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‘Question de langue, question d'identité. Pour une sociolinguistique du monde arabophone'.

Miller, Catherine 13 March 2005 (has links) (PDF)
Ce mémoire de HDR retrace l'itinéraire de mes travaux autours de trois grandes problématiques:<br />la place du Juba arabic et les études créoles, <br />langues et identités, <br />sociolinguistique urbaine arabe
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Forêt habitée et développement durable : le cas d'un parc expérimental de la nordicité à Ville de La Baie

Mercier, Marc January 2002 (has links) (PDF)
Ce mémoire de maîtrise en Études régionales à l'UQAC porte sur le projet de Parc de la nordicité et sur son insertion dans le mouvement québécois pour la Forêt habitée. Ce mouvement a été amorcé dès les premières vagues de la colonisation des régions ressources du Québec et il fait des percées significatives depuis quelques années. Au premier chapitre, une revue générale des racines historiques de la Forêt habitée au Québec souligne l'importance des enjeux sociaux et économiques qui sont en cause dans la réhabilitation et la mise en valeur des forêts situées à proximité des lieux habités. Au deuxième chapitre, il est fait une synthèse des principales applications concrètes de la Forêt habitée au Québec et des principales réalisations des organismes à l'origine de ces projets. On retrouve les principaux projets de Forêt habitée québécois dans les régions de l'Abitibi-Témiscamingue, du Nord-du-Québec, des Hautes-Laurentides, de l'Estrie, des Bois-Francs, du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et du Saguenay-Lac-Saint-Jean. En ce qui a trait au projet d'un Parc de la nordicité situé à Ville de La Baie, ce projet s'apparente bien au concept de Forêt habitée, comme le démontrent ses principales caractéristiques biophysiques et socio-économiques selon l'étude de faisabilité terminée en juin 2000 et synthétisée au troisième chapitre. Le cas du projet de Parc de la nordicité pourrait même servir de laboratoire territorial de mise en application concrète de la Forêt habitée et du développement durable comme le souhaite son principal promoteur, la Région laboratoire du développement durable (RLDD). Le projet de Parc de la nordicité chemine dans le milieu baie riverain depuis 1995 et obtient depuis un large consensus auprès des propriétaires et gestionnaires du territoire, de même que le soutien financier de Ville de La Baie, de la Société touristique du Fjord, ainsi que d'autres partenaires financiers tels Alcan et Abitibi-Consolidated. Une première étude d'opportunité lancée en 1997 a fait clairement ressortir les problèmes de vandalisme qui sévissent au Cap-à-1'Ouest, le territoire qui sert d'ancrage au projet, de même que son intérêt écologique, culturel, patrimonial et paysager. L'étude de faisabilité pousse plus loin encore dans l'acquisition de connaissances du territoire, on y fait un inventaire détaillé des ressources forestières, un plan de développement multi ressources et on conclut une série d'ententes de gestion en intendance privée avec les propriétaires et gestionnaires. Selon l'étude de faisabilité, les secteur de l'Anse-à-Benjamin est l'endroit le plus approprié pour servir de porte d'entrée au Parc de la nordicité et pour l'implantation des ses principales infrastructures. Ce secteur possède déjà une vocation récréotouristique bien établie avec sa marina, le fameux sentier Eucher qui mène au belvédère de la Croix-du-Centenaire et son village de pêche blanche.
