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Mégaprojet industriel et développement régional viable : capacité de rétention des retombées économiques et d'apprentissage des entreprises régionales, le cas de la construction de l'aluminerie d'Alcan à Alma

Lavoie, François January 2002 (has links) (PDF)
Dans une région périphérique comme le SLSJ, les investissements industriels liés à l'exploitation des ressources naturelles ont un impact majeur sur l'économie locale. Mais, l'histoire montre que ces impacts économiques arrivent rarement à résoudre de façon durable les problèmes économiques qui caractérisent ces régions. Ce mémoire étudie le potentiel du mégaprojet industriel d'Alcan à Aima sur le développement viable du SLSJ et propose un regard alternatif à la simple mesure des retombées économiques locales. Le potentiel de développement viable est abordé sous l'angle de la capacité de rétention des entreprises régionales et de la réalisation d'apprentissages à partir de leur participation au chantier. La démarche de recherche est donc centrée sur les entreprises régionales comme acteur central, sur la rétention régionale des retombées économiques comme source de changement et sur l'apprentissage comme processus porteur. Le cadre théorique et le cadre d'analyse choisis font donc référence à l'évaluation d'impact, le développement viable, le développement économique local et l'apprentissage organisationnel. L'étude de la capacité de rétention et d'apprentissage est réalisée en trois grandes étapes. Premièrement, nous effectuons une revue de la documentation du mégaprojet afin de le mettre en contexte et d'identifier les principaux enjeux liés aux retombées économiques. Deuxièmement, nous analysons les résultats obtenus par les entreprises régionales à l'intérieur du processus d'attribution des lots pour la construction de l'aluminerie. Cette étape permet de caractériser la capacité de rétention des entreprises régionales. Enfin, nous étudions les résultats d'une enquête exploratoire auprès des entreprises régionales ayant obtenu des lots sur le chantier Alma. L'enquête sur les perceptions et les comportements des entreprises en lien avec le développement régional, le savoir-faire acquis sur le chantier et les relations avec les acteurs concernés permet d'observer les impacts du chantier en termes d'apprentissage. L'analyse du potentiel du mégaprojet pour un développement régional viable, basée sur les résultats de ces trois principales étapes de collecte de données, est réalisée sous quatre angles différents. Premièrement, nous identifions les leviers et les blocages reliés à la rétention et à l'apprentissage. Deuxièmement, nous évaluons l'efficacité des mesures mises en place par le promoteur et les institutions afin de maximiser les retombées économiques régionales. Troisièmement, nous analysons la nature et l'intensité des apprentissages réalisés par les entreprises régionales. Quatrièmement, nous identifions les éléments retenus pour contribuer à la modélisation du suivi des impacts sociaux. Enfin, nous effectuons des recommandations concernant des mesures de maximisation pour la rétention des retombées et la réalisation d'apprentissage, le comité de suivi et le partenariat avec les entreprises. Ces dernières visent à maximiser le potentiel du mégaprojet pour le développement viable du SLSJ.
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Facteurs de localisation des immigrants entrepreneurs francophones et potentiel attractif du Saguenay-Lac-St-Jean

Villeneuve, Valérie January 1996 (has links) (PDF)
Le bilan économique du Saguenay-Lac-St-Jean est alarmant. À titre d'exemple, l'agglomération urbaine du haut Saguenay possède le plus haut taux de chômage au Canada. La situation exige de trouver des moyens pour dynamiser la région. La régionalisation des immigrants entrepreneurs en est un. Pour assurer le succès de la régionalisation, il doit y avoir concordance entre les besoins des immigrants et les possibilités régionales. À cet effet, il était nécessaire de savoir si le Saguenay-Lac-St-Jean disposait du potentiel nécessaire pour attirer les immigrants entrepreneurs. Pour y arriver, nous devions d'abord connaître les facteurs d'attraction qui incitent les immigrants entrepreneurs à se localiser en un lieu donné. Notre recherche inclut cinq chapitres de présentation: le premier définit la problématique, le deuxième introduit le corpus théorique et la recension des écrits, le troisième expose la méthodologie suivie pour vérifier les hypothèses soulevées. Les quatrième et cinquième chapitres présentent, quant à eux, les résultats de notre recherche en fonction des objectifs fixés. Deux enquêtes furent réalisées pour recueillir les données de notre recherche. Une s'est d'abord effectuée auprès de 29 immigrants entrepreneurs francophones pour connaître les facteurs d'attraction qui les incitent à se localiser en un lieu donné. Un questionnaire devait être préalablement construit avant d'amorcer l'enquête. Aucune des études recensées n?offrait référence sur ce plan. Une autre fut produite subséquemment pour vérifier, à l'aide de documentations régionales et à partir des résultats de localisation obtenus, les potentialités du Saguenay-Lac-St-Jean. L'analyse descriptive a été privilégiée pour traiter l'ensemble de nos données. Les résultats obtenus sur les facteurs de choix de localisation ont confirmé notre première hypothèse de recherche. Les facteurs incitatifs de localisation sont de nature diverse. Ils se définissent en terme de qualité de vie, de prix de revient, de famille et de réseaux de contacts. Les résultats montrent aussi toute l'importance accordée par nos répondants aux facteurs extraéconomiques de localisation. Les facteurs économiques sont, pour leur part, des agents incitatifs de second ordre. Les résultats obtenus sur le potentiel régional ont confirmé que partiellement notre seconde hypothèse. Ils ont démontré que le Saguenay-Lac-St-Jean ne dispose pas de tout le potentiel nécessaire pour attirer les immigrants entrepreneurs. L'enquête a tout de même dénombré plusieurs atouts qui rendent cette région attractive. Les atouts découlent surtout de la qualité de vie mais aussi des ressources économiques. Une concordance s'est ainsi faite entre le vouloir des immigrants entrepreneurs et les possibilités du Saguenay-Lac-St-Jean rendant ainsi la régionalisation possible.
