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Rôle du cortex préfrontal dans l'évaluation morale

Tassy, Sébastien 06 December 2012 (has links)
Le modèle cognitif dualiste du jugement moral fondé sur l'opposition raison-émotion et dans lequel la raison contrôlerait les émotions est encore très largement dominant (Greene, Sommerville et al. 2001). Pourtant, l'idée de ce contrôle raisonné des émotions, en particulier lors de la résolution de dilemmes sociaux a été remise en cause (Knoch, Pascual-Leone et al. 2006). Comme l'a suggéré Jorge Moll, en proposant une approche beaucoup plus intégrée, la prise de décision dans un contexte moral pourrait ne pas se limiter à cette opposition entre processus affectifs et raisonnés (Moll, Zahn et al. 2005). Par ailleurs, lors de la résolution de dilemmes moraux, ce qui est appelé le jugement semble être dissocié du choix de l'action, mais à ce jour, la plupart des études publiées confondent les deux. Dans ce travail nous nous efforçons d'apporter les arguments théoriques et expérimentaux démontrant que les processus qui conduisent au jugement et ceux conduisant au choix moral sont dissociés. Et que de plus, le jugement repose sur la génération d'émotions secondaires par des processus cognitifs complexes (raisonnés) et le choix sur des émotions plus automatiques. Pour pouvoir l'expliquer nous proposons un modèle plus général de l'évaluation et de la décision morale reposant non plus sur deux, mais trois types de processus. / The cognitive dualistic model of moral judgment based on the opposition reason-emotion and in which the reason would control the emotions is still largely dominant (Greene, Sommerville et al. 2001). However, the idea of rational control of emotions, especially when solving social dilemmas, has been questioned (Knoch, Pascual-Leone et al. 2006). As suggested by Jorge Moll, offering a much more integrated approach, the decision in a moral context may not be limited to the contrast between emotional and rationnal process (Moll, Zahn et al. 2005). Moreover, when resolving moral dilemmas, what is called the judgment seems to be dissociated from the choice of action, but to date, most published studies confuse the two. In this work, we strive to provide the theoretical and experimental evidences that the processes that lead to the judgment and to the moral choice are dissociated. And moreover, the judgment is based on the generation of secondary emotions by complex cognitive processes (rational) and the choice based on more automatic emotions. To explain this we propose a more general model of evaluation and moral decision based not on two, but three types of processes.
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La rationalité des mortels : les pensées de mort perturbent les processus analytiques / The rationality of mortals : thoughts of death disrupt analytic processing

Trémolière, Bastien 23 September 2013 (has links)
Les travaux présentés dans cette thèse s'intéressent à l'intime relation entre la rationalité de l'homme et sa conscience de la mort. Ils utilisent conjointement deux théories, la Théorie de la Gestion de la Terreur, et la théorie Dual-Process de la pensée. La Théorie de la Gestion de la Terreur décrit les mécanismes qui se déclenchent lorsque des pensées liées à notre propre mort sont activées. De façon importante, ces mécanismes consomment des ressources mentales que la théorie Dual-Process identifie comme nécessaires à la pensée rationnelle. Sommes-nous dès lors capables de raisonner de manière rationnelle lorsque nous pensons à notre propre mort ? En d'autres termes, pouvons-nous utiliser correctement notre capacité analytique lorsque des pensées liées à notre propre mort sont conscientes ? Les personnes ayant de grandes capacités cognitives sont elles mieux armées pour penser à la mort ? Quel est le réel impact des pensées de mort sur notre raisonnement, mais aussi sur nos jugements et décisions ? Nous cherchons à répondre à ces questions dans différents domaines de la pensée : les inférences logiques, les décisions stratégiques, et le jugement moral. Différents protocoles expérimentaux sont mis en œuvre dans le but d'explorer de manière exhaustive l'influence des pensées de mort lorsque nous devons utiliser ces hautes fonctions cognitives. Les résultats mettent en lumière de sinistres, mais fascinants effets et ce sur toutes nos activités nécessitant des ressources cognitives. De manière générale, les participants qui ont pensé à leur propre mort semblent ne plus avoir accès à leurs ressources cognitives et montrent par conséquent des comportements moins élaborés, intuitifs et heuristiques, au détriment des règles normatives de raisonnement. Ces découvertes laissent apparaître un étrange paradoxe en termes d'évolution et d'adaptation puisque nos capacités analytiques semblent finalement nous servir à oublier ce qu'elles nous ont justement fait découvrir. / The work presented in this thesis is concerned with the intimate relationship between human rationality and the consciousness of death. They jointly use two theories, that is, the terror management theory, and the dual-process theory of