• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 44
  • 14
  • 5
  • Tagged with
  • 65
  • 65
  • 54
  • 18
  • 17
  • 15
  • 15
  • 12
  • 11
  • 9
  • 9
  • 9
  • 8
  • 8
  • 7
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
11

Décider dans un monde imprévisible et social : les mécanismes en jeu et leurs bases cérébrales dans l'autisme / Decision-making in a changing social world : mechanisms at stake and their cerebral basis in autism

Robic, Suzanne 16 December 2013 (has links)
Le monde social est par essence fortement incertain, dans la mesure où les informations peuvent varier rapidement et de façon imprévisible, et il est essentiel de pouvoir s’y adapter. Les personnes avec autisme présentent souvent une intolérance au changement et une recherche d’immuabilité, associées à des difficultés dans le domaine de la prise de décision. Elles rapportent également que leurs difficultés sont amplifiées lorsque la prise de décision implique un changement de routine et lorsqu’elle fait entrer en jeu une composante sociale. Si la prise de décision dans un environnement social a été beaucoup explorée, l’influence de l’incertitude du contexte (c’est-à-dire d’un changement brutal des probabilités de survenue d’un événement) et son interaction avec la nature sociale de l’environnement n’ont jamais été étudiées dans le cadre de l’autisme. Cette thèse vise à mieux comprendre les spécificités du traitement du caractère imprévisible du contexte chez les personnes autistes de haut niveau (High-Functioning Autism : HFA) et avec un Syndrome d’Asperger (AS). La question posée ici est de savoir si c’est l’aspect social, ou bien l’aspect imprévisible, qui pose problème aux personnes avec autisme dans les interactions sociales. Nous avons fait l’hypothèse d’une altération du traitement du caractère imprévisible chez ces personnes, comparées à des sujets neurotypiques appariés, et nous souhaitions préciser l’influence de la nature sociale ou non-sociale de la source d’information sur cette altération. Dans la première étude, comportementale, de cette thèse, nous avons adapté une tâche de prise de décision de Behrens et al. (2007, 2008), comportant une condition stable et une condition instable (i.e. incertaine), cet aspect stable ou instable pouvant venir d’un indice social ou non-social. Cette première étude a permis de montrer que, dans notre tâche, les difficultés rencontrées par les personnes HFA/AS dans un environnement social tiennent plus à son caractère imprévisible qu’à son aspect social. A cela s’ajoute une difficulté globale à intégrer les indices contextuels dans la prise de décision. Notre deuxième étude, en IRM fonctionnelle, visait à identifier les régions cérébrales impliquées dans le traitement du caractère imprévisible du contexte, ainsi que l’effet de la nature sociale de l’environnement sur ce traitement, chez des personnes avec autisme. Cette seconde étude a montré que les personnes HFA/AS mobilisent moins le réseau attentionnel fronto-pariétal que les personnes neurotypiques dans un contexte incertain (qu’il soit social ou non). On observe également chez ces personnes une difficulté à réorienter l’attention lorsque les indices contextuels ne sont pas pertinents. Par ailleurs, dans un environnement social les personnes HFA/AS activent moins les aires du « cerveau social » que les personnes neurotypiques. La discussion établit un parallèle entre ces résultats et la littérature existante, et propose des perspectives en termes de prise en charge dans l’autisme / The social world is inherently very uncertain, as the information can change rapidly, unpredictably, and thus it is essential to be able to adapt. People with autism often show a resistance to change and a preference for sameness, associated with decision-making difficulties. They also report that their difficulties are augmented when the decision involves a change in the routine and when a social component is involved. While the decision-making in a social environment has been widely investigated, the influence of the uncertainty of the context (i.e. of a sudden change in the probability of occurrence of an event) and its interaction with the social nature of the environment has never been studied in the context of autism. This thesis aims to better understand how people with High-Functioning Autism (HFA) and Asperger's syndrome (AS) process an unpredictable context. The main question asked here is which of the social or unexpected aspects denote a problem for people with autism in social interactions. We hypothesized that processing of uncertainty is altered in HFA/AS people compared to matched controls, and we wanted to determine what is the influence of a social or a non-social source of information on this alteration. In the first study of this thesis (a behavioural study), we adapted a decision-making task from Behrens et al. (2007, 2008), which implies a stable and an unstable (i.e. uncertain) conditions. The stable or unstable aspect could derive from a social or a non-social cue. The study showed that in our task the difficulties faced by people with HFA/AS in a social environment are more linked to the uncertainty of the context than to its social aspect. HFA/AS participants also showed a global difficulty to integrate contextual cues in decisionmaking. The second study (a functional MRI study) aimed to identify brain regions involved in the uncertainty processing, as well as the effect of the social nature of the environment on this processing. We observed in HFA/AS participants a weaker engagement of the fronto-parietal attentional cerebral network in an unstable context (regardless whether the cue was social or non-social). We also observed in these participants a difficulty to redirect their attention when contextual cues were not relevant. Moreover, in a social environment people with HFA/AS activated less than controls brain areas belonging to the "social brain”. The discussion draws a parallel between these results and the literature, and opens to rehabilitation perspectives for people with autism
12

