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La pronunciación de ELE en los alumnos quebequenses : dificultades concretas y pautas de corrección

Mon sujet de recherche traite sur la prononciation de l'espagnol comme langue étrangère chez les élèves québécois, sur leurs difficultés concrètes et lignes de correction qui peuvent leur être attribuées.
Dans une première partie plus générale, nous traiterons sur l'enseignement de la prononciation, de la place qu'elle occupe dans l'enseignement d'une langue étrangère. Nous croyons que la prononciation est un aspect de la langue qui a été mis de côté pour mettre en valeur la communication. Si une "mauvaise" prononciation n'entrave pas à la compréhension ou à la communication, elle n'est pas corrigée ni travaillée. Nous pouvons donc nous retrouver avec des étudiants ayant un haut niveau d'espagnol mais dont la prononciation connaît certaines lacunes.
Nous déterminerons également ce que nous entendons par "meilleure" ou "mauvaise" prononciation, nous nous interrogerons également sur la pertinence de l'enseignement de la phonétique. Nous nous poserons aussi la question sur la place de la prononciation selon la méthodologie didactique utilisée, et analyserons la quantité et qualité des exercices de prononciation présents ou pas dans les manuels scolaires, et s'ils correspondent aux exigences des documents officiels tels le Cadre commun européenne de référence, ou le Plan curricular de l'institut Cervantès.
Dans une deuxième partie nous nous questionnons sur les facteurs qui conditionnent l'apprentissage d'une langue et le perfectionnement de la prononciation dans une langue étrangère, car nous croyons que peut importe l'âge de l'étudiant, il y a toujours place à l'amélioration dans la prononciation. Nous nous interrogeons ensuite sur les tendances générales des francophones lors de leur prononciation de l'espagnol, nous ferons une étude contrastive des phonèmes espagnols et français, puis nous étudierons plus en détail les tendances des élèves québécois, car nous croyons que ces derniers sont dotés de certains atouts en comparaison à d'autres francophones.
Dans une troisième partie, nous proposons des exercices visant à améliorer la prononciation chez nos élèves, et afin de vérifier l'efficacité de ces exercices, nous enregistrerons des étudiants ayant bénéficié de ces exercices, et d'autres qui n'y auront pas eu droit. Cette étude comparative cherche à prouver que ces exercices aident réellement et qu'ils, ou d'autres exercices de ce genre, devraient être inclus dans l'enseignement. Le questionnaire dont il s'agit s'attarde principalement au phénomène du [r], que nous croyons être un, ou le son le plus difficile à prononcer en espagnol (autant la vibrante simple comme multiple). Bien entendu, une partie de ce chapitre sera consacrée à l'analyse de résultats. / My subject of study is about Spanish as a second language, in French Canadian students, about their difficulties and the correction aid. In a first part, more general, we discuss about teaching pronunciation, the place it has in teaching as a second language. We believe that pronunciation is an aspect in a language that has been left out to emphasize on communication. If a “bad” pronunciation does not interfere in the comprehension or communication, it is not corrected or worked on. We can then find ourselves with students having a very high level in Spanish, but their pronunciation is not as good. We also define what we intend by “better” or “bad” pronunciation, and we also ask ourselves about the pertinence of teaching phonetics. We also interrogate ourselves on the question of the place of pronunciation depending on the didactic methodology, and we analyze the quantity and quality of the pronunciation exercises we find, or not, in scholar manuals, and if they correspond to the demands of the official documents as the Common European Framework of Reference for Languages or the Curricular Plan of Cervantes Institute.
In a second part, we ask ourselves about the factors that condition the learning experience of a language, and that is because we believe that no matter the student’s age, there’s always place for amelioration in the pronunciation of a second language. We we’ll also see the French general tendencies in their Spanish pronunciation, and we’ll make a contrastive study on Spanish and French phenomena and then elaborate on French Canadian tendencies, and that is because we believe that they have some sort of vantages in comparison to other French speaking people.
In a third and last part, we propose exercises that tend to help our student’s pronunciation, and to verify the efficiency of those exercises, we will record students that beneficiated of those exercises, and others who did not practice. That study wants to prove that those exercises really help, and that they should be included in the teaching and learning experience. The questionnaire we use is especially dedicated to the [r] phenomenon, because we believe it is a, or the most difficult sound to pronounce in Spanish (simple and multiple vibration forms). Of course, a part of this study will be dedicated to the results analysis.

Identiferoai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/3918
Date02 1900
CreatorsMolinié, Luisa
ContributorsPato-Maldonado, Enrique
Source SetsUniversité de Montréal
LanguageSpanish
Detected LanguageFrench
TypeThèse ou Mémoire numérique / Electronic Thesis or Dissertation

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