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Les croyances, représentations et facteurs façonnant l'intention de croissance du dirigeant de PME / Beliefs, representations and factors shaping SMEs owners' growth intention

Grandclaude, Didier 01 December 2015 (has links)
Cette thèse s’intéresse aux croyances, représentations et facteurs qui façonnent l’intention de croissance du dirigeant de PME. Produire de la connaissance sur ces éléments est essentiel. A un niveau social, l’intention de croissance constitue un enjeu dans une période marquée simultanément par le chômage et le manque d’attirance des dirigeants pour la croissance. A un niveau académique, la connaissance des micro-fondations de la croissance demeure méconnue et à renforcer (Wright et Stigliani, 2012). L’enquête qualitative est constituée de 32 entretiens individuels, complétée par 2 entretiens collectifs focalisés et des données recueillies lors des salons majeurs de la PME. Les résultats mettent d’abord en évidence la construction cognitive du phénomène de croissance, puis soulignent la nature distincte des croyances qui façonnent l’intention de croissance et ses deux formes de négation identifiées : l’intention de non-croissance et la non-intention de croissance. Des propositions concrètes sont avancées pour encourager l’intention de croissance du dirigeant. / This thesis focuses on the beliefs, representations and factors shaping SMEs owners’ growth intention. Produce knowledge on these elements is crucial. At a social level, growth intention is an issue in a period marked simultaneously by unemployment and lack of attraction of entrepreneurs for growth. At an academic level, knowledge of the micro-foundations of growth remains unknown and need further strengthening (Stigliani and Wright, 2012). The qualitative survey consists of 32 individual interviews, supplemented by 2 focus group interviews and data collected during major exhibitions of SMEs. First results highlight the cognitive construction of growth phenomenon and emphasize the distinct nature of the beliefs that shape growth intention and its two forms of denial identified: intention of no-growth and no-intention of growth. Concrete proposals are put forward to encourage SMEs owners’ growth intention.
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Le capital social comme ressource intégrative d’une société locale / The social capital as an integrative resource for a local society

Fraccaro, Deborah 17 April 2012 (has links)
La recherche s'est occupée des liens de solidarité qui se créent à partir d’actions bénévoles spontanées au sein d’une communauté territoriale. L’ensemble de ces liens a été traité telle une ressource sociale conceptualisable par la notion de « capital social solidaire » et ce dernier a été considéré comme un bien public pouvant favoriser le bien-être social d’une société locale. De cette ressource, nous avons tenté d'en comprendre : 1) ses spécificités ; 2) son processus de micro-fondation ; 3) ses implications théoriques pour une théorie de la société. Le premier but a été atteint en dressant la carte des actions bénévoles mises en place dans deux provinces du nord-est de l’Italie (Trente et Trévise). La carte a montré un cadre hétérogène et diffus d’actions mises en place par les principales catégories d’acteurs de la société locale. Pour analyser le processus de création, les raisons des promoteurs ont été identifiées grâce à une série d’entretiens biographiques Les résultats des entretiens montrent une pluralité de motivations qui soutiennent ces actions et les limites de la théorie du choix rationnel à les expliquer. En ce qui concerne le troisième but, la réflexion a essayé d’éclaircir la nature de bien public du capital social et son utilité pour les débats sur la société civile et sur la cohésion sociale. Cette recherche a mis en évidence, d’une part, la contribution du capital social solidaire dans la valorisation du lien social et, de l’autre, l’utilité de la notion dans les analyses du courant associationniste de la société civile et dans les modèles individualistes de type communautaire de la cohésion sociale. / The research work presented in this doctoral thesis analysed the solidaristic bonds generated by spontaneous voluntary actions within a territorial community. Such bonds form a distinctive social resource conceptualized as “solidaristic social capital”, meant as a public good that benefits the social well-being of a local society. Three main aspects of this resource were investigated: 1) its specificities; 2) the process of its micro-foundation; 3) its theoretical implications for a theory of society. As for the first aspect, a survey of voluntary actions was conducted in two provinces in North-Eastern Italy (Trento and Treviso). Data showed a variety of types of actions producing solidaristic bonds, carried out by a heterogeneous set of social groups. In order to explain the generative process of social capital, a series of biographical interviews were conducted, which shed light on the life stories of promoters of voluntary actions, as well as on the limitations of the rational choice theory in accounting for the complexity of their motivations. Finally, the main theoretical implications of the notion of social capital were discussed, focusing on its nature as a public good and on its contribution to a theory of civil society and social cohesion. On the one hand, the solidaristic social capital emerged as a source that helps strengthen social bonds. On the other, this notion might play a crucial role in the theoretical elaborations based on the associationalistic approach to civil society and on individualistic models of community type of social cohesion.
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Repenser la responsabilité lors de la mondialisation : vers une conception de la méta-responsabilité / Individual responsibility in the age of globalization : towards a conception of meta-responsibility

