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Effets de la structure du paysage sur la densité et l'agrégation des mâles chanteurs du dindon sauvageRioux, Sébastien January 2006 (has links)
Les activités anthropiques modifient l'habitat des espèces végétales et animales sur de grandes surfaces, le tout ayant souvent pour conséquence de diminuer la survie des individus et de compromettre la persistance des populations dont ils font partis. Jusqu'à maintenant, bon nombre d'études se sont penchés [i.e. penchées] sur l'effet des activités humaines sur différents paramètres affectant la dynamique des populations des espèces spécialisées à certains types d'habitats. En contre partie, très peu d'études se sont penchées sur l'effet de ces mêmes activités sur l'écologie d'espèces dont la satisfaction des besoins écologiques nécessite différents types d'habitats. C'est à l'aide de méthodes d'analyses statistiques récemment développées, que nous avons mesuré l'effet de la structure des paysages sur les patrons de densité et d'agrégation d'une population de Dindon sauvage située à la limite nord de son aire de répartition. Nos résultats montrent que l'effet de la structure des paysages sur l'abondance des mâles est modulé en fonction de la rigueur de l'hiver précédent la saison de reproduction. Pour des paysages de 12,6 km 2 (2 km de rayon), nous montrons que lors d'un printemps précédé par un hiver doux que l'abondance des mâles est maximisée au sein de paysages dont la composition varie entre 25 et 50% de forêt et dont la configuration comporte une quantité de bordure entre les milieux ouverts et forestiers variant de 60 à 80 km. À l'inverse, durant un printemps précédé par un hiver plus rigoureux, l'abondance des mâles diminue avec l'augmentation de la quantité de cultures annuelles lorsque la quantité de couvert forestier est inférieure à 20% alors qu'elle augmente avec l'augmentation de la quantité de cultures annuelles lorsque les paysages sont composés à plus de 40% de forêt. Néanmoins, puisque cette étude s'est étalée sur deux saisons de reproduction, lesquelles ont été précédées par des hivers de sévérités différentes, il en résulte un manque de réplication limitant la portée des conclusions pouvant être tirés [i.e. tirées] quant à l'effet de la sévérité de l'hiver sur les patrons de distribution des mâles au sein des paysages. Nos données montrent également que, lorsque l'effet des variables de structure du paysage sur le regroupement des mâles est significatif, des niveaux plus importants d'agrégation sont observés au sein de paysages comportant de grandes parcelles d'habitat et une quantité limitée de bordure entre les milieux ouverts et forestiers (i.e. un nombre limité de grandes parcelles d'habitat continues) en comparaison avec les paysages où les parcelles d'habitat sont plus nombreuses ou présentent un nombre plus important de circonvolutions (i.e., beaucoup de petites parcelles d'habitat). À la lumière de ces résultats, nous concluons [que] le système d'accouplement des gallinacés a le potentiel d'être affecté par la modification de la structure des paysages, et ce, en raison de l'influence directe et indirecte de cette composante des habitats sur les densités et les niveaux d'agrégation entre les mâles.
