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L'âgisme : étude de la nature, des théories explicatives et des mesures directes et indirectes d'un phénomène psychosocial / Ageism : study of its nature, of the explicative theories, and direct and indirect measures of a psychosocial phenomenon

Boudjemadi, Valérian 22 June 2009 (has links)
Quelle est la vraie nature de l’âgisme, comment l’explique-t-on et comment le mesure-t-on ? Voici les trois principales interrogations qui ont guidé notre travail. Nous avons essayé d’étudier ce phénomène sous l’angle des théories et des paradigmes les plus récents de la cognition sociale qu’elle soit explicite ou implicite. Cette thèse se compose de deux parties : une partie théorique et une autre empirique. Dans la première, nous avons tenté d’explorer la nature de l’âgisme : est-il une attitude, un stéréotype ? Comment fonctionne-t-il ? Comment agit-il? Comment l’explique-t-on ? Plusieurs théories explicatives ont été explorées telles que la perspective sociocognitive des stéréotypes de l’âge, la théorie de l’identité sociale, la théorie de la double norme du vieillissement ou encore la théorie de gestion de la terreur. Sans oublier le rôle de certains aspects de la personnalité dans les différences individuelles liées à l’âgisme. Un autre aspect majeur abordé est celui de l’âgisme implicite présenté sous l’angle de la cognition sociale implicite. La seconde partie présente six études empiriques. Les deux premières portent sur l’âgisme explicite et se proposent d’adapter et valider une mesure directe de l’âgisme, ainsi que de soumettre à l’épreuve des faits un modèle structural mettant en jeu certaines variables de personnalité explicatives des préjugés. A notre connaissance, nous offrons à travers ce travail, la première mesure directe francophone de l’âgisme, dûment validée. Les quatre autres études expérimentales portent sur l’âgisme implicite. Les deux premières concernent la construction et la validation d’une mesure indirecte de l’âgisme. Nous avons retenu le Single Category Implicit Association Test (SC-IAT) pour construire une mesure indirecte absolue par opposition à une mesure relative produite par le célèbre Implicit Association Test (IAT). Nous offrons aussi à travers ce travail, la première mesure indirecte absolue de l’âgisme en opposition aux mesures indirectes relatives utilisant l’IAT. La troisième explore l’âgisme implicite à la lumière du paradigme des stéréotypes multiples de l’âge et de la théorie de la gestion de la terreur. Enfin, la dernière explore l’âgisme implicite à la lumière de la double norme du vieillissement. / What is the real nature of ageism? How do we explain and measure it? Here are the three main questions which have guided our work. We have tried to study this phenomenon from the theories and most recent paradigms perspectives of the social cognition whether they are explicit or implicit. The thesis is divided in two parts: One is theoretical while the other one is empirical. In the first one, we have tried to explore the nature of ageism: Is it an attitude, a stereotype? How does it function? How does it act? How do we explain it? Several explicative theories have been explored such as the social cognitive perspective of age stereotypes, the social identity theory, the double standard of aging and the terror management theory without omitting the role of certain aspects of personality in the individual differences linked to ageism. Another important factor is the implicit ageism as seen in the implicit social cognition. The second part deals with 6 empirical studies. The first two parts are about explicit ageism and try to adapt and validate a direct measure on ageism. This measure is therefore integrated to a structural model which includes certain personality variables related to generalized prejudice. To our knowledge, we introduce through this study the first French direct measure on ageism duly validated. The other four experimental studies deal with implicit ageism when the first two studies concerned the construction and validation of an indirect measure of ageism. We have used the Single Category Implicit Association Test (SC-IAT) to build an absolute indirect measure as opposed to a relative measure produced by the famous Implicit Association Test (IAT). The third study explores the implicit ageism through the paradigm of multiple stereotypes due to age and terror management theory. Finally, the last one explores implicit ageism through the double standard of aging.
