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Espace privé, espace commun, espace public : représenter la ville de Montréal par ses espaces urbains

Millette, Jérôme 12 1900 (has links)
Pour Marcel Hénaff, anthropologue, les villes sont composées de trois espaces distincts, soit « l’espace privé », « l’espace public » et « l’espace commun ». « L’espace privé » relève de la propriété privé comme par exemple la maison, pour « l’espace public » on parle d’un réseau d’institutions dans lequel se déroule la vie publique et les débats, finalement, « l’espace commun », originalité d’Hénaff, relève des lieux partagés par les habitants comme une rue ou une place publique. En faisant dialoguer ces trois types d’espaces avec la façon dont les films « Les ordres », (Brault, 1974) « Jésus de Montréal », (Arcand, 1989) « Cosmos », (Alleyn et al, 1996) et « La femme de mon frère » (Chokri, 2019) les représentent, ce mémoire analyse la représentation de la métropole québécoise au fil dans ans. À l’issue de cette partie recherche et analyse, le volet création sera constitué de la scénarisation dequatre saynètes visant à représenter la ville de Montréal. / For the anthropologist Marcel Hénaff, cities are composed of three different kinds of spaces. These are described as : the ‘’private space’’, the ‘’public space’’, and the ‘’common space’’. The ‘’private space’’ originates from private property, like someone’s home, for example. The ‘’public space’’ represents the coalition of different institutions where citizenship and debates take place. Finally, the ‘’common space’’ is where inhabitants, as described by Hénaff, share public spaces such as streets. By comparing these three types of spaces and how they are represented and play out in the films ‘’Les ordres’’, (Brault, 1974), ‘’Jésus de Montréal’’, (Arcand, 1989), ‘’Cosmos’’, (Alleyn et al, 1996), ‘’La femme de mon frère’’ (Chokri, 2019), this master’s thesis analyses the representation(s) of Montreal in movies throughout the years. At the end of this research and analysis, the creation section in which four screenplays for short sketches are written to explore and offer different representations of these spaces and of the the city of Montreal.
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L'altération filmique : pour une expression écocentrique de la nature

Delignou, Cécile 01 1900 (has links)
Notre thèse s’intéresse à des pratiques expérimentales et contemporaines du cinéma qui explorent la matière de l’image cinématographique (argentique ou numérique) via des altérations visuelles. Les œuvres sélectionnées supposent un travail de captation, d’enregistrement d’espaces naturels, produit en amont de l’expérimentation matérielle. Les textures et les effets visuels représentent le point de départ de nos analyses filmiques ainsi que de nos recherches théoriques, dont l’altération représente le cœur battant. Nous réfléchissons un ensemble d’œuvres matérialistes de nature, exprimant la nature par l’intermédiaire de la matière cinématographique, en leur adressant la question suivante : comment le cinéma se ferait-il l’expression écocentrique de la nature ? En replaçant ces œuvres dans notre contexte environnemental, nous questionnons aussi l’engagement écologique qu’elles suscitent : que peut exprimer le cinéma de notre nature anthropocène ? Comment adresse-t-il ces enjeux naturels, environnementaux ? Réciproquement, nous interrogeons aussi l’influence des espaces naturels filmés dans cette expression : comment leurs caractéristiques esthétiques, leur topographie, leur état actuel, conditionnent-ils cette expressivité cinématographique ? À ces questions, le postulat tenu est le suivant : les altérations visuelles de l’image en mouvement développent une expression plus directe de la nature, une mise en présence. L’expérimentation altérante de certaines caractéristiques du cinéma (mouvement, couleur, durée) accorde cette expression médiale sensorielle à la nature filmée qui propose d’en faire l’expérience, de façon sensible. Elle s’appuie sur la sensorialité et l’esthétique initiales de ces espaces naturels, que les artistes démultiplient à travers les altérations. Cette expression