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Avec ou sans équivalent : le poids de la définition dans une analyse lexicométrique des anglicismes lexicaux

Planchon, Cécile 21 February 2019 (has links)
Cette étude repose sur l’influence empirique d’un changement de paradigme définitoire sur l’utilisation des anglicismes lexicaux dans la presse écrite francophone. Construite autour d’une opposition entre anglicismes en général, anglicismes avec équivalent en français et anglicismes sans équivalent, elle analyse en diachronie (2000-2015) les nombreuses différences liées au changement de définition ainsi qu’à ses retombées sur des analyses comparatives portant sur l’origine géographique (France-Québec) et la nature (« de référence » ou « populaire ») du journal. Elle tente de contribuer à la recherche sous deux aspects différents : (1) Seule contribution conceptuelle à illustrer, au sein d’un même travail, les répercussions qu’une définition peut avoir sur la fréquence d’utilisation des anglicismes lexicaux, cette étude montre qu’en se basant sur une opposition avec/sans équivalent, une analyse centrée uniquement sur les anglicismes pour lesquels il existe un équivalent en français (qualifiés d’« inutiles » par Forest et Boudreau 1998, de « fautifs » par Villers 2009) enregistre une forte réduction de la fréquence d’utilisation par rapport à une analyse englobant tous les anglicismes. Elle met également en avant le fait que près de deux anglicismes lexicaux sur trois relevés dans un corpus n’ont pas d’équivalent en français, ce qui pourrait imposer leur utilisation. (2) Cette recherche est, à notre connaissance, l’une des premières à montrer statistiquement que la définition influe non seulement sur la fréquence et le nombre d’occurrences que l’on obtient mais plus important encore, elle dicte la façon dont les journaux évoluent selon différents critères d’analyse. En nous basant sur deux angles comparatifs différents (la diatopie et la nature), nous prouvons qu’un changement de définition entraîne des trajectoires d’évolution différentes, des rapports entre journaux différents et des variations diachroniques différentes. Pour répondre à nos questions de recherche, nous avons constitué un corpus qui est, à notre connaissance, l’un des plus riches jamais utilisé pour une étude sur les anglicismes. Fort de plus de 330 millions de mots, il regroupe les publications de 2000 à 2015 de quatre quotidiens différents: Le Monde et Le Parisien pour la France, Le Devoir et La Presse pour le Québec. Nous avons également utilisé deux listes témoins, l’une de 5 416 anglicismes lexicaux et l’autre de 2 934, formées à l’aide de deux dictionnaires de langue générale (Le Petit Robert 2016 et Le Multidictionnaire de la langue française–4e édition 2013) et deux dictionnaires spécialisés (Le Dictionnaire des anglicismes de Höfler et Le Colpron, dictionnaire des anglicismes–4e édition) de France et du Québec, surpassant ainsi largement les travaux précédents. Premièrement, les résultats que nous obtenons montrent qu’en général, la fréquence d’utilisation est faible (0,72% pour tous les anglicismes ; 0,28% pour les anglicismes avec équivalents ; 0,44% pour les anglicismes sans équivalent) que ce soit en France ou au Québec, ce qui est plutôt conforme aux conclusions des études précédentes. Il y a cependant des différences claires quant aux résultats obtenus pour chaque analyse étant donné que le taux d’anglicisme lexical est une fois et demi plus faible selon que l’on considère qu’un anglicisme doit avoir un équivalent ou non. Cela montre que la définition du concept d’« anglicisme » a une influence incontestable sur la fréquence affichée. Deuxièmement, nous observons que ce changement de définition influe également sur des critères d’analyse spécifiques tels la diatopie ou la nature des journaux. Ainsi, notre étude révèle des nuances importantes quant aux tendances d’évolution sur quinze ans selon la définition retenue : l’évolution des anglicismes avec équivalents est par exemple à la baisse pour les journaux du Québec alors que celle des anglicismes sans équivalent est en hausse. Au niveau de la nature du journal, on peut par exemple retenir que Le Parisien, qui utilise de loin le plus d’anglicismes, forme un duo avec La Presse beaucoup plus hétérogène lorsque seuls les anglicismes avec équivalent sont pris en compte. Même chose pour Le Devoir et Le Monde qui affichent une trajectoire d’évolution quasi identique avec une définition large de l’anglicisme.
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Avec ou sans équivalent ˸ le poids de la définition dans une analyse lexicométrique des anglicismes / With or without equivalents ˸ the impact of the definition on a lexicometric analysis of anglicisms