thinking. Terror management theory describes the mechanisms that are triggered when thoughts related to our own death are activated. Importantly, these mechanisms consume mental resources that the dual-process theory identifies as necessary for rational thought. Therefore, are we able to think rationally when thinking about our own death? In other words, can our analytical skills be efficiently used when thoughts of our own death are conscious? Are people with high cognitive abilities better equipped to think about death? What is the real impact of these thoughts on our reasoning, but also on our judgments and decisions? We seek to answer these questions in different areas of thought: logical inferences, strategic decisions, and moral judgment. Different experimental protocols are implemented in order to comprehensively explore the influence of thoughts of death while using these higher order cognitive functions. The results highlight grim, but fascinating effects on all our activities that require to mobilize cognitive resources. In general, participants who thought about their own death seem to no longer have access to their resources and therefore exhibit less elaborate behaviors, based on intuitions or heuristics, at the expense of normative rules of reasoning. These findings let appear a strange paradox in terms of evolution and adaptation because our analytical capacities finally seem to serve us to forget precisely what they made us discover.
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Maltraitance, délinquance et troubles du développement cognitif : leurs liens avec des carences de la réflexion éthique et des interactions familiales et sociales / Child abuse, juvenile delinquency and cognitive development disorders : their relation to moral judgement deficiencies as well as family and social relationships

Zafrany, Isabelle 06 December 2014 (has links)
Notre recherche porte sur le développement socio-cognitif, centré particulièrement sur le jugement moral, d’adolescents placés en foyers dans le cadre de mesures judiciaires. Les valeurs morales étudiées par le biais de la narration de dilemmes moraux, via la méthode clinico-critique piagétienne, ont été analysées en relation avec la qualité des interactions familiales et sociales des mineurs selon qu’ils aient été victimes ou non de maltraitances avant leur placement, et qu’ils sont auteurs ou non d’actes délictueux. Ces sujets appréhendés dans leur ensemble présentent un retard de développement du jugement moral en termes d’une hétéronomie morale dominante. Nos résultats ont été mis en lien avec l’activité cognitive structuro-fonctionnelle du sujet, leur anamnèse, les facteurs motivationnels et émotionnels, leur profil de personnalité, la consommation de neurotoxiques, le psychotraumatisme ainsi que les facteurs de résilience. Les sujets fortement carencés présentent un niveau moral très hétéronome, voire pour certains anomique, caractérisé par un mode de pensée figuratif et parfois des conduites asociales et violentes. L’âge du placement s’avère être un enjeu majeur dans la trajectoire développementale du sujet. Leur statut dans le groupe de pairs est davantage celui de « suiveur » et « exécutant ». Les sujets non carencés présentent, soit un profil socialisé et investi dans les apprentissages, soit un profil de leader délinquant, leurs compétences cognitives étant mises au service de leurs activités délictueuses. En conclusion, nous proposons des pistes de prise en charge psychologique, notamment en termes de remédiation cognitive et de suivi post-traumatique. / Our research examined the social and cognitive development of adolescents placed in institutions, more specifically on the subject’s aptitude of moral judgement. Their moral values were studied through the narration of moral dilemmas using Piaget’s clinical interview methods. The results were analysed in relation to the quality of the individual’s social and family interactions, in relation to whether or not they had been victims of abuse before their placement and whether or not they commit delinquent activities. Almost the entire group of subjects interviewed demonstrated a developmental delay in moral judgement in terms of dominant moral heteronomy. The results were examined in relation to the structural and functional cognitive activity of the subject. In addition their personal history, motivation, emotions, personality profile, neurotoxic substance consumption, psychological trauma, and resilience factors were taken into account. The underdeveloped subjects show a low level of moral heteronomy, for some it is even anomic, characterized by a figurative way of thinking and sometimes asocial and violent behaviour. The age of placement is a critical element in the subject’s developmental trajectory. Their place among their peers is that of a “follower” or “executer”. Normally developed subjects were both more social and implicated in their education or delinquent leaders. These individuals put their cognitive skills to use in their delinquent activities. In conclusion, we suggest psychological care, especially with cognitive remediation and post-traumatic care.