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Montre-moi comment tu bouges, je te dirai à quoi tu penses : vers une approche incarnée de la cognition sociale / Show me how you move, I'll tell you what you're thinking : towards an embodied approach to social cognition

Quesque, François 27 November 2015 (has links)
Cette thèse s’inscrit dans une approche incarnée de la cognition sociale, selon laquelle la capacité à comprendre les états mentaux d’autres individus ne nécessite aucune inférence mais repose plutôt sur l’expérience immédiate des informations sensori-motrices perçues lors d’interactions sociales. D’importantes limites ont été formulées à l’encontre de cette approche. Il est notamment considéré qu’elle ne peut rendre compte de phénomènes dits de « hauts niveaux » de mentalisation, comme l’inférence d’intentions sociales, puisqu’il n’existe pas de relations systématiques entre ces dernières et les systèmes de la perception et de l’action. A travers les études de cette thèse, nous avons tout d’abord mis en évidence des altérations systèmatiques de la cinématique de mouvements volontaires selon les intentions sociales poursuivies. Précisément, lorsqu’une action est produite avec l’intention de servir à un partenaire, ses caractéristiques spatio-temporelles sont amplifiées. Ensuite, nous avons démontré que ces déformations cinématiques étaient fonction des propriétés physiques, et particulièrement de la hauteur des yeux du partenaire. Enfin, nos résultats montrent que ces déformations cinématiques sont implicitement traitées lors d’interactions sociales et qu’elles entraînent l’inférence spontanée d’intention sociale. De façon intéressante, la capacité des participants à accéder à ces informations privées à partir de variations cinématiques était fortement liée à leurs capacités explicites de mentalisation. Ainsi, cette thèse fournit les premières évidences expérimentales soutenant la possibilité d’accéder spontanément aux intentions sociales d’autres personnes à partir de processus perceptifs et moteurs. / This thesis assumes a grounded approach to social cognition, which defends that our abilities to understand others’ mental states rely on our immediate experience of sensori-motor informations in social interactions and do not need any inference processes. Some critical theorethical limits have been addressed to this approach to social cognition. Typically, it is considered that this conception can not explain high order mentalization, as, for example, the inference of social intentions, because there are not systematic links between those cognitive constructs and the systems of perception and action. Through the studies of this thesis, we have in a first time showed that the kinematics of voluntary movements are influenced by the type of social intention that is endorsed by participants. Precisely, when an action is produced for a partner, its spatio-temporal characteristics are amplified. Then, we have demonstrated that these kinematic variations are influenced by the physical properties of the partner, and particularly by the eyes’ level. Finally, our results showed that these typical kinematic variations are implicitly processed during social interaction and that they can trigger spontaneous social intention attribution. Interestingly, the ability of participants to access others’ mental states from motor action variations is strongly related to their explicit mentalizing performances. In sum, this thesis provides the first experimental evidences supporting the possibility to spontaneously access to others’ social intentions from perceptive and motor processes.
