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Recherches sur le système de représentations symboliques de l’art néolithique aux textes des pyramides- Origines et formation des éléments de la religion solaire de l’Egypte antique / Research on the symbolic representations system in Egypt from Neolithic art to the pyramid texts.- Origin and formation of solar religion elements in pharaonic Egypt

Dès les premières dynasties, le pictogramme fut dans l’écriture le prolongement des représentations figuratives naturalistes, logogrammes dans les palettes funéraires décorées protodynastiques. Ce constat nous porte à les mettre en correspondance avec l’art pariétal du néolithique nubien, le prédynastique égyptien, et celui des aires culturelles périphériques. La reconsidération des pétroglyphes en tant que symboles et idéogrammes, c’est-à-dire des mythogrammes autant que des logogrammes-phonogrammes polysémiques permet de dégager un système structurel de représentations symboliques universel dans la vallée du Nil. Essentiellement funéraire, il est organisé autour d’une nouvelle lecture en relation aux mythes fondateurs de l’Œil d’Horus/solaire, s’exprime dans des rites primitifs de revivification, de renaissance, néolithiques et prédynastiques, explicités ensuite durant les premières dynasties sur des tablettes, des sceaux-cylindres votifs, et l’onction du mort avec les sept huiles canoniques et, enfin, dans les Textes des Pyramides. Contrairement à l’idée commune d’opposition des notions de Nature-Culture, il est question de les conjuguer, de réconcilier la dualité non binaire et de voir, par exemple, les fonctions héliotrope et/ou héliophore des animaux du bestiaire soudanien, avec Sokar le faucon funéraire, les garants bienveillants des métamorphoses et de renaissance du soleil/des défunts, par ailleurs, félidés, canidés, antilopes…, investis du numineux des divinités tutélaires. À la lueur d’une nouvelle lecture du mythe “osirien” primitif de métamorphose, nous reconsidérons les conceptions sur le sacrifice animal sur des bases d’anthropologie religieuse. Loin d’une maîtrise et soumission de la nature, et d’un diffusionnisme, l’interculturalité de la pensée mythique archaïque première dans la vallée nubiano-égyptienne et des régions périphériques multiethniques implique, vis-à-vis du monde naturel et des forces spirituelles numineuses, la transculturalité des conceptions solaires et le partage pluriculturel, transhistorique des croyances résurrectionnelles polycycliques. Ainsi, les pétroglyphes d’animaux, les scènes de chasse animale, les représentations de barques, de sandales, etc., sont de nature funéraire votive, apotropaïque. / Since the beginning of the first dynasties, the pictogram in writing was the extension of naturalistic figurative representations, logograms in the decorated funerary protodynastic palettes. This statement carry us to link them with the parietal art of Neolithic Nubia, the egyptian Predynastic, and peripheral cultural areas. We have reconsidered the petroglyphs as polysemic symbols and ideograms, i.e. mythograms as well polysemic logograms-phonograms, allowing us to draw up a structural system of symbolic representations, universal in the Nile valley. Basically funerary, the system is organised around a new reading in connection with the founding of the ‘Eye of Horus’/solar myths, and express itself in primitive Neolithic and Predynastic rites of revivification, rebirth, more explicit afterwards during the first dynasties on labels, votive cylinder-seals, and anointing the deads with the seven holy canonical oils, finally in the Pyramid Texts. Contrary to the common idea which opposite the Nature-Culture notions, there is some question to combine them, to reconcile the non-binary duality and to see, for example, the heliotrope functions and/or heliophore animals of the sub-Saharan bestiary, with Sokar the funerary hawk, the benevolent guarantors for the rebirth and metamorphosis of the sun/deads; otherwise felids, canids, antelopes…, invested by the numinous of the protecting divinities. In consequence of a new reading of the primitive ‘osirian’ myth of metamorphosis, we have reconsidered the conceptions about animal sacrifice on the basis of religious anthropology. Far from bringing under control and submission of nature, and diffusionnism, the intercultural (cross-cultural) of the first archaic mythic thought in the multi-ethnic nubian-egyptian valley and associated neighbouring areas involves, towards the natural world and the numinous spiritual strengths, the cross-cultural of solar conceptions and multicultural, trans-historic sharing of the polycyclic resurrectional believes. Thus, the animal petroglyphs, cynegetic scenes, boats and sandals representations, etc., are of funerary votive, apotropaic nature.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2011LYO20009
Date28 February 2011
CreatorsSweydan, Francois
ContributorsLyon 2, Pantalacci, Laure
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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