La « politique » de l'enfant : dominance et cognition sociale / Preschool “politics” : dominance and social cognition

Charafeddine, Rawan 17 December 2013 (has links)
Le cerveau des primates, et plus encore celui de l’homme, a évolué en s’adaptant à un environnement socialement complexe. Le nombre élevé d’individus qui composent le groupe, la sophistication des modes d’interaction et le risque de manipulation constituent autant de pressions de sélection exercées sur le cerveau. Cette perspective évolutionnaire a alimenté tout un courant de recherche en psychologie développementale tourné vers la cognition dite sociale. Ces recherches se sont portées sur la lecture des intentions, la distinction soi/autrui, l’altruisme, l’empathie, la morale, la compétition et la coopération. Toutes ces capacités constituent les premières briques de ce que l’on pourrait appeler une sociologie naïve. Mais certaines de ces capacités sont restées au second plan, et l’objectif général de ce projet sera d’aborder l’une des plus ignorées mais pas des moins centrales : l’aptitude à traiter les hiérarchies. Les relations dominance, ou d’ascendance, constituent une dimension essentielle de la vie des espèces sociales. Sur le plan évolutionniste, un rang social élevé confère des avantages adaptatifs décisifs car il garantit un accès privilégié aux ressources nutritives et reproductives. Le rôle crucial du rang social va dès lors exercer un certain nombre de contraintes cognitives. Les individus doivent, par exemple, être capables d’identifier l’organisation hiérarchique de leurs groupes et représenter les avantages offerts par le statut. On peut donc penser que chez bon nombre d’espèces sociales, des mécanismes cognitifs dédiés aux hiérarchies sociales aient évolué selon un processus sélectif. Néanmoins, les hiérarchies sociales chez l’homme se distinguent de celles des autres espèces par deux aspects importants. Premièrement, les attributs qui définissent la dominance sont beaucoup plus diversifiés et dépassent le simple cadre des relations agonistiques. Deuxièmement, à la différence des primates, les cultures humaines présentent des variations fortes dans le degré de structuration hiérarchique des sociétés. Il est donc possible d’imaginer que les mécanismes cognitifs impliqués dans le traitement des hiérarchies soient modulés par l’environnement culturel. La méthode interculturelle suivie ici permettra d’identifier des mécanismes potentiellement universels et d’autres sujets à une variation culturelle. Au cours des années 70 et 80, l’étude des hiérarchies chez l’enfant a connu une période féconde. Les travaux produits, largement inspirés par l’éthologie, ont permis de montrer que les relations de dominance étaient fréquentes, même chez des enfants très jeunes (1 à 2 ans), et qu’elles s’organisaient selon des structures linéaires. Néanmoins ces études, de part les méthodologies employées, ont largement négligé la perspective cognitive et n’ont pas donc permis d’établir des mécanismes précis impliqués dans le traitement des hiérarchies. Cette thèse vise à réintroduire l’étude de la dominance sociale au sein de la psychologie cognitive du développement. Elle s’articule autour de deux axes principaux : 1) Identifier la dominance : la capacité à identifier le statut hiérarchique et ses différents attributs et inférer les avantages que confère un statut élevé. 2) Agir face à la dominance : la distribution de ressources en fonction du statut et la préférence sociale en fonction du statut. Huit expériences sont rapportées dont une incluant une comparaison inter-culturelle entre la France, le Liban et le japon. Ces expériences ont montré la capacité des enfants dès 3 ans à identifier les relations de dominance et à inférer un certain nombre de caractéristiques à partir de ces relations. Les inférences de la dominance aux caractéristiques des individus incluent l'asymétrie de ressources, de compétences ainsi que le genre ; les enfants de trois cultures différentes ont associé le genre masculin au personnage dominant........ / According to the social brain hypothesis, the computational demands of living in large and complex societies favored the selection of unusually large brains and complex cognitive capacities (Dunbar & Shulz, 2007). Social cognition, that is, the cognitive processes devoted to monitor, control, and predict the behaviors of others, is vital to navigate the social world. It is especially essential for humans, who live in societies characterized by a dense convolution of social relationships. Given the importance of asymmetrical relationships within and across social groups (Sidanius & Pratto, 2001; Bente, Leuschner, Al Issa & Blascovich, 2010), the perceptual and inferential strategies necessary for processing dominance are certainly central to social cognition. Dominance is indeed pervasive in the human species (Fiske, 1992), it affects reproductive success (Ellis, 1995; Fieder, Huber, Bookstein, Iber, Schäfer, Winckler & Wallner, 2005; Kanazawa, 2003) and plays a central role in the formation of short and long-term alliances (Watts, 2010). Work in the human ethological tradition has described preschoolers' spontaneous social dominance structures: they are linear and stable (Strayer and Strayer, 1976; Lafrénière & Charlesworth, 1983); based on verbal and physical strategies (Hawley, 1999; Pellegrini, 2008) and are associated to social competence and affiliative structures (Vaugh & Waters, 1981; Hold, 1976). However, the observational approach adopted in these studies and the methodological shortcomings of some parallel experimental attempts (Omark & Edelman, 1975; Sluckin & Smith, 1977) preclude conclusions about the specific cognitive mechanisms responsible for coping with dominance relations.In line with the naïve sociology framework proposed by Jackendoff (1992) and Hirschfeld (1995), the present thesis takes an experimental developmental psychology approach to highlight the cognitive strategies that allow children to identify dominance relations, to form relevant expectations and to take action on the light of these expectations. A series of eight experiments investigated preschoolers’ abilities to make sense of social dominance situations, following two axes:Dominance Identification: the capacity to identify hierarchical status using several cues and to infer advantageous consequences of high status. Taking action in dominance contexts: allocation of resources and social choices in dominance contexts. The first set of experiments showed that preschoolers are able, from 3-years-old, to infer dominance not only from physical supremacy but also from decision power, age and resources. The second set of experiments showed that preschoolers have some expectations regarding how a dominant and subordinate individual are likely to differ. In particular, they expect that an individual who imposes his choice on another will exhibit higher competence in games and will have more resources. Another, intercultural experiment showed that children from 3 countries differing in gender equality norms associated masculine gender to dominant behavior since their 4th year. The three final experiments belonged to the second axis and showed a systematic age effect that suggests that choices that reinforce the status-quo are more salient before 5-years-old.
13

Cognition sociale et Schizophrénie : une approche centrée sur la personne à l’aide du Protocole d’Evaluation de la Cognition Sociale de Bordeaux (PECS-B) / Social cognition and Schizophrenia : a person-centered approach with the Bordeaux Social Cognition Assessment Protocol

