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Recherche des désintégrations double bêta avec et sans émission de neutrinos du 82Se vers les états excités du 82Kr dans l'expérience NEMO3 : développement de dispositifs de mesure ultra-sensibles d'émanation du Radon pour l'expérience SuperNEMO / Search for double beta decay with and without emission of neutrinos of Se-82 to the excited states of Kr-82 in the NEMO3 experiment : development of apparatuses for ultra-sensitive measurement of Radon emanation for the SuperNEMO experimentSoulé, Benjamin 02 December 2015 (has links)
Le détecteur NEMO3 a été mis en place au Laboratoire Souterrain de Modane, en 2003, afin de rechercher la décroissance double bêta sans émission de neutrinos (ββ0v). La particularité de cette expérience est d’avoir pu étudier plusieurs isotopes dont le 100Mo, le 82Se, le 96Zr ou le 150Nd. En plus d’avoir placé les meilleures limites sur la demi-vie du processus ββ0v pour ces isotopes, ce détecteur a permis des mesures compétitives de leurs désintégrations ββ2v. Le premier objectif de ce travail a été de mesurer les temps de demi-vie des décroissances ββ2v et ββ0v du 82Se vers l’état excité 0+2 du 82Kr grâce aux données de NEMO3. Ces processus n’ayant pas été observés, seules des limites ont été calculées. Les résultats obtenus pour les deux décroissances sont donc T2 1=2(82Se; 0+1 → 0+2) > 1,29 x 1021 ans et T01=2(82Se; 0+1→ 0+2) > 2,31 x 1022 ans, ce dernier étant la première limite sur cette décroissance. SuperNEMO, successeur de NEMO3, cherchera à atteindre une sensibilité de 1026 ans sur la demivie de la décroissance ββ0v du 82Se. Le Radon étant une source de bruit de fond pour la recherche de cette décroissance, sa concentration dans le détecteur doit être inférieure à 0,15 mBq.m-3. Pour parvenir à un tel niveau, l’émanation de Radon des composants de SuperNEMO doit être contrôlée.Le second objectif de cette thèse a donc été de développer deux dispositifs de mesure d’émanation de Radon. Ces deux systèmes, consistants chacun en une chambre d’émanation associée à un détecteur électrostatique, ont par la suite été étalonnés puis leurs bruits de fond ont été caractérisés. Grâce à leurs sensibilités de quelques mBq.m-3, ces dispositifs ont permis de mesurer les taux d’émanation de Radon de plusieurs matériaux destinés à la construction du détecteur SuperNEMO. / The NEMO3 detector was installed in the Laboratoire Souterrain de Modane, in 2003, in orderto search for neutrinoless double beta decay (ββ0v). The specificity of this experiment was the possibility to study several isotopes simultaneously. Among them were 100Mo, 82Se, 96Zr or 150Nd. In addition to setting the best limits on these isotopes half-lives for theββ 0v process, the detector performed precise measurements of their 2v ββdecays. The first point of this work was to measure the half-lives of 2v ββand 0v ββdecays of 82Se to the 0+2 excited state of 82Kr using NEMO3 data. Since those processes have not been observed, only limits were set. The resulting half-life limits are T2 1=2(82Se; 0+1 → 0+2) > 1:29 x 1021 yr and T01=2(82Se; 0+1 → 0+2) > 2:31 x 1022 yr. The latest is the first limit ever measured for this decay. SuperNEMO is the successor to NEMO3 and will aim to reach an half-life sensitivity of 1026 yr for the 0v ββdecay of 82Se. Radon being a source of background for the search of this decay, its concentration inside the detector must be less than 0:15 mBq.m-3. To reach this objective, Radon emanation from the detector componants has to be checked. The second goal of this thesis was thus to develop two setups able to measure Radon emanation. Those two devices, each consisting of an emanation chamber associated to an electrostatic detector, were calibrated before their backgrounds were characterized. With a sensitivity of a few mBq.m-3, these setups measured the Radon emanation rate of several materials which will be used for the construction of the SuperNEMO detector.
