• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 549
  • 36
  • 12
  • 6
  • 5
  • 3
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • Tagged with
  • 651
  • 623
  • 458
  • 341
  • 200
  • 191
  • 186
  • 186
  • 156
  • 145
  • 143
  • 141
  • 126
  • 120
  • 110
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
61

Les hommes face aux maisons de débauche : discours, acteurs et géographie de la prostitution à Québec durant l'entre-deux-guerres

Calixte, Olivier 03 May 2018 (has links)
Durant la première moitié du XXe siècle, les membres des élites québécoises et canadiennes – des hommes pour la plupart - expriment leurs inquiétudes face à la prostitution urbaine. Ce problème existe depuis longtemps, mais considéré à l’intérieur du nouveau paysage urbain moderne, il prend une importance ainsi qu’un sens nouveau. Politiciens, médecins et réformateurs développent un discours dans lequel les femmes deviennent les seules et uniques responsables de ce que certains d’entre eux considèrent être l’un des pires fléaux de leur temps. À l’inverse, la responsabilité des hommes n’est que rarement soulignée dans ce discours. Ces élites s’entendent sur la nécessité de préserver la santé physique et morale de la société, mais c’est en ce qui a trait au modus operandi que le consensus parait moins clair. Certains d’entre eux vont mettre de l’avant une approche qui vise à contrôler la prostitution tandis que d’autres militeront pour la suppression totale de ce vice. Mais peu importe l’approche souhaitée, est-ce que le discours qui se construit autour de la répression de la prostitution au Québec à cette époque s'accompagne dans les faits d'actions concrètes pour contrer l'existence des bordels ? Notre analyse révèle que les rapports de classe et de genre sur lesquels est construit ce discours ne se reflètent qu’en partie dans la répression des acteurs et des établissements liés au milieu prostitutionnel de la ville de Québec durant l’entre-deux-guerres. D’un côté, les magistrats semblent faire preuve d’une certaine clémence à l’égard des clients. De plus, la grande majorité des maisons de débauche sont situées en Basse-ville, surtout dans le quartier Saint-Roch. D’un autre côté, force est d'admettre que les hommes sont loin d'être épargnés par la répression policière. Ils sont clients de la prostitution, mais agissent aussi en tant que proxénète et/ou tenancier.
62

Femmes, cuisines et consommation de masse au Québec, 1945-1960

Fradet, Louise 25 April 2018 (has links)
Ce mémoire s'intéresse à l'espace domestique, plus particulièrement à la cuisine comme lieu de travail des femmes. Ce domaine, encore peu étudié au Canada, fait appel à différentes disciplines et à diverses problématiques. Dans cette recherche on aborde principalement deux points : l'avènement de la consommation de masse au Québec après la Seconde guerre, notamment l'introduction de nouveaux biens d'équipement au sein des ménages; et la transformation de l'espace domestique et de l'organisation spatiale de la cuisine. Après la guerre, on assiste à une augmentation des constructions résidentielles. L'Etat canadien favorise la diffusion de la maison standardisée. L'espace domestique est ainsi soumis à la standardisation et à certaines règles normatives. Allié à l'introduction de nouveaux appareils ménagers et à une production en série des maisons, l'aménagement spatial de la cuisine se voit réorganisé. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
63

Fréquentations et mariage, les représentations de jeunes québécoises à travers l'étude d'un courrier du coeur (1958-1968)

Sénéchal, Johanne 12 April 2018 (has links)
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2006-2007 / Notre intérêt s'est porté sur l'étude du Refuge Sentimental, le courrier du coeur tenu par Janette Bertrand entre 1953 et 1969, et publié dans l'hebdomadaire Le Petit Journal. Cette rubrique s'est révélée être une excellente tribune aux confidences de jeunes Québécoises concernant l'amour, les fréquentations, le mariage, la famille, la sexualité, des thèmes que madame Bertrand, dans sa chronique, définit en tant que "problèmes du coeur". L'analyse d'un échantillon de 271 lettres publiées entre 1958 et 1968 nous a permis de constater que le vent de changement et de liberté qui souffle sur le Québec au cours de cette période influence grandement les représentations des jeunes Québécoises concernant ces sujets. Les jeunes filles de cette décennie doivent composer non seulement avec leurs propres rêves d'amour et de mariage heureux, mais également avec les pressions sexuelles de leurs amoureux ainsi qu'avec les normes morales très strictes de la société.
64