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Participation sociale et personnes immigrantes du Saguenay-Lac-Saint-Jean

Bouchard, Pier-Olivier 11 1900 (has links) (PDF)
Dans un contexte où la question du vivre-ensemble entre population immigrante et population native est dans l’agenda politique de plusieurs pays, il devient capital de s’intéresser aux dynamiques de l’inclusion et de la participation des communautés immigrantes. Bien que l’idéal-type d’une société implique la participation des personnes immigrantes dans les instances de participation sociale, notamment décisionnelles, celui-ci ne constitue pas un portrait juste de la réalité. Différentes données montrent effectivement que les personnes immigrantes au Québec sont sous-représentées en fonction de leur poids démographique au niveau des postes décisionnels. Pour illustrer ce propos, soulignons que dans le Montréal métropolitain, il a été démontré que parmi un échantillon de 2582 personnes occupant un poste décisionnel, seulement 5,9% provenaient de minorités visibles, alors que ce sous-groupe représentait 22,5% de la population de ce territoire (Cukier & coll., 2013). Dans le Québec hors Montréal, particulièrement dans les régions où l’immigration est faiblement proportionnée, le portrait de la situation ne semble pas plus gai. D’une part, les personnes immigrantes y sont pareillement sous-représentées au sein des postes-clés de l’administration publique, en tant que personnalités connues par la population en général ou comme leaders politiques (Lebel-Racine, 2008). D’autre part, des manifestations de haine et de xénophobie surviennent ponctuellement dans certaines régions du Québec. Le Saguenay-Lac-Saint-Jean est l’une d’elle, ce qui n’est pas sans supposer une fragilité dans le vivre-ensemble collectif de cette région, constat qu’a d’ailleurs fait Morin (2012). Partant de ces constats, ont donc été ciblés dans cet ouvrage des personnes immigrantes du SLSJ qui sont parvenues à s’impliquer au sein d’instances décisionnelles de la région et sont devenues pour ainsi dire des leaders participatifs. S’appuyant sur une démarche qualitative et inductive, ce mémoire vise trois objectifs : 1) recueillir le point de vue des personnes immigrantes du SLSJ au sujet des différents paramètres de la participation sociale, tels que : les lieux de participation investis; les motivations à participer; les moyens utilisés pour participer; les bénéfices perçus de la participation sociale et les obstacles rencontrés; 2) documenter la perception qu’ils ont en regard de leurs caractéristiques individuelles ayant favorisé leur participation sociale au SLSJ (déterminants individuels); 3) identifier leurs recommandations pour faciliter la participation sociale des personnes immigrantes dans un contexte de région éloignée. Nous avons procédé à 10 entrevues semi-dirigées auprès de personnes immigrantes du SLSJ, lesquelles participent socialement au développement de leur communauté. Lors des entrevues, les thèmes suivants ont été abordés : 1) le vécu au pays d’origine; 2) le parcours migratoire; 3) l’intégration socioprofessionnelle au Québec; 4) la participation sociale; 5) la composition du réseau amical; 6) les perspectives d’avenir; 7) les recommandations à leurs semblables qui souhaiteraient eux-aussi devenir des leaders participatifs; 8) la perception du SLSJ. Les résultats de l’étude ne permettent pas de dégager un seul profil type de la participation sociale. Les personnes rencontrées présentent toutefois des caractéristiques semblables à certains niveaux. D’abord, la durée de résidence semble influencer positivement la participation sociale des personnes immigrantes. En effet, 9 des 10 leaders participatifs de cette étude sont au Québec depuis plus de trois ans, et la moitié (5/10) y sont depuis six ans ou plus. L’autre caractéristique étant la plus homogène chez le profil des sujets est la diplomation universitaire, alors que 9 des 10 répondants possède au moins un diplôme universitaire de premier cycle. Un tel résultat doit être contextualisée avant d’en arriver à une conclusion hâtive. Concernant les aptitudes les plus souvent mentionnées par les répondants, nous remarquons la capacité à entrer en contact avec autrui, qualité permettant ainsi de s’inclure plus facilement au sein d’instances participatives. D’ailleurs, la création de contacts amicaux et professionnels représente un élément central dans le discours de ces leaders participatifs, que ce soit au niveau des motivations à participer, des bénéfices perçus de la participation ou des recommandations. Finalement, un fois intégré au sein d’une instance participative, tels qu’un Conseil d’Administration, une Table de concertation ou un comité, des aptitudes comme l’observation, l’adaptation et l’analyse favoriseraient la pérennité de la participation.
