »), les hommes, les riches. Cependant, seuls les plus armés économiquement et scolairement réussiront à partir. Pour la grande majorité des autres, l'émigration reste une migration « en puissance » (en suspens, différée ou reformulée), continuant d'exister comme la principale voie de réalisation de soi. L'étude montre enfin comment ces jeunes connaissent alors différents destins, qui sont autant d'ajustements plus ou moins réussis de leurs aspirations individuelles et collectives aux institutions clefs de la société sénégalaise.. / At the intersection of the sociology of migration and the sociology of youth, this thesis attempts to examine the meaning of emigration as envisaged by youth from three neighborhoods in Dakar. While only a small number of them will achieve their collective goal of migration, this thesis aims to explore the social constraints these urban youth face, which shape their aspirations. This work also underlines what divides these juveniles’ worlds as well as what unites them. The migratory portion of this study shows how the spread of common representations of the « North » and the reappropriation of heroic images of migrants varies according to the position currently held by the youth and the one they expect to hold when they return to this social space. By taking into account the place of young people in the social relationships that structure Senegalese society, considering age, sex, and caste, the ethnography of these three socially different areas in Dakar reveals the diversity of hierarchies and the obstacles that youth must overcome in order to become accomplished and succeed (« Tekki »). By analysing the tensions created by the desires of emancipation from social structures and various forms of calls to order they encounter (stigmatization, mystic-religious sanctions, etc.), we can understand the strength of youths’ desire to leave, motivated by the belief that this would allow them temporary reprieve from social relations that hinder their social ascent and permit them to distance themselves geographically in order to rise socially upon returning. Rather than a desire to overturn Senegalese social structures overall, emigration is envisaged as the quickest way to gain a social recognition from dominating groups: the elderly, nobles (geer), and the wealthy. However, only the best equipped economically and in terms of education will manage to leave. For the vast majority remaining, emigration remains « potential » migration (unsettled, deferred, or redefined), maintained as the primary means to self-accomplishment. Finally, this study shows how these young people achieve various fates, which represent more or less successful adjustments of their individual and collective aspirations to take part in key institutions in the Senegalese society.
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La différence entre la réussite des garçons et des filles à l'école : représentations de sexe, solutions et pratiques éducatives des enseignant.e.s du secondaire

Grenier, Véronique 24 July 2013 (has links)
Dans cette thèse de maîtrise, nous avons tenté de répondre à la question de recherche suivante : quelles sont les représentations de sexe que les enseignant.e.s du secondaire ont des garçons et des filles qu’ils côtoient et quelles solutions et pratiques éducatives proposent-ils au problème de la différence entre la réussite des garçons et des filles à l’école? Cette question en sous-tend une autre : qu’est-ce que ce problème social nous révèle sur les rapports sociaux de sexe qui caractérisent notre époque? Afin de répondre à notre question, treize entretiens semi-dirigés auprès des membres du personnel enseignant de deux écoles secondaires de la région de la Beauce ont été menés. À la lumière des entretiens quatre constats principaux sont ressortis. Premièrement, les enseignant.e.s constatent des différences entre les garçons et les filles à l’école. Toutefois, leurs propos ne sont pas catégoriques à l’égard de leurs expériences avec les garçons et les filles. Ils mettent de l’avant plusieurs nuances. Deuxièmement, les enseignant.e.s exposent que le sexe de l’élève et le leur influencent leurs relations éducatives avec leurs élèves. Troisièmement, notre étude a pu mettre en lumière différentes solutions et pratiques éducatives prônées par les enseignant.e.s. Finalement, le problème social de la différence entre la réussite des filles et des garçons nous permet de constater, ou à tout le moins d’entrevoir, certaines recompositions des rapports sociaux de sexe dans le milieu de l’éducation.
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La différence entre la réussite des garçons et des filles à l'école : représentations de sexe, solutions et pratiques éducatives des enseignant.e.s du secondaire

