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Education pour tous : l'aléa des Etats fragilesPoirier, Thomas 27 November 2012 (has links) (PDF)
Plus du tiers des enfants non scolarisés dans le monde vit actuellement dans des pays considérés comme fragiles. Principalement localisés en Afrique subsaharienne, ces pays, pour la plupart, ne seront pas en mesure de réaliser les objectifs de l'Éducation Pour Tous d'ici 2015. Se situant à la croisée de l'éducation comparée, des sciences politiques et de la sociologie des organisations, cette thèse explore empiriquement les conditions d'achèvement de l'EPT dans les contextes de fragilités.Malgré les ambigüités qui l'entourent, la notion d'État fragile a été adoptée en 2005 en tant que concept opérationnel par la plupart des organismes d'aide. Si les définitions de l'État fragile convergent sur un ensemble de critères spécifiques (institutions dysfonctionnelles, instabilité sociopolitique chronique, accès limité aux services sociaux), la fragilité revêt des dimensions variées et connexes dont la sévérité rend la réalisation de la scolarisation primaire universelle singulièrement aléatoire. Dès lors, l'injonction faite aux États de fournir une édu-cation de base homogène aux populations, notamment aux plus pauvres, peut rencontrer des difficultés d'adaptation dans les contextes particuliers des États fragiles (chapitre 1). Les conflits armés constituent certainement la plus évidente origine de la fragilité des États et des pays. Les effets de ces conflits mettent à mal le développement éducatif et anéantissent toute perspective d'éducation pour une proportion d'enfants difficilement mesurable, parti-culièrement ceux issus de milieux pauvres et isolés. Les périodes d'instabilité signalent égale-ment l'impact des politiques des finances publiques ainsi que l'échec d'un gouvernement à investir dans des domaines sociaux tels que l'éducation, élément contribuant à l'émergence des valeurs d'un système politique à tendances démocratiques (chapitre 2). Dans la mesure où l'investissement éducatif est perçu comme une condition nécessaire, sinon suffisante, de sortie de la pauvreté, l'option d'impulser et d'accélérer le développement éducatif s'impose comme un critère d'opportunité pour la communauté internationale, quitte à exercer des formes d'ingérence. Les conclusions de notre analyse empirique montrent, dans la problématique des États fragiles, l'émergence d'une contradiction actuelle entre le caractère inclusif des objectifs de l'EPT et la nature excluante des paradigmes sur lesquels se fondent l'aide extérieure (efficacité et résultats). Cette situation conduit alors à s'interroger sur une approche de l'aide liée à une analyse morale écartelée entre les conséquences des actions individuelles ou communes et dont les critères et instruments financiers ne sont visiblement pas adaptés aux situations de fragilité (chapitre 3).
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Education pour tous : l'aléa des Etats fragiles / Education for all : the hazard within fragile statesPoirier, Thomas 27 November 2012 (has links)
Plus du tiers des enfants non scolarisés dans le monde vit actuellement dans des pays considérés comme fragiles. Principalement localisés en Afrique subsaharienne, ces pays, pour la plupart, ne seront pas en mesure de réaliser les objectifs de l’Éducation Pour Tous d’ici 2015. Se situant à la croisée de l’éducation comparée, des sciences politiques et de la sociologie des organisations, cette thèse explore empiriquement les conditions d’achèvement de l’EPT dans les contextes de fragilités.Malgré les ambigüités qui l’entourent, la notion d’État fragile a été adoptée en 2005 en tant que concept opérationnel par la plupart des organismes d’aide. Si les définitions de l’État fragile convergent sur un ensemble de critères spécifiques (institutions dysfonctionnelles, instabilité sociopolitique chronique, accès limité aux services sociaux), la fragilité revêt des dimensions variées et connexes dont la sévérité rend la réalisation de la scolarisation primaire universelle singulièrement aléatoire. Dès lors, l’injonction faite aux États de fournir une édu-cation de base homogène aux populations, notamment aux plus pauvres, peut rencontrer des difficultés d’adaptation dans les contextes particuliers des États fragiles (chapitre 1). Les conflits armés constituent certainement la plus évidente origine de la fragilité des États et des pays. Les effets de ces conflits mettent à mal le développement éducatif et anéantissent toute perspective d’éducation pour une proportion d’enfants difficilement mesurable, parti-culièrement ceux issus de milieux pauvres et isolés. Les périodes d’instabilité signalent égale-ment l’impact des politiques des finances publiques ainsi que l’échec d’un gouvernement à investir dans des domaines sociaux tels que l’éducation, élément contribuant à l’émergence des valeurs d’un système politique à tendances démocratiques (chapitre 2). Dans la mesure où l’investissement éducatif est perçu comme une condition nécessaire, sinon