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Forêt habitée et développement durable : le cas d'un parc expérimental de la nordicité à Ville de La Baie

Mercier, Marc January 2002 (has links) (PDF)
Ce mémoire de maîtrise en Études régionales à l'UQAC porte sur le projet de Parc de la nordicité et sur son insertion dans le mouvement québécois pour la Forêt habitée. Ce mouvement a été amorcé dès les premières vagues de la colonisation des régions ressources du Québec et il fait des percées significatives depuis quelques années. Au premier chapitre, une revue générale des racines historiques de la Forêt habitée au Québec souligne l'importance des enjeux sociaux et économiques qui sont en cause dans la réhabilitation et la mise en valeur des forêts situées à proximité des lieux habités. Au deuxième chapitre, il est fait une synthèse des principales applications concrètes de la Forêt habitée au Québec et des principales réalisations des organismes à l'origine de ces projets. On retrouve les principaux projets de Forêt habitée québécois dans les régions de l'Abitibi-Témiscamingue, du Nord-du-Québec, des Hautes-Laurentides, de l'Estrie, des Bois-Francs, du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et du Saguenay-Lac-Saint-Jean. En ce qui a trait au projet d'un Parc de la nordicité situé à Ville de La Baie, ce projet s'apparente bien au concept de Forêt habitée, comme le démontrent ses principales caractéristiques biophysiques et socio-économiques selon l'étude de faisabilité terminée en juin 2000 et synthétisée au troisième chapitre. Le cas du projet de Parc de la nordicité pourrait même servir de laboratoire territorial de mise en application concrète de la Forêt habitée et du développement durable comme le souhaite son principal promoteur, la Région laboratoire du développement durable (RLDD). Le projet de Parc de la nordicité chemine dans le milieu baie riverain depuis 1995 et obtient depuis un large consensus auprès des propriétaires et gestionnaires du territoire, de même que le soutien financier de Ville de La Baie, de la Société touristique du Fjord, ainsi que d'autres partenaires financiers tels Alcan et Abitibi-Consolidated. Une première étude d'opportunité lancée en 1997 a fait clairement ressortir les problèmes de vandalisme qui sévissent au Cap-à-1'Ouest, le territoire qui sert d'ancrage au projet, de même que son intérêt écologique, culturel, patrimonial et paysager. L'étude de faisabilité pousse plus loin encore dans l'acquisition de connaissances du territoire, on y fait un inventaire détaillé des ressources forestières, un plan de développement multi ressources et on conclut une série d'ententes de gestion en intendance privée avec les propriétaires et gestionnaires. Selon l'étude de faisabilité, les secteur de l'Anse-à-Benjamin est l'endroit le plus approprié pour servir de porte d'entrée au Parc de la nordicité et pour l'implantation des ses principales infrastructures. Ce secteur possède déjà une vocation récréotouristique bien établie avec sa marina, le fameux sentier Eucher qui mène au belvédère de la Croix-du-Centenaire et son village de pêche blanche.
