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Poétique de la distance: la guerre d'Algérie et les lettres françaises, 1987-2010Lhote, Florence 30 June 2015 (has links)
Notre thèse a pour enjeu la poétique de la distance dans les fictions de dix écrivains français et francophones de la seconde génération de la guerre d'Algérie (1954-1962), c'est à dire à distance de cet événement. Leurs fictions, publiées entre 1987 et 2010, interrogent la transmission et la filiation. / Doctorat en Langues et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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L'architecture des grands immeubles de Ross et MacDonald du pragmatisme au fantasme métropolitainLachapelle, Jacques 16 April 2024 (has links)
Cette thèse porte sur l'architecture des grands immeubles canadiens au cours des quatre premières décennies du XXe siècle en prenant pour étude de cas, la production de l'agence Ross et Macdonald. Alors que l'historiographie a insisté sur l'académisme de l'architecture de cette période, cette thèse-ci vise à montrer comme la problématique du gigantisme architectural a forcé les architectes à concilier des considérations nouvelles, principalement le fonctionnalisme et les rivalités métropolitaines. Le choix des architectes Ross et Macdonald s'est imposé dans la mesure où cette agence montréalaise, l'une des plus importantes de son temps, était spécialisée dans l'architecture commerciale et a réalisé des œuvres plus ou moins standardisées, plusieurs remarquables, dans une dizaines de villes canadiennes.
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Le suicide dans la littérature québécoise pour adolescents : une esthétique de la fragmentation au service de la reconstruction de soiMaheux-Tremblay, Ariane 19 April 2018 (has links)
Depuis la fin des années 1990, la littérature québécoise pour la jeunesse aborde des thématiques délicates auparavant taboues, dont le suicide. Le traitement d’un tel sujet est grandement facilité par l’attention qu’accordent les auteurs à la forme de leur récit, ce que nous observons dans Une vie en éclats de Maryse Pelletier, Le long silence de Sylvie Desrosiers, Le parfum des filles de Camille Bouchard ainsi que Ma vie ne sait pas nager d’Élaine Turgeon. La quête des personnages, désormais plus englobante, est centrée sur le rapport à l’Autre, qui se transforme au cours du processus de deuil. Les protagonistes traversent en fait un long moment d’errance où ils n’ont plus de repères et tentent de fuir, jusqu’à ce que l’apparition d’un nouveau personnage qui comprend leur douleur les aide à établir ce nouveau rapport avec le défunt. La déconstruction formelle des oeuvres vient faire écho à la fragmentation vécue par les personnages, ce qui rend fort significatives l’attention portée à la temporalité ainsi que la multiplicité des narrateurs, voire l’hybridité générique au sein des récits. Les oeuvres semblent remettre en question certaines conventions de la littérature jeunesse afin de faire vivre au lecteur la confusion vécue par les protagonistes : le lecteur confronté à un texte d’apparence déconstruite doit ainsi effectuer un travail de reconstruction semblable à celui opéré par les personnages.