naît donc de la complémentarité entre les potentiels esthétiques des lieux naturels filmés et de ceux du cinéma. Cette expressivité de la nature se constitue selon nous à travers trois principales actions altérantes, chaque film en présentant au moins l’une d’entre elles : 1- les altérations de l’image décrivent les espaces filmés ; 2- elles composent un milieu à/dans l’image, un milieu à la fois naturel et filmique (s’appuyant sur les caractéristiques de la nature filmée et sur les possibilités du média) ; 3- elles renouvellent l’attention à la nature, en sensibilisant notamment à sa dimension anthropocène. L’altération de l’image témoigne donc de notre expérience vécue de la modification d’environnements en captant leurs transformations et en en figurant la trace visible (l’altération). Présenter, par l’image altérée, l’actualité de cette nature contemporaine soulève ainsi les enjeux complexes et pluriels du contexte qui a fait advenir cet état dégradé de la nature. L’espace de l’image travaillé par l’altération renvoie métaphoriquement à celui que nous occupons dans le monde naturel, et à la façon dont nous l’investissons (à l’altération que nous engendrons dans ces espaces). Une expression écocentrique de la nature en ressort et nous sensibilise, nous engage dans sa condition dégradée, ruinée. / Our thesis focuses on experimental and contemporary cinema practices that explore the materiality of the cinematographic image (analog or digital cinema) via visual alterations. The artworks selected presuppose an effort of capturing and recording natural spaces, produced upstream of material experimentation. Textures and visual effects are the starting point for our filmic analysis and theoretical research, of which alteration is the beating heart. We reflect on a range of materialist artworks of nature, expressing nature through the medium of cinematic material, addressing the following question to them: how can cinema become the ecocentric expression of nature? By placing these artworks in our environmental context, we also question the ecological commitment they engender: what can cinema express about our anthropocenic nature? How does it address these natural, environmental issues? Reciprocally, we also question the influence of the natural spaces filmed in this expression: how do their aesthetic characteristics, their topography, their current state, condition this cinematic expressivity? To these questions, our postulate is the following: visual alterations to the moving image develop a more direct expression of nature, a mise en présence. The altering experimentation of certain characteristics of cinema (movement, color, duration) grants this sensory medial expression to the filmed nature which offers to experience it, in a sensitive way. It draws on the initial sensoriality and aesthetics of these natural spaces, which the artists multiply through alteration. This expression is born of the complementarity between the aesthetics potentials of filmed natural sites and those of cinema. According to us, this expressiveness of nature is constituted through three main altering actions, with each film presenting at least one of them: 1- the alterations to the image describe the filmed spaces; 2- they compose a setting in/within the image, a setting that is both natural and filmic (drawing on the characteristics of the nature filmed and on the possibilities of the media); 3- they renew our attention to nature, notably by raising awareness of its anthropocenic dimension. The alteration of the image therefore bears witness to our lived experience of changing environments by capturing their transformations and representing their visible trace (alteration). Presenting the actuality of contemporary nature through altered images raises the complex and plural issues of the context that brought about this degraded state of nature. The space of the image worked by alteration metaphorically refers to the space we occupy in the natural world, and to the manner we invest it (to the alteration we generate in these spaces). An ecocentric expression of nature emerges, sensitizing us and engaging us in its degraded, ruined condition.
