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Les idées politiques des intellectuels traditionalistes canadiens-français, 1940-1960Foisy-Geoffroy, Dominique 13 April 2018 (has links)
Dans cette thèse d'histoire intellectuelle, nous mettons en lumière les idées politiques des penseurs traditionalistes canadiens-français, aussi appelés clérico-nationalistes, entre 1940 et 1960. Nous nous penchons sur la réaction des traditionalistes devant les profondes mutations que connaît la politique canadienne et la société canadienne-française à cette époque, sur les racines philosophiques de leur position et sur ce que sont, selon eux, les fins de la politique. Afin de répondre à ces questions, nous nous livrons à une analyse fine du discours de ces intellectuels, tel qu'on le retrouve dans des brochures, des articles de journaux et de revues, des ouvrages et des manuscrits. D'une part, la pensée politique traditionaliste est ancrée dans une tradition millénaire, soit la philosophie politique dite classique-chrétienne, dont le coeur est constitué des oeuvres d'Aristote et de saint Thomas d'Aquin. Les intellectuels canadiensfrançais se réfèrent essentiellement à l'interprétation de cette philosophie que donne la doctrine catholique depuis, notamment, le pontificat de Léon XIII (1878-1903). D'autre part, cette pensée pousse ses racines dans une tradition d'idées politiques propre au Canada français, à la fois nationaliste et catholique, dont on retrace les origines jusqu'aux ultramontains du XIXe siècle. Dans les grandes lignes, la pensée politique traditionaliste est finaliste, elle met l'accent sur la responsabilité individuelle et sur la moralité des acteurs de la vie politique, elle perçoit la société comme un tout organique et elle affirme la nécessité d'une direction générale des sociétés vers leur fin. Ces principes essentiels débouchent sur une conception décentralisée et organique de la politique, réglée par le principe de subsidiarité et subordonnée aux fins spirituelles et culturelles de l'homme. La notion de ± fédéralisme social ¿ résume l'esprit de cette organisation. Elle donne la primauté à la responsabilité individuelle, mais affirme la nécessité d'une coordination des forces sociales et demeure ouverte à une certaine mesure d'intervention étatique. Cette formule, mieux que toute autre, permettrait de concilier liberté et poursuite du bien commun. Elle accorde de plus une place de choix à la nation, car celle-ci est l'agent par excellence de la transmission de la culture. A ce titre, le bien national est un aspect fondamental du bien commun. La thèse de l'État français, de Lionel Groulx, est la formulation la plus achevée de ce nationalisme politique canadien-français. Cette conception du politique s'inscrit dans un projet de civilisation qui vise à préserver l'essentiel de la tradition chrétienne et française telle qu'elle s'est incarnée au Canada français, afin de l'adapter à l'évolution rapide des conditions de vie économiques et sociales, contre la montée d'une civilisation matérialiste et déspiritualisée. Le rapport de la Commission Tremblay (1953-1956), qui porte la marque de trois des principaux intellectuels traditionalistes de l'époque, Esdras Minville, Richard Ares et François-Albert Angers, constitue la somme théorique et pratique de l'idéologie traditionaliste, notamment en matière politique.
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Une double réponse au problème moral et social de l'illégitimité : la réforme des moeurs et la promotion de l'adoption par "la sauvegarde de l'enfance" de Québec, 1943-1964Fleury-Potvin, Virginie 12 April 2018 (has links)
Ce mémoire a pour but l'étude de l'adoption des enfants nés dans l'illégitimité dans la ville de Québec entre 1943 et 1964. Il s'attarde à analyser les moyens qui furent proposés par la Sauvegarde de l'enfance de Québec, société d'adoption confessionnelle, afin "d'endiguer" le fléau des naissances hors mariage. Ces moyens furent doubles puisque d'une part, la Sauvegarde de l'enfance se proposa d'entreprendre une réforme des moeurs pour contrer les relations sexuelles hors mariage et que d'autre part, elle se préoccupa de l'adoption des enfants nés hors mariage. Ce mémoire aborde les thèmes de l'illégitimité et de l'adoption tout en tentant de tracer un portrait des acteurs impliqués dans la pratique adoptive. Ceci permet de distinguer l'évolution des pratiques adoptives au Québec et de comprendre comment l'adoption, jadis mal connue et mal aimée, est devenue un moyen de "construction familiale" accepté de la société.