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La rationalité des mortels : les pensées de mort perturbent les processus analytiques

Trémolière, Bastien 23 September 2013 (has links) (PDF)
Les travaux présentés dans cette thèse s'intéressent à l'intime relation entre la rationalité de l'homme et sa conscience de la mort. Ils utilisent conjointement deux théories, la Théorie de la Gestion de la Terreur, et la théorie Dual-Process de la pensée. La Théorie de la Gestion de la Terreur décrit les mécanismes qui se déclenchent lorsque des pensées liées à notre propre mort sont activées. De façon importante, ces mécanismes consomment des ressources mentales que la théorie Dual-Process identifie comme nécessaires à la pensée rationnelle. Sommes-nous dès lors capables de raisonner de manière rationnelle lorsque nous pensons à notre propre mort ? En d'autres termes, pouvons-nous utiliser correctement notre capacité analytique lorsque des pensées liées à notre propre mort sont conscientes ? Les personnes ayant de grandes capacités cognitives sont elles mieux armées pour penser à la mort ? Quel est le réel impact des pensées de mort sur notre raisonnement, mais aussi sur nos jugements et décisions ? Nous cherchons à répondre à ces questions dans différents domaines de la pensée : les inférences logiques, les décisions stratégiques, et le jugement moral. Différents protocoles expérimentaux sont mis en œuvre dans le but d'explorer de manière exhaustive l'influence des pensées de mort lorsque nous devons utiliser ces hautes fonctions cognitives. Les résultats mettent en lumière de sinistres, mais fascinants effets et ce sur toutes nos activités nécessitant des ressources cognitives. De manière générale, les participants qui ont pensé à leur propre mort semblent ne plus avoir accès à leurs ressources cognitives et montrent par conséquent des comportements moins élaborés, intuitifs et heuristiques, au détriment des règles normatives de raisonnement. Ces découvertes laissent apparaître un étrange paradoxe en termes d'évolution et d'adaptation puisque nos capacités analytiques semblent finalement nous servir à oublier ce qu'elles nous ont justement fait découvrir.
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Comportements agressifs réactifs et proactifs et du jugement moral chez des enfants et adolescents présentant une déficience intellectuelle associée ou non à un trouble du spectre autistique / Reactive and proactive aggressive behaviors and moral judgment in children and adolescents with intellectual disability with or without autism spectrum disorder

Oubrahim, Leïla 11 December 2018 (has links)
Ce travail de thèse invite à s’intéresser aux caractéristiques des comportements agressifs chez les personnes présentant une déficience intellectuelle (DI) avec ou sans trouble du spectre autistique (TSA). Pour cela, nous avons procéder à la validation de deux échelles américaines d’évaluation des comportements agressifs, « Children’s Scale of Hostility and Aggression : Reactive/Proactive » (Famer & Aman, 2009) et « Behavior Problem Inventory-S » (Rojahn et al., 2012). Les résultats ont montré de bonnes propriétés psychométriques. Cela nous a permis d’identifier des comportements hétéro et auto-agressifs différents en fonction de la présence ou non du TSA dans la DI. Enfin, l’étude du développement moral est pertinente pour mieux comprendre l'étiologie des comportements agressifs chez les personnes DI. En effet, les résultats ont mis en lumière des difficultés dans le traitement des informations (Intention – Conséquence). / This PhD work investigates the characteristics of aggressive behavior in people with intellectual disability (ID), with or without autism spectrum disorder (ASD). To do this, we have validated two American Aggressive Behavior Rating Scales, "Children's Scale of Hostility and Aggression: Reactive / Proactive" (Famer & Aman, 2009) and "Behavior Problem Inventory-S". (Rojahn et al., 2012). The results showed good psychometric properties. This allowed us to identify different hetero and auto-aggressive behaviors depending on presence or absence of ASD in the ID. Finally, the study of moral development is relevant to better understand the etiology of aggressive behavior in ID people. Indeed, the results have shown difficulties in the treatment of information (Intent - Consequence) of an event.
