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L'analyse de la cohérence et de la cohésion dans la restitution orale et dans la restitution écrite par un jeune francophone du premier cycle secondaire diagnostiqué dysphasique

Messier, Sylvie January 2013 (has links)
La présente recherche porte sur la cohérence et la cohésion qu'il existe dans l'expression orale d'un jeune dysphasique du premier cycle du secondaire et dans la production écrite effectuée par celui-ci. Compte tenu du problème de langage parlé que présente entre autres la dysphasie, le risque de trouver le même problème est possiblement présent dans la production écrite. Cela a des répercussions au niveau scolaire dans l'expression de ses idées, l'apprentissage de l'écriture, peut-être même dans la compréhension de ce qu'il écoute et lit. Non seulement, cela a-t-il des conséquences dans les résultats académiques, mais aussi dans les relations sociales avec ses pairs et ses enseignants puisqu'il ne saisit pas certains énoncés du langage tels que des jeux de mots ou des métaphores. De plus, il a de la difficulté à exprimer clairement ses idées et ses opinions. Ces obstacles à l'expression orale et celle écrite peuvent éventuellement marginaliser le jeune dysphasique et le démotiver. Des études ont mis en évidence qu'il existe une relation entre le langage parlé et l'apprentissage de l'écriture : si le jeune dysphasique éprouve des difficultés à s'exprimer oralement, il en sera de même dans la production écrite. Toutefois, d'autres études démontrent que l'apprentissage de l'écriture aide à améliorer le langage oral. Toutes ces études ont été effectuées sur de jeunes enfants au niveau préscolaire ou au primaire; elles ont été faites à partir de textes narratifs restitués par des jeunes n'ayant par de problème de langage. Notre recherche, qui est exploratoire et descriptive, concerne des jeunes du premier cycle du secondaire et la collecte de données s'est faite à partir d'un texte courant. Elle visait deux objectifs spécifiques : premièrement, analyser la cohérence et la cohésion dans la restitution orale et celle écrite d'un sujet tout-venant et dans celles d'un jeune dysphasique; et deuxièmement, décrire les relations entre les restitutions des deux sujets. Pour ce faire, la collecte de données s'est déroulée de la manière suivante : nous avons demandé à deux jeunes de deuxième et troisième secondaires, l'un, tout-venant et l'autre, dysphasique, de restituer ce qu'ils se rappelaient de l'écoute d'un texte à dominante descriptive laquelle leur a été faite à tour de rôle. Dans un premier temps, ils devaient rappeler oralement le contenu du texte lu, et dans un deuxième temps, ils devaient écrire ce dont ils se souvenaient du même texte. Une fois les restitutions orales transcrites sous forme de Verbatim, elles ont été, tout comme les restitutions écrites, décrites et comparées entre elles selon les critères suivants : la cohérence (intégration et hiérarchisation et la cohésion (récurrence, coréférence, contiguïté sémantique et connecteurs). Les résultats obtenus montrent d'abord que les restitutions orales et écrites présentent des similitudes quant à la cohérence et la cohésion. Les restitutions écrites sont légèrement plus détaillées, c'est-à-dire quelques idées ont été ajoutées ou précisées. Par exemple, dans la restitution orale, comme dans celle écrite, le sujet tout-venant mentionne que les fourmis d'Argentine pourraient être "dangereuses pour les arbres fruitiers". Dans sa restitution écrite, il ajoute comme informations que ces insectes "aiment le sucre" et qu'elles "vont dans les maisons". Les observations montrent aussi une différence entre les restitutions du jeune toutvenant et celles du jeune dysphasique. Ce dernier rappelle les informations du texte de façon cohérente et presque complète alors que le sujet tout-venant ne restitue que les informations de la première partie, et ce, de la façon la plus simple, soit par l'énumération sans connecteurs autres que ceux de l'énumération. Par contre, le sujet tout-venant maîtrise les procédés cohésifs mieux que le sujet dysphasique. Quant à ce dernier, il semble mieux réussir à l'écrit qu'à l'oral. La compréhension des informations de façon globale et, peut-être, le type de texte influencent les résultats dans le rappel des informations. Le sujet dysphasique peut restituer les idées, et ce, de façon structurée s'il saisit bien l'idée globale du texte qu'il lui a été lu, mais la microstructure est moins maîtrisée, sauf l'utilisation des connecteurs qui a probablement un lien plus étroit - que les autres procédés cohésifs - avec la cohérence et la compréhension des idées. Donc, à partir de l'analyse des restitutions orale et écrite, il semble que le trouble de langage aurait des répercussions au niveau des procédés de la cohésion, sauf dans le cas des connecteurs. L'utilisation de ceux-ci et les procédés de cohérence sont maîtrisés par le jeune dysphasique qui a compris le contenu du texte qui lui a été lu.
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Avec ou sans équivalent : le poids de la définition dans une analyse lexicométrique des anglicismes lexicaux