suffisante, de sortie de la pauvreté, l’option d’impulser et d’accélérer le développement éducatif s’impose comme un critère d’opportunité pour la communauté internationale, quitte à exercer des formes d’ingérence. Les conclusions de notre analyse empirique montrent, dans la problématique des États fragiles, l’émergence d’une contradiction actuelle entre le caractère inclusif des objectifs de l’EPT et la nature excluante des paradigmes sur lesquels se fondent l’aide extérieure (efficacité et résultats). Cette situation conduit alors à s’interroger sur une approche de l’aide liée à une analyse morale écartelée entre les conséquences des actions individuelles ou communes et dont les critères et instruments financiers ne sont visiblement pas adaptés aux situations de fragilité (chapitre 3). / Currently, over a third of children not in school live in countries considered being as fragile. These countries, which are mainly located in sub-Saharan Africa, will not reach the objectives of Education For All for 2015. This thesis covers approaches across comparative education, political science and sociology of organizations. It explores empirically the condi¬tions of achievement of EFA within the contexts of fragility. Despite its ambiguities, the notion of fragile states was adopted in 2005 as an operational concept by most of aid agencies. Definitions of fragile state converge on a set of specific criteria (dysfunctional institutions, chronic socio-political instability, limited access to social services). Nevertheless, the former also cover various and related dimensions, whose severity makes universal primary education achievement particularly hazardous. Therefore, the in¬junction made to states to provide homogenous basic education for their population, espe¬cially in the poorest ones, may indeed encounter difficulties in the particular contexts of fragile states (chapter 1). Armed conflicts are certainly the most obvious cause of the fragility of states and countries. The effects of these conflicts undermine the educational system and destroy any prospect of education for a difficulty measurable proportion of children, especially those in poor and isolated environments. Periods of instability can also be seen in the impact of public finances policies and the failure of governments to invest in social areas such as education. The latter being an element that contributes to the emergence of values of a democratic political system (chapter 2). Insofar as investment in education is perceived as a necessary, if not sufficient, to vanquish poverty, the option to stimulate and accelerate the development of education constitutes an opportunity for the international community. Even if it means that the latter also has to ex¬ercise some forms of interference. The findings of our empirical analysis show, that within fragile states, the emergence of a current contradiction between the inclusive nature of the EFA goals and the exclusionary nature of the paradigms on which foreign aid is based (effec¬tiveness and results). This situation leads us to question the approach of aid which is torn morally between the consequences of individual actions or common actions where the finan¬cial criteria and instruments are clearly not adapted to situations of fragility (chapter 3).
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Le rôle de l'Université Ouverte al-Quds (UOQ) dans la formation de la nouvelle élite palestinienneHodali, Imad 04 December 2013 (has links) (PDF)
A partir de 1948 la société palestinienne est déstabilisée suite à la guerre qui voit la perte de la Palestine historique. La grande majorité des Palestiniens se retrouve dispersée dans les pays de la région et au-delà de la Méditerranée. Aussi l'élite ancienne construite à partir de fondements religieux, familiaux ou de richesses foncières se retrouve elle aussi expulsée de ses terres. Elle perd donc ses positions de privilèges, désemparée et désorientée, elle ne reviendra plus jamais au devant de la scène nationale palestinienne. Ce sont les hommes qui dirigeront la lutte pour la récupération de la Palestine de 1948, ensuite et à partir de 1967 contre l'occupation de la Cisjordanie et de la bande de Gaza (partie de la Palestine historique) d'abord sous forme de lutte armée ensuite par la diplomatie et la politique de négociations, qui deviennent les nouvelles figures sur la scène politique palestinienne. Ils sont originaires non de l'ancienne bourgeoisie religieuse et familiale mais de la classe moyenne des villes et des zones rurales qui vont recruter dans les camps de réfugiés les futurs combattants. Ce sont les nouveaux dirigeants. C'est un processus qui a commencé dès la moitié des années 1960 pour se consolider avec la création de partis et mouvements palestiniens opérant dans les divers pays d'accueil de la région. Cette nouvelle élite se conforme aux changements et aléas de la diplomatie internationale et d'un rapport de force inégal face à Israël tout au long du conflit israélo-palestinien. Pour comprendre l'évolution des élites