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Influence du paysage sur une communauté de Strigidés en tenant compte de la probabilité de détectionPerreault, Geneviève January 2010 (has links)
Plusieurs études ont tenté de décrire l'influence de la 'structure du paysage sur la distribution des Strigidés. Certaines ont même essayé de quantifier l'impact de la perte et de la fragmentation d'habitas sur ces oiseaux. Cependant, la majorité de ces études n'ont pas tenu compte de la probabilité de détection imparfaite lors de l'échantillonnage, ni considéré que les interactions entre les différentes espèces pouvaient interférer avec cette distribution. Dans cette étude, je mesure l'influence de la structure du paysage sur la distribution du Grand-duc d'Amérique ( Bubo virginianus ), de la Chouette rayée (Strix varia ) et de la Petite Nyctale (Aegolius acadicus ) parmi 112 sites répartis à travers un large gradient « forêt-agriculture » dans le Sud du Québec. Je mesure également l'impact des interactions interspécifiques sur cette distribution. Afin de déterminer si la séquence d'enregistrements utilisée lors des recensements de Strigidés affecte la détection de ceux-ci, je compare les probabilités de détections obtenues dans les recensements où le chant d'une seule espèce est diffusé avec celles des recensements où le chant d'une espèce est diffusé suite celui d'un compétiteur ou d'un prédateur. Finalement, j'effectue deux versions des analyses afin de comparer les résultats obtenus à l'aide de simples régressions logistiques à ceux obtenus lorsque la probabilité de détection est considérée. Mes résultats indiquent que la probabilité d'occurrence du Grand-duc d'Amérique ne semble pas être affectée par la composition du paysage et que sa probabilité de détection n'est pas influencée par la séquence d'enregistrements utilisée lors de l'inventaire. Par ailleurs, la probabilité d'occurrence de la Chouette rayée et de la Petite Nyctale augmente avec le couvert forestier et, par le fait même, diminue avec le couvert agricole. La présence d'un prédateur ou d'un compétiteur dans le paysage ne semble pas influencer la distribution des Strigidés. Cependant, les chants du Grand-duc d'Amérique diminuent la détectabilité de la Chouette rayée. Bien que les chants du Grand-duc ne semblent pas affecter la détectabilité de la Petite Nyctale en tant que telle, la probabilité de détection de celle-ci est toutefois moins élevée lorsque le chant du Grand-duc d'Amérique est diffusé avant son propre chant. Finalement, j'obtiens des résultats différents en considérant la probabilité de détection ou non. Plus précisément, certaines variables avaient un effet significatif dans une seule version des analyses, ou encore la magnitude de l'effet était différente selon le type d'analyse utilisé. Ceci laisse sous entendre que plusieurs paramètres peuvent influencer la probabilité de détection des Strigidés et qu'elle devrait toujours être considérée dans les recensements de rapaces nocturnes.
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The Electric City : Sherbrooke et son paysage hydroélectrique (1880-1930)Guillemette, Rémi January 2013 (has links)
Ce mémoire présente l'imbrication des éléments hydroélectrique au sein du paysage de la ville de Sherbrooke entre 1880 et 1930. Nous cherchons à comprendre comment les nouveaux éléments énergétiques s'intègrent à celui-ci et comment la population sherbrookoise se représente ces espaces transformés. Comment le paysage hydroélectrique, en tant qu'espace vu et vécu, interagit-il avec la société sherbrookoise? À l'intérieur de cette problématique générale, nous chercherons à répondre à trois sous-questions. Quelles sont les transformations physiques et matérielles engendrées par l'implantation de cette nouvelle technologie hydroélectrique sur le paysage urbain sherbrookois? Qu'est-ce que les différents groupes valorisent au sein du paysage? Quel sens prennent ces nouveaux paysages pour les Sherbrookois? En effet, l'étude du développement rapide du potentiel hydroélectrique de la rivière Magog nous amène à démontrer que l'exploitation des ressources énergétiques a profondément transformé le paysage de Sherbrooke : vastes modifications du tracé des cours d'eau, apparition de bâtiments spécifiques à la production énergétique, structures de distributions et infrastructures permettant l'illumination de la ville. Nous avançons aussi que différents groupes d'individus ne valorisent pas les mêmes éléments paysagers. Finalement, nous proposons que le regard porté par les citoyens sur le paysage énergétique est tributaire de l'usage qu'ils en font. Comme la fonction des éléments énergétiques paysagers évolue, le regard qu'ils portent vers ces structures se transforme lui aussi.
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Dynamique spatiale du charançon du bananier en interaction avec le système de culture et l'organisation paysagèreVinatier, Fabrice 18 November 2010 (has links) (PDF)
L'objectif de cette thèse est d'identifier et de comprendre les processus liant un ravageur à son habitat afin de limiter la population de ce ravageur. Deux approches peuvent permettre d'étudier l'hétérogénéité spatiale des populations d'une espèce: les statistiques appliquées à des données spatialisées et la modélisation mécaniste. Mon travail de thèse montre l'intérêt de combiner ces deux approches afin de comprendre l'interaction entre traits de vie et dynamique spatiale d'une population. Comprendre les comportements de dispersion nécessite de collecter des données spatiales à l'échelle de l'individu. En combinant une approche statistique par maximum de vraisemblance et un modèle mécaniste sur des données spatialisées que j'ai récoltées sur l'insecte par télémétrie RFID (Radio Frequency IDentification), j'ai montré une forte dépendance du déplacement vis-à-vis des éléments du paysage. Un modèle stochastique individu-centré (COSMOS) a été développé afin de simuler la propagation spatiale et les attaques du charançon en interaction avec les différents éléments du système de culture. Le modèle a été confronté avec succès à des données d'infestation réelles à l'échelle d'une parcelle de bananiers, en comparant les données d'infestation observées aux données simulées. Les propriétés émergentes du modèle ont été explorées en simulant des assemblages spatiaux de bananiers. Par exemple, le modèle a montré que la vitesse de colonisation d'une parcelle est plus importante lorsqu'elle est plantée de manière régulière plutôt qu'en groupes de bananiers. Le modèle a révélé l'importance de la zone de transition entre la bananeraie et la jachère pour l'optimisation du piégeage.