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L'adaptation cinématographique, une pratique hypertextuelle

Trudel, Dominique 12 1900 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal. / Ce mémoire étudie l'adaptation cinématographique considérée comme une pratique hypertextuelle, c'est-à-dire comme une pratique unissant un texte filmique à un texte littéraire duquel il dérive à travers une relation de transformation. Dans cette perspective la caractéristique première de l'adaptation cinématographique n'est pas de « traduire » un texte, mais plutôt de le relancer dans un nouveau circuit de sens, celui d'un lecteur. Dans un premier temps, à partir des théories sémio-pragmatiques de Roger Odin, nous tentons de définir l'adaptation cinématographique à travers le mécanisme de « lecture-scénarisation / lectures-réalisation» qui est à son origine. Dans un second temps, en partant principalement des théories mises de l'avant par Gérard Genette dans son essai Palimpsestes, mais faisant également appel à différentes recherches effectuées en narratologie tant littéraire que filmique, nous mettons en place des outils d'analyse permettant de retracer, si possible, ce nouveau circuit de sens dans lequel le texte littéraire se voit transformé. Finalement, dans un troisième temps, nous nous appliquons à déterminer, à l'aide de ces outils d'analyse, les transformations subies par le roman Celle qui n'était plus, de Boileau-Narcejac, lors de sa transposition cinématographique effectuée par H.-G Clouzot dans Les Diaboliques.
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Anthropophonie : comment susciter une immersion sensorielle à la rencontre d’une perception non-humaine ?

Brochet, Clémentine 05 1900 (has links)
Mémoire en recherche-création / Ce projet de recherche-création, intitulé Anthropophonie, investit la problématique de la pollution sonore sous-marine d’origine anthropique à travers l’expérience du béluga du Saint-Laurent. J’explore la création d’un contexte d’expérience pour susciter une immersion sensorielle à la rencontre d’une perception non-humaine. Je m’intéresse à la notion de mobilisation, autant à celle de l’artiste dans sa pratique, qu’à celle du corps, de l’écoute et de la citoyenneté qui émane de l’expérience. Ce mémoire s’articule dans une approche autopoïétique et rend compte du cheminement théorique, pratique et processuel de ce projet de création. Ma démarche s’ancre dans un écosystème de collaborations, à la fois scientifique et créatif, qui rassemble les savoirs et les pratiques de chercheurs (biologiste, bioacousticien, écologiste) et d’artistes (compositeur, programmeur, plasticien). Ce projet a notamment été réalisé avec l’équipe de recherche du professeur-chercheur Clément Chion (UQO) qui s'intéresse à l’impact du bruit sur les bélugas dans l’estuaire du Saint-Laurent. / This research-creation project, entitled Anthropophony, addresses the issue of anthropogenic underwater noise pollution through the experience of the St. Lawrence beluga whale. I explore the creation of an experiential context to elicit a sensory immersion with a nonhuman perception. I'm interested in the notion of mobilization, both that of the artist in his or her practice, and that of the body, listening and citizenship emanating from experience. This thesis takes an autopoietic approach and gives an account on the theoretical, practical and processual development of this project. My approach is rooted in a collaborative ecosystem, both scientific and creative, bringing together the knowledge and practices of researchers (biologist, bio-acoustician, ecologist) and artists (composer, programmer, plastic artist). This project was carried out in collaboration with the research team of Professor Clément Chion (UQO), who is studying the impact of noise on beluga whales in the St. Lawrence Estuary.
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Penny Dreadful et son processus transfictionnel : les possibilités de la transfiction dans les séries télévisées contemporaines

Rodriguez-Caouette, Meganne 12 1900 (has links)
Ce mémoire propose d’étudier le processus narratif à l’œuvre dans la série télévisée Penny Dreadful. Il naît du constat que la plupart des études et des recherches mettant au premier plan cet objet télévisuel l’associent au concept d’adaptation. L’objectif de cette recherche est d’interroger cette filiation entre ce qui se produit dans la série télévisée Penny Dreadful et le concept d’adaptation. L’adaptation ne rend pas compte de toutes les subtilités des procédés narratifs et télévisuels de cette série télévisée. Ceux-ci se rapprochent davantage des concepts de transfiction, de Frankenfiction et de remix qui sont en marge de celui d’adaptation. Les réflexions autour de ces derniers permettent d’ouvrir un dialogue avec les notions de répétition, de variation et de sérialité propre à l’adaptation et aux études télévisuelles. Il sera question d’observer par l’analyse de séquences et l’analyse de personnage les limites et les frontières de ces concepts dans le cas des séries télévisées et de leurs possibilités créatives, dont s’approprient les fans pour fabriquer leurs œuvres. / This thesis proposes to study the narrative process at work in the television series Penny Dreadful. It arises from the observation that most studies and research about this television object associate it with the concept of adaptation. The objective of this research is to question this connection between what happens in the television series Penny Dreadful and the concept of adaptation. The adaptation does not reflect all the subtleties of the narrative and television processes of this series. These are closer to the concepts of transfiction, Frankenfiction and remix which are on the margin of adaptation. The reflections around these allow to open a dialogue with the notions of repetition, variation, and seriality proper to the adaptation and the television studies. It will be question of the limits and boundaries of these concepts in the case of television series and their creative possibilities, which fans appropriate to make their works.