Les idées politiques des intellectuels traditionalistes canadiens-français, 1940-1960

Foisy-Geoffroy, Dominique 13 April 2018 (has links)
Dans cette thèse d'histoire intellectuelle, nous mettons en lumière les idées politiques des penseurs traditionalistes canadiens-français, aussi appelés clérico-nationalistes, entre 1940 et 1960. Nous nous penchons sur la réaction des traditionalistes devant les profondes mutations que connaît la politique canadienne et la société canadienne-française à cette époque, sur les racines philosophiques de leur position et sur ce que sont, selon eux, les fins de la politique. Afin de répondre à ces questions, nous nous livrons à une analyse fine du discours de ces intellectuels, tel qu'on le retrouve dans des brochures, des articles de journaux et de revues, des ouvrages et des manuscrits. D'une part, la pensée politique traditionaliste est ancrée dans une tradition millénaire, soit la philosophie politique dite classique-chrétienne, dont le coeur est constitué des oeuvres d'Aristote et de saint Thomas d'Aquin. Les intellectuels canadiensfrançais se réfèrent essentiellement à l'interprétation de cette philosophie que donne la doctrine catholique depuis, notamment, le pontificat de Léon XIII (1878-1903). D'autre part, cette pensée pousse ses racines dans une tradition d'idées politiques propre au Canada français, à la fois nationaliste et catholique, dont on retrace les origines jusqu'aux ultramontains du XIXe siècle. Dans les grandes lignes, la pensée politique traditionaliste est finaliste, elle met l'accent sur la responsabilité individuelle et sur la moralité des acteurs de la vie politique, elle perçoit la société comme un tout organique et elle affirme la nécessité d'une direction générale des sociétés vers leur fin. Ces principes essentiels débouchent sur une conception décentralisée et organique de la politique, réglée par le principe de subsidiarité et subordonnée aux fins spirituelles et culturelles de l'homme. La notion de ± fédéralisme social ¿ résume l'esprit de cette organisation. Elle donne la primauté à la responsabilité individuelle, mais affirme la nécessité d'une coordination des forces sociales et demeure ouverte à une certaine mesure d'intervention étatique. Cette formule, mieux que toute autre, permettrait de concilier liberté et poursuite du bien commun. Elle accorde de plus une place de choix à la nation, car celle-ci est l'agent par excellence de la transmission de la culture. A ce titre, le bien national est un aspect fondamental du bien commun. La thèse de l'État français, de Lionel Groulx, est la formulation la plus achevée de ce nationalisme politique canadien-français. Cette conception du politique s'inscrit dans un projet de civilisation qui vise à préserver l'essentiel de la tradition chrétienne et française telle qu'elle s'est incarnée au Canada français, afin de l'adapter à l'évolution rapide des conditions de vie économiques et sociales, contre la montée d'une civilisation matérialiste et déspiritualisée. Le rapport de la Commission Tremblay (1953-1956), qui porte la marque de trois des principaux intellectuels traditionalistes de l'époque, Esdras Minville, Richard Ares et François-Albert Angers, constitue la somme théorique et pratique de l'idéologie traditionaliste, notamment en matière politique.
65

Les féministes et le changement social en Belgique: programmes, stratégies et réseaux / Feminists and social change in Belgium, 1918-1968: program, strategy and networks

