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L'action publique à l'épreuve de la fragilité normative

Dourlens, Christine 06 December 2010 (has links) (PDF)
Ce mémoire d'habilitation à diriger des recherches développe la proposition selon laquelle l'action publique contemporaine est soumise à l'épreuve d'une certaine fragilité normative. Plus précisément, il s'intéresse à la manière dont les agents font face à une certaine défection des cadres de leur action, en inventant, reconstruisant, fabriquant des supports cognitifs leur permettant d'appréhender la réalité et d'agir sur elle.
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Les politiques de l'emploi en Europe : recherches institutionnelles et comparatives

Erhel, Christine 23 February 2005 (has links) (PDF)
Le mémoire présente les résultats d'un ensemble de recherches portant sur les politiques de l'emploi en Europe. Il propose une discussion méthodologique et théorique des contours de la notion de politique de l'emploi et des fondements de leur analyse dans une perspective institutionnaliste, ainsi qu'une synthèse de résultats empiriques.<br />Une première section concerne les méthodologies d'évaluation des politiques de l'emploi micro et macroéconomiques, et rappelle leurs principales limites.<br />Une deuxième partie propose une analyse des modèles nationaux et de leur dynamique, dans une perspective institutionnaliste, à partir de la notion de régime d'emploi et de politique de l'emploi. Celle-ci fait l'objet d'applications empiriques aux cas de la France et de la Suède, de la France et du Royaume-Uni, du temps de travail, et enfin des politiques de l'emploi ciblées sur les seniors. La troisième section analyse la relation entre l'évolution des politiques de l'emploi et l'histoire des théories du chômage depuis Keynes. La quatrième section s'intéresse à la coordination européenne des politiques de l'emploi, et plus particulièrement à la mise en œuvre de la stratégie européenne pour l'emploi et des méthodes ouvertes de coordination.
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Réglementation et commande publique : Analyses économique et juridique

Marty, Frédéric 25 January 2007 (has links) (PDF)
Le programme de recherche mené se situe à la confluence de l'économie et du droit. Pour reprendre le titre de l'ouvrage de Jean-Jacques Laffont et Jean Tirole de 1993, A Theory of Incentives in Procurement and Regulation, ce programme se déploie selon les deux directions traditionnelles de l'économie publique, à savoir l'analyse économique de la réglementation (regulation), d'une part, et l'analyse économique des contrats publics (procurement), d'autre part. <br /><br />Les premiers travaux de recherche se concentrèrent sur deux domaines d'applications. Le volet regulation a fait l'objet de travaux sur la réglementation des industries de réseaux en cours de libéralisation. Le volet procurement a, quant à lui, été initialement abordé sous l'angle de l'analyse économique des marchés publics. Ces travaux, entamés pour les premiers à l'occasion de la thèse de doctorat et pour les seconds dans le cadre d'un contrat de recherche pour le compte du ministère de la Justice, furent respectivement prolongés par des recherches sur le thème de l'encadrement des aides publiques et sur celui des contrats de partenariats public-privé.<br /><br />Les directions de recherche actuellement explorées suivent encore ces deux axes mais renforcent les dimensions reliées à l'économie du droit et de la concurrence pour le premier ensemble et s'orientent vers des préoccupations de finances et de comptabilité publique pour le second. <br /><br />Il s'agit, en effet, pour un premier ensemble de travaux, de s'intéresser aux décisions de la Commission européenne en matière de mise en œuvre des politiques de concurrence, notamment dans le domaine du contrôle des concentrations ou des alliances horizontales entre firmes. Ces travaux conduiront à s'attacher aux critères économiques utilisés par la Commission et aux effets des contrôles de ses décisions par le Tribunal de Première Instance et la Cour de Justice des Communautés européennes. Il conviendra ensuite de confronter les dispositifs institutionnels et les pratiques qui en découlent (via les décisions de la Commission et les arrêts des tribunaux) avec celles en vigueur outre-Atlantique.<br /><br />Un second ensemble de travaux porte sur les effets de l'encadrement comptable et budgétaire des contrats administratifs, aux premiers rangs desquels les contrats de partenariats public-privé. Il s'agit notamment de s'attacher aux modalités d'enregistrement de ces derniers tant dans les comptes publics au sens de Maastricht (dans le cadre des prescriptions d'Eurostat), dans la comptabilité patrimoniale de la collectivité publique (dans le cadre des exigences de la Loi Organique relative aux Lois de Finances - Lolf), que dans les comptes sociaux du prestataire privé (dans le cadre de l'application des normes IFRS). Il convient de s'interroger sur l'existence de stratégies de dissimulation de la dépense (et de la dette publique) au travers de tels montages. De telles stratégies de comptabilité publique créative (transfert d'engagements financiers de long terme en hors bilan) peuvent induire deux risques. Ils peuvent tout d'abord conduire à des distorsions dans le choix des instruments contractuels de la part de la collectivité publique (lesquelles viseraient plus à satisfaire des règles budgétaires telles le Pacte de Stabilité et de Croissance qu'une optimisation intertemporelle de la dépense publique). Ils contribuent à dégrader de ce fait la transparence des comptes publics. Ainsi, l'analyse du cadre comptable et financier dans lequel s'inscrivent de tels contrats ouvre sur une problématique des risques sous-jacents pour les finances publiques et sur le contrôle des pratiques de comptabilité créative, que celle-ci soit envisagée du côté de la collectivité publique ou de sa contrepartie privée.