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Le récit géolocalisé et transmédial au service de la sensibilisation de l’individu à des enjeux contemporains : application de la recherche avec la création d’un prototype axé sur l’écologie

Karmous, Tara 12 1900 (has links)
Mémoire en recherche-création. / Parmi les technologies explorées dans ce mémoire, nous pouvons compter la géolocalisation, les applications sur téléphone intelligent, les réseaux sociaux et la réalité augmentée. Nous démontrerons qu’elles offrent de nombreuses fonctions qu’il est possible d’utiliser ensemble pour créer ensuite un récit transmédial, un récit se développant sur plusieurs plateformes. La multiplicité des formes de récits, de moyens de raconter une histoire, permet aussi d’investir un univers, fictif ou pas, autrement qu’à travers un seul écran, jeu ou livre. La géolocalisation permet aussi d’ancrer l’histoire et la participante dans un espace physique. Elle peut alors modifier notre perception d’un lieu, un parc, une rue, un immeuble en lui donnant une portée narrative. Les nouveautés apportées par ces technologies et ces façons de recevoir une histoire ont de fortes potentialités pour conscientiser l’individu sans le culpabiliser face à des enjeux qui méritent notre attention urgemment. Cela inclut l’accès restreint à l’éducation dans le pays en développement comme dans l’œuvre Conspiracy For Good ou les violences faites aux femmes abordées dans l’œuvre Priya’s Shakti de Ram Devineni. La création rattachée à ce projet de recherche se concentre sur l’écologie en passant par l’histoire de Montréal. L’objectif est de donner la parole à des arbres de Montréal qui raconteraient les métamorphoses de la ville et leur influence sur la préservation de la nature. La possibilité d’interagir avec l’œuvre semble aussi une bonne piste pour pousser le public à l’action en faveur de l’enjeu abordé tant en partageant ce qu’il aura appris avec une communauté de joueurs ou en suivant les conseils donnés implicitement par l’œuvre. / Among the technologies developed in this dissertation, we will address geolocation, smartphone applications, social networks and augmented reality. The functionalities of all these digital tools can be assembled to create a transmedia narrative, a story developing on multiple platforms. The multiple kinds of narratives also allow to invest a fictional or non-fictional universe differently from only one screen, game or book. As for the geolocation, it roots the story and the spectator in a concrete physical space. Then, it can modify our perception of a place, a park, a street, a building giving it a narrative power. The functionalities brought on by these technologies and the new ways to access a story have a strong potential for raising awareness of contemporary issues without making the participant feel guilty. Some examples of issues addressed in these new kinds of narrative might be the restricted access to education in developing countries as seen in Conspiration For Good or sexist and gendered violence toward women as is the case in Ram Devineni’s Priya’s Shakti. The creation attached to this research project focuses on ecology throughout Montreal’s history. The aim is to give Montreal’s trees a voice, to let them tell us about the city’s metamorphosis and its influence on the preservation of nature. The possibility of interacting with the work also seems to be a good way of getting the audience to act in favor of the issue at hand, either by sharing what they have learned with a community of players or by following the advice implicitly given by the work.