palestiniennes il fallait donc adopter l'approche historique des événements et faits marquants touchant le peuple palestinien depuis 1948 jusqu'à l'après-Oslo (1993) ; vingt ans d'Autorité Nationale Palestinienne caractérisée par une souveraineté limitée aux principales villes de la Cisjordanie et de la bande de Gaza, au contraire de ce qu'avaient stipulé les Accords de 1993 : ceux-ci devaient progresser vers le statut définitif des Territoires occupés en 1967. C'est dans ces territoires occupés depuis 1967, en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, que se situe donc notre terrain de recherche. À partir de 1993 les dirigeants rapatriés de l'exil formant les membres dirigeants de l'Autorité nationale, vont favoriser les initiatives de palestiniens, en particulier, les figures proéminentes des villes, dans la création d'établissements universitaires. Ceci est entrepris non seulement pour répondre aux besoins d'éducation d'une population jeune dans un acte de résilience face à l'occupation, mais aussi pour répondre aux exigences du projet de construction des institutions du futur Etat à l'intérieur des Territoires de 1967. De nouvelles compétences, de nouveaux savoir-faire devenaient nécessaires dans cette nouvelle situation du post-Oslo où, en parallèle à la lutte politique, l'enseignement supérieur devenait un enjeu vital pour l'existence de la société palestinienne dont l'ambition est d'avoir une place à part entière parmi les nations modernes du monde. D'autres figures émergeront à partir de ces universités pour former une nouvelle et différente élite qui gouvernera dans un contexte de règles démocratiques où le pouvoir ne sera pas exclusivement dans la main de quelques dirigeants. L'OLP, dès 1990, va créer une Université pour tous, l'Université Ouverte Al-Quds (l'UOQ), se basant sur le mode ouvert et à distance. C'était un choix devenu urgent pour surmonter les difficultés et les entraves qu'imposait l'occupation. L'UOQ connaîtra un grand succès comme en témoigne le nombre grossissant de ses inscrits dans un contexte de tension. Plus tard et malgré son offre limitée dans les disciplines d'études, elle va attirer les jeunes à la recherche d'un métier, les adultes pour poursuivre des études inachevées, les femmes pour la proximité de ses centres d'études.
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Etude de l’aide internationale pour la réalisation de l’éducation pour tous en Haïti / INTERNATIONAL AID TO ACHIEVE EDUCATION FOR ALL IN HAITIJean, Jesse 13 January 2017 (has links)
En Haïti, l’effort public pour l’éducation reste insuffisant. De plus, l’enseignement primaire est peu développé et de qualité faible. Ainsi, en dépit des progrès substantiels qui ont été réalisés durant ces vingt cinq dernières années, le pays reste très en retard face á l’objectif de l’éducation pour tous (EPT). En effet, les dernières données statistiques disponibles indiquent que plus de 4 500 000 filles et garçons sont actuellement en dehors du système scolaire. Outre l’abandon, le redoublement, le mauvais regroupement des élèves, l’encadrement pédagogique est médiocre. Ce qui pèse négativement sur les acquisitions des élèves. Les mauvais résultats obtenus des élèves aux examens officiels en témoignent. Par ailleurs, la rémunération des enseignants est très insignifiante et les conditions d’exercice de la profession enseignante laisse à désirer. Enfin, le système scolaire souffre d’un déficit de pilotage, de gouvernance et d’efficacité externe.Pour accompagner les décideurs politiques haïtiens et planificateurs nationaux dans leurs stratégies d’action en faveur de l’éducation pour tous, les principales organisations multilatérales, notamment la Banque mondiale, mettent en œuvre le Projet d’Education pour tous (EPT I et II). Spécifiquement, le Projet d’Ecoles Publiques à Gestion Communautaire (EPGC) cible la scolarisation primaire universelle (SPU) dans des milieux ruraux défavorisés où l’accès à l’enseignement primaire de base demeure un bien rare, voire inexistant dans les régions ciblées. Par l’aide. Cependant, malgré les divers projets ou programmes d’aide internationaux dédiés notamment à l’expansion de la scolarisation universelle sur l’ensemble du territoire national du pays, atteindre l’éducation pour tous est très aléatoire.Les conclusions de l’enquête empirique montrent que de nombreuses difficultés nuisent à la mise en œuvre effective de l’aide et ceci tant au niveau central, départemental et communal. Les données collectées sur le terrain indiquent un impact significatif sur la participation des acteurs locaux dans la gestion des affaires éducatives. Sur le plan des réalisations éducatives, les analyses de l’investigation confirment des effets sur les taux nets d’accès à l’école ainsi qu’un impact appréciable sur la parité filles-garçons. Les conclusions de l’enquête révèlent quelques effets pervers par exemple sur la qualité de l’école, des dynamiques locales, ainsi que des modes d’organisation administrative et de gestion pédagogique du système scolaire dans les zones