Etchepare, Aurore 22 December 2017 (has links)
La cognition sociale a récemment connu un intérêt croissant en neuropsychologique clinique. Cet engouement s’explique notamment par le caractère transdiagnostique mais aussi invalidant des troubles. Cependant, ce construit se heurte encore à de nombreux écueils, tant conceptuels que méthodologiques. Ainsi, dans la schizophrénie, les données de la littérature internationale divergent. Nous faisons l’hypothèse que ces contradictions peuvent être sous-tendues par : 1) le manque de considération pour le caractère multidimensionnel de la cognition sociale, et 2) l’hétérogénéité interindividuelle du fonctionnement. L’objectif général de ce travail de thèse était de réaliser une étude comparée des profils de fonctionnement en cognition sociale dans la population générale et dans la schizophrénie. Pour ce faire, une première étape a été consacrée à une revue systématique des études sur la structure factorielle de la cognition sociale en neuropsychologie clinique (Article 1). Cette revue a permis de proposer un modèle bidimensionnel de la cognition sociale, où les processus de bas et de haut niveau croisent les processus affectifs et cognitifs. Une deuxième étape a consisté à fournir des éléments de validation supplémentaires au PECS-B, une batterie d’évaluation de la cognition sociale composée de sept tâches évaluant cinq dimensions (Article 2). Les résultats ont révélé des qualités psychométriques satisfaisantes en population générale (N = 131) comme dans la schizophrénie (N = 101). Enfin, la troisième étape a consisté à réaliser des analyses en clusters pour explorer l’hétérogénéité interindividuelle dans ces mêmes populations (Article 3). Trois profils différents dans l’échantillon population générale ont été mis en évidence, dont deux caractérisés par des faiblesses spécifiques. En revanche, les trois profils obtenus dans l’échantillon schizophrénie étaient caractérisés par trois niveaux de fonctionnement en cognition sociale : capacités efficientes (similaires aux témoins), moyennes et faibles. Ces deux derniers niveaux étaient également caractérisés par des difficultés d’ordre alexithymique ou neurocognitive. Dans une perspective de pratique basée sur la preuve, ces résultats ont des implications importantes tant pour l’évaluation de la cognition sociale que pour l’orientation des interventions thérapeutiques. / Social cognition has received a growing interest in clinical neuropsychology. This popularity can be explained by the transdiagnostic and negative outcome of social cognition disorders. However, this construct faces many difficulties, conceptual as well as methodological. Thus, concerning schizophrenia, data from the international literature is inconsistent. We hypothesize that these contradictions may be underpinned by: 1) a lack of consideration for the multidimensionality of social cognition, and 2) interindividual heterogeneity of functioning. The overall goal of this thesis was to explore and compare the social cognition functioning profiles in the general population with those for schizophrenia. To do this, a first step was devoted to a systematic review of studies that explored the factor structure of social cognition in clinical neuropsychology (Article 1). This review allowed the proposition of a two-dimensional model of social cognition, in which low and high-level processes cross affective and cognitive ones. A second step was to provide additional validation elements to the PECS-B, a social cognition assessment battery with seven tasks assessing five dimensions (Article 2). The results reported satisfactory psychometric qualities in the general population (N = 131) as well as in schizophrenia (N = 101). Finally, the third step was to carry out cluster analyses to explore interindividual heterogeneity in these same populations (Article 3). Three different profiles in the general population sample were highlighted, of which two were characterized by specific weaknesses. In contrast, the three profiles in the schizophrenia sample were characterized by three levels of social cognition functioning: good (similar to controls), medium and low. The last two levels were also characterized by alexithymic or neurocognitive difficulties. From an evidence-based practice perspective, these findings have important implications for both the assessment and the direction of therapeutic interventions.
14

Déficits de cognition sociale lors d'un premier épisode psychotique et corrélats neuronaux structuraux associés

Bertrand, Marie-Claude January 2007 (has links)
No description available.
15

Comprendre une interaction sociale par le corps en action : contribution de mécanisme miroir et implication dans l'autisme