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Autour de Le Retour d’Andrei Zviaguintsev ou l’énigmatique matière dans l’édification du spectateur de cinéma

Curtenaz, Xavier 05 1900 (has links)
En quoi l'expérience des images permet-elle une certaine autonomisation de soi ? Vaste question d'où gît derrière le désir ambitieux de démontrer à l'heure de la diffusion pléthorique des informations visuelles les voies édificatrices d'un spectateur à la rencontre d'images. Nous supposons que les agencements fictionnels capables d'entrouvrir la voie d'une reconnaissance du monde dans une complexité omise dans nos habitudes inconscientes et dans les manifestations quotidiennes de la pensée reposent sur le caractère indéterminé des images de cinéma. Notre étude se découpe en deux mouvements, à savoir l’immersion fictionnelle – l’accès – et la réorganisation des perceptions de représentation en promesse du savoir – le destin du voir. Après avoir exploré, au moyen d’une posture cavelienne, en quoi le cinéma est-il un procédé moderne qui ouvre des espaces perceptifs qui relayent le regard ordinaire de l’Homme à une appréhension cinématographique du réel, nous proposons d’étudier comment les ressorts expressifs confondants des images du cinéaste Andrei Zviaguintsev produisent-elles un jeu des images qui inquiètent le voir empêchant le témoin à s’adonner à une perception littérale de la réalité. Dans un second temps, par souci d’approfondir les analyses soumises précédemment, nous avançons l’idée que les écueils disposés à toute perception littérale d’une simple illustration de la réalité ambiante, sont le produit d’un regard défiant le nôtre dans un face-à-face où la façade des choses se dévoilent dans un voile obscur qui déshabillent les objets de toutes significations socialement appliquées pour mieux stimuler l’activité mitotique des images rappelant le témoin à reconstituer de ses propres sens une seule image du monde. / In what way does the experience of the images allow a certain autonomization of on e self ? Vast question from where lies behind the am b itious desire to demonstrate at the time of the plethoric diffusion of the visual information the edifying ways of a spect ator to the meeting of images. We suppose that the fictional arrangements able to open the way of recognition of the world in a complexity omitted in our unconscious habits and in the daily manifestations of the thought rest on the indeterminate character i stic of the cinema images ; Our study is divided into two movements, namely the fictional immersion the access and the reorganization of the perceptions of representation in promise of knowledge the destiny of seeing. After having explored, by means of a Cavellian posture, in what the cinema is a modern process which opens perceptive spaces which relay the ordinary eye of the individual to a cinematographic apprehension of the real, we propose to study how the confoundi ng expressive motives of the images of the director Andrei Zviaguintsev produce a play of the images which worries the “seeing” preventing the witness from indulging in a literal perception of reality. In a second phase, by concern to deepen the analyses submitted previously, and this, always with reference to Zviaguintsev’s images, we put forward the idea that the pitfalls disposed to any literal perception of a simple illustration of the surrounding re ality, are the product of a gaze that questions ours in a face to face encounter where the façade of the projected things reveals itself in an obscure veil that strips the objects of all socially applied meanings in order to better stimulate the mitotic ac tivity of the images that call for the sensitive reconstitution of a unique image of the world.