Planchon, Cécile 21 February 2019 (has links)
Cette étude repose sur l’influence empirique d’un changement de paradigme définitoire sur l’utilisation des anglicismes lexicaux dans la presse écrite francophone. Construite autour d’une opposition entre anglicismes en général, anglicismes avec équivalent en français et anglicismes sans équivalent, elle analyse en diachronie (2000-2015) les nombreuses différences liées au changement de définition ainsi qu’à ses retombées sur des analyses comparatives portant sur l’origine géographique (France-Québec) et la nature (« de référence » ou « populaire ») du journal. Elle tente de contribuer à la recherche sous deux aspects différents : (1) Seule contribution conceptuelle à illustrer, au sein d’un même travail, les répercussions qu’une définition peut avoir sur la fréquence d’utilisation des anglicismes lexicaux, cette étude montre qu’en se basant sur une opposition avec/sans équivalent, une analyse centrée uniquement sur les anglicismes pour lesquels il existe un équivalent en français (qualifiés d’« inutiles » par Forest et Boudreau 1998, de « fautifs » par Villers 2009) enregistre une forte réduction de la fréquence d’utilisation par rapport à une analyse englobant tous les anglicismes. Elle met également en avant le fait que près de deux anglicismes lexicaux sur trois relevés dans un corpus n’ont pas d’équivalent en français, ce qui pourrait imposer leur utilisation. (2) Cette recherche est, à notre connaissance, l’une des premières à montrer statistiquement que la définition influe non seulement sur la fréquence et le nombre d’occurrences que l’on obtient mais plus important encore, elle dicte la façon dont les journaux évoluent selon différents critères d’analyse. En nous basant sur deux angles comparatifs différents (la diatopie et la nature), nous prouvons qu’un changement de définition entraîne des trajectoires d’évolution différentes, des rapports entre journaux différents et des variations diachroniques différentes. Pour répondre à nos questions de recherche, nous avons constitué un corpus qui est, à notre connaissance, l’un des plus riches jamais utilisé pour une étude sur les anglicismes. Fort de plus de 330 millions de mots, il regroupe les publications de 2000 à 2015 de quatre quotidiens différents: Le Monde et Le Parisien pour la France, Le Devoir et La Presse pour le Québec. Nous avons également utilisé deux listes témoins, l’une de 5 416 anglicismes lexicaux et l’autre de 2 934, formées à l’aide de deux dictionnaires de langue générale (Le Petit Robert 2016 et Le Multidictionnaire de la langue française–4e édition 2013) et deux dictionnaires spécialisés (Le Dictionnaire des anglicismes de Höfler et Le Colpron, dictionnaire des anglicismes–4e édition) de France et du Québec, surpassant ainsi largement les travaux précédents. Premièrement, les résultats que nous obtenons montrent qu’en général, la fréquence d’utilisation est faible (0,72% pour tous les anglicismes ; 0,28% pour les anglicismes avec équivalents ; 0,44% pour les anglicismes sans équivalent) que ce soit en France ou au Québec, ce qui est plutôt conforme aux conclusions des études précédentes. Il y a cependant des différences claires quant aux résultats obtenus pour chaque analyse étant donné que le taux d’anglicisme lexical est une fois et demi plus faible selon que l’on considère qu’un anglicisme doit avoir un équivalent ou non. Cela montre que la définition du concept d’« anglicisme » a une influence incontestable sur la fréquence affichée. Deuxièmement, nous observons que ce changement de définition influe également sur des critères d’analyse spécifiques tels la diatopie ou la nature des journaux. Ainsi, notre étude révèle des nuances importantes quant aux tendances d’évolution sur quinze ans selon la définition retenue : l’évolution des anglicismes avec équivalents est par exemple à la baisse pour les journaux du Québec alors que celle des anglicismes sans équivalent est en hausse. Au niveau de la nature du journal, on peut par exemple retenir que Le Parisien, qui utilise de loin le plus d’anglicismes, forme un duo avec La Presse beaucoup plus hétérogène lorsque seuls les anglicismes avec équivalent sont pris en compte. Même chose pour Le Devoir et Le Monde qui affichent une trajectoire d’évolution quasi identique avec une définition large de l’anglicisme.
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Décès de Jean-Paul II : quel a été le rapport des journalistes et de leurs médias à cet événement? : analyse du traitement de la presse écrite québécoise