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Le développement de l'humour : la production et l'appréciation de l'humour chez les enfants de 4 ans, 6 ans et 8 ans / Humor development : production and appreciation of humor by children aged 4, 6 and 8 years old

Hoskens, Julie 25 September 2012 (has links)
Cette recherche a pour objet l’étude de la production humoristique et l’appréciation de celle-ci chez les enfants. Pour ce faire, nous avons trois objectifs distincts. En premier lieu observer si l’âge des enfants a un impact sur leur production d’histoires drôles, par la mise en oeuvre d’un protocole permettant la création de productions humoristiques en situation non-naturelle. En second lieu tenter de déterminer ce qui distingue une « histoire drôle », d’une « histoire neutre », en faisant raconter deux types d’histoires à chaque enfant. Et enfin d’observer l’appréciation du caractère humoristique des histoires par des enfants chargés de juger les productions des camarades du même âge. Les résultats portent sur l’analyse des histoires inventées par 69 enfants de 4, 6 et 8 ans séparés en trois groupes d’âges et sur les éléments humoristiques relevés par les enfants eux-mêmes. L’appréciation est évaluée par trois groupes d’enfants-juges composés de trois enfants du même âge que les enfants-auteurs. Les résultats révèlent un impact de l’âge sur la complexification des histoires et sur la diversité des éléments humoristiques relevés en faveur des enfants les plus âgés. La distinction entre les histoires neutres et les histoires humoristiques est mise en évidence par la présence et le nombre d’incongruités relevés dans les récits, on trouve un plus grand nombre d’incongruités dans les histoires humoristiques que dans les histoires neutres, et ce pour les enfants de 4, 6 et 8 ans. Enfin, les histoires humoristiques sont davantage cotées comme drôles par les enfants-juges que les histoires neutres, les histoires drôles sont appréciées par les enfants du même âge que les enfants auteurs. / This study concentrates on the analysis of the production of humoristic stories and how children understand it and respond to it. In order to do so, we have three distinct goals. First, we need to observe whether or not the age of the children has an impact on their production of humoristic stories by implementing a protocol which will allow the creation of humoristic tales outside a natural context. Then, we will attempt to determine what characteristics distinguish a “funny” story from a “neutral” one by making the children tell a story of each kind. Furthermore we will observe attentively the reaction of children charged to judge stories told by children of the same age. The results concentrate on the analysis of the stories created by 69 children aged of 4, 6 and 8 years old divided in three groups according to their age. The results are also about the humoristic elements pointed out by the children themselves. The appreciation is evaluated by three groups of children-judge made of three children of the same age as the children-authors. The results show an impact of the age on the level of complexity of the stories and on the diversity of humoristic elements in favour of the older children. The distinction between neutral and funny stories is emphasized by the presence and the number of incongruities noticed in the tales. We can find a larger amount of incongruity in the humoristic stories than in the neutral ones. This is true for the tales of all the children, whether they are 4, 6 or 8 years old. Finally, the humoristic stories are more often judged as funny by the children-judges in comparison to the neutral stories. Also, the humoristic tales are usually appreciated by the children having the same age as the children-authors.
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Exploration neurocognitive des liens entre les troubles du spectre schizophrénique et les troubles du spectre autistique : Profils communs et différences fonctionnelles dans les domaines du fonctionnement cognitif général, du langage figuré et de la cognition sociale / Exploration of neurocognitive links between schizophrenia spectrum disorders and autism spectrum disorders : Common profiles and functional differences in the areas of general cognitive functioning, figurative language comprehension and social cognition

Le Gall, Eva 29 January 2016 (has links)
Les troubles schizophréniques et les troubles du spectre autistique (TSA) ont en commun des troubles de la communication, des interactions sociales, des affects et des émotions. Dans le domaine de la cognition sociale, ces similitudes suscitent des questions sur la similarité ou les différences des processus neurocognitifs sous-jacents. Cependant, à l’heure actuelle, très peu d’études expérimentales comparent directement les personnes avec un trouble schizophrénique et les personnes avec un TSA dans les différents domaines de la cognition. Dans cette thèse, ces questions seront abordées à travers 3 domaines : le profil cognitif (évaluation du fonctionnement cognitif général et analyse qualitative de la fluence verbale), le domaine du langage pragmatique : (compréhension du langage figuré en contexte et des métaphores) et le domaine de la cognition sociale (reconnaissance des émotions faciales et style d’attribution). Ainsi, il sera examiné, si les similitudes apparentes entre les troubles schizophréniques et les TSA à ces différents domaines se matérialisent par des performances similaires et si des comportements et des performances similaires résultent de mécanismes neurocognitifs communs, différents, ou diamétralement opposés. Nos résultats ont montré que malgré des similitudes apparentes, le fonctionnement neurocognitif observé dans les troubles du spectre schizophrénique et autistique se caractérise par des différences qualitatives importantes que nous discutons dans le contexte de la littérature internationale et des perspectives cliniques de ces recherches. / Schizophrenia Spectrum Disorders and Autism Spectrum Disorders (ASD) have similar difficulties in communication, social interaction, affects and emotions. These apparent similarities raise the question whether similar or different neurocognitive processes might underlie similar symptoms and cognitive profiles. However, currently, very few experimental studies directly compare individuals with autism and schizophrenia in different cognition areas.The major aim of the present Doctoral Dissertation was to address these issues by exploring three areas: cognitive profile (the assessment of general cognitive functioning and the quantitative and the qualitative analysis of verbal fluency), pragmatic language (idiom comprehension in context and novels metaphors’ comprehension) and social cognition (facial affect recognition and attributional style). In each of these areas, the major results showed that despite apparent cognitive similarities, neurocognitive functioning observed in patients with schizophrenic disorders and autism were characterized by significant qualitative differences that were examined and discussed in the context of the international literature and in relation to the possible clinical perspectives.