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Développement de la notion de propriété : évaluations sociales et morales

Gabalda, Belonia 27 September 2012 (has links) (PDF)
La plupart des interactions sociales humaines font intervenir des objets, et ceci dès le plus jeune âge. Dans ces interactions, les enfants semblent prendre en compte qui est le propriétaire de l'objet. La notion de propriété ne concerne donc pas seulement une personne et un objet, mais constitue une relation entre différentes personnes vis-à-vis d'un objet. Cette relation est régie par un ensemble de règles ou droits de propriété. Nos travaux portent sur la compréhension qu'ont les enfants de la notion de propriété. A quel âge les enfants acquièrent-ils la compréhension des droits de propriété ? Avant de manier la notion de propriété de manière explicite, les enfants en ont-ils une compréhension plus implicite ? Plus particulièrement, nous avons exploré la compréhension et l'évaluation de transferts de propriété illégitimes et légitimes chez des enfants de 5 mois à 5 ans. Nous avons étudié deux types de transgressions de propriété : l'acquisition illégitime d'un objet (sans intention de transfert de la part du propriétaire) et l'absence de restitution d'un objet à son propriétaire. L'ensemble de nos études ont consisté à présenter aux enfants des transferts de propriété entre deux personnages de manière non verbale, dans des dessins animés ou des films mettant en scène des marionnettes, puis à mesurer la compréhension et l'évaluation de ces transferts par les enfants. Les études du Chapitre 2 (Etudes 1 et 2) se sont intéressées à l'évaluation que font les enfants de l'acquisition d'un objet. Les deux expériences de l'Etude 1 ont exploré la compréhension et l'évaluation de transferts de propriété illégitimes et légitimes par des enfants de 3 ans et 5 ans, ainsi que des adultes (population contrôle). Cette étude est la première à examiner simultanément la compréhension explicite et implicite qu'ont les enfants de la notion de propriété. En effet, les questions posées concernent respectivement les droits de propriété, ainsi que l'évaluation sociale et morale des agents impliqués. Dans l'Etude 1a, les participants ont vu un personnage acquérir un objet soit de manière illégitime (condition vol), soit de manière légitime (condition réception par don). Dans l'Etude 1b, c'est une action illégitime (condition vol) qui était comparée à une action légitime (condition don). Les enfants de 5 ans (comme les adultes) ont montré une compréhension de la notion de propriété à la fois implicite par leur évaluation sociale/morale, en préférant l'agent de la condition légitime (receveur du don ou donneur) par rapport à l'agent de la condition illégitime (voleur), et explicite par leur capacité à attribuer des droits de propriété différents selon la légitimité du transfert. Les enfants de 3 ans n'ont pas distingué les conditions illégitime et légitime, ni dans leur évaluation, ni dans leur attribution de droits de propriété. Ces résultats suggèrent que les enfants acquièrent simultanément les compréhensions implicite et explicite de la propriété. Dans l'Etude 1, aucune réaction émotionnelle n'était présente. Nous avons examiné dans l'Etude 2 le rôle des émotions du premier possesseur dans l'évaluation que font les enfants de 3 ans de l'acquisition d'un objet. En présence d'indices émotionnels (les mêmes dans la condition légitime et illégitime : le premier possesseur étant triste après le transfert dans les deux cas), les enfants de 3 ans sont parvenu à distinguer les deux conditions dans leur évaluation sociale/morale. Cette distinction n'a pu être basée uniquement sur la présence de l'émotion négative étant donné que l'émotion présentée était la même dans les deux conditions. Nous suggérons que les enfants de 3 ans ont détecté la transgression morale dans le cas du vol, et se sont basés sur l'émotion négative pour la confirmer. Les études du Chapitre 3 (Etudes 3 à 5) se sont intéressées à l'évaluation que font les enfants de la restitution d'un objet à son propriétaire...
