Cette thèse étudie l'influence du travail sur la qualité de l'emploi et la qualité de vie des individus. Cette dernière est approximée par la perception que les individus ont de leur santé. Le premier chapitre étudie les conséquences de la perte d'emploi liée à la fermeture d'un établissement sur l'ensemble des dimensions de la qualité de l'emploi retrouvé. Nous montrons que ce choc induit une dégradation, y compris sur le long terme, des salaires, de l'insécurité de l'emploi perçue, de la qualité de l'environnement de travail et de la satisfaction des travailleurs. Les deux derniers chapitres tentent de comprendre les déterminants des différences de santé perçue selon le genre. Dans le deuxième chapitre, nous analysons le rôle de la santé mentale dans les écarts de santé déclarée selon le genre. Le troisième chapitre étudie l'influence des normes sociales au travail, sur la santé perçue. Nous montrons que les femmes comme les hommes travaillant dans des collectifs de travail féminins déclarent davantage de problèmes de santé spécifiques que celles et ceux travaillant dans des collectifs masculins. Ce travail souligne donc, d'une part, l'effet négatif de la perte d'emploi sur la qualité de l'emploi retrouvé et la satisfaction à long terme et, d'autre part, l'importance du mal-être et des normes sociales au travail pour comprendre les différences de santé perçue entre les genres. / This thesis studies the influence of work on job and life quality, the latter being considered through the perception that individuals have of their own health. The first chapter focuses on the long-term effects of job losses due to plant closure on job quality. We show that job loss negatively affects wages, perceived job insecurity, the quality of the working environment and job satisfaction, including in the long run. The two last chapters investigate gender differences in self-reported health. The second chapter provides descriptive evidence on the relationships between self-assessed health, gender and mental health problems, i.e. depression and/or affective pains. Finally, in the last chapter, we study the influence of social norms as proxied by the gender structure of the workplace environment, on gender differences in self-reported health. We show that both women and men working in female-dominated environments report more specific health problems than those who work in male-dominated environments. The overall findings of this thesis are twofold. First, losing a job has a negative impact on several dimensions of job quality and satisfaction in the long run. Secondly, mental diseases and social norms at work are important to understand gender-related differences in health perceptions.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2017PSLED014 |
Date | 19 June 2017 |
Creators | Weber-Baghdiguian, Lexane |
Contributors | Paris Sciences et Lettres, Caroli, Eve |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | English |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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