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Amorçage social :mythe ou réalité? de la réplication à un examen par électromyographie

Doyen, Stéphane 07 February 2014 (has links)
L’objectif de cette thèse est de présenter, au travers de 4 chapitres, un regard nouveau sur l’amorçage social et son caractère automatique.<p>Le premier chapitre est consacré aux différentes conceptualisations de l’amorçage en vogue au sein de deux disciplines sœurs que sont la psychologie cognitive et la cognition sociale. Grâce à une série d’éléments historiques et théoriques, je montre en quoi les différentes conceptions de ce phénomène se recoupent, mais divergent aussi profondément. En outre, à l’aide de cet examen de la littérature, j’expose les questions que soulèvent toujours à ce jour les mécanismes rendant compte du phénomène d’amorçage social.<p>Ainsi, en psychologie cognitive, il est largement reconnu que l’amorçage est sous-tendu par un processus de diffusion d’activation entre la représentation activée par l’amorce et celle de la réponse comportementale. Ce postulat implique entre autres qu’un amorçage trop faible, par exemple subliminal, ne porte pas suffisamment d’activation que pour engendrer des effets à un niveau sémantique. Par contre, en cognition sociale, l’induction d’effets de nature sémantique, par la présentation d’amorces subtiles ou peu perceptibles, semble bien démontrée et ne poserait aucun problème théorique particulier. Ces effets seraient expliqués par le recours à des voies directes entre représentation activée et comportement, court-circuitant la structuration sémantique des connaissances. Cette affirmation ne semble néanmoins soutenue par aucun argument empirique spécifique. <p>En vue de trancher dans ce débat, j’ai décidé de revenir à la base du concept d’amorçage en cognition sociale et de tenter d’en comprendre ses mécanismes. Pour ce faire, j’ai tenté de répliquer une des expériences les plus emblématiques de cette littérature : l’expérience 2 de Bargh, Chen et Burrows (1996). Cette démarche, présentée dans le chapitre 2, a tout d’abord permis d’établir que cette expérience ne peut être répliquée aisément. Ensuite, elle a montré que certains aspects environnementaux étaient déterminants dans cette situation expérimentale, indiquant que les amorces seules étaient insuffisantes pour activer le comportement. Enfin, ces travaux ont mis en évidence que la méthode des phrases mélangées ne garantissait pas que le processus soit non conscient.<p>Suite à cette série de tentatives de réplication échouées, ainsi qu’aux nombreuses discussions qu’elles ont engendrées, j’ai décidé de m’intéresser plus particulièrement à la problématique que représente la réplication en psychologie. <p>Dans une approche exposée dans le chapitre 3, je distingue les réplications directes des réplications conceptuelles et expose leurs bienfaits et dangers. Aussi, je montre que la littérature sur l’amorçage social, phénomène jugé comme incontestable en cognition sociale, émane d’une littérature principalement fondée sur un ensemble de réplications conceptuelles. Ceci soulève un nombre important de problèmes, dont le fait de considérer tant de résultats hétérogènes comme relevant d’un seul et même phénomène d’amorçage, alors que les processus qui le sous-tendent demeurent encore sous-spécifiés. <p>Pour faire face à ces problèmes, j’ai décidé de changer d’approche. Il s’agira donc d’opérationnaliser l’amorçage social dans une situation expérimentale offrant plus de contrôle et permettant d’observer plus directement certains de ses processus. Dans le chapitre 4, je rapporte les résultats des études que ce paradigme combinant à la fois mesures électromyographiques et Implicit Association Test a permis de réaliser. Ceux-ci permettent d’esquisser une dynamique des étapes de traitement impliquées dans la mise en place de comportements induits par l’activation de représentations de nature sociale, comme les stéréotypes. Plus particulièrement, ils montrent que l’accès à ces représentations nécessite la mobilisation de ressources attentionnelles, soulignant à nouveau l’importance de variables modératrices dans un phénomène pourtant considéré largement comme automatique.