Centelles, Laurie 10 July 2009 (has links) (PDF)
Le langage du corps tient une place prépondérante dans la communication sociale et ceci dès la petite enfance. L'objectif de ce travail de thèse est de déterminer la contribution du corps en action dans la compréhension des interactions sociales (IS). L'approche développementale nous renseigne sur les mécanismes présidant à sa mise en place chez l'enfant, être éminemment social. En revanche dans l'autisme, trouble neurodéveloppemental complexe, la dimension sociale est altérée. Nos études questionnent dans cette pathologie l'utilisation de l'information portée par le corps en mouvement, dans un contexte social. L'originalité de notre paradigme expérimental repose sur l'utilisation de mouvements humains (MH), ou animations en points lumineux, qui permettent d'isoler l'information sociale portée par le corps en action. Nous avons présenté à nos sujets des scènes visuelles présentant deux acteurs engagés dans une interaction sociale ou pas. Une double approche, comportementale et en IRMf, nous éclaire sur l'utilisation et la mise en place de la simulation motrice et nous permet de questionner son implication dans l'autisme. Nous montrons que les enfants entre 4 et 6 ans et les enfants autistes utilisent les informations visuelles portées par le MH pour comprendre une IS, bien que leurs performances ne soient pas encore optimales. Chez l'adulte, en plus du réseau de la mentalisation attendu, nous avons mis en évidence l'importance du réseau des mécanismes miroirs dans la cognition sociale. Chez l'enfant, l'IRMf nous a permis de rapporter pour la première fois un recrutement fonctionnel précoce du gyrus frontal inférieur, siège du système des neurones miroirs, lors de l'observation des scènes sociales. La discussion générale établit un lien étroit entre la mise en place du mécanisme miroir et la construction des représentations de l'action, elle interroge aussi l'intégrité de ce processus dans l'autisme. En conclusion, ces études ouvrent la voie au rôle fondateur du mécanisme miroir dans le développement social de l'enfant.
16