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La conversation cinématographique : le spectateur devant Ikiru (Kurosawa, 1952)

Queenton, Jérémie 04 1900 (has links)
En utilisant une perspective philosophique, ce mémoire explore les liens forts entre la réception spectatoriale du film Ikiru (1952) d’Akira Kurosawa et l’idée qu’une œuvre d’art peut être perçu comme une conversation d’auteur à public. L’analyse induite par l’établissement de ce rapprochement est nourrie par divers éléments connexes tel que le phénomène empathique au cinéma, la notion de l’humanisme chez Kurosawa ou la pensée morale de Stanley Cavell, qui place le cinéma comme une possibilité d’introspection et d’amélioration pour le spectateur. Le choix de ce film pour ce qui semble être une recherche s’intéressant plus au médium et sa réception qu’à une œuvre précise est motivé par la présence d’une construction narrative très particulière; le protagoniste principal meurt au deux tiers du film. La séquence suivante, lors de ses funérailles, est une grande conversation initiée par un auditoire interne (concept cher à Kurosawa), plaçant ainsi Ikiru comme un modèle incarnant les relations complexes que nous souhaitons comprendre avec ce mémoire. Il est donc question, dans un premier temps, de tirer une plus grande compréhension du principe de la conversation en s’appuyant sur l’œuvre et les intentions du cinéaste. Une fois les concepts importants posés, notamment la conversation interne, l’empathie et la distanciation narrative, la réception spectatorielle de la séquence des funérailles et de l’œuvre en général est disséquée. Ce n’est qu’après cela que la perspective philosophique entre complètement en jeu, l’humanisme et l’utilitarisme faisant partie de la réponse que Kurosawa donne à la question posée : qu’est-ce qu’une bonne vie? / Using a philosophical perspective, this study explores the strong links between the spectatorial reception of Akira Kurosawa's film Ikiru (1952) and the idea that a work of art can be perceived as an author-to-audience conversation. The analysis induced by the establishment of this parallel is nourished by various related elements such as the empathetic phenomenon in cinema, the notion of humanism in Kurosawa or the moral thought of Stanley Cavell, who places cinema as a possibility of introspection and improvement for the viewer. The choice of this film for what seems to be a research focusing more on the medium and its reception than on a specific work is motivated by the presence of a very particular narrative construction; the main protagonist dies two-thirds of the way through the film. The following sequence, during his funeral, is a conversation initiated by an internal audience (a concept dear to Kurosawa), thus placing Ikiru as a model embodying the complex relationships that we wish to understand with this memoir. It is therefore a question, first of all, of drawing a greater understanding of the principle of conversation by relying on the work and the intentions of the filmmaker. Once the important concepts are posed, including internal conversation, empathy and narrative distancing, the spectator's reception of the funeral sequence and the work in general is dissected. Only then does the philosophical perspective fully come into play, with humanism and utilitarianism being part of Kurosawa's answer to the question posed: what is a good life?
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Les collections de merveilles du cinéma de Johan van der Keuken

Loyez, Marie-Eve 06 1900 (has links)
Cotutelle / La présente thèse propose de traverser l’ensemble de l’œuvre cinématographique de Johan van der Keuken (1938-2001) en suivant le fil de la collection. Partant d’une reconnaissance de curieuses configurations d’objets et de corps rappelant les chambres de merveilles de la Renaissance et les entresorts du 19ème siècle, elle élabore un cadre théorique original fondé sur des travaux de Stanley Cavell, Gilles Deleuze et Siegfried Kracauer, afin d’analyser ce qui dans ce cinéma réfléchit le devenir filmique d’objets et d’êtres vivants saisis à même la vie ordinaire. Cette analyse s’enracine dans la pratique d’une forme d’ekphrasis qui veut épouser les rythmes, mouvements et inflexions de ce cinéma et de ses personnages, dont l’écriture répète les collections musicales. La thèse expose ainsi les responsabilités du cinéaste aux prises avec diverses formes de difformités, de marginalité et d’exclusion dues au colonialisme et à la logique réifiante du monde capitaliste, et montre comment les images qu’il réalise par les moyens propres au médium cinématographique manifestent un regard qui à la fois assume la violence inhérente à ce médium et parvient à en faire un instrument d’émerveillement. Ce regard collectionneur et merveillant affronte résolument l’exhibition, le