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Le théâtre de la parole de Philippe Minyana, représentation de la parole et des gestes, pasage du texte à la scène, technique d'écriture

Sakr, Mountajab 26 February 2009 (has links) (PDF)
Cette thèse de 420 pages, comporte en plus de l'avant propos, quatre grandes parties de plusieurs chapitres chacune. L'introduction est incluse dans la première partie, et de la même façon les synthèses sont dans la quatrième partie, puis une conclusion générale suivie d'annexes, un entretien avec l'auteur, précédé d'une biographie et une bibliographie de l'auteur Philippe Minyana. <br />Le sujet de la thèse intéresse en particulier les chercheurs travaillant dans les domaines du théâtre comme celui de la création théâtrale et de la réception, puisqu'il pose la question de la parole au théâtre. Ce genre de travail se situe à la frontière du théorique et de la pratique. <br />La thèse pose des questions sérieuses auxquelles elle essaye de répondre, le rapport entre la parole au théâtre et celle dans la réalité. Puis le rapport de l'œuvre avec le réel, la société contemporaine. Nous justifions notre choix de l'œuvre de Philippe Minyana en raison de sa vivacité, sa particularité dramatique dans le théâtre français contemporain, cette particularité réside dans la diversité des procédés de l'écriture utilisée dans les formes dramatiques de l'auteur.<br /><br />Notre recherche se situe dans le creuset de la création dramatique de l'auteur étudié. Ce qui gît dans ce creuset, c'est la parole représentée, une écriture sans cesse réinventée, reconstruite à travers ses croisements avec la parole quotidienne. Dans le panorama des pièces de Minyana, nous proposons de suivre les battements de la parole en montrant l'évolution dramaturgique mise en œuvre par l'auteur dans les formes monologuées, la forme épique, la forme fragmentée des drames brefs, la rapports humains dans des lieux clos ou l'économie de la parole dans les dernières pièces.<br /><br />Le travail se base sur une de étude des textes dramatiques et des axes dramaturgiques de l'œuvre de Minyana pour voir quelles sont les techniques d'écriture que Minyana utilisées dans son œuvre, et de là comment la parole prend une nature différente suivant les multiples formes d'écriture de l'auteur. Nous essayons de montrer comment la parole est structurée dans l'ensemble de l'œuvre de Minyana, de prouver qu'elle y est prioritaire par rapport aux autres composantes dramatiques. En analysant les étapes de cette écriture, nous suivons le mouvement intérieur de cette dramaturgie à travers l'étude de la «profération » de la parole sur scène. <br /><br />Il s'agit dans thèse d'une étude détaillée de la langue dramatique dans les pièces choisies, (la répétition, le passage du coq à l'âne, l'oralité, la parole dans le récit dans son rapport au passé du personnage, les façons de parler des figures, l'étude la parole stylisée, les niveaux de la parole des figures et le passage d'un niveau à l'autre et la répétition des gestes qui entraîne une répétition de parole etc.) en vue de déterminer des formes dramaturgiques spécifiques.