Développement de la notion de propriété : évaluations sociales et morales

Gabalda, Belonia 27 September 2012 (has links) (PDF)
La plupart des interactions sociales humaines font intervenir des objets, et ceci dès le plus jeune âge. Dans ces interactions, les enfants semblent prendre en compte qui est le propriétaire de l'objet. La notion de propriété ne concerne donc pas seulement une personne et un objet, mais constitue une relation entre différentes personnes vis-à-vis d'un objet. Cette relation est régie par un ensemble de règles ou droits de propriété. Nos travaux portent sur la compréhension qu'ont les enfants de la notion de propriété. A quel âge les enfants acquièrent-ils la compréhension des droits de propriété ? Avant de manier la notion de propriété de manière explicite, les enfants en ont-ils une compréhension plus implicite ? Plus particulièrement, nous avons exploré la compréhension et l'évaluation de transferts de propriété illégitimes et légitimes chez des enfants de 5 mois à 5 ans. Nous avons étudié deux types de transgressions de propriété : l'acquisition illégitime d'un objet (sans intention de transfert de la part du propriétaire) et l'absence de restitution d'un objet à son propriétaire. L'ensemble de nos études ont consisté à présenter aux enfants des transferts de propriété entre deux personnages de manière non verbale, dans des dessins animés ou des films mettant en scène des marionnettes, puis à mesurer la compréhension et l'évaluation de ces transferts par les enfants. Les études du Chapitre 2 (Etudes 1 et 2) se sont intéressées à l'évaluation que font les enfants de l'acquisition d'un objet. Les deux expériences de l'Etude 1 ont exploré la compréhension et l'évaluation de transferts de propriété illégitimes et légitimes par des enfants de 3 ans et 5 ans, ainsi que des adultes (population contrôle). Cette étude est la première à examiner simultanément la compréhension explicite et implicite qu'ont les enfants de la notion de propriété. En effet, les questions posées concernent respectivement les droits de propriété, ainsi que l'évaluation sociale et morale des agents impliqués. Dans l'Etude 1a, les participants ont vu un personnage acquérir un objet soit de manière illégitime (condition vol), soit de manière légitime (condition réception par don). Dans l'Etude 1b, c'est une action illégitime (condition vol) qui était comparée à une action légitime (condition don). Les enfants de 5 ans (comme les adultes) ont montré une compréhension de la notion de propriété à la fois implicite par leur évaluation sociale/morale, en préférant l'agent de la condition légitime (receveur du don ou donneur) par rapport à l'agent de la condition illégitime (voleur), et explicite par leur capacité à attribuer des droits de propriété différents selon la légitimité du transfert. Les enfants de 3 ans n'ont pas distingué les conditions illégitime et légitime, ni dans leur évaluation, ni dans leur attribution de droits de propriété. Ces résultats suggèrent que les enfants acquièrent simultanément les compréhensions implicite et explicite de la propriété. Dans l'Etude 1, aucune réaction émotionnelle n'était présente. Nous avons examiné dans l'Etude 2 le rôle des émotions du premier possesseur dans l'évaluation que font les enfants de 3 ans de l'acquisition d'un objet. En présence d'indices émotionnels (les mêmes dans la condition légitime et illégitime : le premier possesseur étant triste après le transfert dans les deux cas), les enfants de 3 ans sont parvenu à distinguer les deux conditions dans leur évaluation sociale/morale. Cette distinction n'a pu être basée uniquement sur la présence de l'émotion négative étant donné que l'émotion présentée était la même dans les deux conditions. Nous suggérons que les enfants de 3 ans ont détecté la transgression morale dans le cas du vol, et se sont basés sur l'émotion négative pour la confirmer. Les études du Chapitre 3 (Etudes 3 à 5) se sont intéressées à l'évaluation que font les enfants de la restitution d'un objet à son propriétaire...