voyeurisme, la stigmatisation, le sensationnalisme, l’accumulation, l’abstraction, la dispersion, la réification, pour en dégager une ligne de fuite au lieu d’en reconduire la violence. Tout en les heurtant, il suscite dans notre regard et notre écoute un amour du monde tel qu’il est. Van der Keuken met ainsi en œuvre, jusque dans le dernier film qu’il réalise alors qu’il est mis devant l’inévitabilité de sa propre mort, une éthique du cinéma dans l’oscillation entre merveille monstrueuse et merveille merveilleuse. / This dissertation offers a path through the complete œuvre of filmmaker Johan van der Keuken (1938-2001), guided by the notion of collecting. Highlighting the curious configurations of objects and bodies that call to mind Renaissance-era Wunderkammern and nineteenth century freak shows, this dissertation formulates an original theoretical framework based on the works of Stanley Cavell, Gilles Deleuze and Siegfried Kracauer. This framework enables the dissertation to analyze how van der Keuken’s cinema thinks through the filmic becoming of objects and living beings plucked out of ordinary life. This analysis is rooted in an ekphrastic practice that seeks to mold itself to the rhythms, movements, and inflections of this filmic universe and its characters, whose composition repeats musical collections. The dissertation thus demonstrates the filmmaker’s responsibilities as he grapples with diverse forms of deformity, marginalization and exclusion due to colonialism and the objectifying logic of a capitalistic world, and shows how the images he creates through the means unique to the medium of cinema manifest a gaze that both acknowledges the inherent violence of the medium and manages to turn it into an instrument of wonder. This collecting and wondering gaze resolutely confronts the risks of exhibition, voyeurism, stigmatization, sensationalism, accumulation, abstraction, dispersion, and objectification, in order to open a line of flight rather than reproducing violence. Even while shocking our eyes and ears, van der Keuken elicits in our gaze and in our listening a love of the world just as it exists. He thus experiments, up through his final film, directed as he faces his inevitable death, a film ethics that oscillates between monstruous wonder and wonderous wonder.
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Concevoir pour la réalité virtuelle

Morriet, Oriane 07 1900 (has links)
Les technologies de la réalité virtuelle renouvellent-elles ou non les processus de création des auteurs des oeuvres de réalité virtuelle ? En nous appuyant sur l’analyse de documents de création d’un corpus d’oeuvres créées entre 2016 et 2020 en Amérique du Nord et en Europe, notre recherche doctorale s’attache à comprendre les raisons pour lesquelles les auteurs choisissent la réalité virtuelle, ce qu’ils font de ses possibilités technologiques dans leurs oeuvres et ce qu’ils souhaitent donner à vivre à leur public. À l’issue de nos analyses, nous constatons un double mouvement dans la création en réalité virtuelle : d’une part, les auteurs importent dans leur création en réalité virtuelle des logiques et techniques artistiques issues de leur art d’origine, d’autre part, ils utilisent la réalité virtuelle comme moyen de s’affranchir des contraintes créatives imposées par leur art d’origine. Chacun utilise différemment l’immersion, l’interaction, l’espace, la narration et l’empathie en réalité virtuelle, mais tous centrent leurs expériences sur l’utilisation et l’exploration de l’espace. Nous détaillons l’une et l’autre de ces tendances, de même que les spécificités créatives de chaque auteur de notre corpus tout au long de notre thèse. / Do virtual reality technologies renew or not the creative processes of the authors of virtual reality artworks? Based on the creative documents of the VR projects in the body of works we study created between 2016 and 2020 in North America and Europe, our doctoral research focuses on understanding the reasons why authors choose virtual reality, what they do with its technological possibilities within their artworks and what they wish to give their audience to experience. At the end of our analyses, we note a double movement in virtual reality creation: on the one hand, authors import into their virtual reality creation artistic logics and techniques from their original art, on the other hand, they use virtual reality as a mean to free themselves from the creative constraints imposed by their original art. Each of them uses immersion, interaction, space, storytelling, and empathy differently in virtual reality, but all focus their experiences on the use of space. We detail each of these trends, as well as the creative specifics of each author of our corpus throughout our thesis.

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