Bien que les femmes aient toujours fait partie des composantes de la main-d’oeuvre d’une entreprise et y jouent toujours un rôle prépondérant, il faut dire que, dans les postes décisionnels, elles ont été considérablement sous-représentées. La barrière entre cadres intermédiaires et cadres supérieurs, baptisée le « plafond de verre », est aujourd’hui, presque aussi infranchissable qu’il y a 20 ans, quand une multitude de femmes diplômées sont entrées dans le monde des affaires. L’objet de cette recherche vise à identifier pourquoi le taux des femmes présentes dans les instances de haute direction des banques libanaises reste-t-il si minime. La présente étude va consister à analyser la corrélation entre les aspirations professionnelles des femmes, leur ambition d’accéder aux plus hauts échelons de l’entreprise et le phénomène du plafond de verre. Par ailleurs, cette étude va approfondir l’examen des styles de leadership adoptés par les femmes et mesurer l’impact du style adopté sur la progression réalisée dans la carrière choisie. Nous prendrons l’exemple du Moyen-Orient et particulièrement du Liban où le secteur bancaire est soucieux de réduire les inégalités professionnelles. Cependant les différenciations entre hommes et femmes persistent. De multiples facteurs, certains explicites, telle la formation ou la mobilité, d’autres plus implicites, comme les horaires de travail ou la maternité, semblent se combiner et se renforcer mutuellement pour expliquer des évolutions de carrière moins favorables chez les femmes. Un questionnaire à choix fermé a été diffusé sur un site Web sécurisé à des femmes cadres dans 6 banques opérant au Liban afin de déterminer la relation entre les variables dépendantes et indépendantes relevées. Les hypothèses ont été validées déterminants ainsi divers facteurs qui affectent l’existence du plafond de verre. / Women have always been an inherent part of the workforce. They have been playing a fundamental role throughout history; however, they have been considerably underrepresented in top management positions. The existent barrier between middle and top management positions entitled “Glass Ceiling” remains almost as impassable as it has been 20 years ago, even though the number of educated women who have entered the labor market has substantially increased. The purpose of this research is to identify why the number of women in the top management positions of the Lebanese banks remains minim. As such, the primary object lies in analyzing the correlation between the aspiration and ambition of women to access the highest levels in the organization’s hierarchy and the glass ceiling phenomena. Moreover, this study focuses on the leadership styles adopted by these women; it aims at measuring the impact of the adopted style on the hierarchical advancement in the chosen career. In Lebanon, the banking sector is eager to reduce professional discrepancies; however, these gaps remain existent between men and women. Several factors, some of which are explicit – such as training & development and mobility, others implicit such as the working schedules and the maternity leaves, interact and interrelate to explain the less favorable career paths that women face. A close-ended questionnaire has been communicated throughout a secured website to middle management women in 6 banks operating in Lebanon in order to determine the relationship between the identified dependant and independent variables. The hypothesis statements were accepted as true; stipulating that several factors affect the perpetuity of the glass ceiling.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2014PA020041 |
Date | 17 October 2014 |
Creators | Salameh-Ayanian, Madonna |
Contributors | Paris 2, Rojot, Jacques, Azoury, Nehmé |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
Page generated in 0.0022 seconds