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On the health and wellbeing of single working women without children : an analysis of scientific and lay discourse

Cette thèse examine la façon dont on interprète la santé et le bien-être des travailleuses célibataires et sans enfant au sein de deux types de récits : ceux provenant d’études publiées dans des périodiques (récits scientifiques) et ceux provenant d’entrevues qualitatives avec des membres de ce groupe (récits profanes). Sur le plan démographique, leur nombre est significatif; elles représentent 28% des employées canadiennes. Par contre, leur santé/bien-être est peu visible dans les écrits de recherche. Dans les sciences sociales, plusieurs études portent sur l’expérience parfois éprouvante d’être un adulte célibataire vivant dans une culture orientée sur le couple et la famille. Elles mettent l’accent sur le stigma associé à ce statut. Certains suggèrent même que les pratiques de recherche peuvent contribuer à la perpétuation de représentations négatives à l’égard des célibataires. En ayant un profil qui pourrait être symbolique d’une déviation vis-à-vis des attentes normatives entourant la vie de couple ou de famille, les travailleuses célibataires et sans enfant semblent un point de repère utile pour évaluer cette dernière possibilité. S’attarder autant aux récits scientifiques que profanes permettrait d’explorer les tensions et convergences entre eux. Suivant cet objectif, un échantillon de 32 articles scientifiques et de 22 retranscriptions d’entrevues ont été analysés selon une approche d’analyse de discours guidée par les concepts de répertoire interprétatif (une façon cohérente d’aborder un sujet donné) et de position du sujet (une identité mise en évidence par une façon de parler ou d’écrire). Trois articles ont émergé de cette recherche. Suite à une analyse des thèmes communs utilisés dans l’interprétation de la santé/du bien-être du groupe en question, un répertoire interprétatif surnommé la famille comme référence a été identifié. Ce répertoire expliquerait notamment la tendance observée d’expliquer leur santé/bien-être en référant aux états et aux charactéristiques d’être parent ou partenaire. Cette pratique peut avoir l’effet de voiler leur vie privée ou de la construire comme étant relativement appauvrie. L’article 2 examine comment les membres de ce groupe construisent leur propre bien-être. Il identifie la notion d’équilibre entre plusieurs sphères de vie et une identité de femme dynamique comme éléments centraux aux récits sur leur bien-être. Ces derniers vont à l’encontre de la perception des célibataires ou des personnes sans enfant comme ayant des vies moins épanouies ou enrichies et qui ne sont pas touchées par des questions de conciliation travail-vie personnelle. Le troisième article rassemble les deux types de récits autour des sujets de l’emploi et du statut de célibataire en lien avec le bien-être. Il met en évidence de nombreuses similarités et divergences, et théorise la fonction de ces diverses constructions. En conclusion, j’avance qu’une perspective plus critique face au statut de couple ou familial et de ses aspects normatifs pourrait offrir à la recherche en santé publique un point de réflexivité à développer davantage. / This thesis examines interpretations of the health and wellbeing of single working women without children (SWWWC) in two types of discourse: that of published research in periodicals (scientific) and that of qualitative interviews with members of this group (lay). Demographically, this group’s numbers are significant (28% of employed Canadian women), however, its health and wellbeing is little visible in research. Within the social sciences, research is burgeoning on the challenging experience of being a single adult in couples-oriented cultures, emphasizing the stigma of this status and also how it may be unwittingly perpetuated through research practices. By defying normative expectations pertaining to coupled and family life, SWWWC appear a useful group from which to assess this claim. Drawing on both scientific and lay accounts allows an exploration of the tensions and convergences between them. Samples of 32 scientific articles and 22 interview transcripts were drawn on in the discourse analysis, guided by the concepts of interpretative repertoire (coherent ways of writing about a topic) and subject positions (identities). This research gave rise to three articles. The first analyzes common themes in the explanation of the health/wellbeing of this group in scientific research and identifies an interpretative repertoire termed the family as reference. This repertoire accounts for the frequent explanation of their health by referring to the states and characteristics of holding parental or partner roles. This could obscure their lives or cast them as relatively impoverished, reinforcing single woman stereotypes. Article 2 examines how members of this population construct their own wellbeing. It identifies notions of balance between various life spheres and a positioning as dynamic as central. These challenge understandings of singles/the childless as having lives lacking in breadth or fulfillment, or as untouched by issues of work-life balance. Article 3 brings the scientific and lay materials together over the topics of singleness and paid work in relation to health and wellbeing, highlighting their many similarities and differences. The possible functions of the various interpretations are theorized. I conclude that a more critical perspective on coupled/family status can offer public health research a point of added reflexivity.

Identiferoai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/5311
Date06 1900
CreatorsEngler, Kim
ContributorsFrohlich, Katherine, Descarries, Francine
Source SetsUniversité de Montréal
LanguageEnglish
Detected LanguageFrench
TypeThèse ou Mémoire numérique / Electronic Thesis or Dissertation

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