Jacques, Catherine 13 December 2007 (has links)
Les Féministes et le changement social en Belgique (1918-1968). Programmes, stratégies et réseaux. Catherine Jacques. <p>Thèse de doctorat présentée sous la direction de Mme Eliane Gubin (Université libre de Bruxelles)et de Mme Christine Bard (Université d’Angers) en vue d’obtenir le titre de docteure en histoire.<p><p>Alors que l’histoire des femmes est relativement bien implantée en Belgique, il n’existe encore aucune étude qui envisage l’ensemble des mouvements féministes dans leur rapport à la société civile et politique. L’époque choisie s’étend de 1918 à 1968. Si les prémisses du féminisme et ses activités jusqu’en 1914, ainsi que sa reconversion durant les années de guerre, ont fait l’objet d’un certain nombre d’études, en revanche de multiples pans de l’activité féministe de l’entre-deux-guerres aux années 1960 demeurent largement méconnus. Pour les aborder, il convient d’évaluer d’abord l’impact de la guerre 14-18 sur les mouvements féministes et sur la condition des femmes. En effet le conflit les a profondément marquées, et les féministes en particulier qui s’étaient fortement impliquées dans le courant pacifiste de la Belle Epoque. Pendant la guerre, toutes ou presque, se sont engagées dans des activités patriotiques ou caritatives et certaines, au lendemain des hostilités, les prolongent au sein du mouvement féministe, dont elles deviennent d’importantes représentantes. <p>L’armistice conclue, les différentes associations féministes se reconstituent mais elles adaptent leurs revendications au contexte nouveau :la thèse analyse entre autres les relations entre féministes d’avant et d’après guerre, afin d’évaluer dans quelle mesure il y eut transmission (ou non) d’un savoir militant et d’expériences antérieures. En effet, aux côtés des associations féministes existant avant 1914 et reconstituées après 1918, naissent de nouveaux groupes, surtout à partir de la fin des années 1920. Ils se composent de femmes venues d’horizons sociaux relativement différents des militantes précédentes. Souvent universitaires, engagées dans une vie professionnelle, ces féministes formulent des revendications nettement plus radicales :c’est le cas par exemple du Groupement belge de la porte ouverte (1929) qui s’oppose clairement à toute législation protectionniste du travail différenciée selon les sexes, telle qu’elle est prônée par le Bureau international du Travail ;c’est le cas d’Egalité, une association dirigé par l’avocate et future sénatrice cooptée libérale Georgette Ciselet, qui affiche un programme féministe relativement radical en matière d’égalité civile et politique.<p>Le contexte a ici toute son importance :le féminisme d’entre-deux-guerres est en effet confronté à la mise en place de nouveaux processus d’intervention de l’Etat et aux conséquences des politiques natalistes menées par tous les gouvernements. L’idéal féminin que l’on tente d’imposer est marqué par l’assimilation quasi totale de l’identité féminine à la fonction maternelle et à la fécondité. Cette tendance, déjà forte avant guerre, s’accentue encore sous la pression de la grande crise et du chômage, que l’on croit pouvoir résorber en dégageant des postes de travail par le renvoi des femmes au foyer. Or ces tendances sont en totale contradiction avec l’implication des femmes dans l’espace public (elles sont devenues électrices communales), avec leur accès à de nouvelles filières professionnelles (infirmières, assistantes sociales), avec leur arrivée plus nombreuse dans l’enseignement secondaire et même supérieur. <p>De quelle manière et dans quelle mesure les deux générations de militantes ont-elles collaboré ?En d’autres termes, comment et par quels biais s’est assurée la transmission féministe ?Ces questions sont également abordées pour la période qui suit immédiatement la Seconde Guerre Mondiale. Celle-ci reste un domaine pratiquement inexploré, complètement occulté par l’explosion du néo-féminisme des années 1970. Longtemps, on a cru qu’en signalant l’accès des femmes au suffrage en 1948, on avait tout dit ;pour beaucoup, ces années seraient caractérisées par un mouvement féministe affadi, en léthargie en quelque sorte. Cette version, généralement admise, doit être largement nuancée. Les années 1950 et 1960 voient fleurir au contraire des revendications réformistes, même si elles adoptent encore un ton mineur et qu’elles doivent être replacées dans le contexte de l’époque. Elles sont énoncées de manière telle que les contemporains puissent les entendre. Ce féminisme en réalité très vigoureux engrange des succès et mène des combats fondamentaux, tels que l’accès complet à la citoyenneté des femmes, la féminisation des études supérieures, la réforme du code civil et des régimes matrimoniaux. Il balise à bien des égards la voie pour les revendications de la seconde vague féministe, il est donc erroné et réducteur de les présenter en rupture totale. <p>La thèse privilégie une approche thématique des revendications féministes :une partie traite des avancés dans la sphère publique (pour l’essentiel la question du droit à la citoyenneté économique et politique) et l’autre dans l’espace privé (réforme du code civil, droits des mères et réflexions sur la sexualité). <p>Ce type d’analyse permet de mieux contextualiser les revendications en les mettant en rapport avec les enjeux contemporains. A terme les éléments dégagés éclairent les processus de construction des citoyennetés civile, politique et sociale des femmes.