allocataires ciblées pour la mise en application du Projet EPGC. Aussi, l’objectif de l’éducation pour tous ne sera pas atteint en Haïti et le chemin semble encore long. . / In Haiti, the public effort for education is insufficient. Primary education is underdeveloped and is of low quality. Despite substantial progress made during the last twenty five years, the country is still far behind from achieving the goal of Education for All (EFA). The latest available statistics indicate that more than 4.5 million girls and boys are currently outside the school system. Abandonment, repetition, bad grouping of students and poor educational support reflect negatively on learning achievement. Teachers' salaries are insignificant and teaching conditions deprived. Hence, the school system suffers a deficit of control, governance and external efficiency.To accompany Haitian national planners and policy makers in their strategies for universal education, major multilateral organizations, including the World Bank, implement the Project Education for All (EFA I and II) also called. Through a program called “Project for Public Schools to Community Management (PPSCM)” they aim to achieve universal primary education in some disadvantaged rural areas where access to basic primary education remains inadequate or nonexistent. However, despite the various projects or international aid programs dedicated to the expansion of universal education all over Haiti, the goal of achieving Education for All is far from being reached.The findings of our empirical analysis show, the positive effect of international aid on school access and its significant impact on gender parity in Haiti. On the other hand, it exposes many difficulties that obstruct an effective implementation of international aid for education in Haiti at central, departmental and communal levels. The data collected in the field point out some negative effects, for example on the quality of the school, local dynamics, as well as administrative organization methods and educational management of the school system in areas where the PPSCM is implemented. The conclusion of this study reveals that the goal of Education for All will not be achieved and there still is a long way to go to provide school to all children in Haiti.
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Le rôle de l’Université Ouverte al-Quds (UOQ) dans la formation de la nouvelle élite palestinienne / The role of Al-Quds Open University in the formation of the new palestinian elite.Hodali, Imad 04 December 2013 (has links)
A partir de 1948 la société palestinienne est déstabilisée suite à la guerre qui voit la perte de la Palestine historique. La grande majorité des Palestiniens se retrouve dispersée dans les pays de la région et au-delà de la Méditerranée. Aussi l'élite ancienne construite à partir de fondements religieux, familiaux ou de richesses foncières se retrouve elle aussi expulsée de ses terres. Elle perd donc ses positions de privilèges, désemparée et désorientée, elle ne reviendra plus jamais au devant de la scène nationale palestinienne. Ce sont les hommes qui dirigeront la lutte pour la récupération de la Palestine de 1948, ensuite et à partir de 1967 contre l'occupation de la Cisjordanie et de la bande de Gaza (partie de la Palestine historique) d'abord sous forme de lutte armée ensuite par la diplomatie et la politique de négociations, qui deviennent les nouvelles figures sur la scène politique palestinienne. Ils sont originaires non de l'ancienne bourgeoisie religieuse et familiale mais de la classe moyenne des villes et des zones rurales qui vont recruter dans les camps de réfugiés les futurs combattants. Ce sont les nouveaux dirigeants. C'est un processus qui a commencé dès la moitié des années 1960 pour se consolider avec la création de partis et mouvements palestiniens opérant dans les divers pays d'accueil de la région. Cette nouvelle élite se conforme aux changements et aléas de la diplomatie internationale et d'un rapport de force inégal face à Israël tout au long du conflit israélo-palestinien. Pour comprendre l'évolution des élites palestiniennes il fallait donc adopter l'approche historique des événements et faits marquants touchant le peuple palestinien depuis 1948 jusqu'à l'après-Oslo (1993) ; vingt ans d'Autorité Nationale Palestinienne caractérisée par une souveraineté limitée aux principales villes de la Cisjordanie et de la bande de Gaza, au contraire de ce qu'avaient stipulé les Accords de 1993 : ceux-ci devaient progresser vers le statut définitif des Territoires occupés en 1967. C'est dans ces territoires occupés depuis 1967, en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, que se situe donc notre terrain de recherche. À partir de 1993 les dirigeants rapatriés de l'exil formant les membres dirigeants de l'Autorité nationale, vont favoriser les initiatives de palestiniens, en particulier, les figures proéminentes des villes, dans la création d'établissements universitaires. Ceci est entrepris non seulement pour répondre aux besoins d'éducation