<p>À l’issue de cette dissertation, j’espère avoir offert au lecteur une base pour percevoir et comprendre les défis encore à relever pour le champ de la littérature relatif à l’amorçage social. Ce faisant, j’espère avoir également ébauché une piste de solution potentielle visant à mieux appréhender et décrypter les processus du phénomène d’amorçage social. / Doctorat en Sciences Psychologiques et de l'éducation / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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La désignation et la notion de seconde personne : étude chez l'adulte sain et cérébro-lésé / Pointing and the notion of second person : study in healthy and brain-lesioned adults

Cleret de Langavant, Laurent 15 December 2010 (has links)
La désignation est le geste de montrer un objet à une autre personne. La structure de la désignation est similaire à celle du discours verbal : la première personne « je » communique avec la seconde personne « tu » à propos de l'objet « il ». A partir de la description neuropsychologique d'un trouble acquis de la désignation, l'hétérotopagnosie ou incapacité à désigner le corps d'autrui, nous jetons les bases d'un nouveau modèle de la désignation impliquant la notion de seconde personne « tu ». Nous proposons et validons l'hypothèse que toute désignation implique de se représenter le point de vue de l'interlocuteur « tu » grâce à un référentiel hétérocentré. De plus, chez les patients hétérotopagnosiques comme chez les volontaires sains, désigner le corps d'autrui est plus difficile que désigner les objets. Nous expliquons ce phénomène par le fait que seul le corps humain vivant peut être à la fois sujet de communication et objet de communication. Poursuivant notre investigation sur la notion de seconde personne, nous montrons chez une patiente et chez les sujets sains que le corps des femmes est également plus difficile à désigner que celui des hommes. Les femmes seraient plus facilement considérées comme des sujets que les hommes. Enfin, nous avons recherché comment l'humain percevait la désignation réalisée par autrui comme témoignant d'une intention de communication à propos d'un objet. L'engagement dans une relation avec la seconde personne « tu » est nécessaire à cette compréhension. Au total, cette thèse apporte les premiers éléments expérimentaux sur les mécanismes de la relation de communication avec la seconde personne « tu ». / Pointing is used to communicate about an object with another person. This skill has a triadic structure similar to speech: the first person “I” communicate with the second person “you” about an object of interest “it”. From the neuropsychological description of an acquired deficit in pointing, heterotopagnosia which is the inability to point at another person's body parts, we build a new cognitive model involving the notion of a second person to explain pointing behaviour. We bring experimental evidence that pointing requires taking the addressee's perspective through the elaboration of a heterocentric reference frame. Furthermore, we show that in heterotopagnosic patients and in healthy subjects pointing at another person's body is more difficult than pointing at objects. We hypothesize that it is because only the living human body of other can be a subject to communicate with and an object to communicate about. In addition, we show that heterotopagnosic patients and healthy subjects find it more difficult to point at female body parts than at male ones, perhaps because women are more easily considered as subjects. Finally, we explore the behavioural and neural bases of the perception of pointing. We confirm that the relationship with the second person is necessary to understand the communicative intention of the addressee about the object. As a whole, this work provides the first cognitive and neural evidence for the notion of a second person in the brain.