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La doctrine de la prophétie chez Maïmonide (m. 601/1204) entre pensée juive et pensée musulmane / The doctrine of Prophecy in Maimonides' Philosophy between Judaic and Islamic ThoughtAl-Kayyali, Abdul-Hameed 22 June 2012 (has links)
Maïmonide (m. 601/1204) est resté sans doute une figure majeure du judaïsme rabbinique. Mais, sa connaissance de la philosophie fit de lui une référence indispensable dans la pensée philosophico-religieuse juive, chrétienne et musulmane. Son œuvre, riche et variée, témoigne de la jonction harmonieuse, dans un même esprit, d'une religiosité profonde, telle qu'elle s'exprime dans ses traités juridiques et théologiques, et d'une curiosité philosophique et métaphysique qui se révèle dans son œuvre Le Guide des égarés. La présente étude consiste à analyser les origines de la doctrine de la prophétie chez Maïmonide en puisant dans un premier temps, dans ses propres sources, pour les comparer dans un second temps aux références textuelles des philosophes musulmans tels que Fārābī, Ibn Sīnā et Ibn Bāğğa. Le chapitre I a pour objet la définition de la prophétie chez Maïmonide. Le chapitre II porte sur le rôle de l'imagination dans la prophétie. Le chapitre III est consacrée aux significations politiques de la prophétie. / Maimonides (d. 601/1204) is universally recognized as a leading rabbinic authority in Judaism. His eminence as a philosopher made him an indispensable source in Jewish, Christian and Islamic philosophical and religious thought. The present study aims to analyze the origins of the doctrine of prophecy in Maimonides' philosophy by studying, first, the original sources and then to compare them with the works completed by Muslim philosophers, most notably, Fārābī, Ibn Sīnā and Ibn Bāğğa. Chapter I addresses Maimonides' definition of prophecy. Chapter II examines the role of imagination in the prophecy. Chapter III is devoted to the political implications of prophecy.
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La pensée gnostique dans la religion Druze : les Lettres de la Sagesse (69, 70 et 71) / Gnostic thought in the Druze religion : the Epistles of Wisdom (69, 70 & 71)Dib, Simon 28 October 2016 (has links)
Le Druzisme représente un courant philosophico-religieux qui peut être considéré comme une doctrine d'apparence religieuse, de pensée philosophique et systématique, de référence gnostique dans l'histoire de l'Islam. Ses adeptes vivent en communauté hermétique, ses sages (šeiẖs) se retirent dans des réclusions (ẖalwāt) en s'isolant comme des mystiques, ils se livrent à une retraite spirituelle sans pratique religieuse, ils ne se réfèrent à aucune tradition précédente des religions monothéistes, de par leurs écrits ou leurs pratiques. Ils conservent une tradition et une éthique avec un code de conduite et des interdits culinaires. En revanche, le Druzisme est né au sein de l'Isma`ilisme, il établit un lien intellectuel et spirituel avec la philosophie antique et avec le néoplatonisme tout en assimilant des éléments des religions d'orient avec des éléments grecs helléniques. Peut-on alors parler d'une secte de l'Islam, du moment où il n'y a aucun lien avec ce dernier sinon le milieu historique dans lequel celle-ci est vu le jour? Peut-on parler de religion, quand il n'y a aucune religiosité ou pratique religieuse exprimée ou vécue? S'agit-il de dire que l'on est face à une théosophie alors que le lien entre les membres de la communauté n'est pas fondé sur la philosophie et que le commun des Druzes n'est pas philosophe? Comment qualifier ce phénomène d'une communauté dont le lien est une foi qui n'est pas exprimée religieusement, et une doctrine dont le contenu n'est pas révélé, à laquelle s'attachent des membres qui ne le connaissent qu'une fois initiés? En somme, qui sont les Druzes et qu'est-ce que le Druzisme? Existe-t-il un lien entre cette doctrine et la gnose? / Druzism is a philosophico-religious movement which may be considered primarily as a doctrine but with a religious appearance, a systematic and philosophical thinking, with some reference to Gnosticism in the history of Islam. Its adherents live in a community of hermits, its wisemen (šeiẖs) retire in seclusion (ẖalwāt) by isolating themselves like mystics, as they deliver themselves to living in a spiritual retreat, without any religious practice ; they refer to no previous religious traditions even among the monotheistic ones, whether in reference to their sacred writings or religious practice. The Druze adheres to a tradition and a code of ethics and behaviour, as well as to culinary prohibitions. Druzism itself however, was born in the heart of Ismailism, while establishing an intellectual and a spiritual link with both ancient philosophies and neoplatonism, all the while assimilating various element of mid and far-eastern religions, mixed with Greek and Hellenistic ideas. Can we therefore speak of the Druze as if forming a sect of Islam? Can we even speak of a religion where in fact there is no trace of religiosity or religious practice either expressed or lived? Is it possible that we are facing theosophy where the link between the members of the community is certainly not founded on a philosophy? How can one qualify this phenomenon of a community where the main tenet is that of a faith which is not expressed in a religious manner, and a held doctrine the contents of which are not revealed, to which its members adhere, not knowing it fully unless once initiated? In summary, who are the Druzes, and what is Druzism? Is there a link between its doctrine and that of Gnosticism?
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