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Le bruit des chaînes : recueil de poèmes ; suivi de La poésie de Jean-Noël Pontbriand comme lieu métaphorique de transcendance du langage plus paticulièrement dans Lieux-passagesLapitre, Huguette Éna 23 April 2018 (has links)
Ce travail est composé de deux parties : une partie création et une partie essai réflexif. La première comprend un recueil de poèmes intitulé Le bruit des chaînes reflétant un imaginaire féminin. Les thèmes de la négritude, de l’esclavage, de la misère, de l’amour et de la spiritualité s’y trouvent convoqués pour illustrer la quête d’un sujet révolté et résigné en marche vers lui-même. Ces principaux thèmes se veulent gestes de signifiance infinie et persistance du phénomène de transcendance métaphorique du langage. L’essai réflexif intitulé La poésie de Jean-Noël Ponbriand comme lieu de transcendance du langage, plus particulièrement dans Lieux-passages, traite du phénomène de transcendance en deux temps. Nous considérons, dans un premier temps, ce phénomène transcendantal par rapport au langage de Lieux-passages de Jean-Noël Pontbriand, avant de faire des incursions dans les recueils des trois poètes suivants : Rina Lasnier, Présence de l ’absence et Les signes, Gaston Miron, L ’homme rapaillé et Jacques Brault, Il n ’y a plus de chemin. Nous montrons comment la transcendance apparaît dans le poème et s’inscrit dans les mots et, plus particulièrement, dans les expressions métaphoriques
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Des poèmes à l'âge de l'irréalité : solitude et empaysagement au Canada français (1860-1930)Lambert, Vincent 19 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2013-2014. / Période négligée de l’histoire littéraire, les années 1860 à 1930 ont apparu aux critiques de la modernité comme un âge de l’irréalité dont le patriotisme de Louis Fréchette et la mélancolie d’Émile Nelligan témoignaient de deux manières opposées, irréconciliables, sinon dans un même exil, une même absence à soi et à la vie immédiate. Cette thèse revient d’abord sur l’émergence et l’évolution de ce rapport des modernes au passé littéraire canadien-français, puis retrace une lignée considérable de poètes qui furent indifférents au patriotisme sans pour autant tomber dans l’isolement pathétique. Dans un premier temps, il faut relativiser la prépondérance de la poésie patriotique : Louis Fréchette et Nérée Beauchemin ont aussi écrit de la poésie lyrique et descriptive. La plupart des poètes de la fin du XIXe siècle pouvaient, d’un poème à l’autre au sein d’un même recueil, passer de la célébration des héros de la Nouvelle-France à l’observation directe du peintre. Cette dernière tendance prévaut dans les œuvres d’Alfred Garneau et d’Eudore Évanturel, qui ont en commun de faire passer le monde du statut de support idéologique à un lieu de présence imprescriptible, ouvert. Après une analyse de leurs poèmes dans la production littéraire de la seconde moitié du XIXe siècle, la thèse s’attarde dans les trois chapitres suivants aux parcours individuels de trois poètes majeurs du siècle suivant en les situant dans l’évolution de la littérature canadienne-française : Albert Lozeau, Jean-Aubert Loranger et Alfred DesRochers. Chacun à leur manière, ces poètes opèrent une objectivation du monde tout en interrogeant la nature de leur relation avec lui. Avec eux, sans doute à cause de la primauté accordée par le symbolisme à l’imagination créatrice, la réalité sensible est intériorisée, engagée dans un dialogue ou présentée directement comme une manifestation de conscience. Au final, il est possible de reconstituer une tradition poétique marquée principalement par une solitude retirée et une attention soutenue à la vie présente, tradition qui trouve son aboutissement dans l’œuvre de Saint-Denys Garneau.
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Ceux qui ont dit "Non": histoire du mouvement des marins chiliens opposés au coup d'Etat de 1973Magasich-Airola, Jorge 30 November 2007 (has links)
L’opposition au coup d’État de 1973 au sein des forces armées chiliennes a été significative. En effet, un nombre symptomatique d’officiers, tout comme un nombre considérable des membres de la troupe, ont répondu « Non » à l’ordre de renverser le gouvernement légitime. Ces militaires légitimistes ont été particulièrement actifs dans la Marine, institution qui vit un conflit entre sa structure archaïque et le statut social de technicien acquis par les marins. Ce derniers perçoivent, avant d’autres secteurs de la société, le danger d’un coup d’État et vont tenter de s’organiser, tout d’abord pour informer les autorités et ensuite pour tenter de le faire avorter. <p>Notre objectif est de retracer l’histoire du mouvement des marins légitimistes et notre hypothèse de travail est que le coup d’État de 1973 n’est pas l’œuvre de l’armée mais d’une fraction de celle-ci.