Dans ma recherche, je réalise une étude de deux cas cliniques d’enfants, âgés de 9-10 ans qui vivent, l’un dans le non dit de la maladie et l’autre dans le secret de la maladie. Ma problématique est celle-ci : Comment l’enfant infecté vivant dans le non-dit et le secret de la maladie vit cette angoisse de mort dans sa famille ? Comment il se représente sa famille, d’autant plus qu’il vit entre deux cultures. Les outils utilisés sont les dessins, le D 10, les génogrammes et les entretretiens. Je postule, d’une part que selon qu’il sait ou non le nom de sa maladie, l’enfant s’organisera différemment pour se défendre contre cette angoisse de mort. D’autre part, je postule que cette angoisse de mort induit chez ces deux enfants une perturbation de la représentation de la famille. Ce car ces deux enfants, de part leur origine, vivent entre deux cultures et cela génère entre autre des conflits culturels. Mes analyses ont montré, premièrement que l’enfant vivant dans le non dit montre une régression pour se défendre contre l’angoisse de mort. Deuxièmement, l’enfant vivant dans le secret utilise énormément les constructions imaginaires pour se défendre contre l’angoisse de mort. Troisièmement, les conflits familiaux et culturels qui sont présents par le jeu des transmissions, le déni de la maladie et l’omniprésence du secret cristallisent les problèmes. / During my research, I have the conducted a study on two children’s clinical cases, children aged 9-10, one living in a world where no one will speak about the illness and for the other in a world where the illness is a secret. My study is based on the following questions: How is the child infected by the virus, in both cases on the non spoken world and the secret world, living the anguish of death within their families ? How is that translated into the way they live within the family, particularly because they live between two cultures. Tools used are: drawing, D10, genograms and interviews. I propose that, depending whether or not he knows the name of his illness, the child will handle himself differently as he finds a way to defend against the anguish and anxiety of death. I also propose that living with this anguish of death will lead to a disruption in the way they live within their families. Based upon their different origins, the roots of these children living between two cultures, this can already generate differences and cultural conflicts. My analysis shows, first of all that the child living in the unspoken presents a regression in his fight against the anguish of death. Secondly, the child living in the secret builds many imaginary situations in order to fight this worry and anguish of death. Thirdly, the family and cultural conflicts present here by the game of transmissions, the denial of the illness and the omnipresence of the secret, crystallize the problems.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2011LYO20037 |
Date | 10 June 2011 |
Creators | Merzouk, Assia |
Contributors | Lyon 2, Gaucher, Jacques |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | English |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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