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Flux géniques et dispersion chez un rongeur à démographie cyclique dans un paysage agricole intensifGauffre, Bertrand 03 February 2009 (has links) (PDF)
La dispersion est un trait d'histoire de vie qui joue un rôle majeur dans le fonctionnement des populations naturelles. Comprendre ce phénomène et son évolution est aujourd'hui déterminant pour la gestion des populations dans des écosystèmes de plus en plus anthropisés. Cette étude s'est attachée à caractériser la dispersion et ses déterminants chez le campagnol des champs, Microtus avalis, dans un paysage agricole de l'Ouest de la France. L'instabilité spatio-temporelle des agroécosystèmes et la démographie cyclique de ce petit rongeur colonial en font un modèle exceptionnel pour aborder cette problématique. La constitution d'une banque de marqueurs microsatellites nous a permis d'utiliser des approches de génétique des populations et de génétique paysagère. Une seule entité génétiquement homogène couvre les 500 km² du site d'étude et le patron d'isolement par la distance qui caractérise cette « population » indique que seule la distance limite le flux génique dans ce paysage. Les variations des patrons génétiques au cours des cycles reflètent l'instabilité de la balance entre dérive génétique et dispersion et montrent que le flux génique est positivement lié à la densité. Les patrons de dispersion, différents entre mâles et femelles (dispersion biaisée vers les mâles), suggèrent que la dispersion n'est pas déterminée par les mêmes causes évolutives selon le sexe. La colonisation par les femelles des habitats temporaire (les cultures annuelles), particulièrement massive lors des pullulations, permet la cohésion spatiale de la population. Sa cohésion génétique est assurée par les migrations répétées des mâles entre colonies pour la reproduction. Ce fonctionnement est rendu possible par l'extrême rapidité cycle de vie du campagnol des champs qui compense l'instabilité du paysage. L'intégration des différents résultats de cette étude dans un modèle de dispersion couplé à un modèle dynamique de paysage devrait permettre d'évaluer l'impact de l'évolution de l'agriculture sur cette espèce emblématique de la biodiversité de ces paysages.
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LA CÔTE D'ALBÂTRE COMME TERRAIN DE JEUX ? AMÉNAGEMENTS, ACTIVITÉS PHYSIQUES ET PAYSAGES VÉCUSEvrard, Barbara 23 March 2010 (has links) (PDF)
Ce travail étudie le sens et la place des activités physiques sur le littoral Haut-Normand. La démarche, socio-géographique, cherche à rendre compte des médiations territoriales à l'œuvre en multipliant les prises sur l'objet : les transformations concernent les usages comme les représentations, aussi bien que la gestion des choix d'aménagements. Il s'agit de comprendre les déterminations réciproques des cultures, des rapports sociaux et des rapports spatiaux. Le corpus rassemble 39 entretiens, 949 questionnaires, 187 grilles d'observation et des documents produits par d'autres [documents d'urbanisme, cahiers d'acteurs, rapports administratifs]. Au-delà d'une radiographie des activités, la thèse dévoile des profils de pratiquants et identifie des paysages vécus. Quatre études de cas reconstruisent les jeux d'échelle, mais aussi les légitimités contradictoires à l'œuvre (public/privé, risque/sécurité, développement durable etc.). Au-delà des discours, ce trait de côte fait-il l'objet d'une « gestion intégrée » ? À quels partages et à quels clivages les usages récréatifs de ce littoral renvoient-ils ?
