Return to search

Un collège de la compagnie de Jésus au XIXe-XXe siècle : Notre-Dame de Mongré à Villefranche sur Saone (1851-1951) / A college of society of Jesus at XIXe-XXe century : Notre-Dame de Mongré at Villefranche sur Saone (1851-1951)

Les Jésuites ont dirigé le Collège Notre-Dame de Mongré à Villefranche-sur-Saône (Rhône) de 1851 à 1951. Ouvert avec la loi Falloux, en 1850, l'établissement a permis la scolarisation de jeunes de l'aristocratie nobiliaire et bourgeoise. Le Ratio studiorum de la Compagnie de Jésus a été la méthode d'enseignement. Un catholicisme intransigeant s'est accommodé des exigences du baccalauréat dont la préparation était de plus en plus demandée par les familles. Le Collège a formé à la spiritualité des « trois blancheurs », la Vierge-Marie, le Pape et l'Eucharistie. L'éducation missionnaire s'est portée sur l'Inde et le Proche-Orient, lieux de missions jésuites. Après les épreuves des décrets de 1880, le catholicisme social a fait sentir son influence dans l'enseignement. Les lois de 1901 et 1904 ont provoqué le départ des Jésuites et l'ouverture d'un Collège d'exil à Bollengo (Italie). La place de maîtres laïcs est devenue plus importante. Confisqué par l'État, le Collège a été racheté par l'Association des Anciens Élèves et a rouvert en 1913. Après la guerre 1914-1918, les Jésuites ont repris leur enseignement et cherché à mêler au Ratio studiorum le scoutisme et les méthodes actives au nom de la reconquête catholique. Les Jésuites ont voulu faire retour à la tradition de l'ancien Collège. La Congrégation mariale, forme traditionnelle de l'éducation d'une élite religieuse, a été associée à la Croisade eucharistique, l'ACJF et la JEC. L'humanisme chrétien s'est heurté aux effets de la crise économique et sociale de 1929-1932. Après la guerre 1939-1945pendant laquelle le Collège est devenu un Scolasticat, les Jésuites ont décidé de ne pas reprendre l'enseignement pour se consacrer à d'autres apostolats. / The Jesuits managed the Notre-Dame middle school of Mongré in Villefranche-sur-Saône (Rhône) from 1851 till 1951. Opened with the law Falloux, in 1850, the establishment allowed the schooling of young people of the nobiliary and bourgeois aristocracy. The Ratio studiorum of the Society of Jesus was the teaching method. An inflexible Catholicism adapted requirements of the high school diploma the preparation of which was more and more asked by families. The Middle school trained in the spirituality of « three whiteness », the Virgin Mary, the Pope and the Eucharist. The educationmissionary concerned to India and the Near East, the places of Jesuit missions. After the events of the decrees of 1880, the social Catholicism made feel its influence in the education. The laws of 1901 and 1904 provoked the departure of the Jesuits and the opening of a Middle school of exile to Bollengo ( Italy). The place of laïc teachers became more important. Seized by the State, the Middle school was acquired by the Association of the Alumni and reopened in 1913. After the war 1914-1918, the Jesuits took back their education and tried to mix with the Ratio studiorum the scouting and the active methods in the name of the catholic reconquest. The Jesuits wanted to make return for the tradition of the old Middle school. The Marian Congregation, the traditional shape of the education of a religious elite, was associated with the eucharisticCrusade, the ACJF and the JEC. The Christian humanism came up against the economic and social crisis of 1929-1932. After the war 1939-1945 during which the Middle school became Scolasticat, the Jesuits decided not to take back the teaching to dedicate itself to other apostolates.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2015LEMA3008
Date17 December 2015
CreatorsRocher, Philippe
ContributorsLe Mans, Avon, Dominique
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageEnglish
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

Page generated in 0.0027 seconds