<p><p>Nous avons consulté quatre catégories de sources :<p>1) La presse :6 quotidiens et 2 hebdomadaires opposés au gouvernement d’Allende; 4 quotidiens, 2 hebdomadaires et un bimensuel proches du gouvernement ou de gauche. <p>2) Les essais, documents politiques, témoignages et mémoires, particulièrement les mémoires des quatre amiraux organisateurs du coup d’État. <p>3) Les procès entamés contre les marins dès la fin du gouvernement d’Allende, dont les 6.000 pages du célèbre procès 3926 contre les marins de la flotte.<p>4) Nous avons interviewé 30 marins, ce qui correspond à environ un tiers des marins condamnés par les tribunaux navals sous la dictature. En outre, nous avons interviewé, des militants, des avocats, un procureur, un général de l’aviation opposé au coup d’État, un officier de la Marine opposé au coup d’État et un officier de la Marine favorable au coup d’État. Au total 52 interviews qui totalisent un bon millier de pages.<p><p>L’introduction présente le sujet et explique sa pertinence :les réunions entre les marins et les dirigeants politiques restent un événement souvent cité dans l’historiographie qui justifie le coup d’État.<p>Le ch. I est un travail de compilation sur l’histoire des révoltes de marins au XXe siècle, pour identifier les éléments communs entre elles.<p>Le ch. II tente de situer la Marine chilienne dans son contexte historique et social, rappelant les conflits qui ont secoué la force navale et sa réorganisation lors du début de la Guerre froide et décrivant le contenu de l’enseignement donné à l’École navale des officiers. <p>Le ch. III décrit la vie sociale dans la Marine de 1970 –l’année de l’élection présidentielle– surtout les relations difficiles entre la troupe et les officiers. Celles-ci se manifestent à travers des réactions contradictoires au résultat de l’élection. Pendant les premiers mois du gouvernement d’Allende, un nombre croissant d’officiers manifeste son opposition, alors que des « hommes de mer » (la troupe) s’organisent pour le défendre.<p>Les ch. IV et V couvrent la période qui va de 1971 jusqu’à la première tentative de coup d’État le 29 juin 1973 (el Tanquetazo). Elle est marquée d’une part par l’adhésion de la plupart des officiers aux thèses putschistes, et d’autre part, par un notable développement des groupes de marins antiputschistes. Nous décrivons les relations structurelles entre les officiers et civils conjurés et l’établissement des relations entre des groupes de marins et certains partis politiques de gauche. Ce travail décrit la réunion secrète où plusieurs groupes de marins, tentent d’établir une coordination et discutent s’il faut agir avant que le coup d’État ne soit déclenché ou seulement en réaction à celui-ci.<p>Le chapitre VI couvre les cinq « semaines décisives » qui s’écoulent entre la tentative de putsch du 29 juin et l’arrestation des marins de la flotte, le 5 août 1973. Dans la Marine, la préparation du coup d’État arrive à sa phase finale, avec un affairement perceptible. Beaucoup de marins craignent d’être forcés à y participer. Dans ce contexte, le groupe de marins de la flotte formule une ébauche de plan d’occupation des navires et organise des réunions avec des dirigeants de gauche pour tenter une action qui ferait avorter le coup d’État imminent. Nous avons pu retracer ce plan ainsi que les célèbres réunions avec les dirigeants du PS, du MAPU et du MIR, grâce à plusieurs témoignages de marins et de « civils » présents dans ces réunions.<p>Le chapitre VII décrit la période entre l’arrestation des marins et les semaines qui suivent le coup d’État, décrivant les premières tortures, la difficile situation du gouvernement d’Allende, qui attaque en justice les marins « infiltrés », et le débat politique et juridique suscité par les arrestations et tortures, un des derniers débats démocratiques. <p>Le chapitre VIII expose la poursuite des procès sous la dictature. Parmi les avocats pro deo qui se contentent d’une timide défense pour la forme, nous avons trouvé une défense exceptionnelle des marins sur le plan politique :« le devoir de tout militaire est de défendre le gouvernement légitime », affirme l’avocate Lidia Hogtert, une dame de 75 ans, qui, en 1975, ose défier la justice militaire. En 1988, à la fin de la dictature, lorsque l’ancien secrétaire du MAPU Oscar Garretón se présente devant la justice navale, le cas connaît un nouveau retentissement :après plusieurs condamnations par des tribunaux militaires, Garreton obtient une victoire complète à la Cour Suprême. Il est acquitté de toute accusation pour « sédition et mutinerie ». / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Le Ventre des Belges: miracle économique et restauration des forces de travail :origines et développement de la politique alimentaire du second immédiat après-guerre, 1914-1948 / Belly of Belgium: economic miracle and restoration of labour force :origin and development of second immediate postwar food policy, 1914-1948Bernardo Y Garcia, Luis Angel 01 July 2015 (has links)