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Affirmation du sentiment national belge au travers de la représentation du paysage (1780-1850)Favry, Amélie 21 March 2005 (has links)
Entre 1780 et 1850, les Belges développent une image symbolique de leur environnement physique. Cette image, conjuguée à une action de transformation du terrain, participe à la structuration de l’environnement belge en un territoire national. Elle témoigne d’une grande stabilité durant l’époque considérée. Dans cette optique symbolique, l’environnement belge incarne les caractères de la communauté nationale, il exprime non seulement le long passé partagé par le sol et les hommes, les interactions séculaires qui les lient, mais aussi les aspirations nourries par les Belges à l’égard de l’avenir.
Les premières images mentales du territoire national développées dans le chef des Belges consistent en lieux génériques (les expressions en italiques sont empruntées à Bernard Debarbieux). Définis par le discours, ces lieux génériques sont des environnements physiques dont la physionomie résulte des donnés naturels et de leur transformation par l’homme. La physionomie de ces lieux est donc dominée par l’agriculture, l’industrie et l’habitat humain. Ces configurations génériques ne recouvrent en réalité qu’une partie du territoire national. Leur élection en tant que résumé idéal du territoire belge, reflète les aspirations de la communauté.
La qualité esthétique paysagère des lieux génériques du territoire belge n’apparaît pas cependant avec évidence aux contemporains. Un écart sépare le discours et la représentation picturale. Si le premier reconnaît souvent une qualité esthétique aux lieux génériques, qui deviennent alors des paysages, la représentation iconographique se montre plus réticente à leur égard.
Les Belges de l’époque développent une seconde facette symbolique de leur territoire. Ils soulignent l’omniprésence des souvenirs historiques nationaux dans leur environnement. La Belgique leur apparaît telle un ensemble de lieux de condensation. Le discours contemporain et les œuvres des peintres, lithographes ou graveurs, témoignant d’une cohésion remarquable, illustrent abondamment les lieux de condensation belges.
Les Belges cherchent à diffuser ces images mentales parmi leurs compatriotes. Ce projet collectif répond à une volonté de faire connaître et adopter ces paysages symboliques par l’ensemble des membres de la nation. Cette connaissance passe pour le socle sur lequel peuvent se développer les sentiments d’attachement à la patrie et d’identification à la nation. Le discours et l’image sont mobilisés à cette fin.
Ces préoccupations interviennent dans le travail des peintres de paysages. Toutefois, le choix d’un site par un paysagiste belge représentant l’environnement national, est d’abord guidé par des critères internes à la pratique picturale. Ses critères de choix rencontrent en effet ceux qu’émet le discours de l’époque définissant les normes de qualité esthétique d’un tableau. L’artiste tend en outre à satisfaire les attentes du public, lequel cherche à combler son envie d’évasion hors de la cité, mais aussi à se rassurer quant à l’harmonie et à la viabilité de la société contemporaine. Les peintres (et donc leur public) manifestent pourtant une faveur particulière envers les sites belges. Ce goût dénote une identification et un attachement au pays habité par la nation historique, telle que la décrit le discours contemporain. Même s’il vient après la satisfaction des critères esthétiques, le critère de l’identification à un site belge intervient de façon notable dans l’attrait exercé par un paysage peint.
Il apparaît ainsi que les lieux génériques (agricoles et industriels) passent difficilement le premier crible, esthétique, tandis que les lieux de condensation satisfont tant les attentes esthétiques que les attentes symboliques – qualité qui assure leur succès en tant que motifs picturaux.
Les paysagistes élaborent en outre une image paysagère générique de la Belgique qui est une adaptation, conforme aux critères d’appréciation en vigueur dans le champ de la représentation picturale, du paysage générique agricole et industriel défini par le discours contemporain. Leurs œuvres dépeignent en effet la Belgique comme un territoire réalisant les canons pittoresques, comme un environnement verdoyant, boisé, vallonné, peuplé, traversé de rivières, semé d’habitations, de moulins ou autres fabriques anciennes. Dans les années 1840, les paysagistes développent également une nouvelle facette dans ce paysage générique pictural, en représentant les étendues arides, stériles et très peu peuplées, présentes sur le territoire. Cette apparition inaugure une période nouvelle, durant laquelle l’image picturale de la Belgique se dédouble, embrassant, d’une part, les sites prisés durant les premières décennies du siècle et, de l’autre, les plaines de bruyères désertes peu à peu investies d’une valeur identitaire et élevées au rang de configuration générique nationale.