<p>Les stratégies élaborées par les féministes sont au cœur de notre réflexion. Une attention particulière est accordée aux personnes qui conçoivent et portent ces revendications, de manière à réintégrer dans le processus d’émancipation des femmes des réseaux et des relais insérés dans des courants autres que féministes (partis politiques, syndicats, associations féminines). La mise en évidence de ces relais montre comment certaines idées, nées au sein des mouvements féministes, ont pénétré dans des groupes qui réfutaient toute adhésion à la cause féministe mais qui, à terme, en ont adopté les demandes et les ont diffusées dans un public plus large. La manière dont ces revendications féministes parviennent à “ remonter ”, à la fois au sein de structures politiques et associatives, et atteindre ainsi un grand nombre de femmes (et d’hommes) est central dans l’analyse proposée.<p>Mais faire l’étude des mouvements ou des associations sans tenir compte des personnes qui les composent, laisse subsister des zones d’ombre. La sociabilité des militantes est interrogée. Celle-ci est, sans doute, un élément d’explication à la constance de certains engagements. <p>Notre étude si elle se situe sur le plan national, envisage conjointement l’impact de l’international sur l’évolution du féminisme belge. Au plan international, l’ensemble des organisations faîtières dont dépendent de nombreuses associations nationales trouvent leur place dans notre étude :le Conseil international des Femmes qui chapeaute le Conseil national des Femmes belges, l’Open Door pour le Groupement belge de la Porte Ouverte, etc. L’angle d’approche n’est pas l’organisation faîtière en tant que telle mais bien les rapports entretenus avec l’association nationale. Sans oublier les instances internationales (SDN puis ONU, OIT, BIT,etc.) auprès desquelles les associations internationales féministes exercent depuis leur création un lobbying serré en faveur des intérêts féminins qui, mesuré aux nombres des conventions et des accords en tout genre indiquent que leur influence est réelle et attestent de l’existence de véritables stratégies féministes dans l’entourage des organismes internationaux. <p>Au terme, la thèse permet de mieux comprendre le processus d’inclusion des femmes dans la société belge et éclaire sur les mécanismes de démocratisation de celle-ci par l’intégration de ses citoyennes./Feminists and social change in Belgium<p>(1918-1968)<p>Program, strategy and networks<p><p><p>Although women history is rather well established in Belgium, no survey has been made on all the women movements in the frame of their relationship with civil and political society. The studied area spans from 1918 till 1968.<p>The context is important :feminism for the inter bellum period and after the second world war must face the increasing impediment of the State in public life, generating new discriminations. This thesis uses predominantly a thematic approach of the different feminist demands :one part will deal with the progress made in the public domain (mainly the issue of the right to economic and political citizenship) and another one in the private domain (civil code reform, mothers’ rights and considerations on sexuality).<p>In the long run, the points brought forward bring to light the building process of civil, political and social citizenship of women.<p>The strategies elaborated by the feminists lie at the heart of our thought. A special point of attention is made for the people conceiving and bringing forward these demands, in order to integrate in the emancipation process of women the networks and relays used outside the women sphere (political parties, unions, women societies).<p>Even if this survey is made at the national level, it also involves the impact of what is happening at the international level on Belgian feminism.<p>Eventually, the purpose of this thesis is to better understand the inclusion process of women in Belgian society and to bring to light the impact the integration of women had on the democratization mechanism of the same Belgian society.<p><p><p><p><p> / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
66