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Análisis antracológico de estructuras altimontanas en el Valle de La Vansa-Sierra del Cadi (Alt Urgell) y en el Valle del Matriu (Andorra): explotación de recursos forestales del Neolítico a la época moderna

Euba, Itxaso 09 June 2008 (has links) (PDF)
Dans cette Thèse de Doctorat, nous présentons le résultat des analyses anthracologiques des échantillons de charbon obtenus pendant la première phase du projet, appelé Occupation du sol et formes du paysage montagnard dans les Pyrénées Orientales de l'Antiquité à la Période Médiévale. Celui-ci est dirigé par J.M. Palet (ICAC), pour la coordination des études historiques et archéologiques, et par S. Riera (SERP-UB), pour les études paléo-environnementales. Il est inscrit dans le programme transversal Archéologie Environnementale et Paléo-environnement de l'Institut Català d'Arqueologia Clàssica (ICAC). Le projet est consacrée à deux territoires différents : premièrement, le versant méridional de la Sierra del Cadí, concrètement la vallée de la Vansa (la Vansa-Fórnols et Josa-Tuixén, Alt Urgell), située dans le Parc Naturel du Cadí-Moixeró et, secondement, la vallée du Madriu, situé dans la commune d'Escaldes-Engordany (Andorre). L'objectif de ce projet est de connaître l'origine, l'évolution et les caractéristiques de l'occupation anthropique dans la haute montagne durant un espace de temps étendu. De même, on prétend déterminer les facteurs qui donnent lieu à la socialisation et à l'anthropisation de cet espace (ex : facteurs économiques, démographiques, techniques ou symboliques), et connaître les interactions socio-environnementales. En ce sens, l'intention de cette recherche est de percevoir l'implication humaine dans la configuration de l'espace de la haute montagne, ainsi que dans son actuel écosystème, à travers diverses analyses de sédiments naturels, l'étude des preuves et des structures archéologiques. Les études anthracologiques ont un rôle primordial dans ce cadre de l'étude, puisque les restes de charbons sont particulièrement abondants et présents dans toutes les structures fouillées. L'intérêt principal de ce Thèse, a été de connaître et comprendre la dynamique et la relation qui unissent les populations qui ont occupé concrètement ces vallées avec le milieu forestier et de haute montagne. Les structures archéologiques documentées sont des charbonnières et des fours, où les charbons apparaissent concentrés, des structures d'élevage, où ils apparaissent majoritairement dispersés. Nous avons documenté des niveaux d'un vaste cadre chronologique qui va du Néolithique Ancien jusqu'à époque moderne. Tout cela nous a permis de réussir à connaître l'occupation des deux vallées étudiées ainsi que l'exploitation des ressources forestières au long de cette période chronologique. Nous pouvons ainsi conclure que du Néolithique Ancien à l'Époque Moderne, les populations d'éleveurs qui montent à ces altitudes à la recherche de prairies estivales, réalisent un type d'exploitation de l'environnement ligneux le plus proche. L'objectif de ces bergers est d'obtenir de bonnes prairies et le bois est utilisé pour l'élaboration de foyers et la construction de structures. Les enclos et cabanes sont construites avec une base en pierre séchée et le bois est utilisé pour atteindre la hauteur nécessaire des structures et la construction de toits. À partir de l'époque romaine, surtout dans le Cadi, l'activité métallurgique (pour une partie au moins, comme l'est la transformation du fer) gagne de l'importance et nous supposons que le combustible utilisé est du charbon bien que nous n'ayons encore documenté aucune charbonnière de ces périodes-là. Dans cette même région, l'activité métallurgique acquiert une plus grande importance au moins à partir du VIIe siècle après J.C., surtout dans les alentours du gisement de Pradell (Sierra de Cadi). Néanmoins, celle-ci est particulièrement importante à partir du bas Moyen-âge (XIVe s.) On l'observe, avant tout, par le fait que le nombre de structures augmente considérablement à partir de cette époque. La plupart des structures localisées dans les campagnes de fouilles correspondent à la marge chronologique qui s'écoule du XIVe au XVIIIe siècle. Il s'agit de charbonnières qui sont directement liées aux forges documentées dans les environs. Dans ces charbonnières on utilise du bois vert, lisse et en bon état et on sait que le charbonnage produit un des impacts les plus