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De la ville soviétique à la ville postsoviétique : transformations sociales et culturelles à Almaty (Kazakhstan) / From Soviet to post-Soviet city : social and cultural transformations in Almaty (Kazakhstan)

Panicciari, Giulia 17 March 2014 (has links)
En Asie centrale la construction soviétique s’est avérée difficile, puisqu’elle impliquait la transformation radicale des sociétés locales. Cette thèse va montrer comment les 70 ans de pouvoir soviétique ont changé pour toujours la société, l’économie et la culture du Kazakhstan. Une attention particulière est donnée à la population kazakhe à partir des premières années soviétiques, jusqu’aux années 2000, à leurs parcours dans la capitale soviétique et ensuite dans la métropole contemporaine. Cette thèse aborde les questions comme la rencontre des anciens nomades Kazakhs avec les Russes dans l’espace urbain, le rôle de l’ethnicité et de la culture locale dans les transformations promues par le pouvoir soviétique et, ensuite, dans le processus de construction nationale. La reconstruction de l’histoire sociale de la communauté urbaine, avec l’aide des archives et d’entretiens approfondis, nous révèle une société complexe qui a su adapter la culture locale et celle soviétique en créant sa propre version du soviétisme. Notre thèse suppose que dans ce contexte, les questions sociales liées à l’urbanisation, qui se perpétuent jusqu’à la fin de l’URSS, influenceront considérablement les transformations d’après 1991 et que sans une bonne attention à l’univers local, nous ne pouvons pas comprendre le passé soviétique en Asie centrale, ni les transformations récentes. Dans la ville, le pouvoir soviétique et ensuite celui du président kazakh Nazarbaev contribuent à construire des espaces publics et une mémoire urbaine qui racontent la modernité du peuple kazakh. Notre recherche montre que la ville est un cas d’étude utile pour développer un discours plus ample concernant les sociétés et les cultures du monde. / In Central Asia the imposition of the Soviet State proved to be difficult, as it implied the radical transformation of local societies. This dissertation shows how 70 years of Soviet power changed forever Kazakhstan’s society, economy and culture. Its focuses in particular on the Kazakh people starting from the first Soviet years to the 2000s, and on their journey towards the Soviet capital and later towards a contemporary metropolis. This dissertation approaches questions such as the encounter of the ex Kazakh nomads with the Russians in the urban space, the role of ethnicity and of the local culture in the transformations promoted by the Soviet State and, later, in the process of nation building. The reconstruction of the social history of the urban community, with the aid of archives and in-depth interviews, reveals a complex society which adapted the local culture and the Soviet one to create its own version of Sovietism. My dissertation argues that in such context, social questions connected to the urbanization, which remain actual till the end of the Soviet Union, will affect considerably the transformations after 1991 and that if we do not pay the just attention to the local universe, we cannot understand the Soviet past in Central Asia, neither the recent changes. In the city, the Soviet power and, later, that of Kazakh President Nazarbaev, contribute to the construction of public spaces and of urban memory telling about the modernity of the Kazakh people. The city is, as I put it in my research, is a useful case study to develop broader questions regarding world cultures and societies.
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Un essai d'utilisation d'information écologique à l'aide d'un sig dans une perspective d'aménagement intégré d'un territoire forestier : le cas de Girardville

Boucher, Brigitte January 1996 (has links) (PDF)