Développement industriel et transformation de l'économie agricole villageoise au Shaba (Zaïre), 1920-1960

Yamba, Bandeja 25 April 2018 (has links)
Cette étude analyse les rapports entre le développement industriel et la transformation de l'agriculture villageoise au Shaba pendant la période coloniale. Elle est suivi e d'une annexe sur la période post-coloniale. Sa thématique s'inscrit dans le débat concernant l'échec du développement économique dans les pays du Tiers-Monde en général et de l'Afrique en particulier. Ce débat porte essentiellement sur l'impossibilité et les faiblesses d'un développement insulaire mono-industriel et la nécessité d'un développement intégré. Notre problématique nous a amené à énoncer quatre objectifs spécifiques sur lesquels nous avons concentré nos effort s au cours de cette recherche. A partir du cadre d'analyse, nous avons traduit ces objectif s en quatre hypothèses empiriques: une générale et trois spécifiques. En général, toutes ces hypothèses spécifiques visaient à montrer que l'industrialisation du Katanga fut basée sur une expansion considérable des exportations minières, en absence d'objectifs visant le développement intégré des différent s secteurs sociaux et économiques. En conséquence, le sous-développement que le Shaba connaît aujourd'hui, malgré les nombreuses ressources, tient à des phénomènes structurels dans le système d'allocation intersectorielle des ressources productives et dans la distribution du produit national. L'étude est centrée sur l'Union Minière du Haut-Katanga et la Société de géologie et des mines (Géomines), deux grandes sociétés minières qui ont marqué et transformé la vie des collectivités rurales du Shaba. Le cadre théorique qui soutient l'analyse est celui de la théorie de la dépendance ou du développement du sous-développement. Pour restituer le capitalisme dans le contexte historique et expliquer l'apparition du sous-développement, nous avons utilisé la méthode historique. En effet , cette méthode permet de constater que le sous-développement contemporain est en grande partie le produit des relation s économiques et sociales passées et présentes entre les pays périphériques et les métropoles dont le développement s'effectue au détriment des premiers. L'analyse de l'utilisation du monde rural et de son économie agricole par l'industrie capitaliste s'inscrit parfaitement dans cette dynamique de la dépendance qui a servi la colonisation et qui continue jusqu'à nos jours. Fondamentalement, l'étude montre que, par diverses contraintes administratives, économiques et sociales, les industries minières capitaliste s installées au Shaba ont conditionné la situation paysanne en raison du recrutement forcé constant de la main-d'oeuvre et du transfert des vivres de ces collectivités rurales vers les centres industriels et miniers. L'artisanat, l'autonomie sociale , culturelle et toute l'économie agricole de ces collectivité s étaient du lest qu'on devait jeter pour accélérer l'ascension du développement industriel . Cependant, l'action de ces industries essentiellement extractive s ne produit pas de marché intérieur dynamique ni dans la région ni dans l'hinterland. Mais pour son propre fonctionnement, l'industrie a créé des manufactures auxiliaires socialement et économiquement distinctes des régions du Katanga. L'étude propose enfin un dialogue entre l'industrie minière et l'agriculture et privilégie la petite agriculture paysanne comme remède pouvant soulager le sous-développement au Shaba et au Zaïre. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
67

La perception des missionnaires jésuites du Québec des traditions socioculturelles chinoises au Xuzhou, 1918-1955

Morin, Nicholas 11 April 2018 (has links)
L'une des plus grandes rencontres interculturelles Chine-Occident de l'histoire s'est opérée entre les missionnaires occidentaux et le peuple chinois. La Première Guerre mondiale a ralenti le travail missionnaire des pays européens, c'est pourquoi ceux-ci ont fait appel à leurs homologues Nord-Américains pour assurer l'apostolat dans la nouvelle République de Chine. Les jésuites du Québec se sont portés volontaires pour relever le défi. Les premiers missionnaires ont foulé le sol chinois en 1918. À partir de ce moment, et ce jusqu'en 1955, leur implication ne cessa de prendre de l'importance, tant au niveau du nombre de missionnaires impliqués, des responsabilités que des sommes d'argent investies. Les missionnaires jésuites du Québec ont écrit beaucoup d'articles à propos des traditions socioculturelles chinoises. À partir de 1930, ces articles sont rendus disponibles à la population québécoise par l'entremise du périodique le Brigand, fondé spécifiquement pour la mission des jésuites du Québec en Chine. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2014
68

Hétérogénéité artistique : une question moderniste et/ou "post-moderniste"?

Gagnon, Claude 09 February 2019 (has links)
Montréal Trigonix inc. 2018
69

"Ni Rome, ni Moscou" : l'itinéraire des militants communistes libertaires de langue française à Montréal pendant l'entre-deux-guerres