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La question du travail domestique au début du XXe siècle au Québec : un enjeu à la Fédération nationale Saint-Jean-Baptiste, 1900-1927Charron, Catherine 13 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2007-2008. / Ce mémoire porte sur la place et l'importance de la question du travail domestique dans la pensée et l'action de la première génération de féministes canadiennes-françaises du Québec, réunies au sein de la Fédération nationale Saint-Jean-Baptiste (FNSJB). Cette dimension de leur engagement se révèle tout particulièrement dans les dossiers du service domestique et de l'enseignement ménager, que nous avons étudiés principalement à partir des textes des congrès de la FNSJB de 1907, 1909, 1917, 1921 et 1927, ainsi que des articles publiés dans différentes revues féminines entre la fin du XIXe siècle et les années 1920. La réflexion des féministes dans ces domaines témoigne de leur insatisfaction quant à leur situation domestique, et de leur volonté d'en améliorer les conditions, notamment par la professionnalisation du travail ménager. La récurrence de ces préoccupations domestiques nous indique par ailleurs qu'elles sont au coeur de l'engagement de ces militantes de la FNSJB.
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Femmes, cuisines et consommation de masse au Québec, 1945-1960Fradet, Louise 25 April 2018 (has links)
Ce mémoire s'intéresse à l'espace domestique, plus particulièrement à la cuisine comme lieu de travail des femmes. Ce domaine, encore peu étudié au Canada, fait appel à différentes disciplines et à diverses problématiques. Dans cette recherche on aborde principalement deux points : l'avènement de la consommation de masse au Québec après la Seconde guerre, notamment l'introduction de nouveaux biens d'équipement au sein des ménages; et la transformation de l'espace domestique et de l'organisation spatiale de la cuisine. Après la guerre, on assiste à une augmentation des constructions résidentielles. L'Etat canadien favorise la diffusion de la maison standardisée. L'espace domestique est ainsi soumis à la standardisation et à certaines règles normatives. Allié à l'introduction de nouveaux appareils ménagers et à une production en série des maisons, l'aménagement spatial de la cuisine se voit réorganisé. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Parcours de travail aux marges de l'emploi : récits du salariat domestique, Québec, deuxième moitié du XXe siècleCharron, Catherine 23 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2015-2016 / Cette thèse porte sur les figures contemporaines du salariat domestique ainsi que les principales évolutions de ce secteur d’activités dans la deuxième moitié du XXe siècle à Québec. Les récits de vie d’une trentaine de femmes ayant expérimenté diverses formes de travail domestique rémunéré constituent la base empirique de cette étude. Durant cette période historique marquée par l’accroissement spectaculaire de la main-d’œuvre féminine, de même que par le déclin du fordisme et la polarisation du marché du travail, le secteur domestique se diversifie. Les nouvelles formes de service domestique s’inscrivent dans la continuité historique ― notamment en regard de la personnalisation et de la naturalisation du rapport de travail, qui ont maintenu ce secteur à l’écart de la norme salariale depuis le XIXe siècle ―, tout en participant pleinement à la construction de nouveaux régimes d’inégalités de classe, de race et de genre autour de la division du travail dans la société québécoise contemporaine. Les récits de vie témoignent de l’indissociabilité des formes rémunérées et non rémunérées de travail domestique, et de leur caractère structurant dans la construction du rapport des femmes de milieux populaires au travail, à l’emploi et à la famille. De l’apprentissage du service domestique comme mode de socialisation des filles à la permanence domestique assurée par les femmes à toutes les étapes de leur vie familiale, les réseaux féminins familiaux et communautaires tissent la toile de toute une économie des échanges domestiques, sur un continuum entre entraide et emploi. Au cours des dernières décennies du XXe siècle, divers mécanismes se mettent en branle pour créer un bassin de main-d’œuvre domestique, dont certains sont directement liés à l’institution patriarcale du mariage, et concernent les femmes divorcées ou celles qui ont connu une longue absence du marché du travail. L’univers des petits boulots domestiques apparaît comme une sorte d’archipel où sont refoulées des femmes exclues du marché de l’emploi formel. Au sein de cette nébuleuse des emplois domestiques, les dynamiques de professionnalisation, d’institutionnalisation et de segmentation s’articulent autour de la frontière entre service et servitude, laquelle nourrit les pratiques et les représentations dans ces métiers où l’héritage ancillaire fait figure de spectre.