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Transformations d'une cité mono-industrielle et ségrégation sociale : une étude sur Arvida

Bouchard, Jean-Claude January 1992 (has links) (PDF)
Ce mémoire porte sur une ville mono-industrielle située dans la région du Saguenay au Québec: Arvida. Les questions générales qui ont motivée cette recherche sont les suivantes: Quels étaient les rapports qui existaient entre l'industrie et la cité ? Cette ville fut-elle le théâtre d'une « ségrégation» sociale et spatiale ? Si oui, de quelle façon l'empreinte spatiale indique-t-elle cette « ségrégation » sociale ? Nous poserons cette hypothèse spécifique: les groupes sociaux sont distribués inégalement, en termes socio-économiques et spatiaux, sur le territoire de la cité d'Arvida. Afin de vérifier cette hypothèse, quatre volets formeront le plan de recherche. Les deux premiers seront consacrés aux aspects théoriques et historiques du sujet; les troisième et quatrième volets s'attarderont aux démonstrations empiriques. Cette monographie, qui déborde le cadre urbain mentionné, est réalisée à partir des données d'archives municipales, régionales et nationales. Des ressources documentaires gouvernementales et privées sont également utilisées. Le premier chapitre définit le cadre théorique sur lequel est basée la présente étude. Quatre concepts centraux fournissent les éléments de référence nécessaires à l'interprétation des données. Le rapport communauté/société de Ferdinand Tönnies met en lumière les stades «sociétaux » de la ville et de sa région. Le phénomène de la prolétarisation de la paysannerie régionale s'appuie sur la lecture de philosophes de la praxis. De plus, on observe un comportement quasi-seigneurial chez les principaux acteurs, ce qui nous éclaire sur le type d'organisation et de régulation de la cité. Et enfin, l'École de Chicago apporte sa contribution à l'analyse de la ségrégation urbaine. Le second chapitre situe les balises historiques utiles au mémoire. Après avoir passé en revue l'histoire de la colonisation au Saguenay-Lac-Saint-Jean, nous nous consacrons à l'époque moderne qui a vu naître la cité d'Arvida. Cette période (1889-1975) fut marquée par une croissance industrielle, économique et sociale inégalée dans la région. On apprend également que ces années ont «mis sur la carte» la ville d'Arvida, tant son importance relative était grande. L'époque, dite post-moderne (1976-1990), nous enseigne les limites de la croissance telle que connue et le redéploiement économique et politique auxquels la région et la cité ont été confrontées. La troisième partie traite des caractéristiques de l'urbanisme d'Arvida et de la situation sociale et économique de ses citoyens. De l'urbain, on en décrit les particularités spatiales, ainsi que la nature et la localisation des résidences par rapport à l'usine et à d'autres facteurs. Quant au portrait des citoyens, il porte sur deux générations; l'une de 1926 à 1945 et l'autre de 1946 jusqu'à 1976. Chacune de celles-ci ayant sa typologie propre. Dans le chapitre IV, les données recueillies sont articulées aux fondements conceptuels retenus. Nous en dégagerons les constats qui confirment l'hypothèse de départ. En conclusion, les principales observations de ce mémoire sont revues, pour constater une « déstructuration » industrielle et sociale avancée.