Padula, Isabelle January 2006 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Histoire de la presse quotidienne au Québec de 1945 à 1995

Jacob, Louis January 2003 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Le journalisme de communication dans la presse écrite québécoise : étude comparée des quotidiens Le Devoir et La Presse

Saïdi, Sarah January 2013 (has links)
Ce mémoire a pour objectif d'observer les caractéristiques du paradigme du journalisme de communication dans la presse écrite québécoise en comparant 22 articles tirés des rubriques "faits divers", "politique", "international" et "environnement" des quotidiens Le Devoir et La Presse . Pour ce faire, nous présentons d'abord un aperçu de l'état actuel de la presse écrite, en pleine crise identitaire depuis les années 80 à la suite de l'arrivée des nouvelles technologies. Les bouleversements qui en ont découlé ont profondément transformé la manière de traiter l'information journalistique, si bien que les chercheurs Jean Charron et Jean de Bonville parlent d'un changement de paradigme -- du journalisme d'information vers le journalisme de communication. D'autres, comme Thierry Watine, préfèrent qualifier ce phénomène "d'hybridation des genres". En nous basant sur ces théories, nous avons retenu une série de caractéristiques propres au journalisme de communication à repérer au sein de notre corpus. Ainsi, nous dénombrons les caractéristiques du journalisme de communication dans chaque article pour ensuite comparer les résultats du Devoir et de La Presse. Par la suite, nous proposons quelques pistes de réflexion sur la place occupée par le journalisme de communication dans la presse écrite québécoise. En ce qui concerne les résultats généraux, Le Devoir et La Presse présentent des similitudes avec 254 caractéristiques au Devoir et 217 à La Presse. De plus, les deux journaux utilisent les quatre mêmes principales caractéristiques : l'évaluation, l'imputation, le registre familier et les métaphores. Par contre, les résultats du Devoir et de La Presse divergent quand nous les observons à l'échelle des rubriques. Enfin, notre étude démontre que les caractéristiques du journalisme de communication occupent une place prépondérante dans la presse écrite, sans pour autant évacuer complètement les caractéristiques du journalisme d'information.
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Portrait de l'évolution de la connaissance des lettres chez des enfants de maternelle au Québec