Álvarez Sánchez, José 13 November 2017 (has links)
Les domaines de la philosophie et de la théorie politique ont connu un certain nombre de changements au cours des quarante dernières années. L'un attire notre attention tout particulièrement ; le basculement d'un point de vue national, cristallisé par le contrat social rawlsien, vers un point de vue non-national. En effet, plusieurs penseurs abordent un ensemble de phénomènes considérés comme nouveaux, tels que les traités de libre commerce et l'économie globale, les entreprises et les institutions supra et transnationales, l'immigration et les contrôles frontaliers etc. Ces changements sont intéressants puisqu'ils obéissent, principalement, à une évolution majeure du terrain politique et social que l'on appelle mondialisation. Les théoriciens travaillant dans le domaine de la justice globale semblent s'adresser à deux questions différentes mais reliées. La première concerne la justice globale : dans quelle mesure et pourquoi l'ordre mondial est-il juste ou injuste ? Qu'est-ce qu'un ordre global juste ? La deuxième est dans un sens corollaire à la première, et concerne la responsabilité : qui devrait être blâmé ou digne d'éloge pour l'ordre mondial ? Est-ce que les citoyens sont responsables de l'ordre mondial ? Qui devrait redresser ses éventuelles conséquences injustes ? Face à l'économie mondialisée et aux institutions politiques et économiques internationales et trans-nationales, cette interrogation devient légitime et nécessaire : suis-je responsable à l'égard des travailleurs des sweat shop lorsque j'achète des habits à Auchan ou bien à l'égard des caféiculteurs très mal payés lorsque je prends un capuccino dans un café Starbucks ? Est-ce que les citoyens sont responsables des traités de libre commerce que leurs gouvernements signent ? Ces questions sur la responsabilité des individus dans le contexte de la mondialisation seront l'enjeu de ce travail de recherche. Nous interrogerons plus exactement la responsabilité d'un agent lorsqu'il fait partie d'un chaîne causale complexe, lorsqu'il participe d'une injustice structurelle. Ainsi, il ne s'agit pas seulement d'une chaîne causale, mais de connexions qui sont l'issue d'un changement des modes de productions, de consommation et de la concurrence dans un marché mondialisé. Plus important encore, il ne s'agit pas simplement de la responsabilité individuelle mais plutôt de la responsabilité individuelle en tant que citoyen, et donc d'une responsabilité politique. Elle peut certes être individuelle, mais nous devons tenir compte du fait qu'elle doit être pensée en tant que responsabilité politique, et pas uniquement morale, puisque l'individu et ses actions sont déterminés par des communautés politiques dans lesquelles il participe, ou dans lesquelles il est représenté. Ainsi, la mondialisation nous invite à repenser la responsabilité individuelle pour pouvoir rendre compte des intuitions morales et politiques qui guident une bonne partie du champ de la justice globale. Pour cela, nous verrons dans un premier temps la manière dont les théories de la justice globale essaient de répondre à ce défit. Grâce à cela nous dégagerons l'hypothèse qui nous guidera, l'idée que dans la mondialisation, un agent peut être responsable, avec d'autres, des raisons pour lesquelles il n'est pas considéré comme responsable. C'est-à-dire qu'il sera méta-responsable. Dans un second temps, nous essaierons de déterminer un model de responsabilité individuelle, et de comprendre comment la responsabilité est attribuée. Ensuite, nous