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Le capital social comme ressource intégrative d’une société locale / The social capital as an integrative resource for a local society

La recherche s'est occupée des liens de solidarité qui se créent à partir d’actions bénévoles spontanées au sein d’une communauté territoriale. L’ensemble de ces liens a été traité telle une ressource sociale conceptualisable par la notion de « capital social solidaire » et ce dernier a été considéré comme un bien public pouvant favoriser le bien-être social d’une société locale. De cette ressource, nous avons tenté d'en comprendre : 1) ses spécificités ; 2) son processus de micro-fondation ; 3) ses implications théoriques pour une théorie de la société. Le premier but a été atteint en dressant la carte des actions bénévoles mises en place dans deux provinces du nord-est de l’Italie (Trente et Trévise). La carte a montré un cadre hétérogène et diffus d’actions mises en place par les principales catégories d’acteurs de la société locale. Pour analyser le processus de création, les raisons des promoteurs ont été identifiées grâce à une série d’entretiens biographiques Les résultats des entretiens montrent une pluralité de motivations qui soutiennent ces actions et les limites de la théorie du choix rationnel à les expliquer. En ce qui concerne le troisième but, la réflexion a essayé d’éclaircir la nature de bien public du capital social et son utilité pour les débats sur la société civile et sur la cohésion sociale. Cette recherche a mis en évidence, d’une part, la contribution du capital social solidaire dans la valorisation du lien social et, de l’autre, l’utilité de la notion dans les analyses du courant associationniste de la société civile et dans les modèles individualistes de type communautaire de la cohésion sociale. / The research work presented in this doctoral thesis analysed the solidaristic bonds generated by spontaneous voluntary actions within a territorial community. Such bonds form a distinctive social resource conceptualized as “solidaristic social capital”, meant as a public good that benefits the social well-being of a local society. Three main aspects of this resource were investigated: 1) its specificities; 2) the process of its micro-foundation; 3) its theoretical implications for a theory of society. As for the first aspect, a survey of voluntary actions was conducted in two provinces in North-Eastern Italy (Trento and Treviso). Data showed a variety of types of actions producing solidaristic bonds, carried out by a heterogeneous set of social groups. In order to explain the generative process of social capital, a series of biographical interviews were conducted, which shed light on the life stories of promoters of voluntary actions, as well as on the limitations of the rational choice theory in accounting for the complexity of their motivations. Finally, the main theoretical implications of the notion of social capital were discussed, focusing on its nature as a public good and on its contribution to a theory of civil society and social cohesion. On the one hand, the solidaristic social capital emerged as a source that helps strengthen social bonds. On the other, this notion might play a crucial role in the theoretical elaborations based on the associationalistic approach to civil society and on individualistic models of community type of social cohesion.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2012PA040050
Date17 April 2012
CreatorsFraccaro, Deborah
ContributorsParis 4, Abbruzzese, Salvatore, Demeulenaere, Pierre
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageItalian
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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