Cette recherche propose de mettre au point une méthode d'analyse des données écologiques pour répondre aux besoins d'utilisation judicieuse du milieu et pour favoriser l'aménagement intégré des ressources en secteur forestier. Le territoire ciblé couvre une superficie de 207 km2 au nord de la région du Saguenay?Lac-Saint-Jean et il est géré notamment par la coopérative forestière de Girardville. Le cadre écologique de référence mis au point pour ce secteur forme la base cartographique et écologique sur laquelle s'appuient les thématiques abordées. Les modèles alors créés traduisent les propriétés intrinsèques du territoire sous forme de potentiels, d'aptitudes ou de risques. A ce propos, nous avons fait appel au système d'information géographique Maplnfo dont le rôle a été de saisir, manipuler, analyser les données recueillies et d'en faire des modèles cartographiques. Parallèlement à cette démarche, la télédétection a été utilisée pour obtenir une mise à jour du couvert forestier. Une image Landsat-TM a permis de décrire le territoire de Girardville en 11 classes d'utilisation du sol. Pour réaliser un modèle intégré des potentiels dans le territoire, quatre volets ont été étudiés: forêt, faune, agriculture et non-intervention. Le volet "forêt" regroupe des interprétations exprimant les possibilités d'exploitation forestière, le choix des essences de reboisement et les possibilités de croissance du peuplier faux-tremble. Il ressort de l'analyse que le territoire de Girardville bénéficie de bonnes possibilités pour l'exploitation forestière, exception faite de quelques secteurs à fort risque d'érosion après déboisement ou à potentiel limité pour la traficabilité. De plus, chaque unité cartographique est associée à un choix d'essence de reboisement parmi l'épinette noire, l'épinette blanche et le pin gris. Le modèle du potentiel de croissance pour le peuplier faux-tremble suggère que le territoire offre de bonnes possibilités pour cette essence. Un second volet propose un exemple de potentiel agricole, par une évaluation des possibilités de culture du bleuet nain. Bien que le territoire affiche en majeure partie un potentiel faible à modéré pour cette activité, il possède quelques unités à fort potentiel. Un volet "faune" est également illustré au moyen d'un exemple, soit celui de la martre d'Amérique. Une première évaluation qui porte sur le potentiel actuel d'habitat pour l'espèce remet en perspective la présence de nombreuses coupes forestières. Les quelques peuplements de résineux matures qui occupent notamment le nord du territoire sont au nombre des sites à potentiel fort. Par contre, il a été possible de démontrer qu'un grand nombre d'unités possèdent les atouts pour soutenir un habitat favorable à la martre d'Amérique. En dernier lieu, un volet "non-intervention" regroupe les unités ayant un potentiel limité pour tout aménagement. L'ensemble de ces thématiques a été développé à partir de grilles d'interprétation et de pondération des composantes écologiques. Ces modèles ont mené à un découpage du territoire en 12 grandes zones d'aménagements potentiels. On retrouve également des indications quant aux possibilités de vocations prioritaires et secondaires qui y prévalent La création de ces divers modèles a également mené à la réalisation d'une base de données regroupant les valeurs des interprétations pour chaque topo-système du territoire. Par ailleurs, les documents produits guident les gestionnaires vers une prise de décision stratégique plus éclairée pour un aménagement plus adéquat du milieu.
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Un essai d'utilisation d'information écologique à l'aide d'un sig dans une perspective d'aménagement intégré d'un territoire forestier : le cas de Girardville

Boucher, Brigitte January 1996 (has links) (PDF)
Cette recherche propose de mettre au point une méthode d'analyse des données écologiques pour répondre aux besoins d'utilisation judicieuse du milieu et pour favoriser l'aménagement intégré des ressources en secteur forestier. Le territoire ciblé couvre une superficie de 207 km2 au nord de la région du Saguenay?Lac-Saint-Jean et il est géré notamment par la coopérative forestière de Girardville. Le cadre écologique de référence mis au point pour ce secteur forme la base cartographique et écologique sur laquelle s'appuient les thématiques abordées. Les modèles alors créés traduisent les propriétés intrinsèques du territoire sous forme de potentiels, d'aptitudes ou de risques. A ce propos, nous avons fait appel au système d'information géographique Maplnfo dont le rôle a été de saisir, manipuler, analyser les données recueillies et d'en faire des modèles cartographiques. Parallèlement à cette démarche, la télédétection a été utilisée pour obtenir une mise à jour du couvert forestier. Une image Landsat-TM a permis de décrire le territoire de Girardville en 11 classes d'utilisation du sol. Pour réaliser un modèle intégré des potentiels dans le territoire, quatre volets ont été étudiés: forêt, faune, agriculture et non-intervention. Le volet "forêt" regroupe des interprétations exprimant les possibilités d'exploitation forestière, le choix des essences de reboisement et les possibilités de croissance du peuplier faux-tremble. Il ressort de l'analyse que le territoire de Girardville bénéficie de bonnes possibilités pour l'exploitation forestière, exception faite de quelques secteurs à fort risque d'érosion après déboisement ou à potentiel limité pour la traficabilité. De plus, chaque unité cartographique est associée à un choix d'essence de reboisement parmi l'épinette noire, l'épinette blanche et le pin gris. Le modèle du potentiel de croissance pour le peuplier faux-tremble suggère que le territoire offre de bonnes possibilités pour cette essence. Un second volet propose un exemple de potentiel agricole, par une évaluation des possibilités de culture du bleuet nain. Bien que le territoire affiche en majeure partie un potentiel faible à modéré pour cette activité, il possède quelques unités à fort potentiel. Un volet "faune" est également illustré au moyen d'un exemple, soit celui de la martre d'Amérique. Une première évaluation qui porte sur le potentiel actuel d'habitat pour l'espèce remet en perspective la présence de nombreuses coupes forestières. Les quelques peuplements de résineux matures qui occupent notamment le nord du territoire sont au nombre des sites à potentiel fort. Par contre, il a été possible de démontrer qu'un grand nombre d'unités possèdent les atouts pour soutenir un habitat favorable à la martre d'Amérique. En dernier lieu, un volet "non-intervention" regroupe les unités ayant un potentiel limité pour tout aménagement. L'ensemble de ces thématiques a été développé à partir de grilles d'interprétation et de pondération des composantes écologiques. Ces modèles ont mené à un découpage du territoire en 12 grandes zones d'aménagements potentiels. On retrouve également des indications quant aux possibilités de vocations prioritaires et secondaires qui y prévalent La création de ces divers modèles a également mené à la réalisation d'une base de données regroupant les valeurs des interprétations pour chaque topo-système du territoire. Par ailleurs, les documents produits guident les gestionnaires vers une prise de décision stratégique plus éclairée pour un aménagement plus adéquat du milieu.
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Au seuil critique de la ville : trois groupes de géographie engagée / At the threshold of the city : three groups of involved geography

Gintrac, Cécile 30 November 2015 (has links)
Cette thèse vise à étudier la géographie urbaine critique en suivant trois groupes contemporains qui s'en réclament : le GESP (Grupo de Estudos sobre São Paulo) au Brésil, Kritische Geographie Berlin en Allemagne et le réseau international INURA (International Network for Urban Research and Action). Cette démarche inspirée des science studies implique de s‘intéresser autant à leurs pratiques qu’aux savoirs qu’ils produisent. Dans cette optique, les idées n’existent que parce qu’elles sont portées, mobilisées et diffusées par des collectifs. A partir des données collectées auprès de ces groupes, il est possible, par recoupements, de définir la géographie urbaine critique par sa position de seuil : au seuil du normatif et du descriptif, de la théorie et de la pratique, aux marges de l’université et des champs scientifiques. Ce travail cherche également à évaluer si les liens entre les trois groupes sont assez denses pour qu’il soit possible de parler d’un courant de pensée mondial. / The aim of this dissertation is to study critical urban geography through three contemporary groups which claim to partake in it : Brazil’s GESP (Grupo de Estudos sobre São Paulo), Germany’s Kritische Geographie Berlin, and the international network of INURA (International Network for Urban Research and Action). This method is inspired by the science studies and implies studying what is being done just as much as whatever theoretical content is being produced. In this view, ideas exist only insofar as they are borne, carried out and broadcast by these groups. From the data collected, it is possible, by crosschecking, to define critical urban geography as « on the threshold » : between the normative and the descriptive, between theory and practice, at the margins of the academic and scientific fields. This research also purports to assess whether the bonds between these groups are strong enough to allow us to talk about a global current of thought.