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Interprétation critique de la notion d'attitudes en relation avec le jugement moral selon Piaget

Denis, Jean-Claude January 1991 (has links)
L'œuvre de Jean Piaget a acquis sa notoriété par les études qu'il amenées sur le développement intellectuel chez 1 'enfant. Son volume "Le jugement moral chez l'enfant", recouvre par contre les domaines intellectuel et affectif. L'auteur de la présente thèse précise les liens qui existent entre ces deux domaines à partir d'une notion de la psychologie sociale, l'attitude. Pour ce faire, l'auteur expose de façon critique les thèses piagétiennes sur le jugement moral à l'aide de la théorie contemporaine des attitudes de A.W. Staats. Cette réunion de deux théories du domaine des sciences humaines est une tentative supplémentaire pour la création d'un paradigme unifié pour l'étude et la connaissance de 1 'être humain. L'originalité de la thèse est de préciser les liens entre l'affectivité et l'intelligence par l'intermédiaire de deux théories provenant de deux domaines différents.
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L'incidence de la privation du langage sur l'acquisition du sentiment moral chez l'enfant sourd en France et en Syrie / The effect of the language’s absence on the moral development of the deaf child in the France and Syria

Hatem, Abir 06 May 2011 (has links)
Dans cet écrit, nous étudions le développement moral des enfants sourds du point de vu interculturelle. Nous nous intéressons au fonctionnement du développement cognitif dans le cas d’une privation auditive : la cognition comme outil de représentation chez l’enfant déficient auditif, et le développement comme le résultat de la communication avec l’environnement. Quels ajustements psychologiques et cognitifs se mettent en cas de surdité ? Notre problématique porte sur l’intérêt du lien entre l’interaction sociale et développement moral chez l’enfant sourd. Comment les enfants sourds construisent des interactions linguistiques sans la fonction auditive ? Pourquoi les enfants sourds n’arrivent pas facilement à avoir accès au jugement moral ? Existe-t-il un lien entre la privation de langue et le retard au niveau du jugement moral ? Est ce que le jugement moral est en relation avec la culture. Nous constatons que les enfants sourds ont des difficultés à accéder au jugement moral. Nous estimons que ce dernière chez les enfants sourds, est comme chez les entendants, dépendant essentiellement de l’interaction sociale. Un grand nombre de personnes handicapées se présente dans le monde de façon visible, c’était après beaucoup de changements démographiques dans la vie et la prévalence des facteurs de santé qui touchent les femmes enceintes avant et pendant l’accouchement et les causes du handicap qui est apparu ici. Nous remarquons alors l’ouvertement d’un grand intérêt dans les catégories des personnes handicapées à tous les niveaux. En effet, il y a dans le monde entier environ 650 millions de personnes handicapées, soit 10 % de la population mondiale. A peu près les deux tiers vivent dans les pays en développement. Dans certains pays en développement, près de 20 % de la population souffrent d'un handicap. Dans cet écrit, nous nous intéressons au handicap auditif. Et nous étudions la démarche du développement moral chez l’enfant sourd du point de vue interculturelle. L’enfant sourd est un enfant qui n’entend pas et ne peut donc pas s’approprier la langue parlée autour de lui, cela ne signifie pas que cet enfant soit sans pensée, sans intelligence ni sans langage. Bien au contraire, cet enfant va avoir une démarche originale : là où l’enfant ordinaire répète ce qu’il entend, l’enfant sourd lui doit inventer. Car pour communiquer, il est obligé d’inventer un langage recourant à des gestes et à des mimiques, afin de se faire comprendre. L’enfant sourd est donc un enfant normal dans ses potentialités intellectuelles et linguistiques. C’est un enfant qui a sa propre façon d’exister d’une façon cohérente et une intelligence adaptative. Sur le plan épistémologique, notre étude se situe entre la psychologie différentielle, la psychologie du développement, la psychologie physiologique, la psychologie cognitive et la psychologie culturelle. Nous abordons principalement les processus du jugement moral dans les structures déficitaires, autour de la question de la communication dans deux sociétés déférentes. L’approche différentielle des structures déficitaires étudie la situation du handicap comme un système organisé adapté et intégré, qui a sa dynamique et ses flexibilités spécifiques. Les variations individuelles relevées chez les sujets déficitaires sont sources de connaissances sur le handicap lui même, mais aussi sur les lois du développement chez les sujets ordinaires. Si bien que l’étude des