Planchon, Cécile 08 January 2019 (has links)
Cette étude repose sur l’influence empirique d’un changement de paradigme définitoire sur l’utilisation des anglicismes dans la presse écrite francophone. Construite autour d’une opposition entre anglicismes en général, anglicismes avec équivalent en français et anglicismes sans équivalent, elle analyse en diachronie (2000-2015) les nombreuses différences liées au changement de définition ainsi qu’à ses retombées sur des analyses comparatives portant sur l’origine géographique (France-Québec) et la nature (« de référence » ou « populaire ») du journal. Fort de plus de 330 millions de mots, notre corpus regroupe les publications de 2000 à 2015 de quatre quotidiens différents: Le Monde et Le Parisien pour la France, Le Devoir et La Presse pour le Québec. De plus, les listes témoins, l’une de 5 416 anglicismes et l’autre de 2 934, formées à l’aide de deux dictionnaires de langue générale (Le Petit Robert 2016 et Le Multidictionnaire de la langue française-4e édition 2013) et deux dictionnaires spécialisés (Le Dictionnaire des anglicismes de Höfler et Le Colpron, dictionnaire des anglicismes-4e édition) de France et du Québec. Premièrement, les résultats que nous obtenons montrent qu’en général, la fréquence d’utilisation est faible (0,72% pour tous les anglicismes ; 0,28% pour les anglicismes avec équivalents ; 0,44% pour les anglicismes sans équivalent) que ce soit en France ou au Québec, ce qui est plutôt conforme aux conclusions des études précédentes. Il y a cependant des différences quant aux résultats obtenus pour chaque analyse étant donné que le taux d’anglicisme est une fois et demi plus faible selon que l’on considère qu’un anglicisme doit avoir un équivalent ou non. Cela montre que la définition du concept d’« anglicisme » a un impact incontestable sur la fréquence affichée. Deuxièmement, nous observons que ce changement de définition influe également sur des critères d’analyse spécifiques tels la diatopie ou la nature des journaux. / This study addresses the impact of a definition paradigm shift on the use of anglicisms in the French-speaking written press. Built around a diachronic analysis (2000-2015) of the numerous differences linked to a change of definition, it also ventures into the impact such a change may have on comparative analysis focusing on geographical origin (France vs Quebec) or the nature of the newspaper (“of record” vs “popular”). It aims at contributing to the literature though two different aspects:(1) This study is the only conceptual work to highlight what sort of impact a change in the definition of “English borrowing” can have on the frequency of anglicism usage. It shows through an opposition with/without French equivalents, that an analysis focused only on anglicisms for which French provides an equivalent – those Forest and Boudreau (1998) consider “unnecessary” or “erroneous” (Villers, 2009) – reveals an important drop in the usage frequency compared to an analysis based on all anglicisms. It also unveils that, out of three anglicisms extracted from my corpus, two have no equivalents in French and are de facto unavoidable.(2) This research is, to my knowledge, one of the first in comparative study to show, with empirical evidence, how definition affects not only usage frequency, but also dictates the way newspapers develop over time depending on different criterion. Based on two different angles of comparison (geographical origin and nature of the journal), I also show that a change in the definition leads to different evolution trajectories, different relationships between our newspapers and different diachronic variations. To answer my research questions, I built one of the largest corpora ever used for a study on anglicisms. With more than 330 million words, it gathers all the articles published by four different newspapers for the years 2000, 2005, 2010 and 2015: Le Monde and Le Parisien for France, and Le Devoir and La Presse for Quebec. I also used two lists of keywords composed of 5416 and 2934 anglicisms taken from two general dictionaries (Le Petit Robert 2016 and Le Multidictionnaire de la langue française–4th edition 2013) and two specialized dictionaries (Höfler’s Dictionnaire des anglicismes–1982 and Le Colpron, dictionnaire des anglicismes–4th edition). By going far beyond what previous studies have done, it offers a more advanced overview than usual.First, my results show that the usage frequency is generally low (0.72% for all anglicisms; 0.28% for anglicisms with equivalents only; 0.44% for anglicisms without equivalents only) both in France and Quebec, which is consistent with the findings of previous studies. However, I find clear differences in terms of results for each analysis, as the frequency rate for anglicisms with equivalents is 1.5 times lower than the frequency rate for anglicisms without equivalent. This proves that the definition of the very concept of “anglicism” directly influences the frequency of usage. Second, I observe that this change of definition also affects comparative analysis focused on specific criteria such as the geographical origin or the nature of the newspapers. My study thus reveals great nuances in terms of trend over 15 years according to which definition is used: for instance, results for Quebec newspapers are slowly decreasing over time when anglicisms with equivalents are concerned, – especially for Le Devoir, whereas they increase when anglicisms do not have an equivalent. When it comes to the nature of the newspaper, Le Parisien, which is the newspaper that uses the most anglicisms of the four, forms a much more heterogeneous duo with La Presse when only anglicisms with equivalents are taken into account. They also give prominence to Le Devoir and Le Monde whose evolution trends are close to identical when the broader definition of Anglicism is used but a bit more asymmetric when equivalents come into play.
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Etude énonciative et discursive des énoncés anglais dans la presse féminine française / English Utterances in French Women's Magazines : An Enunciative and Discursive Study