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Le tournant esthétique de la participation urbaine à l'épreuve de la société civile: Une recherche en terrains bruxellois

Houlstan-Hasaerts, Rafaella 14 February 2019 (has links) (PDF)
Cette thèse porte sur les articulations entre esthétique et politique au sein de la participation urbaine, et, plus particulièrement sur les promesses politiques d’une participation urbaine qui ferait la part belle à l’expression, la figuration, l’imagination et la création, ainsi qu’aux dimensions incarnée, sensible, attachée, affective et émotionnelle de nos rapports à la ville. Ainsi, il semblerait que des engagements et des intérêts « esthétiques » puissent favoriser l’empowerment et l’émancipation ;l’inclusion démocratique et la symétrisation des pouvoirs ;des manières renouvelées de vivre ensemble et de créer en commun. Des promesses de cet ordre sont au cœur de ce que je propose de nommer un tournant esthétique de la participation urbaine institutionnelle, c’est-à-dire, le passage d'une conception délibérative de la participation, pensée sur le modèle du « forum » à une conception esthétique de la participation, pensée sur le modèle de l’« atelier ». Or, déjà, des voix critiques s’élèvent. Certains soulignent les risques de dépolitisation qui accompagnent l’esthétisation de la participation et de l’expérience urbaines. D’autres, a contrario, soulignent le risque de subordination de l’esthétique au consensus démocratique et à l’éthique, au détriment de la qualité urbaine et de l’autonomie de la création. Certains pointent moins l’articulation esthético-politique, que des facteurs externes susceptibles de la mettre en péril. En cause, les suspects usuels :les institutions et le capitalisme. L’objectif de cette thèse est de prendre au sérieux ces critiques, sans abandonner les exigences politiques d’une participation où la part qualitative de notre expérience urbaine trouverait une place. La proposition ici faite pour y parvenir est de décentrer le regard, en ne s’intéressant pas directement aux dispositifs institutionnels de participation. Ma première hypothèse, plutôt de nature factuelle, pose que les promesses politiques du tournant esthétique de la participation urbaine débordent son versant institutionnel, qu’elles prennent entre autres leurs sources dans des mobilisations et initiatives de citoyens, de militants, de créateurs engagés qui, depuis les luttes urbaines des années ’60, scandent l’histoire de la production de la ville. Cette hypothèse a des implications « généalogiques », dans la mesure où elle incite à relire l’histoire de la participation urbaine institutionnelle non seulement à l’aune de son « esthétisation », mais également en mettant en évidence les liens de parenté voire parfois de filiation directe entre cette esthétisation et des dynamiques participatives émanant de mouvements sociaux et de la contre-culture. La seconde hypothèse est plutôt de nature normative et a des implications évaluatives et prospectives. Elle pose que c’est au sein de mobilisations et d’initiatives de la société civile que des promesses dont est également assorti le tournant esthétique de la participation urbaine institutionnelle se sont le mieux incarnées, et que celles-ci fournissent des leviers de résistance face aux critiques dont il est l’objet. Enfin, les deux hypothèses mises bout à bout nous invitent à nous interroger sur les manières dont l’institution a plus ou moins bien accueilli ces tentatives. Mesurer les écarts entre ces moments de politique vivante et leurs éventuelles percolations dans des dynamiques participatives ultérieures, permet de saisir comment nous avons hérité de ces mobilisations et initiatives de la société civile et, éventuellement, comment nous pourrions mieux en hériter. / This thesis is about the connections between aesthetics and politics in urban participation and, more particularly, about the political promises of an urban participation that seemingly gives priority to expression, figuration, imagination and creation as well to the embodied, sensitive, attached, affective and emotional dimensions of our relations to the city. It would therefore seem that ‘aesthetic’ engagements and interests can promote empowerment and emancipation; democratic inclusion and the symmetrization of power; renewed ways of living together and creating collectively. Such promises are at the heart of what I propose to call an aesthetic turn of institutional urban participation, i.e. the passage from a deliberative conception of participation, conceived following the model of the “forum”, to an aesthetic conception of participation, conceived following the model of the “workshop”. And yet critical voices are already being raised. Some underline the risk of depoliticization that accompanies the aestheticization of urban participation and experience. Others, by