Grenier, Véronique January 2013 (has links)
Dans cette thèse de maîtrise, nous avons tenté de répondre à la question de recherche suivante : quelles sont les représentations de sexe que les enseignant.e.s du secondaire ont des garçons et des filles qu’ils côtoient et quelles solutions et pratiques éducatives proposent-ils au problème de la différence entre la réussite des garçons et des filles à l’école? Cette question en sous-tend une autre : qu’est-ce que ce problème social nous révèle sur les rapports sociaux de sexe qui caractérisent notre époque? Afin de répondre à notre question, treize entretiens semi-dirigés auprès des membres du personnel enseignant de deux écoles secondaires de la région de la Beauce ont été menés. À la lumière des entretiens quatre constats principaux sont ressortis. Premièrement, les enseignant.e.s constatent des différences entre les garçons et les filles à l’école. Toutefois, leurs propos ne sont pas catégoriques à l’égard de leurs expériences avec les garçons et les filles. Ils mettent de l’avant plusieurs nuances. Deuxièmement, les enseignant.e.s exposent que le sexe de l’élève et le leur influencent leurs relations éducatives avec leurs élèves. Troisièmement, notre étude a pu mettre en lumière différentes solutions et pratiques éducatives prônées par les enseignant.e.s. Finalement, le problème social de la différence entre la réussite des filles et des garçons nous permet de constater, ou à tout le moins d’entrevoir, certaines recompositions des rapports sociaux de sexe dans le milieu de l’éducation.
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Les transformations des rôles sociaux de sexe chez les étudiants internationaux haïtiens vivant en couple au Canada

Michel, Jean Nephetaly 10 May 2021 (has links)
Au cours de ces deux dernières décennies, les étudiants internationaux ont été l’objet d’études de nombreuses recherches (Bureau canadien de l’éducation internationale, 2017 ; Chatel-De Repentigny, Montmarquette & Vaillancourt, 2011 ; Hou & Lu, 2017 ; Williams, Williams, & Abuckle, 2015, Fortier, 2007 ; Maïnich, 2015 ; Millet, 2000 ; Terrier, 2009 b, 2009a ; Vultur & Germain, 2018). L’intérêt porté sur les étudiants internationaux a été sans appel tant que leur population en mobilité continuait d’augmenter depuis 2010 en atteignant 2 millions en 2017 (UNESCO, 2020) dans les différents pays de l’OCDE. Dans le cas du Canada, ils représentent depuis 2017, 14 % de la population estudiantine du pays soit 296 469 personnes (Statistique Canada, 2020) et leur contribution en termes de PIB représentait respectivement 10,5 milliards de dollars en 2015 et en 12,8 milliards de dollars en 2016 (Affaires mondiales du Canada, 2017). Pourtant, derrière ces variables statistiques fort intéressantes, il y a des individus en déplacement, des hommes, des femmes, et parfois des enfants qui accompagnent leurs familles. Ce sont aussi des projets de vie, de couple et de famille. Cette thèse s’intéresse donc à la dimension familiale et conjugale des étudiants internationaux en prenant appui sur la loi de l’immigration de 2014 autorisant les étudiants internationaux à faire une demande de permis de travail ouvert pour leurs conjoints et conjointes. Cette thèse analyse donc le rapport qui résulte de la différenciation des permis au sein du couple (permis d’étude pour l’étudiant et permis de travail pour la conjointe) en partant des cas des étudiants internationaux haïtiens au Canada non boursier et de leurs conjointes. Nous avons pu appréhender notre objet d’étude en mettant en relation la sociologie de l’immigration dans la perspective d’A. Sayad (1999) et de la sociologie des rapports de sexe en empruntant la grille de consubstantialité des rapports sociaux (Kergoat, 2009). À la suite des analyses des récits biographiques, ce travail a pu mettre en évidence comment les rôles sociaux de sexes ont tendance à se redessiner au sein du couple d’étudiants internationaux haïtien. En raison du fait que, les femmes, les conjointes détenant les permis de travail parviennent à prendre la charge économique du foyer conjugal dans le contexte canadien à l’opposé du contexte haïtien où les hommes jouaient ce rôle. La thèse apporte aussi des éclairages sur la prise de décision quant au projet d’étude et aux projets migratoires en démontrant que dans la majorité des cas, ce sont les projets des conjoints (les étudiants) qui passent en premier plan au détriment des projets des conjointes. Même si toutefois, il y a dans plusieurs cas, une négociation, un arrangement qui se fait en vue de l’obtention de la résidence permanente qui aboutit au projet de mobilité du couple. Ce travail permet de mettre en évidence également la situation de déclassement et de discrimination auxquels font face les étudiants et leur conjointe au Canada.
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Discours sociaux institutionnels sur la paternité actuelle : analyse épistémologique et espace référentiel