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Paysage industriel, lieu de médiation sociale et enjeu de développement durable et de justice environnementale : les cas des complexes d'Alcan (Alma, Québec) et de Péchiney (Dunkerque, France)

Fortin, Marie-José January 2005 (has links) (PDF)
La thèse doctorale conjugue des connaissances en développement régional, en géographie et en aménagement. Elle s'intéresse à l'avenir des régions «ressources», actuellement fragilisées par un contexte de renforcement de la mondialisation, de restructuration industrielle et de délocalisation d'entreprises. La recherche étudie plus spécifiquement les rapports entretenus par des communautés territoriales avec de grandes entreprises productives et ce, en recourant à la notion de «paysage industriel ». Elle part du constat que l'implantation de projets d'aménagement industriel rencontre des oppositions citoyennes récurrentes, entre autres, au nom du paysage. Pourquoi un tel refus? L'hypothèse en est que le paysage s'inscrit comme un nouveau champ de revendication sociale vis-à-vis de l'industrialisation, en continuité avec les champs traditionnels axés sur les conditions de travail, la qualité de l'habitat et l'environnement et qui soulèverait l'enjeu de la qualité des territoires. Dans cette suite, le paysage deviendrait un lieu de médiation et un enjeu incontournable de la gouvernance territoriale et du développement durable des sociétés réflexives. D'emblée, l'hypothèse sous-tend une conception élargie du paysage, qui lie ses dimensions matérielles, symboliques et politiques, associées aux trois paradigmes traditionnels (territorial, culturel, politique). Le paysage est également situé dans un cadre d'analyse plus large et peu utilisé, jumelant l'approche humaniste du développement durable et celle critique de la justice environnementale. Pour explorer l'hypothèse, deux études de cas ont été réalisées selon une démarche qualitative et compréhensive. Elles visaient à comprendre comment des acteurs sociaux négocient les grands compromis concernant l'occupation d'un même territoire. Plus exactement, nous avons examiné, parfois in vivo, des négociations qui concernaient la demande sociale émergente du paysage. Elles prenaient place dans un contexte d'action particulier, celui de l'implantation et de l'opération de deux complexes de production d'aluminium. Le premier, Usine Aima d'Alcan, est situé dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean (Québec) et le second, Aluminium Dunkerque de Péchiney, se trouve dans la région Nord-Pas-deCalais (France). Inspiré de la théorie sociologique de YInteractionnisme symbolique, le cadre d'investigation a été structuré selon trois pôles interdépendants, soit : 1) les conduites et négociations d'acteurs, 2) la matérialité et les dynamiques territoriales et 3) les interprétations et significations accordées aux paysages industriels, plus particulièrement par des groupes d'acteurs affectés, soit des résidents de proximité. La situation étudiée est originale sous trois aspects qui fondent la pertinence de la recherche. 1) Les négociations sociales observées se déroulent dans le cadre de la procédure d'évaluation environnementale (EE), incluant la phase du suivi, encore très peu développée dans le monde. 2) Elles s'inscrivent dans un contexte territorial particulier, soit celui d'une région fragile, qui met en présence des acteurs sociaux aux rapports de force asymétriques. Cette caractéristique met à l'avant-plan la dimension normative de l'EE, un aspect reconnu du processus n'ayant fait l'objet que de peu d'attention. 3) Enfin, les négociations portent sur la demande sociale récente du paysage qui, jusqu'ici constitue un thème marginal dans les pratiques de l'EE. La recherche s'intéresse à la signification sociale du paysage, un problème notoire des analyses paysagères. La question générale de recherche se posait ainsi : quelle est la capacité de l'évaluation environnementale, incluant sa phase de suivi, à intégrer l'enjeu social du paysage et ce, particulièrement dans le contexte d'une région «fragile»? L'analyse a été conduite en deux temps, liés aux deux questions spécifiques de recherche. D'abord, le processus d'ÉE concernant l'implantation du complexe d'Alcan a été analysé à partir de quatre indicateurs de gouvernance territoriale. Les résultats montrent plusieurs limites pour chacun. 1) Le processus d'implantation apparaît comme fragmenté sur le plan des objets de négociation, ainsi qu'éclaté et discontinu sur le plan des acteurs impliqués, ce qui induit des problèmes majeurs de coordination pour la conduite d'une action collective. 2) Le processus est caractérisé par des négociations à la pièce et des ententes conclues entre deux acteurs, dans des cadres «privés», et dont les modalités sont rarement resituées et explicitées aux autres acteurs, ce qui entraîne des problèmes de légitimité politique pour la gouvernance territoriale. 3) Plusieurs types de savoirs coexistent dans les rapports sociaux, mais seul le savoir technique positiviste est enchâssé comme tel dans le suivi et l'évaluation environnementale et reconnu par les autorités dans la régulation des activités de la production industrielle. En ce sens, l'ÉE montre une faible capacité à valoriser et à mettre en complémentarité des rationalités et savoirs distincts. 4) Enfin, sous l'angle du pouvoir, les grands acteurs habituellement impliqués dans la gouvernance, soit l'État et l'entreprise privée, dominent la prise de décision. Ce faisant, des parties du projet industriel, devenues objets de négociation centralisée entre de grandes organisations, échappent à l'influence décisive d'instances locales de la société civile et, partant, à la gouvernance territoriale. L'analyse a ensuite porté sur les résultats substantiels attribuables à l'ÉE. Plus exactement, il s'agissait de vérifier si les ententes et les mesures réalisées dans le cadre de l'ÉE avaient permis de prévenir la formation de «paysages de risques». L'analyse, basée sur trois critères, conclut par la négative. 