situations de déficit nous renseignent beaucoup sur les processus psychologiques ordinaires. L’approche physiologique étudie la fonction de l’ouïe. Comment les données auditives de l’environnement sont transformées de l’oreille au cerveau ? Comment le cerveau traite ces données ? L’approche développementale postule, généralement, une certaine continuité entre le développement normal et le développement perturbé. L’approche cognitive des déficits consiste à étudier comment les enfants sourds développent un jugement moral ?... / In this research, we study the moral development of deaf children in the view intercultural. We are interested of the cognitive operation in the case of auditory deprivation: the cognition as a resource of representation and the development as the result of communication with the environment. Our problematic concerns the interest of the relationship between the social interaction and the moral development in the deaf child. How to develop a deaf child the language interactions without auditory function? Why the deaf child is unable to have easily the access of the moral judgment? Is there a relationship between deprivation language and the delay in the moral judgment? Is the moral judgment is related to the culture. This thesis focuses on the study, if deaf child have difficulty of accessing to the moral judgment. We expect that the moral judgment in the deaf children occur in the same steps that occur in the entendant child, and depend substantially on social interaction.
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Justifier une prise de décision en situation de dilemme : Aspects cognitifs et émotionnels / Justifying a decision-making in dilemma : Cognitive and emotional aspects

Latchimy, Ingrid 02 July 2012 (has links)
Rares sont les recherches qui ont analysé le contenu des justifications réalisées à l'issue d'un choix fait à un dilemme moral, choix aux conséquences toujours graves pour autrui. Plusieurs recherches ont montré que le jugement moral était largement intuitif et, de ce fait, était difficilement explicités par les individus. Pourtant, étudier le contenu de ces rationalisations après coup devrait permettre d'apporter des éléments nouveaux sur les relations entre les aspects cognitifs et émotionnels à l’œuvre lors d'une prise de décision moralement difficile. Aussi, le design expérimental de cette étude a consisté à demander à des adultes de fournir un jugement à la suite d'un dilemme personnel (Pont) ou impersonnel (Aiguillage) en expliquant les raisons de l'orientation de leur choix soit par oral, soit par écrit. Plusieurs observables, concernant la nature des arguments (déontologiques et utilitaristes) ainsi que le lexique (émotionnel et cognitif) utilisés, ont été mis au point. L'attente principale de cette thèse est de montrer que ce que disent des adultes à propos de leur choix est fortement dépendant de la nature du dilemme auquel ils étaient soumis, de leur jugement et des contraintes facilitatrices ou non de leur modalité d'expression. Autrement dit, le contenu de leur rationalisation après coup dépendrait largement des conditions dans lesquelles ils les ont produites. / Few studies have analyzed the content of justifications made at the end of a choice facing a moral dilemma, although this choice causes serious consequence for others. Several studies have shown that moral judgments were largely intuitive and, therefore, were hardly explained by individuals. However, studying the content of these rationalizations afterthought is expected to provide new information on the relationships between cognitive and emotional aspects at work in a morally difficult decision. The experimental design of this study was to ask adults to provide a judgment on a personal (Bridge) or impersonal (Switch) dilemma explaining the reasons of the direction of their choice either by oral or in writing. Several observables were developed on the nature of the deontological and utilitarian arguments and the emotional and cognitive lexicon used. The main expectation of this thesis is to show that what adults say about their choice is highly dependent on the nature of the dilemma they were submitted to, on their judgment and on the constraints making their mode of expression more or less easier. In other words, the content of their post hoc rationalization would greatly depend on the conditions under which they were produced. More precisely, the content of justifications produced by 331 participants was analyzed with an analytical grid of the deontological and utilitarian arguments and with Tropes software, enabling two scenarios of automatic counting of the emotional lexicon (EMOTAIX) and cognitive lexicon (COGNITAIX). The results show that individuals do not only produce one kind of argument (utilitarian or deontological).