Bouthillier, Geneviève 03 February 2023 (has links)
Cette thèse effectue une analyse exploratoire de l'univers discursif entourant la paternité actuelle depuis les années 1970, traduit en termes « d’engagement paternel » ou plus banalement de « nouvelle paternité ». La mise en débat de la paternité actuelle et sa sémantique - entre positions qui attestent ou contestent l'avènement de la « nouvelle paternité » - se situe au-delà de la nature ou du degré des transformations qu'on lui impute : c'est sa déclinaison positive qui est discutée socialement. Celle-ci éclaire l'appréciation sociale des catégories sexuées quant à ce qui est observé; compris par tous, voire souhaité relativement à l'exercice de la paternité. En examinant la sémantique sociale du phénomène sociologique des « nouveaux pères » sous le prisme de sa connotation positive - objet d'investigation de la thèse -, nous rejoignons la réflexion à l'origine de la thèse, soit la compréhension sociologique du statut de « majoritaire symbolique » qui renvoie à une norme idéalisée des manières d'être socialement (Guillaumin, 1972; Pietrantonio, 1999). Ce statut de « majoritaire symbolique » a fait l'objet de peu d'études. À travers ce dernier, nous soumettons à l'éclairage des rapports sociaux la mise en débat de la paternité actuelle de manière inédite. Le rapport de sexage, d'abord conceptualisé par Guillaumin ([1978] 1992), constitue l'ancrage théorique principal de notre thèse, s'inscrivant dans une perspective féministe matérialiste. Cette approche autorise l'analyse des enjeux relatifs aux rapports entre les hommes et les femmes en termes de classes de sexe et par la division sexuelle du travail (Kergoat, [2000] 2007; 2011). Le terrain retenu pour cette analyse exploratoire est celui du discours institutionnel (scientifique et politique) sur la paternité actuelle. Nos résultats d'analyse cernent l'espace référentiel de la paternité actuelle, lequel est limitatif. Il n'y a pas de positions contrastées à l'égard de « l'engagement des pères », souhaité par l'ensemble des termes du débat. Ce caractère limitatif se comprend à la lumière du « majoritaire symbolique » de la paternité actuelle, qui est celui de la « masculinité ». Celle-ci se saisit dans son lien au fil diachronique que nous avons identifié (passé; présent; futur) et par l'entrelacement des trois facettes du majoritaire : concret, institutionnel et symbolique. Nos résultats d’analyse ont également une portée méthodologique. Nous avons forgé ou affiné des notions (« jeu de statuts »; « surindividuation »; « agentivité dématérialisée »), qui permettent la saisie des usages dissymétriques des statuts sociaux selon les rapports de pouvoir et les sphères de travail convoqués, au plus proche des normes d'appréciation sociale de la paternité actuelle. Dotée du cumul des statuts sociaux valorisés à travers le fil diachronique de la paternité, la classe des hommes est la seule qui est l'objet d’attentes sociales. Ces attentes évoquent un projet politique : réformation des institutions; « production » d'une égalité potentielle entre classes de sexe. Par contraste, les pratiques émancipatoires des femmes (leur émancipation sociale et politique, leur entrée sur le marché du travail rémunéré) sont décrites comme reléguées au passé. L'enjeu idéel du potentiel émancipatoire de la division sexuelle du travail dans cet univers sémantique maintient la hiérarchisation des pratiques sexuées, puisque les pratiques de la classe de sexe des femmes sont délestées de toute dimension idéelle, au contraire de celles de la classe des hommes. Cela nous amène à proposer un lien entre la conceptualisation du « travail » et le majoritaire symbolique.
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"Je me responsabilise, donc je suis" : Récits et parcours des femmes entrepreneurs dans le Liban de l'après-guerre

