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L’effet des hormones sexuelles sur l’efficacité de VSVΔ51 en tant que virus oncolytique pour le traitement du cancer du sein

Le cancer du sein est le type de cancer le plus commun chez les femmes, toutefois, certaines tumeurs demeurent difficilement traitables; le développement de métastases et la résistance aux traitements offerts diminuent davantage l’espérance de vie des patients. Il est donc impératif de trouver de nouvelles méthodes pour combattre le cancer. Les virus oncolytiques sont une solution très prometteuse. Ce traitement révolutionne l’oncologie notamment par sa spécificité aux cellules cancéreuses (peu toxique) et l’implication du système immunitaire du patient (protection contre les récidives). Notre virus modèle est un mutant du virus de la stomatite vésiculaire qui cible et détruit les cellules cancéreuses tout en épargnant les cellules saines. Le défi actuel est d’identifier les facteurs influençant l’efficacité du traitement, car ce ne sont pas tous les cancers qui répondent de manière optimale aux virus oncolytiques. De nombreux facteurs présents dans le micro-environnement tumoral ont le potentiel d’influencer la réplication virale et pourraient donc être manipulés au bénéfice de la thérapie, comme les hormones produites par le corps. De nombreux résultats obtenus par notre laboratoire démontrent que l'estrogène promeut la réplication virale et la mort cellulaire des cellules tumorales en sensibilisant la cellule cancéreuse à l’infection virale, et que l’expression du récepteur d’estrogène indique un pronostique positif pour la virothérapie du cancer du sein. Par ailleurs, des résultats cliniques ont démontré le potentiel d’un traitement combinant la testostérone et un inhibiteur d’aromatase (enzyme qui transforme la testostérone en estrogène) dans lequel la tumeur a diminué après seulement deux semaines de traitement et des résultats de notre laboratoire démontrent que la testostérone améliore notre virothérapie. Notre hypothèse est que certaines hormones ont la capacité de moduler l’infection virale et pourront être exploitées pour favoriser la thérapie du cancer par les virus oncolytiques. Nos résultats pourront guider de futures combinaisons de virus oncolytiques avec des traitements ou supplémentations hormonaux afin de maximiser les bénéfices cliniques. / Breast cancer is the most common type of cancer among women in Canada and yet, the treatments that are currently available are aggressive and won’t treat the disease completely, a lot of tumours remain incurable. Therefore, it’s crucial to find new innovative alternatives to fight aggressive forms of breast cancer that remain hardly treatable by current standards of care, and oncolytic viruses are very promising assets. This treatment revolutionizes cancer therapy by directly killing tumour cells (with a high safety profile) and harnesses the patient’s immune system, avoiding future relapses. Unfortunately, not all cancers are sensitive to oncolytic virotherapy, and one important current challenge is to identify factors influencing treatment efficacy. As such, many factors, like hormones, present in the tumour microenvironment have the potential to impact viral replication and could potentially be manipulated to the benefit of the therapy. Data obtained in our laboratory demonstrate that estrogen promotes viral replication and tumour cell killing and that the expression of the estrogen receptor predicts successful outcome upon viral therapy in breast cancer. Furthermore, clinical studies have shown the potential of a combination of testosterone and aromatase inhibitor (inhibits the transformation of testosterone in estrogen), in which significant tumour regression was observed after 2 weeks of treatment and we have data showing that testosterone improves oncolytic virotherapy. Different hormones have been shown to have an impact on either breast cancer or viral replication and could possibly affect our virotherapy’s efficacy. Here, our hypothesis is that different hormones have viral-modulating effects and that these effects could be exploited to improve the efficacy of oncolytic virotherapy against breast cancer.

Identiferoai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/33864
Date04 1900
CreatorsAraripe Saraiva, Bruna
ContributorsBourgeois-Daigneault, Marie-Claude
Source SetsUniversité de Montréal
Languagefra
Detected LanguageFrench
Typethesis, thèse
Formatapplication/pdf

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