Houle-Courcelles, Mathieu 17 February 2021 (has links)
Thèse en cotutelle : Université Laval Québec, Canada et Université Paris 1 Panthéon Sorbonne Paris, France / Cette thèse retrace l’itinéraire collectif d’un groupe de militants communistes libertaires de langue française pendant l’entre-deux-guerres à Montréal rassemblés autour d’Albert Saint-Martin (1865-1947). Figure importante du mouvement ouvrier au Québec, l’itinéraire politique de Saint-Martin est multiforme : on le retrouve associé au Parti socialiste du Canada, à la One Big Union, au Parti socialiste (communiste), à la Ligue des sanstravail, à l’Association révolutionnaire Spartakus, à l’Université ouvrière, à l’Association humanitaire, à la Ligue du Réveil féminin et à de nombreuses coopératives de consommation et de production. Saint-Martin est entouré de camarades provenant de divers horizons politiques. Notre thèse nous a permis d’identifier plus de 300 individus ayant pris part à des activités militantes à ses côtés. À travers l’analyse croisée de leurs parcours individuels, nous cherchons à mieux comprendre les modalités de leur engagement collectif avant, pendant et après la Première Guerre mondiale, leur représentation de la société idéale et les moyens d’y parvenir, la nature et la diversité de leurs liens de sociabilité, les territoires où se déploient leurs réseaux, la fréquence et les thèmes de leurs réunions de même que les symboles et les rituels qui y sont rattachés. Nous faisons l’hypothèse que celles et ceux qui participent aux activités de ce milieu partagent une même culture révolutionnaire articulée autour des notions de communisme, d’anticapitalisme, d’anticléricalisme et d’internationalisme, débouchant sur une critique des institutions autoritaires : l'État, l’Église catholique, la propriété privée, l’armée, le mariage, etc. Les stratégies d’émancipation individuelle et collective mises de l’avant par ces militants et ces militantes reposent sur l’éducation et l'action directe. C’est cet ensemble de principes théoriques, stratégiques et tactiques que nous regroupons sous le terme de communisme libertaire. / This thesis retraces the collective itinerary of a group of French-speaking libertarian communist militants during the inter-war period in Montreal gathered around Albert Saint-Martin (1865-1947). An important figure in Quebec’s labour movement, Saint-Martin’s political itinerary is multifaceted: he is associated with the Socialist Party of Canada, the One Big Union, the Socialist Party (Communist), the Workers' University, the Spartakus Revolutionary Association, the Humanitarian Association, the Women's Awakening League, the Montreal Unemployed League and various consumers and production cooperatives. Saint-Martin is surrounded by comrades from various political backgrounds. Our thesis allowed us to identify more than 300 individuals who took part in militant activities at his side. Through the cross-analysis of their individual journeys, we seek to better understand the terms of their collective commitment, their representation of the ideal society and the means to achieve it, the nature and diversity of their sociability links, the territories in which their networks are deployed, the frequency and themes of their meetings, as well as the symbols and rituals attached to them. We hypothesize that those who participate in the activities of this milieu share a same revolutionary culture articulated around the notions of communism, anti-capitalism, anticlericalism and internationalism, leading to a critique of authoritarian institutions: the State, the Catholic Church, private property, army, marriage, etc. The strategies of individual and collective emancipation put forward by these activists are based on education and direct action. It is this set of theoretical, strategic and tactical principles that we group together under the term libertarian communism.
70

Naître, aimer et mourir : le corps dans la société québécoise

Marchand, Suzanne 13 April 2018 (has links)
Basée principalement sur les témoignages de ceux et celles qui y ont vécu, aimé et souffert, cette recherche porte sur le corps dans la société québécoise francophone de la première moitié du 20e siècle. Elle dresse un bilan des pratiques et croyances relatives au corps prévalant dans cette société, en abordant des thèmes tels que l'importance accordée à la fécondité, les craintes et les espoirs des futurs parents pendant la grossesse, les soins prodigués aux jeunes enfants, la manière dont se déroulaient les fréquentations amoureuses, les normes régissant le choix d'un conjoint ou d'une conjointe, la vie des couples mariés, et la façon dont étaient perçues la vieillesse, la maladie et la mort. En insistant tout particulièrement sur les conditionnements sociaux auxquels étaient soumis les deux sexes à cette époque, cette étude souligne par ailleurs le fait que, de l'enfance à la vieillesse, le rapport que les hommes et les femmes entretenaient avec leur corps était très différent. Cette thèse jette également un nouvel éclairage sur les croyances et pratiques recueillies au Québec, en les reliant à un espace culturel beaucoup plus vaste et en faisant la synthèse des interprétations qu'en ont proposées les divers chercheurs et chercheuses qui les ont étudiées. Il y est, entre autres, démontré que les préoccupations, les sentiments et les rêves des Québécois et Québécoises n'étaient pas très différents de ceux des hommes et des femmes qui vivaient dans certains pays européens ou américains à la même époque, et que, parfois même, ils étaient universellement partagés. Enfin, en s'appuyant sur des données concernant la société québécoise contemporaine et en inscrivant les pratiques et croyances recueillies au Québec dans la longue durée, cette recherche fait ressortir le fait que les hommes et les femmes qui ont vécu avant nous avaient sensiblement les mêmes préoccupations et appréhensions que celles qui sont les nôtres actuellement et qui, très souvent, remontent à un passé lointain.

Page generated in 0.0198 seconds