Desnica, Mirta 05 December 2016 (has links)
L’écriture de la presse féminine se caractérise aujourd’hui par une récurrence d’unités linguistiques en anglais ayant la valeur d’un énoncé (par exemple : Girl power !, What else ?, All they need is love, etc.), que nous appelons « énoncés fashion » et que nous considérons comme une manifestation d’alternance codique. Celle-ci est largement inexplorée dans les travaux sur les anglicismes en France, plutôt centrés sur la notion d’emprunt linguistique, ou bien privilégiant les interactions orales.L’objectif de cette thèse est de décrire les formes, le sens et les contextes d’emploi des énoncés anglais dans la presse féminine française contemporaine, et de caractériser linguistiquement et socioculturellement le style langagier dont ils font partie. En nous situant dans le cadre théorique de l’analyse du discours, nous articulons plusieurs approches : grammaire de la phrase, étude du figement, linguistique de l’énonciation et pragmatique, linguistique textuelle, étude de l’intertextualité, sémiotique des genres et des cultures, afin de rendre compte des différentes facettes de ces énoncés, remarquables par leur saillance et par la relation qu’ils créent entre les participants de la communication. / Now days, French women’s magazines offer examples of language units in English that form or can form a complete utterance (eg. Girl power!, What else?, All they need is love, etc.). We propose to refer to them as “vogue utterances” and consider them as a manifestation of codeswitching. As this phenomenon has received little interest among linguists who deal with Anglicisms in French, since the focus has been put on loanwords or on codeswitching in oral interaction.Our aim is to describe the forms, the meaning and the context of use of English utterances in contemporary French women’s press and to characterize the writing style they are part of from a linguistic and a socio-cultural point of view. Within the theoretical framework of the French discourse analysis, we combine different approaches: syntax, phraseology, enunciative linguistics and pragmatics, text linguistics, studies of intertextuality, semiotics of discourse genres and semiotics of cultures, in order to describe different aspects of these utterances, which are remarkable for their salience and the relation they create between the participants in the communication process.
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Le traitement lexicographique du français canadien dans Usito, dictionnaire québécois informatisé

Labelle, Hélène January 2015 (has links)
Cette thèse de maitrise vise une réflexion critique de la norme linguistique francophone nordaméricaine en proposant une étude métalexicographique du dictionnaire québécois de langue française Usito (2014), en comparaison avec quatre autres dictionnaires contemporains : Le Dictionnaire du Français Plus à l’usage des francophones d’Amérique (1988), Le Dictionnaire québécois d’aujourd’hui (1992), Le Dictionnaire québécois-français; Pour mieux se comprendre entre francophones (2003 [1999]) et le Nouveau Petit Robert 2014 en ligne. Elle a pour objectifs principaux le dépouillement de leur nomenclature respective et l’analyse de leurs choix lexicographiques pour une sélection d’anglicismes et de diastratismes. Cette thèse montre la manière dont les outils lexicographiques sont des révélateurs des tensions qui traversent une société quant à la légitimité des diverses variétés linguistiques.

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