importants de son histoire dans la vallée du Madriu et dans la Sierra de Cadi. Dans la vallée du Madriu, nous avons observé une baisse du niveau supérieur forestier dû au charbonnage. Au fur et à mesure que la forêt s'épuise, les charbonniers descendent en altitude, s'éloignant de plus en plus de la forge pour continuer à fabriquer du charbon. Les espèces exploitées pour cette activité sont le pin, le bouleau et le sapin, qui se mélangent comme combustible dans les charbonnières. Comme nous l'avons déjà dit, les charbonnières sont le type de structures qui sont apparues en plus grand nombre dans les fouilles réalisées jusqu'alors. De plus, celles-ci nous offrent une information directe sur l'exploitation des forêts. C'est pourquoi, nous avons essayé de comprendre non seulement le fonctionnement des structures, mais aussi les charbonniers qui construisaient ces meules. L'étude ethnographique à travers la lecture de travaux répondant à ces caractéristiques, les interviews de charbonniers actuels et l'analyse de restes de charbonnières actuelles, nous ont fait comprendre le mode de vie des charbonniers et la façon dont ils exploitaient l'environnement forestier. Les charbonniers étudiés dans ce travail proviennent en majorité de l'Ariège. Il s'agit des gens qui ne disposaient pas de grandes ressources économiques et avaient besoin de réaliser un travail qui leur rapportait un revenu supplémentaire à leur travail habituel. Ceux-ci construisent les charbonnières près de la matière primaire et des ressources nécessaires pour leur fabrication, c'est-à-dire, près de la forêt, d'un chemin et des ressources d'eau comme la rivière. Elles sont construites de préférence dans des zones ombragées et en pente pour ne pas concurrencer les pâturages et éviter ainsi des conflits entre éleveurs et charbonniers. Dans la plupart des charbonnières, nous n'avons détecté qu'une phase d'utilisation. Grâce au fait que les charbonniers utilisent toutes les espèces arborées disponibles dans les alentours et qu'en plus ils exploitent aussi la végétation arbustive pour allumer la cheminée ou la couvrir, ces structures sont de bons indicateurs de la végétation de l'environnement immédiat. De manière générale, les résultats nous ont offert une variabilité taxonomique peu dense. Malgré cela, nous avons pu observer plusieurs formations végétales des étages montagnard et subalpin. Cela vient de l'exploitation de l'environnement très proche de toutes les structures, qui nous permet de voir une image desdites formations avec une plus grande précision, bien qu'il s'agisse de structures souvent artisanales et de concentrations de charbons. C'est de cette façon que nous avons observé des pinèdes de pin à crochets avec du genévrier dans les zones ensoleillées et des éricacées dans les zones ombragées, de pinèdes de pin à crochets accompagnées d'éricacées, de bouleaux, de saules et de quelques sorbiers, dans les lieux les plus humides à l'étage subalpin, et à l'étage montagnard, des sapinières et des pinèdes de pin sylvestre avec du genévrier et du buis dans les endroits ensoleillés et avec du sapin dans les endroits ombragés. Le matériel étudié d'autre part, nous a permis d'observer plusieurs ustensiles qui conservaient clairement leur morphologie, comme des bouchons de récipients ou un manche d'une sorte d'ustensile. Ce dernier est apparu en plus dans un four qui, d'après nos suppositions, du fonctionner pour la réparation d'outils. Les résultats nous ont permis d'observer que les taxons utilisés pour des activités qui requièrent une grande quantité de matière primaire, sont ceux dont on dispose dans l'environnement immédiat qui, dans ce cas, se trouve être le pin. La fabrication d'objets pendant les temps libres de bergers et de charbonniers aura sans doute été réalisée aussi avec le bois des environs, mais il est également fort probable qu'ils emportaient avec eux les objets réalisés avec d'autres espèces provenant d'un autre contexte comme le buis ou le sapin. En conclusion finale, nous pouvons dire qu'avec ce travail, nous avons démontré que la haute montagne n'a jamais été une zone marginale. En effet, à des époques comme la romaine, où les activités agricoles étaient les plus nombreuses, l'occupation de haute montagne ne diminue pas mais vit une continuité. C'est ainsi, parce que cet environnement offre une série de ressources spécifiques très appréciées depuis l'époque préhistorique. Il s'agit de la forêt, des minerais et des prairies.