17

Décider dans un monde imprévisible et social : les mécanismes en jeu et leurs bases cérébrales dans l'autisme

Robic, Suzanne 16 December 2013 (has links) (PDF)
Le monde social est par essence fortement incertain, dans la mesure où les informations peuvent varier rapidement et de façon imprévisible, et il est essentiel de pouvoir s'y adapter. Les personnes avec autisme présentent souvent une intolérance au changement et une recherche d'immuabilité, associées à des difficultés dans le domaine de la prise de décision. Elles rapportent également que leurs difficultés sont amplifiées lorsque la prise de décision implique un changement de routine et lorsqu'elle fait entrer en jeu une composante sociale. Si la prise de décision dans un environnement social a été beaucoup explorée, l'influence de l'incertitude du contexte (c'est-à-dire d'un changement brutal des probabilités de survenue d'un événement) et son interaction avec la nature sociale de l'environnement n'ont jamais été étudiées dans le cadre de l'autisme. Cette thèse vise à mieux comprendre les spécificités du traitement du caractère imprévisible du contexte chez les personnes autistes de haut niveau (High-Functioning Autism : HFA) et avec un Syndrome d'Asperger (AS). La question posée ici est de savoir si c'est l'aspect social, ou bien l'aspect imprévisible, qui pose problème aux personnes avec autisme dans les interactions sociales. Nous avons fait l'hypothèse d'une altération du traitement du caractère imprévisible chez ces personnes, comparées à des sujets neurotypiques appariés, et nous souhaitions préciser l'influence de la nature sociale ou non-sociale de la source d'information sur cette altération. Dans la première étude, comportementale, de cette thèse, nous avons adapté une tâche de prise de décision de Behrens et al. (2007, 2008), comportant une condition stable et une condition instable (i.e. incertaine), cet aspect stable ou instable pouvant venir d'un indice social ou non-social. Cette première étude a permis de montrer que, dans notre tâche, les difficultés rencontrées par les personnes HFA/AS dans un environnement social tiennent plus à son caractère imprévisible qu'à son aspect social. A cela s'ajoute une difficulté globale à intégrer les indices contextuels dans la prise de décision. Notre deuxième étude, en IRM fonctionnelle, visait à identifier les régions cérébrales impliquées dans le traitement du caractère imprévisible du contexte, ainsi que l'effet de la nature sociale de l'environnement sur ce traitement, chez des personnes avec autisme. Cette seconde étude a montré que les personnes HFA/AS mobilisent moins le réseau attentionnel fronto-pariétal que les personnes neurotypiques dans un contexte incertain (qu'il soit social ou non). On observe également chez ces personnes une difficulté à réorienter l'attention lorsque les indices contextuels ne sont pas pertinents. Par ailleurs, dans un environnement social les personnes HFA/AS activent moins les aires du " cerveau social " que les personnes neurotypiques. La discussion établit un parallèle entre ces résultats et la littérature existante, et propose des perspectives en termes de prise en charge dans l'autisme
18