essaierons de formuler une manière de concevoir la responsabilité politique. Grâce à ces deux éléments, la responsabilité individuelle et la responsabilité politique, nous pourrons parvenir à formuler une conception de la méta-responsabilité comme forme de penser l'agentivité traversée par la mondialisation. / The fields of philosophy and political theory have met major changes in the past 40 years. On of them is quite interesting; there has been a change of the national point of view, which paradigm could be the rawlsian model, to a non-national one. Many thinkers have thought about a set of phenomenons considered as new such as free trade agreements and global economy, supra and transnational institutions and corporations, immigration and border control etc. The thinkers working on global justice seem to adresse two sets of different but related questions. The first ones concern global justice: why and to which extend is global order just or unjust? What is a just global order? The second set is, in a sense a corollary of the first and concerns responsibility: who is to be blamed or praised for the global order? Are citizens responsible for the global order? Who should address its possible unjust consequences? Facing globalization and international and transnational political and economical institutions those questions become legitimate and necessary: am I responsible for the sweat shop workers that produced the clothes I bought at Auchan or for badly payed coffee-grower when I buy a capuccino at Starbucks? Are citizens responsible for the free-trade agreements that are signed by there governments? These questions concerning the individual responsibility in the age of globalization will be the object of these research. We will question the responsibility of an agent when he is part of a complex causal chain, when contributes to structural injustice. Thus, it is not only about a causal chain but about connexions that are the result of changes in the modes of production and consumption, or the competition on a global market. Moreover, individual responsibility, in this context, cannot be thought solely as individual but the responsibility of individuals qua citizen, this is political responsibility. It is certainly individual but since agents and their actions are also determined by the political communities to which they belong or that represent them, this responsibility must be thought as political and not only as moral. Thus, globalization invite us to rethink individual responsibility in order to make sense of the the moral and political intuitions the guide the field of global justice. In order to do so, we will see, first, the way in which some theories of global justice try to tackle this challenge. Thanks to this we will determine thy hypothesis that will guide us; the idea that in the context of globalization an agent can be responsible, with others, for the reasons that make him non-responsible, that is, meta-responsible. On a second moment we will try to formulate a model of individual responsibility and to understand its conditions of attributability. Subsequently we will try to formulate a way to conceive political responsibility. Thanks to this two elements, individual responsibility and political responsibility we will be finally able to formulate a conception of meta-responsibility as a way to think agency when it is entwined by globalization.
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Genèse et crise de la sociologie : étude sur l’épistémologie de Raymond Boudon