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Development of the sense of ownership : social and moral evaluations / Développement de la notion de propriété : évaluations sociales et morales

Gabalda, Belonia 27 September 2012 (has links)
La plupart des interactions sociales humaines font intervenir des objets, et ceci dès le plus jeune âge. Dans ces interactions, les enfants semblent prendre en compte qui est le propriétaire de l’objet. La notion de propriété ne concerne donc pas seulement une personne et un objet, mais constitue une relation entre différentes personnes vis-à-vis d’un objet. Cette relation est régie par un ensemble de règles ou droits de propriété. Nos travaux portent sur la compréhension qu’ont les enfants de la notion de propriété. A quel âge les enfants acquièrent-ils la compréhension des droits de propriété ? Avant de manier la notion de propriété de manière explicite, les enfants en ont-ils une compréhension plus implicite ? Plus particulièrement, nous avons exploré la compréhension et l’évaluation de transferts de propriété illégitimes et légitimes chez des enfants de 5 mois à 5 ans. Nous avons étudié deux types de transgressions de propriété : l’acquisition illégitime d’un objet (sans intention de transfert de la part du propriétaire) et l’absence de restitution d’un objet à son propriétaire. L’ensemble de nos études ont consisté à présenter aux enfants des transferts de propriété entre deux personnages de manière non verbale, dans des dessins animés ou des films mettant en scène des marionnettes, puis à mesurer la compréhension et l’évaluation de ces transferts par les enfants. Les études du Chapitre 2 (Etudes 1 et 2) se sont intéressées à l’évaluation que font les enfants de l’acquisition d’un objet. Les deux expériences de l’Etude 1 ont exploré la compréhension et l’évaluation de transferts de propriété illégitimes et légitimes par des enfants de 3 ans et 5 ans, ainsi que des adultes (population contrôle). Cette étude est la première à examiner simultanément la compréhension explicite et implicite qu’ont les enfants de la notion de propriété. En effet, les questions posées concernent respectivement les droits de propriété, ainsi que l’évaluation sociale et morale des agents impliqués. Dans l’Etude 1a, les participants ont vu un personnage acquérir un objet soit de manière illégitime (condition vol), soit de manière légitime (condition réception par don). Dans l’Etude 1b, c’est une action illégitime (condition vol) qui était comparée à une action légitime (condition don). Les enfants de 5 ans (comme les adultes) ont montré une compréhension de la notion de propriété à la fois implicite par leur évaluation sociale/morale, en préférant l’agent de la condition légitime (receveur du don ou donneur) par rapport à l’agent de la condition illégitime (voleur), et explicite par leur capacité à attribuer des droits de propriété différents selon la légitimité du transfert. Les enfants de 3 ans n’ont pas distingué les conditions illégitime et légitime, ni dans leur évaluation, ni dans leur attribution de droits de propriété. Ces résultats suggèrent que les enfants acquièrent simultanément les compréhensions implicite et explicite de la propriété. Dans l’Etude 1, aucune réaction émotionnelle n’était présente. Nous avons examiné dans l’Etude 2 le rôle des émotions du premier possesseur dans l’évaluation que font les enfants de 3 ans de l’acquisition d’un objet. En présence d’indices émotionnels (les mêmes dans la condition légitime et illégitime : le premier possesseur étant triste après le transfert dans les deux cas), les enfants de 3 ans sont parvenu à distinguer les deux conditions dans leur évaluation sociale/morale. Cette distinction n’a pu être basée uniquement sur la présence de l’émotion négative étant donné que l’émotion présentée était la même dans les deux conditions. Nous suggérons que les enfants de 3 ans ont détecté la transgression morale dans le cas du vol, et se sont basés sur l’émotion négative pour la confirmer. Les études du Chapitre 3 (Etudes 3 à 5) se sont