1) L'ÉE a montré une faible capacité à stimuler la recherche et l'adoption de stratégies d'actions concrètes sur la thématique du paysage qui auraient pu répondre aux préoccupations d'acteurs affectés par l'implantation du complexe d'Alcan à Aima. 2) À Aima, les mesures et actions réalisées ne répondent que partiellement aux préoccupations des répondants affectés et ce, concernant particulièrement trois objets de négociation, soit la localisation du site, son aménagement et le suivi environnemental. 3) Enfin, les activités de suivi volontaires et prévues par l'ÉE n'ont pas donné lieu à des pratiques de gouvernance faisant preuve de «solidarité» et qui auraient procuré, aux acteurs affectés, le sentiment qu'ils pouvaient modifier le mégaprojet industriel d'Alcan et maîtriser ses effets indésirables. En définitive, l'évaluation environnementale, y compris sa phase de suivi, a démontré une faible capacité à intégrer l'enjeu social du paysage, lors de l'implantation du complexe d'Alcan, dans ce contexte de région «fragile». Considérant qu'il s'agit d'un champ de pratiques récent, quelques propositions appliquées ont été avancées pour améliorer le suivi en paysage. Une première suggère une compréhension du processus de construction des significations accordées aux paysages industriels par les acteurs sociaux. Basées sur les observations empiriques, trois chaînes de relations ont été décrites à partir d'autant entrées qui sont : 1) la matérialité et les formes du paysage, 2) la dynamique territoriale et 3) les rapports sociaux. La recherche souligne également l'importance de la signification sociale du projet, révélée dans la symbolique des paysages, qui agit comme un cadre d'interprétation et de régulation sociale. La seconde proposition resitue le contenu de ce processus pour la pratique de l'ÉE, sous la forme d'un tableau d'indicateurs et de critères d'action pouvant être utiles au suivi des paysages industriels. Enfin, sur le plan théorique, une définition du paysage a été suggérée, soit celle d'un système territorial signifiant, et précisée dans six caractéristiques. Pour conclure, les résultats confirment partiellement l'hypothèse de départ, dans le sens où le paysage s'affirme comme un lieu de médiation sociale, sans toutefois être un enjeu incontournable de la gouvernance territoriale. Dans les régions fragiles étudiées, la demande de paysage ne remet pas en question le modèle historique de développement. Elle révèle tout de même une demande pour faire autrement les projets d'aménagement industriels, notamment par le biais de partenariats noués avec des entreprises «responsables» et «solidaires» du développement durable des régions.
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Les flux de transport du bois et des pâtes et papiers au Saguenay-Lac-Saint-Jean-Chibougamau : les effets de la distance entre les aires de coupe et les usines de transformations [sic]

Roch, Alain January 2005 (has links) (PDF)
La présente étude se penche sur le thème des transports et du développement régional. Il s'agit d'en savoir davantage sur la nature des flux de marchandises, sur les modes de transport concernés et sur le réseau de transport utilisé. De façon plus précise, cette recherche se concentre sur le transport des produits forestiers soit, en l'occurrence, le bois, les pâtes et les papiers transigent par voies routière et ferroviaire. Ce document sera un outil pour le ministère des Transports afin d'établir des priorités d'action en ce qui concerne les déplacements de marchandises reliées aux ressources forestières. Cette enquête permettra aussi d'avoir une meilleure connaissance de la circulation des véhicules lourds transportant la matière ligneuse sur le réseau routier supra-local. À partir de ces informations, il sera également possible d'analyser l'impact des déplacements des produits forestiers sur les routes de la région. Sur le plan scientifique cette recherche vise inévitablement une meilleure connaissance des flux de transport de la région. Cet apport d'informations sera profitable non seulement pour le Ministère des Transports mais également pour divers acteurs socio-économiques et même pour d'autres chercheurs. En ce qui concerne les principaux résultats de la recherche, ceux-ci démontrent que la grande majorité des produits du bois, des pâtes et papiers qui ont circulé sur le réseau routier du territoire du Saguenay-Lac-Saint-Jean-Chibougamau, c'est dans le secteur du Lac-Saint-Jean que les tronçons routiers sont les plus utilisés, en particulier dans la partie sud de ce territoire. D'ailleurs, la plus grande concentration d'usines de transformation du bois se retrouve au pourtour du Lac-Saint-Jean. Les artères interrégionales sont aussi très achalandées pour ce qui est des expéditions de marchandises. L'étude révèle que c'est seulement 7% des produits servant à alimenter les entreprises qui arrivent de l'extérieur du territoire du Saguenay-Lac-Saint-Jean-Chibougamau tandis que 93 % des réceptions des produits du bois et pâtes et papiers sont générés au sein même de la région. C'est donc les tronçons routiers autour du Lac-Saint-Jean et dans l'axe Alma-La-Baie qui ont été les plus achalandés pour le transport des produits forestiers en 2002. Dans le cas présent, on doit donc souligner que la forte concentration d'usines dans le secteur Lac-Saint-Jean engendre un trafic plus important que dans les secteurs Saguenay et Chibougamau.