La désignation et la notion de seconde personne : étude chez l'adulte sain et cérébro-lésé

Cleret de Langavant, Laurent 15 December 2010 (has links) (PDF)
La désignation est le geste de montrer un objet à une autre personne. La structure de la désignation est similaire à celle du discours verbal : la première personne " je " communique avec la seconde personne " tu " à propos de l'objet " il ". A partir de la description neuropsychologique d'un trouble acquis de la désignation, l'hétérotopagnosie ou incapacité à désigner le corps d'autrui, nous jetons les bases d'un nouveau modèle de la désignation impliquant la notion de seconde personne " tu ". Nous proposons et validons l'hypothèse que toute désignation implique de se représenter le point de vue de l'interlocuteur " tu " grâce à un référentiel hétérocentré. De plus, chez les patients hétérotopagnosiques comme chez les volontaires sains, désigner le corps d'autrui est plus difficile que désigner les objets. Nous expliquons ce phénomène par le fait que seul le corps humain vivant peut être à la fois sujet de communication et objet de communication. Poursuivant notre investigation sur la notion de seconde personne, nous montrons chez une patiente et chez les sujets sains que le corps des femmes est également plus difficile à désigner que celui des hommes. Les femmes seraient plus facilement considérées comme des sujets que les hommes. Enfin, nous avons recherché comment l'humain percevait la désignation réalisée par autrui comme témoignant d'une intention de communication à propos d'un objet. L'engagement dans une relation avec la seconde personne " tu " est nécessaire à cette compréhension. Au total, cette thèse apporte les premiers éléments expérimentaux sur les mécanismes de la relation de communication avec la seconde personne " tu ".
19

Processus automatiques dans la formation d'attitudes implicites vis à vis de l'alcool : études expérimentales de l'effet de l'exposition incidente à l'alcool dans les médias / Automatic processes involved in the formation implicit attitudes toward alcohol : a set of experimental studies on the effect of incidental exposure to alcohol in medias