intéressées à l’évaluation que font les enfants de la restitution d’un objet à son propriétaire… / Since a very young age, the majority of human social interactions involve objects. In these interactions, children seem to take into account who owns what. The notion of ownership thus does not involve only a person and an object, but is a relationship between several persons with respect to an object. This relationship is organized by a set of rules or property rights. Our work deals with children’s understanding of the notion of ownership. At what age do children acquire the understanding of property rights? Before an explicit mastery of the notion of ownership, do children have a more implicit understanding of it? More precisely, we explored the understanding and evaluation of illegitimate and legitimate transfers of property in children from 5 months to 5 years of age. We studied two types of ownership transgressions: illegitimate acquisition of an object (without owner’s intention to transfer it), and absence of restitution of an object to its owner. In all our studies, we presented to children property transfers between two characters using non-verbal animated cartoons or movies with puppets as actors, and then measured children’s understanding and evaluation of those transfers. The studies in Chapter 2 (Studies 1 and 2) assessed children’s evaluation of different modes of acquisition of an object. The two experiments of Study 1 explored 3- and 5-year-olds’s understanding and evaluation of illegitimate and legitimate property transfers. Adults were also tested as a control population. This study is the first one to investigate simultaneously children’s explicit and implicit understanding of the notion of ownership, by asking questions about property rights, as well as social and moral evaluations of the characters implicated in the transfers, respectively. In Study 1a, participants saw a character acquiring an object either in an illegitimate way (theft condition) or in a legitimate one (gift-reception condition). In Study 1b, an illegitimate action (theft) was compared to a legitimate action (giving). 5-year-old children (as adults) showed both an implicit understanding of ownership through their social/moral evaluation (preferring the legitimate agent (gift recipient or giver) compared to the illegitimate agent (thief)), and an explicit understanding of ownership through their ability to attribute different property rights considering the legitimacy of the transfer. 3-year-old children did not make any distinction between the illegitimate and legitimate conditions in their evaluation, neither in their attribution of property rights. These results suggest that children acquire implicit and explicit understanding of ownership at the same time. In Study 1, no emotional reaction was present. We examined in Study 2 the role of the first possessor’s emotions in 3-year-olds’ evaluation of object acquisition. The same cue was present in the legitimate and illegitimate conditions: the first possessor being sad after both transfers. In the presence of this emotional cue, 3-year-olds managed to distinguish between the two conditions in their social/moral evaluation. This distinction could not have been based solely on the presence of a negative emotion, as the emotion displayed was the same in both conditions. We suggest that 3-year-old children detected the moral transgression in the theft condition, and used the negative emotion to confirm it. The studies in Chapter 3 (Studies 3 to 5) examined children’s evaluations of the restitution of an object to its owner. Young children (2-3-year-old) have a bias to consider that the first possessor of an object is its “owner” and that the object cannot be definitively transferred to someone else. We thus investigated whether 3-year-old children (Studies 3 and 4) implicitly evaluate the absence of restitution as a transgression, and evaluate it negatively compared to the restitution of an object to its first possessor…

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