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L'opérationnalisation des principes du développement durable au sein des processus d'analyse de projets au Saguenay-Lac-Saint Jean : obstacles et pistes de solution

Doré, Denis January 2005 (has links) (PDF)
Si, au Québec, l'engouement pour le concept de développement durable connaît un sursaut important au moment où le gouvernement s'apprête à déposer un projet de loi visant à placer ses actions sous le signe du développement durable, la problématique de la mise en ?uvre demeure entière. Jusqu'à présent, force est de constater que la question de l'opérationnalisation du développement durable aux échelles locale et régionale apparaît tel un vaste chantier à peine entamé. Or, le projet porté par le gouvernement québécois forcera inévitablement les collectivités à revoir leurs outils et leurs pratiques en matière de gouvernance. Au cours de cet exercice, les processus assurant l'analyse des projets de développement seront particulièrement questionnés, ne serait-ce que pour vérifier qu'ils s'appuient désormais sur des critères multisectoriels tout en assurant l'acceptabilité sociale des dossiers controversés. Mais quelle est l'ampleur réelle du travail à accomplir pour mettre en ?uvre le développement durable au sein des pratiques des acteurs? Dans quelle mesure les principes qu'il sous-tend sont-ils opérationnalisés sur le terrain, là où le véritable changement peut et doit s'opérer? Mené dans le cadre du programme de doctorat en développement régional, offert conjointement par l'Université du Québec à Chicoutimi et l'Université du Québec à Rimouski, c'est autour de ces questions que s'est articulé notre projet de recherche. Nous avons tout d'abord tenté de vérifier dans quelle mesure les principes du développement durable sont intégrés au sein des processus d'analyse de projets ayant cours au Saguenay - Lac-Saint-Jean. En d'autres termes, lorsqu'un projet de développement voit le jour, quel regard la collectivité porte-t-elle sur lui pour juger de sa qualité et de sa pertinence? Est-il question de durabilité? Les résultats issus de nos enquêtes nous ont révélé que, tel que nous le craignions, le degré d'opérationnalisation des principes du développement durable au sein des processus d'analyse de projets ayant cours au Saguenay - Lac-Saint-Jean est généralement faible. En fait, tout porte à croire que la mise en ?uvre du concept se heurte à certains obstacles qui ralentissent, voire empêchent sa progression. Suite à ce constat, nous nous sommes demandés quelle pouvait être la nature de ces obstacles. Nous avons alors dirigé nos recherches sur deux pistes bien précises : l'attitude des acteurs et l'absence d'outils efficaces. Nous avons émis l'hypothèse selon laquelle ces deux facteurs freinent la mise en ?uvre du développement durable à l'échelle régionale. Les résultats de notre démarche nous ont révélé que l'attitude des acteurs, si elle constitue véritablement un obstacle, ne peut toutefois être tenue seule responsable de la faible opérationnalisation des principes du développement durable observée. Alors que chez un certain groupe d'acteurs, l'attitude observée semble susceptible de freiner l'opérationnalisation, chez un autre, elle ne constitue qu'un écueil pouvant facilement être évité. En explorant ainsi l'attitude des acteurs face aux processus de mise en ?uvre des principes du développement durable, nous avons pu observer que la grande majorité d'entre eux ne disposent pas d'outils efficaces pour mener à bien la transition vers la durabilité. Nous en sommes parvenus à la conclusion que le faible degré d'opérationnalisation du développement durable observé était non seulement imputable à l'attitude des acteurs régionaux, mais aussi et surtout à l'absence d'outils efficaces permettant l'intégration de ses principes au sein de leurs pratiques quotidiennes. À la lumière de ce second constat, nous nous sommes alors demandés s'il existait un moyen de contourner ces obstacles. Nos travaux nous ont clairement démontré que, malgré les lacunes identifiées, il n'existe pas d'obstacles incontournables. Le problème n'est donc pas tant de savoir si la région peut réussir une véritable opérationnalisation des principes du développement durable sur son territoire, mais plutôt de lui procurer ce dont elle a besoin pour y arriver. Tout indique que deux conditions doivent être remplies : d'une part, les principes qui sous-tendent le concept de développement durable doivent être transposés au sein d'outils capables de prouver leur efficacité sur le terrain et, d'autre part, ces outils doivent susciter l'adhésion des divers acteurs régionaux (décideurs, promoteurs, citoyens, analystes, etc.). Une fois ces conditions réunies, l'attitude des acteurs devrait progressivement se transformer, passant de neutre à proactive, et la véritable mise en ?uvre devrait enfin pouvoir s'opérer. Pour tester cette hypothèse, nous avons conclu nos travaux de recherche en élaborant et en expérimentant un outil central en matière d'analyse de projets, soit la grille d'analyse de développement durable. L'expérimentation en situation réelle, effectuée en collaboration avec le Centre québécois de développement durable (CQDD), au sein de deux entreprises du Saguenay - Lac-Saint-Jean, s'est