Mohamed, Ali 16 May 2011 (has links)
La sociologie a proposé une multitude d’explications sur divers phénomènes sociaux. Cependant, plusieurs sociologues, dont Boudon se sont surtout intéressés à l’aspect scientifique de la sociologie. Les questions les plus souvent posées lorsqu’on entreprend de telles études se penchent essentiellement sur le caractère scientifique de la discipline sociologique. Quels sont les critères de scientificité de la sociologie ? Quel est son sens épistémologique dans la littérature scientifique ? Quel est son raisonnement existentiel dans la construction du savoir ? La sociologie pourrait-elle être traitée méthodologiquement parlant au même titre que les autres disciplines des sciences naturelles ou particulières ? Si oui, pourrait-elle expliquer les lois des phénomènes sociaux à partir des observations hypothético-déductives sur la nature de la réalité sociale ? Dans cette thèse, nous tenterons de répondre à ces questions en nous appuyant sur des concepts élaborés par les sociologues classiques et contemporains.
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Genèse et crise de la sociologie : étude sur l’épistémologie de Raymond Boudon

Mohamed, Ali 16 May 2011 (has links)
La sociologie a proposé une multitude d’explications sur divers phénomènes sociaux. Cependant, plusieurs sociologues, dont Boudon se sont surtout intéressés à l’aspect scientifique de la sociologie. Les questions les plus souvent posées lorsqu’on entreprend de telles études se penchent essentiellement sur le caractère scientifique de la discipline sociologique. Quels sont les critères de scientificité de la sociologie ? Quel est son sens épistémologique dans la littérature scientifique ? Quel est son raisonnement existentiel dans la construction du savoir ? La sociologie pourrait-elle être traitée méthodologiquement parlant au même titre que les autres disciplines des sciences naturelles ou particulières ? Si oui, pourrait-elle expliquer les lois des phénomènes sociaux à partir des observations hypothético-déductives sur la nature de la réalité sociale ? Dans cette thèse, nous tenterons de répondre à ces questions en nous appuyant sur des concepts élaborés par les sociologues classiques et contemporains.
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Genèse et crise de la sociologie : étude sur l’épistémologie de Raymond Boudon

Mohamed, Ali 16 May 2011 (has links)
La sociologie a proposé une multitude d’explications sur divers phénomènes sociaux. Cependant, plusieurs sociologues, dont Boudon se sont surtout intéressés à l’aspect scientifique de la sociologie. Les questions les plus souvent posées lorsqu’on entreprend de telles études se penchent essentiellement sur le caractère scientifique de la discipline sociologique. Quels sont les critères de scientificité de la sociologie ? Quel est son sens épistémologique dans la littérature scientifique ? Quel est son raisonnement existentiel dans la construction du savoir ? La sociologie pourrait-elle être traitée méthodologiquement parlant au même titre que les autres disciplines des sciences naturelles ou particulières ? Si oui, pourrait-elle expliquer les lois des phénomènes sociaux à partir des observations hypothético-déductives sur la nature de la réalité sociale ? Dans cette thèse, nous tenterons de répondre à ces questions en nous appuyant sur des concepts élaborés par les sociologues classiques et contemporains.
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Genèse et crise de la sociologie : étude sur l’épistémologie de Raymond Boudon

Mohamed, Ali January 2011 (has links)
La sociologie a proposé une multitude d’explications sur divers phénomènes sociaux. Cependant, plusieurs sociologues, dont Boudon se sont surtout intéressés à l’aspect scientifique de la sociologie. Les questions les plus souvent posées lorsqu’on entreprend de telles études se penchent essentiellement sur le caractère scientifique de la discipline sociologique. Quels sont les critères de scientificité de la sociologie ? Quel est son sens épistémologique dans la littérature scientifique ? Quel est son raisonnement existentiel dans la construction du savoir ? La sociologie pourrait-elle être traitée méthodologiquement parlant au même titre que les autres disciplines des sciences naturelles ou particulières ? Si oui, pourrait-elle expliquer les lois des phénomènes sociaux à partir des observations hypothético-déductives sur la nature de la réalité sociale ? Dans cette thèse, nous tenterons de répondre à ces questions en nous appuyant sur des concepts élaborés par les sociologues classiques et contemporains.
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Métadynamiques en Cognition Sociale<br />Quelle définition de meilleur est la meilleure ?