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Dynamiques informationnelles

Guyot, Brigitte 15 December 2000 (has links) (PDF)
note de travaux sur l'évolution de la place de l'information ;
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Inflation Forte et Transition à l'Est

Hueber, Olivier 12 December 1996 (has links) (PDF)
Cette thèse analyse les périodes de transition vécues par les économies anciennement planifiées de l'Europe Centrale et de l'ex-URSS. Compte tenu de la grande diversité qui existe entre tous ces pays -quant à la culture, les institutions politiques et sociales, l'histoire, la coordination des capacités productives - il est nécessaire de trouver un fil directeur grâce auquel il devient possible de mettre de l'ordre dans tout ce désordre, de tirer un enseignement de toute cette diversité. En d'autres termes, il s'agit de trouver un dénominateur commun à tous ces pays. Le choix du «fil» s'impose naturellement. Depuis le démarrage de la transition, toutes les économies auxquelles nous nous intéressons ont subi, ou subissent encore une considérable instabilité monétaire. Cette dernière a pu être observée au travers de fortes, persistantes et erratiques augmentations de prix. Les épisodes d'inflation forte, voire d'hyperinflation ont constitué et constituent encore pour de nombreux pays un puissant frein à la mise en place des réformes structurelles visant à instaurer des mécanismes de marché. Les pressions sur les prix ont contribué à une incertitude économique, à une instabilité, à l'appauvrissement de certains groupes vulnérables, à l'évasion de capitaux et à une période d'ajustement prolongée. Ainsi, pour comprendre les mécanismes économiques activés par l'écroulement du système de planification centralisée, cette thèse étudie les phénomènes monétaires car ils sont à la fois au coeur de tout système d'échange et constituent la clef permettant un retour à un sentier de croissance. L'analyse de la monnaie et des prix représente un «angle d'attaque» pour la compréhension des mutations économiques et sociales vécues par les ex-pays membres du COMECOM. Etudier la transition au travers l'étude des phénomènes monétaires est une entreprise qui vise d'une part, à comprendre les modes de fonctionnement réels des économies concernées et d'autre part de fournir des recommandations en terme de politique économique. Il apparaît nettement que les pays anciennement socialistes qui ont réussi peu ou prou à stabiliser leur monnaie obtiennent des résultats économiques réels (en terme de PIB, de taux de chômage, de commerce extérieur, de niveau de vie, de santé, d'éducation...) bien meilleurs que ceux qui ne parviennent toujours pas à contenir les pressions fortement inflationnistes. Aussi, les aspects monétaires et réels de la transition à l'Est sont étroitement imbriqués. Cette constatation vient renforcer le choix méthodologique de départ. L'étude des pressions inflationnistes permet celle des différents modes de coordination des économies étudiées car c'est à ce niveau que l'enjeu se situe. L'inflation forte a un impact direct sur la coordination des activités et la question qu'il convient de se poser est celle de savoir si cet impact est bénéfique ou non, en d'autres termes s'il menace la viabilité des réformes économiques décidées par les gouvernements des pays qui cherchent à introduire des mécanismes d'échanges marchands performants. Selon la réponse obtenue à cette question, il devient alors possible de mesurer la portée des politiques économiques, de comprendre si elles permettent l'aménagement d'un changement structurel favorisant le développement. Ainsi, l'objectif de la thèse est double. Premièrement, il est d'améliorer notre compréhension des processus fortement inflationnistes en eux-mêmes. Les économies de l'Est traversant des périodes de fortes instabilités monétaires réalisent une mauvaise coordination des activités économiques et il est nécessaire de comprendre pourquoi. Deuxièmement, il est de savoir quelles sont les mesures de politiques économiques et monétaires que doivent prendre les gouvernements confrontés à de fortes inflations. Le chemin à parcourir pour atteindre ces deux objectifs exige le franchissement de plusieurs étapes, lesquelles correspondent respectivement aux quatre parties de ce travail. La première partie (I.) présente les mécanismes économiques et monétaires qui ont été activés par la dissolution du système de planification centralisée. Afin de placer l'analyse dans son contexte historique et géographique, le premier chapitre (I.1.) décrit les principaux problèmes qui se sont posés tant aux gouvernements qu'aux agents privés. Il apparaît nettement que les inflations fortes et les hyperinflations sont un facteur commun auquel est confronté l'ensemble des Etats de l'ex-URSS et de l'Europe Centrale (I.2.). A ce propos, à l'appui des travaux de Daniel Heymann et Axel Leijonhufvud une définition de nature comportementale de l'inflation forte est adoptée. L'inflation