Au départ, la notion de réseau social désignait la formalisation des interactions régulières entre individus. Mais aujourd’hui, elle désigne surtout un ensemble d’outils spécifiques qui joue un rôle singulier et considérable en termes de relations sociales : les Réseaux Sociaux Numériques. L’avènement de ces réseaux a vu la naissance d’un nouveau type de capital social car internet facilite l’accès à une multitude de ressources sociales et au Soutien Social en particulier. Cette thèse se propose d’analyser les effets de ce nouveau capital social sur le bien-être au travail. Le but de cette recherche est donc de montrer comment une nouvelle forme de capital social issue des Réseaux Sociaux Numériques permet de réduire les manifestations de Stress au travail. Le premier modèle, basé sur le modèle du Déséquilibre Effort/Récompense de Siegrist (1996) nous a permis de mesurer les manifestations de stress chez les utilisateurs des Réseaux Sociaux Numériques. Les résultats révèlent que l’activité sur les Réseaux Sociaux Numériques réduit les manifestations de Stress. Le second modèle nous a permis d’analyser les effets du comportement sur les réseaux, de la Sociabilité du travailleur sur le Stress et la Satisfaction au Travail dans un premier temps, puis de comparer les effets de deux formes de Soutien Social (une en dehors des réseaux, et une dans les réseaux). Il en ressort que l’effet du capital social numérique sur les manifestations de stress dépend de la Sociabilité faible de l’individu. Le capital social numérique est donc un complément au capital social classique de l’individu en général, et un substitut pour le travailleur ayant une faible Sociabilité. / Formerly, the concept of social network was described as the formalization of regular interactions between individuals. However, contemporary literature presents a set of specific tools that plays a singular and considerable part in social relations: i.e., the digital social networks. Internet facilities and the access to multiple social resources and social support have triggered an advent of virtual networks and have reformed the composition of social capital. This dissertation proposes to analyze the effects of this new social capital on the employees’ wellbeing at work. More precisely, it shows how the new social capital resulting from the digital social networks could reduce employee’s work stress. The first model, of digital social capital, is based on the framework of Effort/Reward Imbalance by Siegrist (1996), and enabled us to measure the level of work stress among the users of digital social networks. The results reveal that the activity on the digital social networks demonstrated reduced stress among users. The second model, initially enabled us to analyze the effects of Networking and the Sociability of an employee on his/her job satisfaction. Then, we compared the effects of two forms of social support (i.e., one being a network’s member and other being an outsider) on stress. The results reveal that the effects of the digital social capital on the demonstration of stress depends on the low sociability of an individual. Therefore, digital social capital complements the classical social capital of an individual, in general, and is a substitute for an employee having low sociability.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2017AIXM0281 |
Date | 10 November 2017 |
Creators | Affo, Mondukpé Ignacia Bénédicte |
Contributors | Aix-Marseille, Roques, Olivier |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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