Au cours du second immédiat après-guerre, la Belgique continue être soumise à une « économie de disette » qui s’est épanouie sous la seconde occupation. Afin d’assurer le ravitaillement alimentaire de la population et le maintien d’une activité économique, la puissance publique est contrainte d’organiser l’économie nationale traditionnellement acquise à la liberté du marché. Le temps de la pénurie alimentaire mondiale, la politique alimentaire va diriger l’approvisionnement général du pays par la stabilisation des prix et salaires, les importations, la mobilisation du secteur alimentaire, la distribution de l’alimentation, le rationnement et enfin la répression du « marché noir ». En dépit de la cherté des approvisionnements extérieurs et la régulation de la pénurie au niveau mondial, les gouvernements belges qui se succèdent depuis la Libération s’attachent à l’amélioration du niveau de vie d’une population affaiblie par l’occupation. Cette restauration des forces de travail est un corollaire indispensable à la reprise de l’activité économique et à la reconstruction du pays mais aussi au maintien de l’ordre établi et à la restauration politique. Cet objectif alimentaire a été assigné en exil et dans Bruxelles occupée par les élites dirigeantes – qu’elles soient politiques, économiques ou syndicales – dans une rare unanimité au même titre que la défense d’un « franc fort ». Le Parti communiste, qui participe au pouvoir dès le premier Gouvernement d’Union nationale de la Libération, va aussi adhérer à ces deux objectifs et se voit attribuer le lourd et ingrat portefeuille du Ravitaillement pendant la plus grande partie de son existence qui s’étale de septembre 1944 à décembre 1948. <p><p>Le choix assumé par une Belgique solvable d’une « politique d’abondance » aux dépens d’une planification des investissements se démarque des choix opérés par la France, les Pays-Bas ou la Grande-Bretagne impécunieux mais obsédés par la modernisation de leurs appareils de production respectifs. L’objectif belge d’apporter à la population – à coup de subventions massives – l’indispensable puis l’utile mais aussi le superflu va se maintenir jusqu’à la libération progressive des transactions et des prix et participe à la restauration rapide de l’économie belge transformatrice et exportatrice. Dès la fin de la guerre en Europe, un apparent « miracle économique » se produit en Belgique avec la reprise rapide des exportations à destination des pays limitrophes. Le processus de restauration économique a été initié dès les premières semaines de la Libération grâce aux prestations massives aux armées alliées et le « remboursement » inespéré d’une partie conséquente de celles-ci après-guerre. Dès le début de l’année 1947, la production industrielle belge rattrape le niveau d’avant-guerre alors que les productions charbonnière et agricole restent à la traîne. La politique alimentaire du second immédiat après-guerre place le consommateur au centre de l’économie agricole et multiple les contraintes du côté de l’offre en matière de transactions et de prix. Encombrée par l’héritage de l’occupation – en dépit d’un droit d’inventaire – elle rencontrera une forte opposition de la part du secteur alimentaire et principalement le monde agricole et le petit commerce. Ceux-ci déploieront des stratégies défensives à la fois politiques et illégales. Ces dernières s’expriment essentiellement depuis l’occupation par le détournement d’une part conséquente des maigres disponibilités alimentaires au profit de l’ennemi et d’une minorité au fort pouvoir d’achat. Quant au monde ouvrier organisé qui constitue aux yeux de la puissance publique le principal acteur du côté de la demande alimentaire, il va contester dès la Libération la politique d’austérité et l’inéquité des sacrifices demandés au nom de la restauration du pays. En dépit d’une pacification convenue entre les élites patronales et syndicales en échange de réformes sociales et la participation loyale des communistes au pouvoir, la seconde sortie de guerre sera marquée par de nombreuses grèves « sauvages » débordant le cadre syndical réformiste et communiste.