est à un niveau modéré lorsque les agents la mesurent en pourcentage annuel et forte lorsqu'ils la mesurent par mois. Selon cette même logique, une économie atteint un état d'hyperinflation lorsque l'horizon temporel des agents pour coter les prix descend au -dessous du mois. Une fois établie la place prédominante des inflations fortes dans les mécanismes économiques et monétaires activés par les périodes de transition, il est très instructif d'observer les différentes réponses qui ont été apportées par plusieurs pays de l'Est pour rétablir une certaine stabilité monétaire (I.3). La présentation de la réalité économique à laquelle est confrontée l'Europe de l'Est depuis le début de la décennie, serait incomplète si elle n'était mise en parallèle avec celle des différents épisodes d'inflation forte et d'hyperinflation qui ont marqué le vingtième siècle. Cette préoccupation fait l'objet du dernier chapitre de cette partie (I.4.). Une fois présentés les principaux mécanismes économiques et monétaires en présence dans les pays de l'Est de l'Europe et montré que les pressions inflationnistes se situent au coeur des problèmes posés par la transition vers l'économie de marché, il devient indispensable de chercher quels sont les apports et limites de la théorie de la monnaie et de la finance pour l'étude des périodes d'inflation forte et d'hyperinflation. Ainsi, l'objectif de la deuxième partie est de mettre en lumière les principaux développements de la littérature économique cherchant à expliquer les causes et conséquences de telles périodes (II.). Les deux premiers chapitres de la deuxième partie sont mis en opposition de façon à pouvoir observer les processus d'inflation forte de la même manière que l'on observerait les deux côtés d'une même médaille. Ce choix est motivé par le souci de fournir une présentation, la plus complète possible, de l'ensemble des questions théoriques posées à quiconque cherche à comprendre les périodes d'instabilité monétaire. En conséquence, le premier chapitre présente les théories «standard» appréhendant l'expansion de monnaie comme une cause de l'augmentation des prix - modèle de Cagan, Lelièvre, Sokic (II.1) tandis que le deuxième chapitre explicite les théories concevant l'expansion de monnaie comme la conséquence de l'augmentation des prix - littérature germanique des années 20: Von Mises, Bortkiewicz, Hellferich (II.2.). Ces deux courants sont complémentaires et de leur confrontation peut être dégagé un certain nombre d'enseignements théoriques. La littérature sur les inflations fortes et les hyperinflations a connu un renouveau certain depuis l'apparition d'une grande instabilité monétaire dans tous les pays en transition de l'Est de l'Europe. Aussi, ce panorama ne serait pas complet sans une présentation détaillée des récents développements de la modélisation économique traitant des pressions inflationnistes dans les pays anciennement planifiés. Le dernier chapitre de la deuxième partie vise donc à réaliser cet objectif (II.3.). Il apparaît que la plupart des analyses portant sur les périodes fortement inflationnistes se résume à un simple raisonnement de «cause à effet» allant généralement de la création de monnaie (M) vers l'inflation (P), via le déficit budgétaire. Certes, il ne vient à l'idée de personne de remettre en question le fait qu'une création excédentaire de monnaie provoque in fine une variation du niveau général des prix. Les économies de l'ex-CAEM n'échappent pas à cette règle, mais pour comprendre la réalité et lui donner une explication, il est nécessaire de sortir de la simple causalité monnaie-inflation. Il est impossible au travers de telles constructions d'expliquer les origines, les conséquences et les influences «non monétaires» des inflations fortes. Pour positionner l'analyse au niveau du fonctionnement des économies confrontées à de forts et persistants taux d'inflations, il convient de se placer dès le départ dans une conception résolument hors équilibre des mécanismes d'instabilité monétaire (III.). L'enjeu est de taille. L'inflation forte est l'archétype d'une situation économique extrême (III.1.) La vraie question n'est pas tant de connaître l'impact de l'offre de monnaie sur les revenus de la création monétaire (le seigneuriage) mais plutôt de définir quels sont les mécanismes économiques à la source du vaste mouvement d'émission de nouvelle monnaie. Il s'agit donc d'étudier les différents effets de l'inflation forte sur le fonctionnement réel des économies de l'Est de l'Europe. Cette préoccupation fait l'objet du deuxième chapitre de la troisième partie (III.2.). Une nouvelle méthode d'analyse permettant d'intégrer les aspects non monétaires de l'inflation forte est donc nécessaire. Le troisième chapitre de la troisième partie présente donc une nouvelle approche (III.3.). Cette dernière est construite puis développée sur la base des recherches d'Alex Cukierman, d'Axel Leijonhufvud et de Nicholas Goergescu-Roegen. Ces trois auteurs visent à répondre