Zerhouni, Oulmann 07 December 2015 (has links)
Cette thèse porte sur l’influence du parrainage dans le sport et de la consommation d’alcool dans les films sur les attitudes implicites vis-à-vis de l’alcool. Peu de recherches portent sur les mécanismes psychologiques permettant d’expliquer l’influence de l’exposition à de la publicité pour de l’alcool sur les comportements de consommation à long terme. L’hypothèse générale soutenue dans cette thèse est qu’un processus de conditionnement évaluatif par fausse attribution affective médiatise l’effet de l’exposition à des stimuli en lien avec l’alcool sur les attitudes implicites vis-à-vis de l’alcool. L’effet de deux autres processus automatiques (i.e. effet de simple exposition, association avec le soi) sont également étudiés. Deux études (1 et 2) ont d’abord été menées afin de mettre en place une induction permettant (i) d’inhiber les processus contrôlés et (ii) de maximiser la fausse attribution affective par inhibition du contrôle attentionnel dans un paradigme de conditionnement évaluatif. Trois études sur le parrainage ont ensuite été menées dans lesquels nous observé un effet de l’exposition au parrainage sur les attitudes implicites (études 3 et 5). L’effet de l’exposition au parrainage peut être expliqué par un effet de simple exposition aux marques (étude 5), cependant, nos données ne nous permettent pas de conclure à un effet de conditionnement évaluatif (étude 4). Deux études sur la représentation de la consommation d’alcool dans les films et les séries télévisées ont permis de mettre en évidence un effet de conditionnement évaluatif indépendant de l’association avec le soi (étude 6), et que cet effet de conditionnement dépendait de processus contrôlés (étude 7). Dans l’ensemble, l’influence du parrainage sur les attitudes implicites semble s’exercer par un effet de simple exposition, tandis que l’influence de la représentation de l’alcool dans les films et séries télévisées semble davantage s’exercer par conditionnement évaluatif et association du concept d’alcool avec le soi. / This thesis focuses on the influence of alcohol sport sponsorship and alcohol consumption in movies on implicit attitudes towards alcohol. Few researches have focused on the mediating psychological mechanisms between exposure to alcohol promotion in media and long-term consumption. Our hypothesis is that evaluative conditioning through affect misattribution mediatizes the effect of exposure to alcohol stimuli on implicit attitudes toward alcohol. The effect of two other automatic processes (i.e. mere exposure effect, association with the self) are also studied. Two studies (1 and 2) were led to test an induction that (i) impairs controlled processes and (ii) maximizes affect misattribution by inhibiting attentional control in an evaluative condition paradigm. Three studies on alcohol sponsorship were then led in which we found a main effect of on implicit attitudes (studies 3 and 5). A mere exposure effect was observed in the study 5, but we found no convincing evidence for evaluative conditioning (study 4). However, we found an evaluative conditioning effect in two studies on alcohol consumption in movies and TV shows which was shown to be independent from association with the self (study 6), as well as relying on controlled processes (study 7). Overall, sponsorship effects on implicit attitudes seems to occur via a mere exposure effect, while alcohol portrayals in movies seems to impact implicit attitudes toward alcohol through evaluative conditioning and association of alcohol with the self.
20

False Words Seem True: The Power of Truth Bias in shaping Memory and Judgment 

Pantazi, Myrto 01 February 2017 (has links)
Language is one of the main means of acquiring information about the world. An important debate in social psychology, linguistics and philosophy is how we come to believe information contained in statements we hear and read. Are we capable of assessing it and filtering it out, in case it is erroneous? Or do we rather tend to believe it? The experimental studies described in this thesis suggest that we strongly tend to believe statements we hear and read, even if we are aware of their falsity. Truth bias, as this tendency has been called, was detected both at the level of people’s memory and at the level of their judgments. Specifically, in a fake judicial context participants who read or listened to statements explicitly designated as true or false about a perpetrator tended to misremember false statements as true. Additionally, they were influenced by the false statements’ content in judgments they made about the perpetrators. Chapter 1 encompasses 5 Studies, all pointing to a strong truth bias, that, contrary to what is often assumed, may operate even in the absence of increased cognitive load (Studies 1–2). Studies 3–5 in Chapter 1 were methodologically-oriented, primarily aimed at testing the validity of the generalized truth bias established in Studies 1–2. Chapter 2 examines potential vigilance triggers that may reduce the truth bias. Manipulating the source of the false information (by informing participants that the speaker is either a defense attorney or prosecutor; Study 1), rendering participants accountable for their judgments (Study 2) or asking real judges to accomplish our experimental task (Study 3) did not reduce the truth bias. Nevertheless, offering participants financial incentives for providing an accurate judgment, eliminated both the memory-based and the judgment-based truth bias (Study 4). Based on the present experimental findings, I develop a model predicting that the truth bias is an intrinsic element of linguistic communication and hard to override. / Doctorat en Sciences psychologiques et de l'éducation / info:eu-repo/semantics/nonPublished

Page generated in 0.0819 seconds