Chavalarias, David 25 October 2004 (has links) (PDF)
Quels sont les principes fondateurs de l'auto-organisation des sociétés humaines ? Produits d'une évolution culturelle rapide, qui a pris le pas sur l'évolution biologique, celles-ci réclament une approche par des formalismes radicalement différents de ceux utilisés généralement dans l'étude des autres sociétés animales.<br /><br /><br />Concrètement, la modélisation des rapports entre individus et collectif considère le plus souvent des agents qui peuvent être représentés sous la forme d'une hiérarchie de règles, chacune se plaçant en position méta par rapport aux règles du niveau inférieur. Celles-ci peuvent s'interpréter, selon les niveaux, comme des règles de comportement, des règles de décision, des règles de transmission culturelle ou génétique.<br /><br />L'émergence de régularités au niveau collectif peut alors s'interpréter comme la sélection d'une distribution particulière sur l'ensemble des règles et métarègles définissant les agents. Dès lors, le problème de l'auto-organisation dans les systèmes économiques et sociaux se reformule autour de la question suivante : « Peut-on endogénéiser les distributions des métarègles de comportement de manière à ce qu'elles soient le produit des dynamiques collectives qu'elles définissent ? ».<br /><br />Nous montrons dans cette thèse que la prise en compte, dans les modèles formels, de la spécificité de l'imitation humaine permet de répondre positivement à cette question, un point essentiel étant qu'une règle d'imitation peut être sa propre métarègle. Nous proposons ainsi un cadre formel pour l'étude de sociétés d'agents mimétiques auto-organisées, les jeux métamimétiques ; le concept d'équilibre correspondant est alors l'état contrefactuellement stable : aucun agent ne peut s'imaginer mieux qu'il n'est en se mettant contrefactuellement à la place de l'un de ses voisins. Nous étudions ensuite les propriétés de ces jeux en prenant comme champs d'application le problème de l'émergence de la coopération dans un dilemme de prisonnier spatialisé. Nous montrons au passage, que cette approche permet d'échapper au dilemme.<br /><br /><br />Plus généralement, nous nous plaçons dans le cadre de la théorie des jeux stochastiques et nous explicitons le rôle structurant des perturbations dans ce type de système dynamique, les structures spatio-temporelles émergentes étant le produit du couplage entre la dynamique endogène des systèmes métamimétiques et la structure interne des perturbations. En rupture avec l'approche traditionnelle, ceci nous amène à interpréter l'hétérogénéité auto-organisée des systèmes sociaux humains comme une différenciation par un processus de co-évolution d'une multiplicité de critères possibles, plutôt que par un processus d'optimisation global d'un critère unique.
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Métadynamiques en cognition sociale. Quelle définition de meilleur est la meilleure ?

Chavalarias, David 25 October 2004 (has links) (PDF)
Quels sont les principes fondateurs de l'auto-organisation des sociétés humaines ? Produits d'une évolution culturelle rapide, qui a pris le pas sur l'évolution biologique, celles-ci réclament une approche par des formalismes radicalement différents de ceux utilisés généralement dans l'étude des autres sociétés animales. Concrètement, la modélisation des rapports entre individus et collectif considère le plus souvent des agents qui peuvent être représentés sous la forme d'une hiérarchie de règles, chacune se plaçant en position méta par rapport aux règles du niveau inférieur. Celles-ci peuvent s'interpréter, selon les niveaux, comme des règles de comportement, des règles de décision, des règles de transmission culturelle ou génétique. L'émergence de régularités au niveau collectif peut alors s'interpréter comme la sélection d'une distribution particulière sur l'ensemble des règles et métarègles définissant les agents. Dès lors, le problème de l'auto-organisation dans les systèmes économiques et sociaux se reformule autour de la question suivante : « Peut-on endogénéiser les distributions des métarègles de comportement de manière à ce qu'elles soient le produit des dynamiques collectives qu'elles définissent ? ». Nous montrons dans cette thèse que la prise en compte, dans les modèles formels, de la spécificité de l'imitation humaine permet de répondre positivement à cette question, un point essentiel étant qu'une règle d'imitation peut être sa propre métarègle. Nous proposons ainsi un cadre formel pour l'étude de sociétés d'agents mimétiques auto-organisées, les jeux métamimétiques ; le concept d'équilibre correspondant est alors l'état contrefactuellement stable : aucun agent ne peut s'imaginer mieux qu'il n'est en se mettant contrefactuellement à la place de l'un de ses voisins. Nous étudions ensuite les propriétés de ces jeux en prenant comme champs d'application le problème de l'émergence de la coopération dans un dilemme de prisonnier spatialisé. Nous montrons au passage, que cette approche permet d'échapper au dilemme. Plus généralement, nous nous plaçons dans le cadre de la théorie des jeux stochastiques et nous explicitons le rôle structurant des perturbations dans ce type de système dynamique, les structures spatio-temporelles émergentes étant le produit du couplage entre la dynamique endogène des systèmes métamimétiques et la structure interne des perturbations. En rupture avec l'approche traditionnelle, ceci nous amène à interpréter l'hétérogénéité auto-organisée des systèmes sociaux humains comme une différenciation par un processus de co-évolution d'une multiplicité de critères possibles, plutôt que par un processus d'optimisation global d'un critère unique.

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