Prévost, Nathalie January 2016 (has links)
Cette étude descriptive vise à dresser un portrait de l’évolution de la connaissance des lettres de façon multidimensionnelle, c’est-à-dire en considérant à la fois les trois composantes de la lettre, soit le nom, le son et la forme, chez des enfants québécois francophones en maternelle. En examinant finement les trois composantes – le son, le nom et la forme – associées aux 26 lettres de l’alphabet, au début et à la fin de la maternelle, cette étude avait pour but d’examiner à la fois, i) la capacité des enfants à nommer les 26 lettres; ii) la capacité à reconnaître les 26 lettres; iii la capacité à produire la valeur phonémique des 26 lettres; iv) capacité à tracer les 26 lettres; v) la capacité des enfants à nommer et à reconnaître deux allographes fréquents en lecture et en écriture  les majuscules et les minuscules. Pour ce faire, cent quarante enfants franco-québécois (âge moyen : 5 ans et 6 mois) ont été soumis, au début et à la fin de la maternelle, à diverses tâches sur les lettres dont une tâche de reconnaissance des lettres majuscules et minuscules, une tâche de dénomination des lettres majuscules et minuscules, une tâche de rappel oral de la valeur phonémique des lettre et une tâche de rappel écrit de lettres sous dictée. Globalement, l’analyse des performances obtenues aux différentes tâches a montré, qu’en maternelle, les enfants possèdent déjà des connaissances sur les lettres qui se traduisent par une capacité minimale à nommer, à reconnaître, à tracer les lettres et à prononcer leur son. L’étude de l’évolution de la connaissance des lettres en cours de maternelle a montré que le développement de la connaissance des lettres se fait de manière progressive, lettre par lettre, pour les trois composantes – forme, nom et son – de la lettre. Toutefois, la capacité à reconnaître les lettres est celle qui est la plus développée, tandis que la capacité à produire le son des lettres est celle qui est la moins développée, et ce, au début et à la fin de la maternelle. Quant aux allographes à l’étude, les lettres majuscules sont davantage connues que les lettres minuscules scriptes. Enfin, les résultats permettent de réaffirmer que la connaissance des lettres est une connaissance unifiée qui dépend à la fois de la connaissance du nom, du son et de la forme (Foulin, 2005, 2007). Ces résultats confirment, auprès d’une population différente de diverses études déjà réalisées, que la connaissance des lettres est une connaissance unifiée où le développement de chacune de ses trois composantes (forme, nom et son) est fortement relié.
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Étude du vocabulaire traitant d'un fait d'actualité internationale : cas du dossier nucléaire iranien dans la presse écrite québécoise et française

Horki, Bouchra January 2009 (has links)
Dans le cadre de ce mémoire, nous nous sommes intéressée au vocabulaire utilisé par la presse francophone, à savoir française et québécoise, lorsqu'elle traite d'un fait d'actualité internationale. L'objectif de la présente étude exploratoire est de vérifier si l'information diffusée par la presse écrite quotidienne au Québec, concernant le dossier nucléaire iranien, est différente de celle diffusée par la presse écrite quotidienne française. Cette vérification a été faite à partir d'un corpus de textes publiés par deux quotidiens québécois, La Presse et Le Devoir, et deux quotidiens français, Le Monde et Le Figaro. Le but de notre recherche était de procéder à l'analyse du vocabulaire employé par ces quatre quotidiens lorsqu'ils diffusent l'information touchant le dossier nucléaire iranien. Nous nous sommes intéressée à la sélection et à la distribution des mots-clés composant le discours de ces quotidiens diffusés au Québec et en France. Nous avions posé l'hypothèse suivante : l'information internationale diffusée au public québécois est différente de celle diffusée en France, et cette différence est perceptible par le vocabulaire employé. Pour considérer cette question de recherche, nous avons constitué un corpus composé de tous les articles publiés par deux quotidiens français, Le Figaro et Le Monde, et par deux quotidiens québécois, La Presse et Le Devoir traitant du dossier nucléaire iranien, entre le 14 et le 31 janvier 2006. Ces articles ont été soumis à une analyse statistique textuelle effectuée à l'aide du logiciel Alceste. Le vocabulaire employé pour la diffusion des informations touchant le dossier nucléaire iranien s'est avéré différent dans les quotidiens français et québécois. Ces différences sont effectivement perceptibles par le degré d'importance donnée aux mots constituant ce vocabulaire et par leur distribution dans les textes de chaque quotidien étudié. Notre étude se distingue des démarches d'analyse dans lesquelles la subjectivité du chercheur n'est pas suffisamment contrôlée aux endroits névralgiques du processus de recherche. Grâce à l'analyse statistique des données textuelles appliquée à notre corpus, nous sommes en mesure d'appuyer notre interprétation des textes sur des données factuelles. L'étude de la distribution des formes (mots) dans les textes nous a permis de retracer puis de décrire les différentes tendances inscrites dans un corpus traitant d'un même fait d'actualité. En d'autres termes, cette étude de la distribution des formes nous a permis de mettre en évidence des sous thèmes, des dimensions, des pôles du discours, des tendances préférentielles dans le traitement de la même information. Ainsi, Le Figaro s'est intéressé davantage au volet économique et militaire du dossier iranien; La Presse, à la proposition russe d'enrichir l'uranium iranien sur son propre sol et à l'aspect technique et scientifique de la technologie nucléaire; Le Devoir, aux efforts diplomatiques et à la technologie nucléaire, et enfin, Le Monde, qui s'est particulièrement intéressé au discours de Chirac et à l'inflexion de la doctrine de dissuasion française, a pu rendre compte de toutes les facettes du sujet. Notre hypothèse se confirme donc : l'information, concernant le dossier nucléaire iranien, diffusée au public québécois est différente de celle diffusée en France, et cette différence est perceptible par le vocabulaire employé.
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The images produced by La Presse de Montréal of the Black community and crime