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Learning about Groups: The Self and Social Networks in the Emergence of Stereotypes

Eberlen, Julia 20 May 2020 (has links) (PDF)
Stereotypes are often considered to exist as a consequence of categorizing people into different groups, our belonging (or not) to the group, and our exposure to perceived covariation between group member’s physical and psychological characteristics However, the process of stereotype learning itself is not always taken into account. In my thesis, I hypothesized that people will categorize artificial social stimuli into groups, and learn to associate them with descriptions compatible with stereotype content, even if they are not actively made aware of such a connection. This learning process is influenced by the individuals process on the one, and its social environment on the other. First, we find that people learn stereotypes in the absence of explicit information about the existence of social outgroups. For stimuli with equal baseline valence, the contrast between perceived stereotypes was stronger when the stereotypical information was more distinctive for one social group over the other. When baseline valence was not the same, stereotype-consistent information increased this difference while non-stereotypical information led to less stereotypical differentiation between the groups.Second, when participants are themselves part of a group, stereotype consistent information is readily integrated into the group impression. For stereotype inconsistent information, and within the context of experimentally induced group belonging, participants did learn the (counter) stereotypical information, but the identification with the group decreased. Finally, the focus is again on outgroup stereotype learning, but this time in the context of small social networks. The aim here was to isolate network structure from social interaction per se and investigate whether structure alone influences the emergence of stereotypes. People learned from each other in these distinct network configurations, i.e. in a fully connected network or a star network. Different from the other studies, participants decided themselves how a member of our experimental social groups was presented to other participants. This way, we could observe whether stereotypes emerge as a consequence of social interaction, restricted by their network ties. We found that participants will learn outgroup stereotypes consistent with the covariation between group stimuli and description to which they were exposed in their respective network. However, the network structure itself does not contribute to stereotype learning or emergence. / Doctorat en Sciences psychologiques et de l'éducation / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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La mémoire collective au regard du modèle ego-écologique

Le Paumier, Frédéric January 2002 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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The Coming Past: A social psychological approach of the uses of historical analogies and their effects in political contexts

Ghilani, Djouaria 20 February 2019 (has links) (PDF)
Cette thèse a pour but d’examiner comment les individus utilisent des comparaisons entre des situations actuelles et des situations passées dans des contextes politiques. L’utilisation de telles analogies historiques a longtemps été documentée, en particulier au sein des sciences politiques, en histoire et dans les champs concernés par l’argumentation. Ces littératures ont mis en évidence la fréquence avec laquelle les responsables politiques et autres personnages publics utilisent les analogies dans des buts de délibération et de persuasion. Malgré leur omniprésence supposée, peu d’études en psychologie sociale se sont penchées sur ce processus. Les trois volets de cette thèse ont tenté de combler cette lacune en recourant à diverses méthodologies. Plusieurs études expérimentales nous ont d’abord permis d’investiguer si l’exposition à des analogies historiques influence les prédictions que posent les participants concernant des situations réelles incertaines. Les résultats montrent que l’effet, bien que de faible taille, tend à devenir plus fort à mesure que diminuent les connaissances actuelles des individus. Dans un second volet, au lieu de sélectionner a priori les analogies historiques, nous avons donné la possibilité aux répondant.e.s de générer leurs propres analogies et d’expliquer leurs choix dans des questionnaires récoltés en France, en Belgique et en Allemagne à la suite des deux attaques de 2015 en France. L’analyse des réponses ouvertes montre non seulement une grande diversité dans les manières de mettre en correspondance le présent et le passé – même lorsqu’il s’agit d’analogies avec le « même » événement (e.g. l’attaque du 11 septembre 2001) ;mais les participant.e.s utilisent de plus ces analogies pour formuler des arguments, plus ou moins implicites, par rapport à des débats actuels. Cette dimension argumentative dans l’usage des analogies historiques a été