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IMAGINAIRES D'UNE VILLE : BARCELONE PAR SES PAYSAGES<br />UNE ÉTUDE GÉOLITTÉRAIRESavary, Sophie 24 September 2005 (has links) (PDF)
La ville est un objet matériel et symbolique construit par la relation que les hommes entretiennent avec elle. Cette relation est tissée par les expériences que chacun vit dans une ville (hypothèse phénoménologique), la ville vécue personnellement notamment dans ses dimensions sensibles, informée par la réalité sociale. Ce qui définit et détermine cette relation est l'imaginaire, entendu comme réserve d'images ou de schèmes mais aussi comme processus dynamique d'autoproduction. L'imaginaire de la ville ne se laisse appréhender qu'à travers un imaginaire personnel, toujours empreint d'un imaginaire collectif. Nous proposons de décrire l'imaginaire d'une ville à partir de la représentation fictionnelle qu'élabore un auteur dans son œuvre, et plus particulièrement à partir du point de vue paysager de la ville. La ville élue est Barcelone et les auteurs, quatre habitants barcelonais, L. Goytisolo, J. Marsé, E. Mendoza, M. Vázquez Montalbán. La méthode géolittéraire s'inscrit dans le prolongement des théories élaborées par Gilbert Durand sur l'imaginaire, de la géographie humaniste et de la sociocritique littéraire. La spécificité de la démarche réside dans la pratique affirmée de l'interdisciplinarité, nécessaire à une lecture des textes consciente des processus langagiers à l'œuvre dans les romans, processus fondamentaux dans la construction de la représentation. Les lectures des romans seront mises en perspective avec des discours d'habitants dans le but de mieux comprendre la relation de la ville fictionnelle à la ville réelle. Le résultat de la recherche se présente sous la forme d'un recueil mythographique et poétique de Barcelone, élaboré à deux niveaux d'analyse (les discours non paysagers et ceux paysagers).
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Paysage et risque sanitaire - Le cas de l'echinococcose alvéolaire. Approche multiscalaireTolle, Florian 09 December 2005 (has links) (PDF)
Echinococcus multilocularis est un parasite responsable chez l'homme d'une maladie grave : l'échinococcose alvéolaire. Les oeufs du parasite, agent pathogène, sont présents dans les fèces de renard et peuvent survivre plusieurs mois dans l'environnement. Le risque épidémiologique lié à la maladie a conduit, en France et en Europe, à la mise en place de programmes d'épidémiosurveillance. Ils ont permis de collecter des échantillons géoréférencés dont la contamination éventuelle a été testée. Cette base de données a servi au développement sur SIG d'un protocole de recherche de descripteurs paysagers présumés indicateurs du potentiel de risque. Trois échelles ont successivement été abordées. Dans le Doubs, département situé en zone de haute endémie, une analyse en régression logistique binaire a permis l'identification d'indices paysagers associés aux zones présentant des échantillons positifs. La qualité des modèles prédictifs générés a été testée par la méthode des courbes ROC. La représentation cartographique des facteurs paysagers présumés à risque a conduit à identifier des zones potentiellement favorables à l'établissement du cycle parasitaire. Pour l'ensemble français, les nuées dynamiques floues ont été utilisées pour le choix de niveaux d'échelle pertinents. Une typologie des paysages environnant les échantillons collectés a été conduite. La prévalence de chaque type paysager ainsi défini a été calculée. Les paysages ont été représentés en fonction de leur susceptibilité présumée à accueillir le cycle parasitaire. Enfin, à l'échelle européenne, les données climatiques ont permis la délimitation d'une limite méridionale théorique d'extension du parasite. Ces résultats montrent les possibilités offertes par les outils d'analyse spatiale et de modélisation dans les problématiques de risque sanitaire.
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Une identité paysagère du Luxembourg ? / An Identity of Luxembourg's Landscape ?Wealer, Robert 16 December 2010 (has links)
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