à la même question, à savoir: pourquoi des gouvernements choisissent d'émettre de la monnaie à un taux inflationniste? Posée en ces termes, il convient d'opérer un changement de perspective afin de remonter en amont de la traditionnelle chaîne causale: déficit - création de monnaie - inflation. Un tel renversement de méthodologie requiert l'adoption et le développement d'un cadre d'analyse initié par Leijonhufvud et dénommé «bottom up». Cette nouvelle approche endogéneise les variables à l'origine des émissions de nouvelle monnaie c'est-à-dire celles qui contraignent les gouvernements à faire appel au seigneuriage comme source de financement public. En conséquence, elle se base sur une connaissance approfondie de l'environnement économique des pays qu'elle se propose d'étudier. Aussi, la compréhension du fonctionnement des sociétés subissant de fortes et erratiques augmentations de prix doit passer par une caractérisation précise du régime monétaire. Le recours au concept de régime permet d'étudier comment les agents publics ou privés, vivant dans une situation d'extrême instabilité monétaire, sont capables de prédire les conséquences de leurs actions. L'analyse focalise alors sur l'attitude des agents, ce qui à ce propos, est cohérent avec la définition de nature comportementale des inflations fortes et des hyperinflations adoptée dès le début de cette thèse. La méthodologie élaborée dans cette troisième partie est donc de type «bottom up» et son champ d'application est le régime monétaire. Il devient alors possible d'établir une typologie des différents régimes et de distinguer entre les régimes fiables (c'est-à-dire ceux favorisant une bonne interaction entre les agents) et les régimes non viables (détruisant les mécanismes de coordination au sein des économies étudiées). L'intérêt d'une telle distinction est de permettre à l'analyse de donner un contenu autonome à la politique économique. En présence d'un régime monétaire non fiable, la politique économique doit réduire la complexité des stratégies suivies par les agents et à définir des règles de décision transparentes. En d'autres termes, il s'agit de forger un environnement propice à une bonne coordination des activités. L'étude des différentes politiques à mettre en oeuvre pour mettre fin, à ce que Georgescu-Roegen nomme, un «état d'inflation» fait l'objet du dernier chapitre de la troisième partie (III.4.). Cette nouvelle méthodologie ne doit pas se résumer à un pur exercice de réflexion théorique. A cet égard, l'approche de type «bottom up», ancrée sur le concept de régime monétaire, est élaborée pour donner une interprétation et des solutions à l'instabilité monétaire frappant encore aujourd'hui plusieurs économies anciennement planifiées. Aussi, la dernière phase de ce travail (IV.) cherche au travers l'étude d'un cas concret à tester le pouvoir actuel de la démarche élaborée dans la partie précédente. Le champ d'application en est l'Ukraine et ce choix est motivé par le fait que l'inflation forte a constitué le handicap majeur de la transition dans ce pays situé au coeur de ce que l'on appelait le «bloc de l'Est». Comme l'approche «bottom up» le préconise, l'analyse doit se fonder sur une solide connaissance des mécanismes de coordination à l'oeuvre dans l'économie étudiée. Cette préoccupation fait l'objet du premier chapitre (IV.1.). Il devient alors possible d'utiliser une approche «bottom up», via la caractérisation du régime monétaire (IV.2.). Une telle entreprise autorise alors d'une part à proposer plusieurs mesures de politique économique et monétaire et d'autre part à évaluer les chances de succès de la très récente réforme monétaire introduite par le gouvernement de ce pays (IV.3.). La suppression de l'instabilité monétaire exige des réformes visant la structure même de l'organisation industrielle, la fiscalité et le régime des changes. Enfin, le dernier chapitre de la quatrième partie présente un test statistique, lequel vient confirmer un certain nombre de conclusions obtenues au travers l'étude du cas Ukrainien (IV.4.).
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L'éthique kantienne résiste-t-elle à son explicitation ?

Butterlin, Isabelle 09 December 2008 (has links) (PDF)
L'éthique, dans la version qu'en donne le kantisme, peut se saisir sous une unique question. Il suffit en effet, pour déterminer la valeur morale de son action, de se demander s'il est possible d'universaliser la maxime de l'action. La question, cependant, pose problème : il faut savoir comme la poser, c'est-à-dire comment constituer la description de l'action à partir de laquelle nous poserons la question. Cela pose la question de la description de l'action et de l'identification des actions dans le discours éthique. L'enjeu est de valider la possibilité de l'universalisme éthique à partir de l'étude du cas qui lui semble le plus difficile à résoudre, celui du mensonge. Je reprends donc la lecture du droit de mentir, et de la polémique entre Kant et Constant.