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Femmes et aire domestique, un mode de vie : modèles, valeurs et comportements / Modèles, valeurs et comportementsLaflamme, Josée 24 April 2018 (has links)
La maison est le lieu des premiers apprentissages de la culture et la femme y joue un grand rôle d’éducatrice. Nous voulons étudier les différents aspects du processus de socialisation et d'éducation de la femme dans l'aire domestique. Dans un contexte culturel où la seule fonction sociale était celle du mariage et de la maternité, nous verrons que chaque action développait chez la fillette et l'adolescente une attitude faite de dévouement et même du sacrifice de sa propre vie pour les siens. Le cadre des pratiques culturelles et des fonctions urbaines, nous permet de décrire, à partir des témoignages que nous avons recueillis, la formation de la femme puis sa façon d'assumer par la suite les responsabilités qui étaient siennes dans le domaine domestique. Ce qui nous conduira à examiner les modèles que toutes les instances sociales contribuaient à mettre en place. Ainsi, nous reconstituerons le parcours de vie de la femme, de la petite enfance à la vieillesse. Les sphères de la société urbaine de l'époque convergeaient vers la famille et la femme qui en constituaient le coeur. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Les féministes et le changement social en Belgique: programmes, stratégies et réseaux / Feminists and social change in Belgium, 1918-1968: program, strategy and networksJacques, Catherine 13 December 2007 (has links)
Les Féministes et le changement social en Belgique (1918-1968). Programmes, stratégies et réseaux. Catherine Jacques. <p>Thèse de doctorat présentée sous la direction de Mme Eliane Gubin (Université libre de Bruxelles)et de Mme Christine Bard (Université d’Angers) en vue d’obtenir le titre de docteure en histoire.<p><p>Alors que l’histoire des femmes est relativement bien implantée en Belgique, il n’existe encore aucune étude qui envisage l’ensemble des mouvements féministes dans leur rapport à la société civile et politique. L’époque choisie s’étend de 1918 à 1968. Si les prémisses du féminisme et ses activités jusqu’en 1914, ainsi que sa reconversion durant les années de guerre, ont fait l’objet d’un certain nombre d’études, en revanche de multiples pans de l’activité féministe de l’entre-deux-guerres aux années 1960 demeurent largement méconnus. Pour les aborder, il convient d’évaluer d’abord l’impact de la guerre 14-18 sur les mouvements féministes et sur la condition des femmes. En effet le conflit les a profondément marquées, et les féministes en particulier qui s’étaient fortement impliquées dans le courant pacifiste de la Belle Epoque. Pendant la guerre, toutes ou presque, se sont engagées dans des activités patriotiques ou caritatives et certaines, au lendemain des hostilités, les prolongent au sein du mouvement féministe, dont elles deviennent d’importantes représentantes. <p>L’armistice conclue, les différentes associations féministes se reconstituent mais elles adaptent leurs revendications au contexte nouveau :la thèse analyse entre autres les relations entre féministes d’avant et d’après guerre, afin d’évaluer dans quelle mesure il y eut transmission (ou non) d’un savoir militant et d’expériences antérieures. En effet, aux côtés des associations féministes existant avant 1914 et reconstituées après 1918, naissent de nouveaux groupes, surtout à partir de la fin des années 1920. Ils se composent de femmes venues d’horizons sociaux relativement différents des militantes précédentes. Souvent universitaires, engagées dans une vie professionnelle, ces féministes formulent des revendications nettement plus radicales :c’est le cas par exemple du Groupement belge de la porte ouverte (1929) qui s’oppose clairement à toute législation protectionniste du travail différenciée selon les sexes, telle qu’elle est prônée par le Bureau international du Travail ;c’est le cas d’Egalité, une association dirigé par l’avocate et future sénatrice cooptée libérale Georgette Ciselet, qui affiche un programme féministe relativement radical en matière d’égalité civile et politique.<p>Le contexte a ici toute son importance :le féminisme d’entre-deux-guerres est en effet confronté à la mise en place de nouveaux processus d’intervention de l’Etat et aux conséquences des politiques natalistes menées par tous les gouvernements. L’idéal féminin que l’on tente d’imposer est marqué par l’assimilation quasi totale de l’identité féminine à la fonction maternelle et à la fécondité. Cette tendance, déjà forte avant guerre, s’accentue encore sous la pression de la grande crise et du chômage, que l’on croit pouvoir résorber en dégageant des postes de travail par le renvoi des femmes au foyer. Or ces tendances sont en totale contradiction avec l’implication des femmes dans l’espace public (elles sont devenues électrices communales), avec leur accès à