avérée concluante. Au terme de nos travaux, bien que certaines améliorations doivent encore être apportées, nous croyons être parvenus à élaborer un outil répondant aux attentes. De par sa mécanique novatrice, la grille d'analyse élaborée fournit un diagnostic mettant en évidence les forces et les faiblesses du projet examiné selon 5 aspects et 22 enjeux. Elle invite par ailleurs le promoteur à amorcer un processus d'amélioration continue en proposant un plan de bonification priorisé en fonction du degré de faisabilité et de la pertinence des pistes d'action proposées. En plus de l'introduction de questionnements liés à la notion de gouvernance, la grille permet l'identification des enjeux potentiellement controversés. S'appuyant sur ce modèle, nous avons ensuite travaillé à l'élaboration d'un mécanisme régional permettant de favoriser l'acceptabilité sociale des projets controversés. En écho au Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE), nous avons nommé cet outil le Bureau régional de développement durable (BRDD). Faisant appel à l'expertise régionale et s'appuyant sur la grille d'analyse de développement durable, le BRDD permet le traitement de projets controversés dans le cadre d'un processus d'examen ouvert à tous les acteurs régionaux, dont les citoyens. Il permet une analyse objective et fournit aux décideurs régionaux les éléments dont ils ont besoin pour accompagner adéquatement le promoteur dans un processus de bonification du projet. Le BRDD se veut un complément au BAPE, agissant aussi bien en son absence qu'en amont des audiences publiques. Les résultats de nos travaux entourant la grille d'analyse de développement durable et le BRDD nous permettent de croire que des outils visant à la fois la mise en oeuvre des principes du développement durable et l'efficacité sur le terrain, peuvent être élaborés. De plus, tout indique que ces outils peuvent être conçus de manière à séduire les acteurs régionaux pour susciter leur intérêt et les faire passer d'une attitude neutre à une attitude proactive. Sur ce point toutefois, il apparaît primordial que certains éléments soient pris en compte, de manière très concrète, pour espérer voir les promoteurs emboîter le pas sans se faire tirer l'oreille. Le temps à consacrer, les coûts engendrés et l'expertise requise pour mener à bien les changements nécessaires risquant de s'avérer des freins, l'assurance d'un retour sur l'investissement constitue une condition de mise en ?uvre incontournable. Ce dernier point constitue d'ailleurs un incitatif dont un outil d'intervention comme la grille d'analyse ne peut se passer dans le cadre d'une approche « volontariste », misant sur l'intérêt de l'acteur pour le produit plutôt que sur la coercition, comme le proposent les approches traditionnelles s'appuyant sur le recours à loi.
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Conception et application d'une stratégie coopérative pour le développement durable de la région sud de Coahuila, Mexique : une approche systémique

Teissier Fuentes, Honorato C January 2005 (has links) (PDF)
Objectif de la thèse. Ce travail doctoral traite de la puissance de la systémique et des avantages de son utilisation dans le champ du développement régional durable (DRD). Brève historique de la réalisation du travail doctoral. La démarche de cette thèse a été initiée dans le cadre de la création du Centre virtuel d'études pour le développement durable à l'Université Autonome de Coahuila (UadeC), Mexique et aussi lors du Congrès international NIKAN qui s'est tenu à Jonquière, Québec, Canada en 1997. Le projet de thèse proposé à l'UQAC contient tant un cadre théorique que des applications et des méthodologies relatives à l'utilisation de la systémique, le champ des sciences, la philosophie et les pratiques des systèmes et ce dans la perspective du développement régional durable. La problématique du développement et les régions. Dans l'étude est incluse une vision de la problématique pour le développement durable d'une région témoin, soit la région méridionale de l'État de Coahuila, Mexique. Cette vision pourrait être utile pour des études similaires dans d'autres régions ailleurs dans le " monde. Aussi, les contraintes majeures observées au développement durable des régions ont été analysées dans le but de montrer qu'elles pouvaient être surmontées par l'utilisation des méthodologies systémiques. Pourquoi l'usage de systèmes dans le développement régional? Ensuite, on explique toute l'importance de prendre en compte le champ de la systémique dans les études, les projets et le processus de planification du développement durable des régions. Tout ceci s'inspire du fait incontournable que la région est un système ouvert, dynamique et complexe. Ainsi, l'interdépendance Homme-Nature est prise en compte comme une condition sine qua non pour la durabilité des régions du monde et également pour leur avenir; elle devient une voie pour l'intervention régionale. Cadre théorique philosophique et les hypothèses établies. Un cadre théorique est présenté dont un ensemble de concepts de base ainsi qu'une référence aux théories et aux doctrines du développement. S'y ajoute une étude originale de l'épistémologie de la systémique pour le développement durable des régions avec l'aide d'un