El Khoury, Paula 20 October 2009 (has links) (PDF)
Au Liban, l'entrepreneuriat féminin représente un phénomène en plein essor. Il n'est plus le fait d'une élite sociale, il touche les femmes de toutes classes sociales, de niveaux d'éducation différents et de situations familiales diverses. Nos entretiens approfondis auprès de 33 femmes entrepreneurs et nos observations sur le terrain nous ont permis d'observer ce processus en temps réel. Les témoignages de ces femmes et leurs récits de vie nous ont guidés dans les différentes étapes de la découverte d'elles-mêmes, de leur subjectivation et des nouveaux arrangements qu'elles concluent avec ceux qui les entourent. Ces femmes réécrivent leur propre histoire en articulant étroitement dans leurs récits des étapes de leur vie personnelle, de leur vie familiale et de leur vie professionnelle. Elles remettent en cause les représentations sociales de la féminité mais aussi de la masculinité. La femme n'étant pas faible dans l'équation traditionnelle des arrangements sexués, elle mobilise ses atouts culturels traditionnels et modernes pour améliorer sa position sociale. La dernière guerre civile (1975-1991) a joué le rôle de catalyseur dans ce processus. L'entrepreneure femme, "acteur" social, arrive à introduire des changements en devenant chef de famille, en fondant une entreprise familiale, en s'associant avec des femmes, en mobilisant l'homme (et son épargne) dans son projet entrepreneurial, en planifiant la transmission de son entreprise à sa lignée, et, enfin, en impliquant l'homme dans l'espace privé et dans les soins accordés aux enfants.
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Derrière l'avortement, les cadres sociaux de l'autonomie des femmes : refus de maternité, sexualités et vies des femmes sous contrôle : une comparaison France -Québec. / Behind abortion, the social frameworks of women's autonomy : maternity refusal, sexualities and women’s lives under control : a France - Quebec comparison

Mathieu, Marie 04 October 2016 (has links)
À partir d’une enquête qualitative menée auprès de femmes ayant avorté dans les dixdernières années en France et au Québec, cette recherche met en évidence la normecontraceptive dans ces deux sociétés et révèle l’opposition forte faite par l’ensemble desfemmes – et même celles qui avortent plusieurs fois – entre les « bonnes » pratiques enmatière de contrôle des naissances – la contraception – et la « mauvaise » pratique –l’avortement. Bien qu’il soit une donnée structurelle des trajectoires reproductives desfemmes, une pratique aujourd’hui sans risque pour leur santé et un acte ordinaire lorsqu’on ledéfait de la charge morale qui lui est associé, l’IVG continue d’être l’objet d’un ensemble dereprésentations sociales stigmatisantes. Aussi, l’analyse des expériences des femmes rendcompte de l’ensemble des éléments qui teintent le vécu d’une ou de plusieurs interruptions degrossesse. Si la décision d’avorter est une évidence pour l’ensemble des femmes, lorsqu’ellessont impliquées dans des activités concurrentes (études, carrière ou élevage et allaitementd’un enfant en bas âge), elle peut devenir plus difficile lorsqu’elle correspond au refus de leurpartenaire d’investir un projet parental qu’elles portent seules. Enfin, la mise en perspectivedes modalités de la prise en charge énoncée par les femmes à Paris et à Montréal, révèle lesnombreux obstacles qui peuvent rendre cet épisode plus compliqué voire douloureux,témoignant des réticences dans ces deux sociétés à penser cette pratique comme un acteordinaire de planification des naissances relevant principalement du champ de la santé. / Based on a sociological survey about women who had an abortion during the last ten years inFrance and Quebec, this research reveals the weight of contraceptive norm in both societies,especially the strong opposition that all women make – even those who aborted several times– between “good” birth control practices (contraception) and “bad” ones (abortion). Abortionis a structural element of women’s reproductive trajectories, that is to say without today riskto their health; moreover, it is an ordinary act when the moral burden that is currentlyassociated with is defeated. Nevertheless, termination of pregnancy continues to be subject toa set of social representations which still stigmatize it. That’s why the analysis of women'sexperiences accounts for the set of elements that influence the experience of one or moreabortions. Even if the decision to abort is obvious to all women, especially as they areinvolved in competing activities (education, career or breeding and feeding of a child), it canbecome more difficult when it corresponds to the partner’s refusal to invest a parental projectwomen thus carry up alone. Finally, by putting into perspective the terms of the support thatwomen receive in Paris and Montreal, the thesis reveals the numerous obstacles that can makeabortion a more complicated or painful episode. These impediments show the reluctance ofboth societies to think this practice as an ordinary act of birth planning that falls mainly withinthe health field.

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