explorée plus avant dans un 3e volet. En analysant les articles du mois de mars 2014 relatifs à la crise de Crimée au sein de quatre journaux belges, nous avons relevé comment les individus s’y prennent pour établir des liens entre le passé et le présent, et comment ils procèdent pour les contester. Ensemble, les trois volets de cette thèse suggèrent que les personnes ordinaires, tout comme leurs homologues plus « experts », ne sont pas passives en utilisant les analogies historiques, mais participent activement, par leur biais, au processus éminemment politique de construction et de contestation des passé(s), présent(s) et futur(s). / Doctorat en Sciences psychologiques et de l'éducation / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Suppléance perceptive et cognition sociale : étude des interactions tactiles minimalistes / Perceptual supplementation and social cognition : study of minimalist tactile interactions

Deschamps, Loïc 07 May 2013 (has links)
Cette recherche s’inscrit dans le cadre de l’élaboration d’espaces numériques d’interaction tactile, en tant qu’ils sont rendus possibles par la connexion en réseau d’un dispositif de suppléance perceptive. Dans ce contexte, nous avons articulé une recherche appliquée, centrée sur les analyses d’usage du dispositif dans des contextes écologiques, à une recherche fondamentale, dirigée par les questions théoriques soulevées par les usages eux-mêmes.Pour cela, la méthodologie minimaliste nous offre une occasion originale d’étudier la constitution même des rencontres interpersonnelles, à travers un espace de couplage sensorimoteur inédit. Nos résultats généraux suggèrent que le processus de l’interaction est une dynamique relationnelle autonome qui émerge de l’engagement mutuel des participants. Dans une approche énactive et interactionniste de la cognition sociale, il s’agit alors de considérer que le croisement perceptif entre deux sujets, même réduit à son expression la plus simple, consiste en la rencontre de deux activités perceptives construisant du sens. Dans le contexte de rencontres strictement dyadiques, nous tentons de caractériser cette dynamique, de façon à en isoler les éléments constitutifs. Nous montrons alors que la coordination interpersonnelle résulte d’un processus actif de co-ajustements dynamiques qui se joue autant à un niveau microscopique (qualité de l’accroche perceptive) qu’à un niveau macroscopique (organisation de séquences d’interaction). Dans le contexte de l’exploration mutuelle d’un contenu numérique, nous montrons que cette dynamique d’interaction permet aux participants de faire sens de leurs engagements respectifs en fonction des objets présents. La coordination des activités perceptives se présente alors comme le support de la co-constitution d’un monde partagé de significations, à travers une compréhension interpersonnelle ancrée dans un contexte pragmatique. En outre, l’articulation des expérimentations et des analyses d’usage écologiques nous a conduits à proposer des spécifications techniques et fonctionnelles pour les espaces numériques partagés, de façon à proposer un dispositif pertinent pour les utilisateurs déficients visuels. / Our research is part of the design of tactile interaction digital spaces, as they are made possible by a network connection between perceptual supplementation devices. Within this framework, we articulated an applied research, focused on the analysis of use of the device in ecological contexts, with a fundamental one, led by theoretical issues raised by the usage itself. In this respect, minimalist methodology gives us an opportunity to study the very constitution of interpersonal encounters, through a new space of sensorimotor coupling for users.Our overall results suggest that interaction process is an autonomous relational dynamics that emerges from the mutual engagement of participants. Within an enactive and interactionist approach of social cognition, we consider that this perceptual crossing, even when reduced to its simplest expression, involves the meeting of two perceptual activities which inherently produce sense. In the context of strictly dyadic encounters, we try to characterize this dynamic, so as to isolate its fundamental features. We show that interpersonal coordination results from an active process of dynamic co-adjustments that unfolds both on a microscopic level (quality of the perceptual coupling) and on a macroscopic level (organization of interaction sequences). In the case of mutual exploration of digital content, we show that this dynamic interaction allows participants to make sense of their respective engagement relatively to the present objects. The coordination of perceptual activities is then presented as a support for the co-constitution of a shared world of meanings, from an interpersonal understanding rooted in a pragmatic context.In addition, these experiments, coupled to ecological usage analysis, have led us to propose technical and functional specifications for shared digital spaces, so as to provide a relevant device for visually impaired users.

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