Spelling suggestions: "subject:"énonciation cinématique"" "subject:"enonciation cinématique""
1 |
Les fonctions du rire dans la comédie des Monty PythonLeroux, Simon 06 1900 (has links) (PDF)
L'impact de l'humour absurde et déjanté proposé par les Monty Python sur le monde de la comédie n'est plus à démontrer. Quarante ans après la formation de la troupe britannique, son humour est toujours actuel et ses héritiers, toujours plus nombreux. Si les influences de la troupe humoristique sur le monde de l'humour sont reconnues, celles qu'elle a eues sur l'univers cinématographique sont plus mitigées. Pourtant, le médium cinématographique, et les outils offerts par la comédie en particulier sont au cœur des préoccupations des Monty Python. Pour ces derniers, le rire n'est pas la finalité de la comédie; il n'est que le début d'une démarche réflexive. Entre leurs mains, le rire devient un moyen plutôt qu'un aboutissement, il renferme différentes fonctions qui ne demandent qu'à être utilisées. Combinées avec une maîtrise des outils énonciatifs offerts par le médium cinématographique, les fonctions du rire offrent aux Monty Python un contrôle et un pouvoir inestimable à la fois sur leur œuvre et sur le spectateur. Ce contrôle, les Monty Python tentent de s'en servir à bon escient en ouvrant toujours la porte de la réflexion et du questionnement. La réflexion proposée par les Monty Python s'inscrit non seulement dans plusieurs thèmes sociaux et politiques, mais aussi à propos de la forme cinématographique elle-même. L'énonciation et les institutions cinématographiques sont tantôt mises à mal, tantôt utilisées dans le respect des règles. Le dépassement des règles et le détournement des normes font partie de l'arsenal pythonesque, le tout ancré dans une réflexion sur le médium cinématographique. Avec les Monty Python, la comédie et le rire qu'elle déclenche ne sont plus une finalité : ils ne sont que le commencement.
______________________________________________________________________________
MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : rire, Monty Python, énonciation, distanciation, institution
|
2 |
L’autoréflexion de l’énonciation filmique du film Punch-Drunk LoveLehmann, Joël 04 1900 (has links)
Pour
respecter
les
droits
d’auteur,
la
version
électronique
de
ce
mémoire
a
été
dépouillée
de
ses
documents
visuels
et
audio‐visuels.
La
version
intégrale
du
mémoire
a
été
déposée
au
Service
de
la
gestion
des
documents
et
des
archives
de
l'Université
de
Montréal. / Le film Punch-Drunk Love, réalisé en 2002 par Paul Thomas Anderson, présente
une approche formelle hors du commun et expose, de manière flagrante, le travail
énonciatif du film. L’énonciation filmique qui est sienne pousse le spectateur à se distancer
de l’oeuvre et l’incite à se questionner sur la signification des codes mis en place. Ce dernier
est également stimulé à remettre en question ses propres attentes ainsi qu’à s’interroger sur
son plaisir spectatoriel. Nous proposons, dans le cadre de ce mémoire, de faire l’analyse de
l’énonciation filmique du film à travers l’approche abstraite de Christian Metz. Grâce à sa
théorie, qui affiche la préséance du film sur l’auteur en matière de signification des codes,
nous mettrons en évidence l’idée que les constructions énonciatives fortes reprennent à leur
compte l’histoire racontée par le film. L’énonciation réfléchit et redouble le film. Avec une
telle approche, le film expose son rapport fusionnel entre le fond et la forme.
L’énonciation, vue sous cet oeil, devient l’alter ego du film. / In Punch-Drunk Love (2002), Paul Thomas Anderson applies a unique creative
process that reveals the very inner workings of enunciation in the film. His filmic approach
functions to distance the spectator from the film and, to various degrees, challenges the
spectator to question the codes that create an aesthetic of illusion. Drawing on Christian
Metz’s abstract approach to enunciation, this thesis proposes to analyse the filmic
enunciation of Anderson’s film. By means of this theoretical approach, we become aware
that the enunciation of the film stimulates the spectator into realizing that the implied
meaning of the enunciation is one that can be understood within its own self. The “who”
and the “what” are no longer questions that are answered from the “outside”. The “who” is
the film and the “what” resides in it. What we are observing is the self–reflexive nature of
enunciation.
|
3 |
L’autoréflexion de l’énonciation filmique du film Punch-Drunk LoveLehmann, Joël 04 1900 (has links)
Le film Punch-Drunk Love, réalisé en 2002 par Paul Thomas Anderson, présente
une approche formelle hors du commun et expose, de manière flagrante, le travail
énonciatif du film. L’énonciation filmique qui est sienne pousse le spectateur à se distancer
de l’oeuvre et l’incite à se questionner sur la signification des codes mis en place. Ce dernier
est également stimulé à remettre en question ses propres attentes ainsi qu’à s’interroger sur
son plaisir spectatoriel. Nous proposons, dans le cadre de ce mémoire, de faire l’analyse de
l’énonciation filmique du film à travers l’approche abstraite de Christian Metz. Grâce à sa
théorie, qui affiche la préséance du film sur l’auteur en matière de signification des codes,
nous mettrons en évidence l’idée que les constructions énonciatives fortes reprennent à leur
compte l’histoire racontée par le film. L’énonciation réfléchit et redouble le film. Avec une
telle approche, le film expose son rapport fusionnel entre le fond et la forme.
L’énonciation, vue sous cet oeil, devient l’alter ego du film. / In Punch-Drunk Love (2002), Paul Thomas Anderson applies a unique creative
process that reveals the very inner workings of enunciation in the film. His filmic approach
functions to distance the spectator from the film and, to various degrees, challenges the
spectator to question the codes that create an aesthetic of illusion. Drawing on Christian
Metz’s abstract approach to enunciation, this thesis proposes to analyse the filmic
enunciation of Anderson’s film. By means of this theoretical approach, we become aware
that the enunciation of the film stimulates the spectator into realizing that the implied
meaning of the enunciation is one that can be understood within its own self. The “who”
and the “what” are no longer questions that are answered from the “outside”. The “who” is
the film and the “what” resides in it. What we are observing is the self–reflexive nature of
enunciation. / Pour
respecter
les
droits
d’auteur,
la
version
électronique
de
ce
mémoire
a
été
dépouillée
de
ses
documents
visuels
et
audio‐visuels.
La
version
intégrale
du
mémoire
a
été
déposée
au
Service
de
la
gestion
des
documents
et
des
archives
de
l'Université
de
Montréal.
|
Page generated in 0.0918 seconds