encadrement doté de huit hypothèses mises à l'épreuve dans la thèse. Quant aux sciences et aux méthodologies systémiques incluses dans la thèse on peut citer le dialogue coopératif, l'apprentissage communautaire, la vision systémique ouverte, dynamique et généralisée, la construction des modèles partagés pour la région, la simulation et la modélisation, la prospective et l'inclusion éco systémique de la région. La région Sud de Coahuila, au Mexique, le cas d'étude choisi. Placée au Nord-Est du Mexique, la région comprend une population de près de 800 000 habitants et couvre une superficie totale de 25 249 kilomètres carrés. La situation des ressources naturelles et, en particulier celle de l'eau, présente une grande détérioration. Une proposition méthodologique. En utilisant la forme systémique, une proposition méthodologique élabore à travers la recherche-action une stratégie pour en arriver à la construction du modèle éco systémique de la région qui évoluera avec le concours de l'apprentissage communautaire. La stratégie coopérative appliquée dans la région à l'étude. En plus de faire une analyse critique de la planification du développement dans l'État de Coahuila, trois projets sont développés dans cette stratégie coopérative; 1.- Le (PIDER) Programme international de développement régional (UQAC-UAdeC). 2.- Le projet de construction d'une usine pour le traitement des eaux résiduelles à Saltillo. 3.- L'Observatoire du développement régional à Coahuila. Conclusion. Par la réussite des projets il serait fortement recommandé de tenir compte des résultats obtenus dans la thèse, dans le but d'appuyer le développement durable des régions non seulement au Mexique mais aussi dans le monde entier.
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Scolarisation et développement régional au Québec, 1838-1971, une étude critique du Saguenay-Lac-Saint-Jean

Ouellet, Jacques January 2013 (has links) (PDF)
Cette thèse est l'approfondissement de notre mémoire de maîtrise. Un des objectifs de l'enquête est de réviser les sources quantitatives afférentes au système scolaire du Québec. La critique de ces sources invite à voir comment le système d'éducation du Québec fonctionne et s'ajuste avec les idéologies conservatrices qui le sous-tendent, les institutions politiques et religieuses qui en assurent la pérennité et la continuité. Se profile aussi une histoire de l'éducation du Québec et de ses variantes régionales. Elle permettra de reconstituer autant le système formel relevant du Département de l'Instruction publique, qu'informel, que l'on retrouve notamment sous la responsabilité de certains ministères. Elle fait un bilan quantitatif et qualitatif de la scolarisation au Saguenay-Lac-Saint-Jean, de son ouverture (1838) jusqu'après les réformes des années soixante (1971), et compare celui-ci à l'ensemble du Québec, pour la même période. Dans l'historiographie, la scolarisation formelle des Canadiens français catholiques apparaît très peu développée, non obligatoire et peu diversifiée. On y signale que l'infériorité économique des Canadiens français, résultait d'une volonté concertée du haut clergé catholique et de la bourgeoisie d'affaires anglophone protestante et ne laissait que le travail le plus servile, non qualifié et le moins rémunérateur à la majorité francophone. Mais aucune recherche régionale n'entérine cela et certaines laissent plutôt croire que le clergé catholique local, qui contrôlait le système scolaire presque complètement, aurait encouragé la bourgeoisie canadienne-française catholique dans ses projets économiques. Voici comment nous concevons notre question de recherche : La scolarisation des Canadiens français catholiques du Saguenay-Lac-Saint-Jean a-t-elle été freinée par l'Église causant ainsi un retard social et économique important ? Nous investiguerons le rôle de l'Église, en nous basant sur un cadre théorique de «régulation sociale» né de l'interaction qui existait entre le clergé catholique et l'ensemble du système scolaire d'avant la révolution tranquille. S'ajoutera aussi la notion de «région apprenante» qui, bien que popularisée surtout depuis l'après-guerre, n'en reflétait pas moins des réalités concrètes depuis la deuxième moitié du XIXe siècle et qui mettait en lumière des phénomènes d'apprentissage issus de la coopération entre pairs, entre employeurs et employés ou entre l'Église et ses ouailles. C'est dans l'action, l'innovation et le leadership des institutions et de la société civile, composée d'organismes, d'entreprises et d'organisations diverses que se faisaient ces apprentissages. On y rend compte ainsi des racines de l'éducation populaire du milieu du XIXe siècle avec la création des Sociétés et des Cercles agricoles et leur souci d'informer et d'éduquer la population rurale par des coursconférences et des démonstrations. En bref, nous voulons savoir si ce système scolaire a permis l'alphabétisation massive et la scolarisation : primaire, secondaire, supérieure, générale comme professionnelle ou technique; s'il s'est adapté aux besoins de la société moderne et a permis à la population de progresser autant dans la reconnaissance d'acquis et de compétences (brevets, diplômes) que dans l'échelle sociale ou professionnelle. Cela par une éducation formelle comme informelle.