d'une population jeune dans un acte de résilience face à l'occupation, mais aussi pour répondre aux exigences du projet de construction des institutions du futur Etat à l'intérieur des Territoires de 1967. De nouvelles compétences, de nouveaux savoir-faire devenaient nécessaires dans cette nouvelle situation du post-Oslo où, en parallèle à la lutte politique, l'enseignement supérieur devenait un enjeu vital pour l'existence de la société palestinienne dont l'ambition est d'avoir une place à part entière parmi les nations modernes du monde. D'autres figures émergeront à partir de ces universités pour former une nouvelle et différente élite qui gouvernera dans un contexte de règles démocratiques où le pouvoir ne sera pas exclusivement dans la main de quelques dirigeants. L'OLP, dès 1990, va créer une Université pour tous, l'Université Ouverte Al-Quds (l'UOQ), se basant sur le mode ouvert et à distance. C'était un choix devenu urgent pour surmonter les difficultés et les entraves qu'imposait l'occupation. L'UOQ connaîtra un grand succès comme en témoigne le nombre grossissant de ses inscrits dans un contexte de tension. Plus tard et malgré son offre limitée dans les disciplines d'études, elle va attirer les jeunes à la recherche d'un métier, les adultes pour poursuivre des études inachevées, les femmes pour la proximité de ses centres d'études. / Starting from 1948 the Palestinian society is destabilized by the war which saw the loss of historic Palestine. The vast majority of Palestinians are scattered in the countries of the region and beyond the Mediterranean. The old elite originating from religious, family or land ownership backgrounds lost also all its possessions and, consequently, all its influential positions. Helpless and disoriented, this elite will never return to the forefront of the Palestinian national scene. It is the men who lead the struggle for the recovery of Palestine of 1948, and then, from 1967 onwards, against the occupation of the West Bank and the Gaza Strip (part of historic Palestine), first in an armed struggle then through diplomacy and political negotiations, who become the new figures of the Palestinian political scene under the umbrella of the Palestine Liberation Organization, the PLO. They come from outside the well-known religious families and the Palestinian bourgeoisie, but rather from the middle class of towns or from rural areas who will recruit in the refugee camps the future fighters. These are the new leaders. It is a process that began in the mid-1960s and was progressively consolidated through the creation of Palestinian parties and movements operating in various host countries in the region. This new elite adapts itself to the changes and vagaries of international diplomacy and to an imbalance of power against Israel throughout the years of the Israeli-Palestinian conflict. In order to understand the process of the forming of Palestinian elites it was necessary to adopt the approach of historical events and facts related to the Palestinian people since 1948 until the post-Oslo (1993). The last twenty years saw a Palestinian National Authority characterized by sovereignty limited to the main cities of the West Bank and Gaza strip, contrary to what had been stipulated in the Oslo Agreements of 1993 : these were to lead to a final settlement concerning the status of the Territories occupied in 1967. The focus of our research is therefore the society in the West Bank and the Gaza Strip. Starting from 1993, the leaders returning from exile and who formed the ruling members of the National Authority supported the initiatives of Palestinians, in particular, the prominent figures of the cities, in the creation and development of academic establishments and universities as a way not only to meet with the need of education of the young in a resiliency act to face occupation, but also to respond to the demands of building the future State institutions inside the 1967 lines. New skills, new competences were required in this new phase of the post-Oslo evolution where, along the political struggle, higher education became vital to the existence of the Palestinian society who ambitions to have a full-fledged position among the modern states of the world. Other new figures will arise from these universities to form a new, different elite in a context of democracy rules where power will not be exclusively in the hands of a few rulers. The PLO in 1990, had created a University for all, the al-Quds Open University (QOU), based on the mode of open and distance learning. This was a choice made urgent by the restrictions and the obstacles imposed by the occupying forces. QOU became particularly attractive as evidenced by the large numbers of its registered students and as the situation grew more tense. Later on and despite its limited offer of study disciplines it drew students needing to secure job, adults wanting to pursue unfinished studies, women who found it easy to access the University study centers.
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