Albert, Sonia January 2006 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Étude des besoins d'habiletés alphabètes des personnes qui ont des incapacités intellectuelles

El Shourbagi, Sahar January 2006 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Utilisation de stratégies en lecture/écriture par des élèves du collégial après un enseignement explicite

Boisvert, Maryse January 2008 (has links) (PDF)
Les activités de lecture et d'écriture font partie des pratiques les plus courantes dans tous les milieux scolaires. Toutefois, malgré cette pratique fréquente, de nombreuses recherches ont démontré le fait que plusieurs élèves qui amorcent des études collégiales éprouvent de la difficulté à réussir ce type d'activité. Effectivement, certains des lecteurs/scripteurs du collégial voient leurs activités entravées par différents écueils, comme le manque de maîtrise du code, la méconnaissance des processus qui sous-tendent les activités de lecture et d'écriture ainsi que le peu d'utilisation des stratégies efficaces basées sur ces mêmes processus. D'ailleurs, les élèves du collégial sont en général peu enclins à utiliser les stratégies reliées au sous-processus de planification du processus d'écriture, ce qui a un impact important sur la lecture préalable à l'écriture dans plusieurs matières de cet ordre d'enseignement. Afin de développer chez les étudiants du collégial des stratégies de lecture/écriture, basées sur les recherches les plus récentes, et ainsi les aider à mieux comprendre les textes à l'étude et à mieux rendre compte de cette compréhension, nous avons suivi une démarche d'enseignement explicite de stratégies de lecture et d'écriture qui visent le sous-processus de la planification. Cette recherche vise ainsi à vérifier si des élèves du collégial utilisent ces stratégies en lecture/écriture qui leur ont été enseignées de façon explicite. Notre recherche s'appuie d'une part sur les nouvelles connaissances sur les processus de lecture/écriture et leur possible application en enseignement/apprentissage au niveau collégial; d'autre part, sur l'expérimentation d'une approche d'enseignement explicite de stratégies basé sur ces recherches. Nous avons ensuite mis en pratique notre démarche d'enseignement/apprentissage de stratégies de lecture et d'écriture dans un groupe expérimental comprenant vingt-quatre sujets inscrits au premier cours de français du collégial, Écriture et littérature. Un groupe témoin composé de vingt-huit sujets qui n'ont pas reçu l'enseignement explicite de stratégies a permis la comparaison avec le groupe expérimental pour vérifier l'utilisation de stratégies en lecture/écriture des sujets. Nous avons commencé par administrer un prétest aux sujets des deux groupes expérimentaI et témoin afin de connaître la fréquence d'utilisation des stratégies de lecture/écriture. À la fin de notre expérimentation, d'une durée de douze semaines, l'analyse littéraire finale faite en classe après l'enseignement explicite de stratégies en lecture/écriture a servi de post-test, ce qui nous a permis de vérifier la progression dans l'utilisation des stratégies. Chacun de ces tests a été suivi d'entrevues avec trois étudiants de chaque groupe afin de préciser certains aspects de leur emploi des stratégies visées par la recherche. Grâce à l'analyse des résultats au prétest et au post-test pour les deux groupes, il est possible de démontrer que l'enseignement explicite de stratégies en lecture et en écriture a contribué à ce que les élèves intègrent de façon importante ces stratégies dans leurs pratiques. Ainsi, notre démarche a contribué à modifier certaines perceptions, et par conséquent certaines pratiques, chez les élèves en ce qui a trait à l'utilisation de stratégies qui touchent l'étape de la planification lors d'activité de lecture/écriture. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Enseignement explicite, Stratégie, Lecture/écriture, Collégial.

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