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Une éthique descriptive de la ville au regard des éthiques de l'environnement : le cas du projet Imaginer-Réaliser Montréal 2025

Benois, Élodie January 2009 (has links) (PDF)
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Le paysage comme lieu d'expression de l'identité rurale : le cas de la communauté de Petit-Saguenay

Fortin, Marie-José January 1999 (has links) (PDF)
Depuis plusieurs décennies, les campagnes québécoises vivent des changements structurels aux points de vue économique, social, démographique, culturel et environnemental. Ces changements questionnent la ruralité: est-elle toujours spécifique? De même, qu'est devenue l'identité rurale? De l'avis de plusieurs auteurs, l'actualisation de l'identité rurale serait un des principaux défis à relever par les ruraux et ce, d'autant plus que l'identité collective est considérée comme un des premiers facteurs de mobilisation des communautés en faveur d'une démarche de développement local. Parmi les facteurs qui sont considérés comme pouvant être à la base de la nouvelle identité: celui de la relation des ruraux avec leur territoire et avec la nature. Notre recherche vise à explorer cette piste à l'aide du paysage. Nous postulons que le paysage offre un cadre conceptuel pertinent pour comprendre la relation entre territoire, paysage et identité collective. Cela est possible lorsque le paysage est défini à partir d'une conception élargie, dite postmoderne, qui intègre les dimensions sensibles comme les perceptions des acteurs, leur affectivité et leur vécu. L'objectif de la recherche est double. D'une part, nous visons à mieux comprendre le concept de paysage selon cette conception élargie et à préciser celle-ci dans un cadre d'analyse original. D'autre part, nous souhaitons renforcer les liens entre paysage et développement local en expérimentant une démarche d'analyse paysagère qui privilégie le regard des habitants. Nous nous interrogeons plus particulièrement à savoir quels sont les paysages valorisés et porteurs de sens pour des ruraux? De même, nous nous demandons: quels sont les défis issus de ces valorisations paysagères par rapport à la maîtrise sociale du territoire? Pour répondre à ces questions, une étude de cas a été réalisée dans la communauté de Petit-Saguenay (Bas-Saguenay), s'inspirant de récents travaux d'ethnologues français. Lors de trois entrevues collectives, des agriculteurs, des intervenants touristiques et des pêcheurs, nous ont tour à tour parlé de leur territoire, des pratiques et des projets qui lui sont liés, de leur fierté d'être Saguenois et ce, par l'entremise du paysage. Un des premiers résultats de la recherche confirme la compréhension globale du paysage adoptée dans celle-ci. En effet, les Saguenois nous ont parlé, non pas de paysages théoriques et abstraits, mais bien de paysages concrets et même, de leurs paysages. Ce faisant, les répondants nous ont ramenée spontanément à la réalité du concept de paysage: il est un construit qualifie au regard d'une réalité connue et expérimentée. De plus, chacun des groupes a porté sur le paysage un regard particulier. Ainsi, même à l'échelle d'une petite communauté rurale de moins de 1 000 habitants, les regards des ruraux ce sont pas unanimes, n s'agit là du propre de la culture paysagère, soit qu'elle est par essence territorialisée, donc différenciée. Par ailleurs, il existe des lieux de convergence entre les individus et entre les groupes. De fait, trois paysages locaux ont été explicitement nommés comme participant à l'identité des Saguenois rencontrés: soit les paysages agraires du rang Saint-Antoine, les paysages de la rivière Petit-Saguenay et ceux du fjord du Saguenay. L'identité à laquelle ils réfèrent n'est cependant pas unique, elle correspond plutôt à trois niveaux identitaires qui s'emboîtent ou se superposent: comme membre du groupe de répondants, comme Saguenois ou comme membre du monde rural. Ces résultats confirment le postulat de la recherche à savoir que le paysage offre un cadre conceptuel pertinent pour saisir l'identité des ruraux. Notre recherche a également pour but de lier paysage et développement des communautés locales. Pour faire le pont entre les deux, nous avons utilisé la notion de maîtrise sociale du territoire, qui s'appuie sur le fait que les acteurs sociaux orientent les logiques touchant le devenir de leur territoire. Cela implique que, pour qu'il y ait une véritable maîtrise du territoire, la seule valorisation symbolique est insuffisante. Les collectivités doivent aussi exprimer leur valorisation paysagère dans des gestes concrets sur le territoire: intentions et projets, pratiques et usages, etc. Cela pose des défis certains aux Saguenois, tout comme aux ruraux en général, que nous avons identifié au nombre de six. Globalement, trois défis invitent les collectivités locales à s'affirmer et à formuler des projets territoriaux qui s'appuient sur une stratégie de "conscientisation" collective. Les trois autres défis s'adressent aux décideurs exogènes qui interviennent sur le territoire rural, afin qu'ils développent une meilleure connaissance des réalités rurales et une grande sensibilité de la ruralité actuelle, pour ensuite être à même de concevoir des approches et des formes d'occupation et d'aménagement du territoire plus "enracinées" dans la réalité des ruraux.

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