contrast, emphasize the risk that aesthetics will be subordinated to democratic consensus and to ethics, at the expense of urban quality and of creative autonomy. Some highlight less the politico-aesthetic connection than external factors liable to jeopardize it. At issue, the usual suspects: the institutional framework and capitalism. The objective of this thesis is to take these critiques seriously without losing sight of the political demands of a participation in which the qualitative part of our urban experience would find a place. The proposal made here to achieve this objective is to decentre the gaze by not taking a direct interest in institutional mechanisms of participation. My first hypothesis, of a rather factual nature, posits that the political promises of the aesthetic turn of urban participation exceed its institutional facet, that they find their source in, among other things, mobilizations and initiatives taken by citizens, activists, engaged creators who, since the urban struggles of the 1960s, have marked the history of urban production. This hypothesis has “genealogical” implications, insofar as it encourages a rereading of the history of urban institutional participation not only in the context of its “aestheticization” but also by highlighting the at times direct relations between this aestheticization and participatory dynamics emanating from social movements and the counterculture. The second hypothesis is of a rather normative nature and has both evaluative and prospective implications. It posits that it is within the mobilizations and initiatives of civil society that the promises which also come with the aesthetic turn of institutional urban participation were best embodied, and that these provide levers of resistance against the critiques of which it is the target. Lastly, placed back to back, the two hypotheses invite us to question the extent to which the institutions have welcomed these attempts. Measuring the distances between these moments of live politics and their potential percolations to ulterior participatory dynamics makes it possible to understand how we inherited these mobilizations and initiatives from civil society and, possibly, how we could better inherit them. / Doctorat en Art de bâtir et urbanisme (Architecture) / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Montréal parmi les grands de l’organisation C40 Cities Climate Leadership Group : analyse du processus de mise à l’agenda décisionnel de son adhésion

Bolduc, Brandon 19 November 2019 (has links)
Confrontées à l’inaction des États et à la sévérité de la crise environnementale, plusieurs grandes villes choisissent non seulement d’agir localement, mais aussi sur la scène internationale dans le but de trouver des solutions et s’adapter au défi climatique. Longtemps considérées comme étant nuisibles à l’environnement de par leur consommation de diverses ressources, les autorités locales constituent aussi des acteurs stratégiques dans la lutte aux changements climatiques, puisqu’elles exercent une influence considérable sur les émissions de gaz à effet de serre. Afin d’avoir un effet agrégé à l’échelle mondiale, plusieurs métropoles participent au sein d’organisations transnationales municipales. C’est d’ailleurs le cas de la Ville de Montréal qui après avoir soumis une demande officielle d’adhésion en novembre 2015, est devenu membre du réseau C40 Cities Climate Leadership Group (C40) à la fin de 2016. Ce dernier regroupe plus 90 métropoles et cherche notamment à adopter un plan d’action commun pour répondre au réchauffement planétaire. Compte tenu du fait qu’il existe une variation importante au niveau de la participation des villes à l’international, que les facteurs plutôt objectifs, tels que la vulnérabilité, les capacités et la connectivité d’une ville ne semblent pas justifier cette différenciation, nous proposons d’étudier l’influence du maire dans la mise à l’agenda d’une telle option. Plus spécifiquement, cette recherche vise à répondre à la question suivante: comment le maire de Montréal, Denis Coderre, a-t-il influencé le processus de mise à l’agenda décisionnel de l’adhésion de sa ville à l’organisation C40 Cities Climate Leadership Group en 2015? Pour répondre à cette question, nous adoptons l’approche théorique de l’agenda setting proposée par John W. Kingdon dans son livre intitulé Agendas, Alternatives and Public Policies (2003). Ce travail séminal en politique publique permet de poser comme hypothèse de travail que Denis Coderre a agi comme un entrepreneur politique. Grâce aux données collectées, par l’entremise d’entrevues et d’analyse de divers types de contenus, ce projet vise à apporter une contribution à la fois empirique et théorique à la littérature sur les politiques publiques, les études urbaines et les relations internationales.

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