de nouvelles filières professionnelles (infirmières, assistantes sociales), avec leur arrivée plus nombreuse dans l’enseignement secondaire et même supérieur. <p>De quelle manière et dans quelle mesure les deux générations de militantes ont-elles collaboré ?En d’autres termes, comment et par quels biais s’est assurée la transmission féministe ?Ces questions sont également abordées pour la période qui suit immédiatement la Seconde Guerre Mondiale. Celle-ci reste un domaine pratiquement inexploré, complètement occulté par l’explosion du néo-féminisme des années 1970. Longtemps, on a cru qu’en signalant l’accès des femmes au suffrage en 1948, on avait tout dit ;pour beaucoup, ces années seraient caractérisées par un mouvement féministe affadi, en léthargie en quelque sorte. Cette version, généralement admise, doit être largement nuancée. Les années 1950 et 1960 voient fleurir au contraire des revendications réformistes, même si elles adoptent encore un ton mineur et qu’elles doivent être replacées dans le contexte de l’époque. Elles sont énoncées de manière telle que les contemporains puissent les entendre. Ce féminisme en réalité très vigoureux engrange des succès et mène des combats fondamentaux, tels que l’accès complet à la citoyenneté des femmes, la féminisation des études supérieures, la réforme du code civil et des régimes matrimoniaux. Il balise à bien des égards la voie pour les revendications de la seconde vague féministe, il est donc erroné et réducteur de les présenter en rupture totale. <p>La thèse privilégie une approche thématique des revendications féministes :une partie traite des avancés dans la sphère publique (pour l’essentiel la question du droit à la citoyenneté économique et politique) et l’autre dans l’espace privé (réforme du code civil, droits des mères et réflexions sur la sexualité). <p>Ce type d’analyse permet de mieux contextualiser les revendications en les mettant en rapport avec les enjeux contemporains. A terme les éléments dégagés éclairent les processus de construction des citoyennetés civile, politique et sociale des femmes.<p>Les stratégies élaborées par les féministes sont au cœur de notre réflexion. Une attention particulière est accordée aux personnes qui conçoivent et portent ces revendications, de manière à réintégrer dans le processus d’émancipation des femmes des réseaux et des relais insérés dans des courants autres que féministes (partis politiques, syndicats, associations féminines). La mise en évidence de ces relais montre comment certaines idées, nées au sein des mouvements féministes, ont pénétré dans des groupes qui réfutaient toute adhésion à la cause féministe mais qui, à terme, en ont adopté les demandes et les ont diffusées dans un public plus large. La manière dont ces revendications féministes parviennent à “ remonter ”, à la fois au sein de structures politiques et associatives, et atteindre ainsi un grand nombre de femmes (et d’hommes) est central dans l’analyse proposée.<p>Mais faire l’étude des mouvements ou des associations sans tenir compte des personnes qui les composent, laisse subsister des zones d’ombre. La sociabilité des militantes est interrogée. Celle-ci est, sans doute, un élément d’explication à la constance de certains engagements. <p>Notre étude si elle se situe sur le plan national, envisage conjointement l’impact de l’international sur l’évolution du féminisme belge. Au plan international, l’ensemble des organisations faîtières dont dépendent de nombreuses associations nationales trouvent leur place dans notre étude :le Conseil international des Femmes qui chapeaute le Conseil national des Femmes belges, l’Open Door pour le Groupement belge de la Porte Ouverte, etc. L’angle d’approche n’est pas l’organisation faîtière en tant que telle mais bien les rapports entretenus avec l’association nationale. Sans oublier les instances internationales (SDN puis ONU, OIT, BIT,etc.) auprès desquelles les associations internationales féministes exercent depuis leur création un lobbying serré en faveur des intérêts féminins qui, mesuré aux nombres des conventions et des accords en tout genre indiquent que leur influence est réelle et attestent de l’existence de véritables stratégies féministes dans l’entourage des organismes internationaux. <p>Au terme, la thèse permet de mieux comprendre le processus d’inclusion des femmes dans la société belge et éclaire sur les mécanismes de démocratisation de celle-ci par l’intégration de ses citoyennes./Feminists and social change in Belgium<p>(1918-1968)<p>Program, strategy and networks<p><p><p>Although women history is rather well established in Belgium, no survey has been made on all the women movements in the frame of their relationship with civil and political society. The studied area spans from 1918 till 1968.