<p><p>À vrai dire, la politique alimentaire mise en œuvre au cours de la seconde libération et du second immédiat après-guerre – ainsi que les réponses apportées par l’offre et la demande – ne peuvent être étudiées et comprises qu’en convoquant les crises alimentaires précédentes depuis la première occupation que la Belgique fut la seule à connaître en Europe occidentale sur la plus grand partie de son territoire, à l’exception du petit voisin grand-ducal. Tant la puissance publique, les élites dirigeantes que le monde agricole ou encore le mouvement ouvrier sauront tirer les enseignements des expériences passées. Enfin, la production agricole de la Belgique structurellement dépendante des importations massives de céréales et autres aliments du bétail s’inscrit depuis la fin du XIXème siècle dans une économie alimentaire mondialisée. Les crises alimentaires des temps de (sortie de guerre) traversées par la petite économie transformatrice et exportatrice sont avant tout des crises des approvisionnements extérieurs marquées par leur diminution voire leur quasi disparition. Au cours du second immédiat après-guerre, la politique alimentaire de la Belgique – comme celle des autres grands pays importateurs français, britannique ou néerlandais – sera toujours aussi tributaire des approvisionnements extérieurs régulés depuis la guerre par les Grands Alliés anglo-saxons. Ceux-ci passeront le relais en 1946 aux organismes internationaux gravitant autour des Nations Unies jusqu’aux abondantes récoltes mondiales de l’An 1948. / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Des politiques européennes à l'égard de l'URSS: la France, la RFA et la Grande-Bretagne de 1969 à 1989Vercauteren, Pierre January 1998 (has links)
Doctorat en sciences sociales, politiques et économiques / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Empowering voices: testimonial literature and social justice in contemporary American culture / Littérature de témoignage et justice sociale dans la culture contemporaine aux Etats-UnisLouckx, Audrey 05 September 2014 (has links)
Within the last three decades, contemporary North America came to reinvent a socially focused genre of literary personal narratives. These new editorial and writing projects, published in the form of collections of personal narratives, emerged as a tool for the socially voiceless to secure some measure of agency in their contemporary social and cultural situation. Projects such as the Freedom Writers’ Diary or volumes of the Voice of Witness book series fit in the process that is currently labeled social empowerment. Witnesses express a deep urge to share their story in the hope to denounce their experience of an enduring social injustice. The written word, primary a means for self-disclosure, serves to exorcise the suffering associated to this specific predicament. The narrators engage in a powerful self-investigative gesture oriented towards resilience and renewed enfranchisement in regaining control over their life and environment. At the moment of publication, however, these testimonies come to be validated as authentic examples of the injustices they disclose. These examples serve an educational purpose: raising the audience’s awareness and opening deliberative fora for these issues to be discussed and for solutions to be hammered out and eventually implemented. <p>The purpose of this dissertation is to propose a theoretical model for the subgenre of testimonials of social empowerment. With the concept of empowerment as groundwork, the model develops a textual approach framed in a psychosocial structure. I argue that testimonials may be described as examples of Jürgen Habermas’s communicative action. As speech acts aimed at reaching understanding, testimonials capitalize both on the binding and bonding aspects of illocutionary force in the hope to secure with their audience an ongoing dialogue over issues of social justice. The volumes, as unofficial public spheres, mobilize the normative and practical dynamics at work in social movements. These dynamics express as two narrative guiding threads: an aesthetic based on impact, and an ethics based on responsibility. The texts’ aesthetic develops a form of perlocutionary realism instantiating a sense of authenticity and sincerity embodied in the narrators’ voices. The resulting impact is coupled to moral concerns based on a polysemic understanding of social responsibility, on which narrators seek to build their narratives’ ethical potential. A series of case studies allowed to demonstrate that both narrative threads are realized as an appropriation of four paradigmatic forms of rhetorical ethos, each based on a specific realm of the social world: intimacy, justice, spirituality and activism.<p> / Doctorat en Langues et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Les fonctionnaires belges au service de la Perse, 1898-1915Donckier De Donceel, Annette January 1973 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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