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Les Ursidés au naturel et au figuré pendant la Préhistoire

Man-Estier, Elena 09 October 2009 (has links) (PDF)
Rarement figuré dans le bestiaire paléolithique, l'ours n'en est pas moins l'un des animaux les plus proches de l'homme, par son physique, son éthologie et sa stature. Au-delà d'un nécessaire inventaire des représentations d'ours de l'art du Paléolithique supérieur, notre recherche s'inscrit dans l'approche naturaliste des animaux figurés dans l'art préhistorique développée au Muséum national d'Histoire naturelle. Dans ce cadre nous avons étudié et analysé près de deux cent représentations dans l'art pariétal et mobilier provenant de toute l'Europe. Nous les avons aussi mises en comparaison avec des représentations de l'animal issues des arts rupestres de l'Holocène (Asie, Europe du Nord, Amérique du Nord). Ce travail a permis de mettre en lumière de grandes convergences, parfois à travers le temps et l'espace. Elles portent notamment sur les « clés d'identification », que nous avons définies. La massivité, la rondeur du corps de l'animal, la forme de sa tête et de ses oreilles permettent de le déterminer. Nous nous sommes également intéressés au réalisme des représentations ainsi qu'à leur contexte thématique, topographique et archéologique. Plus généralement, nous nous sommes interrogés sur la valeur allégorique susceptible d'être portée par l'image. Nous considérons que certaines représentations d'ours ont pu acquérir une portée symbolique importante mais rien en l'état de notre recherche ne permet d'attester d'un rôle cultuel ou culturel particulier de l'ours dans les cultures du Paléolithique supérieur.
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L'INFLUENCE DU TROUBLE BIPOLAIRE SUR LES FACTEURS COGNITIFS ET AFFECTIFS CHEZ LE PATIENT ADULTE LIBANAIS

Kahalé, Nathalie 19 June 2009 (has links) (PDF)
L'objectif est d'étudier l'influence du trouble bipolaire sur la personnalité du patient bipolaire adulte libanais au niveau cognitif et affectif. <br /><br />En effet, nous nous sommes interrogées quant à l'influence du trouble bipolaire sur les cognitions et l'affectivité du patient et leur variation éventuelle selon le type I (à prédominance maniaque) ou II du trouble (à prédominance dépressive). <br /><br />Pour cette raison, nous avons recueilli des données relatives à ces deux facteurs (cognitifs et affectifs) auprès de 40 adultes bipolaires (entre 20 et 40 ans) dont 21 sont des bipolaires de type I et 19 des bipolaires de type II, grâce aux quatre questionnaires suivants :<br /><br />- l'échelle du « lieu de contrôle tridimensionnel » de Hannah Levenson, mesurant le style cognitif <br />- le questionnaire des pensées automatiques de Hollon et Kendall : « Automatic Thoughts Questionnaire » (ATQ), mesurant les cognitions <br />- le questionnaire abrégé des schémas de Young : Young schema questionnaire-short form (YSQ-S1), mesurant la vie affective<br />- le questionnaire des attitudes parentales de Young : Young parenting inventory, mesurant la vie affective.<br /><br />En ce qui concerne le lieu de contrôle, les résultats montrent que les bipolaires de type II (à prédominance dépressive) ont un score significativement plus élevé à l'échelle externe « autres » que les bipolaires de type I (à prédominance maniaque). Par contre, ils se ressemblent au niveau de l'échelle interne et au niveau de l'échelle externe « chance ».<br />Par rapport aux pensées automatiques, les bipolaires de type I ont un score plus élevé de façon non significative au questionnaire des pensées automatiques que les bipolaires de type II. <br /><br />Concernant les schémas précoces d'inadaptation, les résultats nous montrent l'absence de significativité entre les moyennes des bipolaires de type I et II, sauf pour un seul schéma : le schéma « tout m'est dû » qui est plus élevé chez les bipolaires de type II. <br /><br />Les résultats sur les schémas des parents des bipolaires (attitudes parentales) nous montrent que les schémas élevés des parents des bipolaires de type I sont plus nombreux que ceux des parents des bipolaires de type II. Donc les parents des bipolaires de type I ont des attitudes plus négatives en bas âge que ceux des bipolaires de type II. <br /><br />En conclusion nous pouvons dire que le trouble bipolaire affecte la personnalité des patients adultes libanais au niveau cognitif et affectif différemment selon le type I ou II du trouble.

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