<p>The context is important :feminism for the inter bellum period and after the second world war must face the increasing impediment of the State in public life, generating new discriminations. This thesis uses predominantly a thematic approach of the different feminist demands :one part will deal with the progress made in the public domain (mainly the issue of the right to economic and political citizenship) and another one in the private domain (civil code reform, mothers’ rights and considerations on sexuality).<p>In the long run, the points brought forward bring to light the building process of civil, political and social citizenship of women.<p>The strategies elaborated by the feminists lie at the heart of our thought. A special point of attention is made for the people conceiving and bringing forward these demands, in order to integrate in the emancipation process of women the networks and relays used outside the women sphere (political parties, unions, women societies).<p>Even if this survey is made at the national level, it also involves the impact of what is happening at the international level on Belgian feminism.<p>Eventually, the purpose of this thesis is to better understand the inclusion process of women in Belgian society and to bring to light the impact the integration of women had on the democratization mechanism of the same Belgian society.<p><p><p><p><p> / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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La perception des missionnaires jésuites du Québec des traditions socioculturelles chinoises au Xuzhou, 1918-1955Morin, Nicholas 11 April 2018 (has links)
L'une des plus grandes rencontres interculturelles Chine-Occident de l'histoire s'est opérée entre les missionnaires occidentaux et le peuple chinois. La Première Guerre mondiale a ralenti le travail missionnaire des pays européens, c'est pourquoi ceux-ci ont fait appel à leurs homologues Nord-Américains pour assurer l'apostolat dans la nouvelle République de Chine. Les jésuites du Québec se sont portés volontaires pour relever le défi. Les premiers missionnaires ont foulé le sol chinois en 1918. À partir de ce moment, et ce jusqu'en 1955, leur implication ne cessa de prendre de l'importance, tant au niveau du nombre de missionnaires impliqués, des responsabilités que des sommes d'argent investies. Les missionnaires jésuites du Québec ont écrit beaucoup d'articles à propos des traditions socioculturelles chinoises. À partir de 1930, ces articles sont rendus disponibles à la population québécoise par l'entremise du périodique le Brigand, fondé spécifiquement pour la mission des jésuites du Québec en Chine. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2014
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Hétérogénéité artistique : une question moderniste et/ou "post-moderniste"?Gagnon, Claude 09 February 2019 (has links)
Montréal Trigonix inc. 2018
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L'influence des conditions économiques et de l'enforcement sur l'immigration clandestine : le cas du Mexique et des États-UnisBouchard, Valérie 11 April 2018 (has links)
L'étude porte sur le phénomène de l'immigration illégale. Le cas étudié est celui de la frontière Mexique États-Unis. La recherche a pour but d'évaluer les causes de l'immigration illégale en analysant les conditions économiques du Mexique ainsi que l’enforcement frontalier américain. Nous voulons savoir quel facteur a eu l'incidence la plus élevée sur le volume d'immigration illégale. Pour y arriver, nous présentons d'abord le cadre théorique ainsi que la méthodologie utilisés pour effectuer l'analyse. Par la suite, nous traçons l'historique des migrations internationales au 20ieme siècle pour nous concentrer sur le cas des migrations du Mexique vers les États-Unis. Enfin, nous vérifions l'hypothèse de recherche et formulons les conclusions à partir des résultats obtenus. L'étude confirme, pour le cas et la période retenus, que les conditions économiques influencent davantage le volume d'immigration illégale que l’enforcement frontalier. / The thesis treats the phenomenon of illegal immigration. The case study subject is illegal immigration across the Mexican-American border. The thesis attempts to evaluate the causes of illegal immigration by analyzing Mexican economic conditions as well as United States border enforcement policies, in order to single out the factor having the greatest impact on the volume of illegal immigration. To this end, the theoretical framework and methodology applied are first presented. Next, the history of international immigration in the 20th century is described, which leads to a discussion of the case of immigration from Mexico to the United States. Lastly, the hypothesis of the research is tested against results obtained, and conclusions are drawn. The study confirms that under this case study and the period of time chosen, economic conditions have a greater influence on the volume of illegal immigration than border enforcement.
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