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Un siècle d'école dans l'Androy (XXe-début XXIe siècle) : logiques politiques, sociales et familiales de la scolarisation dans une région de Madagascar / One hundred years of schooling in Androy (20th to early 21st century) : political, social and family logics of school attendance in a region of Madagascar

Deleigne, Marie-Christine 25 November 2016 (has links)
Située à l'extrême Sud de Madagascar, la région Androy connaît plusieurs particularités par rapport au reste du pays dans le domaine scolaire : les indicateurs de scolarisation et d'alphabétisation y sont les plus faibles de l'Île et les filles y apparaissent singulièrement plus scolarisées que les garçons au niveau primaire. Cherchant à comprendre ces singularités, cette recherche a pour objet l'étude de la (non-)scolarisation dans la région, sur le temps long (depuis l'avènement de l'école jusqu'à aujourd'hui). Afin de saisir la dynamique du fait scolaire et le sens des pratiques de scolarisation dans l'Androy, il s'agit de mettre à jour l'évolution des logiques et des enjeux qui se jouent dans les inter-relations entre politiques éducatives, offre scolaire et demandes sociales et familiales de scolarisation. Plus spécifiquement, il s'agit, d'une part, de comprendre le "retard" scolaire et caractériser l'évolution de la scolarisation dans l'Androy et, d'autre part, de révéler la pluralité des pratiques sociales et familiales face à l'école et les logiques qui les sous-tendent. Au croisement de la sociologie, de la démographie, de l'histoire et de l'anthropologie, cette recherche mobilise plusieurs sources, quantitatives et qualitatives, recoupées et critiquées à la lueur de leurs conditions de production : discours et statistiques (administratifs et scolaires) tirés des archives de la période coloniale, statistiques et énoncés de politiques éducatives du ministère de l'éducation, recensement de la population de 1993, enquête démographique et de santé 2008-09, enquête socio-anthropologique menée dans le district de Tsihombe. Contrairement à l'argument souvent avancé d'un "refus" de l'école par la population de la région, longtemps considérée comme "archaïque", "arriérée" et refusant le "progrès", cette recherche amène à entrevoir la complexité des facteurs expliquant le "retard scolaire" de l'Androy. Ces facteurs se déclinent et s'articulent entre le faible intérêt des pouvoirs successifs (coloniaux et post-coloniaux) pour le développement - scolaire ou plus général - de cette région; le refus de la "soumission" au pouvoir central et la méfiance vis-à-vis de l'administration et de l’État (fanjakana) et de l'institution qui en a formé les agents; les enjeux locaux de pouvoir dans la quête du savoir et de la culture scolaires; enfin, la capacité de l'école elle-même à permettre l'acquisition réelle de savoirs scolaires variable dans le temps et dans l'espace. En considérant la pauvreté comme multidimensionnelle et relative, cette recherche permet également de relativiser l'importance du capital économique dans les pratiques de scolarisation des familles. L'adhésion à l'école n'apparaît pas dialectiquement liée à la seule dimension monétaire et économique du capital possédé par les familles, mais plus intimement au capital social - au sens de Bourdieu - et à la capacité du capital scolaire à produire du capital symbolique. Dans la continuité de ce raisonnement, si les filles sont davantage scolarisées que les garçons depuis le milieu des années 1980, elles l'ont été dans un premier temps "par défaut" avant qu'une véritable préférence pour la scolarisation des filles n'émerge plus récemment. Ce phénomène récent semble renvoyer à l'élargissement du champ des possibles pour les femmes au sein de la société en même temps qu'un focus sur la scolarisation des filles et l' "empowerment" des femmes devient plus prégnant au niveau des pouvoirs publics et plus encore des organisations internationales intervenant dans la région. Si la scolarisation s'est fortement accrue au cours de la dernière décennie, la question des inégalités face à l'école demeure : moins d'un enfant sur deux accède à l'école dans la région, et moins d'un garçon sur trois, l'écart entre filles et garçons tendant à se creuser au détriment de ces derniers, du moins d'un point de vue statistique au niveau régional. / Located at the extreme South of Madagascar, the Androy Region has several specific characteristics compared to the rest of the country when it comes to schooling: enrollment and literacy indicators there are the lowest of the island, and school attendance is particularly higher among girls than among boys at the primary level. Seeking to understand these particularities, this research aims to study, over the long term (from the emergence of schools to today), school attendance or lack thereof in the region. With the goal of understanding school dynamics and school enrollment practices in the Androy Region, the research attempts to reveal the evolution of logics and stakes that play out in the inter-relations between education policy, school supply, and social and family demands regarding school attendance. More specifically, the aim is to understand the academic "lag" and describe school enrollment trends in the Androy Region; and reveal the plurality of social and family practices regarding schooling and their underlying logics. At the crossroads of sociology, demography, history and anthropology, this research mobilizes several quantitative and qualitative sources that are compared and criticized in light of their production conditions: discourse and statistics (both administrative and school-related) drawn from colonial period archives, the statistics and educational policy announcements by the Ministry of Education, the 1993 population census, the 2008-09 demographic and health survey, and socio-anthropological study conducted in Tsihombe district. Contrary to the frequently touted argument that school is "rejected" by the population of the region, which has long been seen as "archaïc", "backwards" and refusing "progress", this research suggests the complexity of factors explaining the "school lag" in the Androy Region. These factors include the low interest of the successive (colonial and post-colonial) powers in the development of the region, whether in regard to schools or in general; the refusal to "submit" to the central authorities and the mistrust towards the administration and the State (fanjakana) and the institution that trained its agents; local power stakes in the quest for knowledge and school culture, which vary over time and depend on individuals' and groups' positions within the social arena; and finally, the ability of school itself to enable real acquisition of academic knowledge, which varies over time and by location. Taking a multidimensional and relative vision of poverty, this research also places the importance of economic capital in families' school enrollment practices into perspective. School enrollments does not appear to be dialectically linked to the monetary and financial dimension of families' assets, but rather more intimately linked to their social capital -in the Bourdieusian sense- and the ability of educational capital to produce symbolic capital. Continuing on from this line of reasoning, while school attendance has been higher among girls than among boys since the mid-1980s, this was the case initially "by default" until a true preference for girls' enrollment emerged more recently. This recent phenomenon seems to relate to the broadening of possibilities for women in society while a focus on school attendance among girls and women's empowerment is taking stronger hold among the public authorities and even more within the international organizations actions in the region. Even though shool attendance had grown during these last fifteen years, the issue of inequalities in schooling remains : less than one out of two children accesses school in the area, and only one out of three boys, the gender gap widening and leaving boys behind, at least in statistics point of view at the regional level.
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Pauvreté des ménages et pauvreté de l'école face aux objectifs de l'éducation primaire universelle : étude de cas de deux villages et deux écoles publiques des Hautes Terres Malgaches / Education for all, household poverty and quality of education in the primary cycle : a case study of two villages and two primary state school in Madagascar Highlands

Verger, Antonia 20 November 2017 (has links)
Le PIB/ habitant de Madagascar classe le pays parmi l'un des plus pauvres au monde. L’État s'est engagé dans les objectifs de l’Éducation primaire universelle. Malgré cela, les indicateurs d'efficacité du système scolaire sont faibles. En 2012, seul 68,8% des enfants achèvent le cycle primaire, les taux de redoublement sont élevés, le taux de passage en cycle secondaire est faible. Aussi, le travail des enfants est encore un phénomène important dans la grande île. En 2010, près de 21% des 5-17 ans travaille, c'est le cas de 49% des 5-14 ans dans la région d'enquête, le Vakinankaratra. Dans les zones rurales, où la plupart des ménages vivent de l'agriculture d'autosubsistance, la main-d’œuvre infantile est fortement mise à contribution dans la production domestique. Les enfants sont tenus de combiner leurs activités scolaires et les activités productives. Nous proposons dans cette thèse de présenter les processus de scolarisation et de mise au travail des enfants à une échelle très fine. Pour ce faire, nous avons mené une enquête quantitative portant sur 247 ménages et une enquête qualitative dans deux villages et deux écoles primaires publiques qui étaient rattachées pendant quatorze mois. Les données quantitatives ont permis de mettre en exergue le lien entre les structures démographiques des ménages et la réussite scolaire des enfants. La monographie d'une des écoles primaires a permis de montrer les effets d'une faible qualité de l'offre sur les processus d'apprentissage des enfants et sur la demande scolaire. Par ailleurs, nous avons analysé les conséquences de la faible dotation en capitaux scolaires et économiques des ménages sur le déroulement de la scolarisation. Nous avons également mené des enquêtes par entretien auprès des enfants âgés entre 8 et 14 ans. Nous avons voulu savoir comment leurs représentations du travail et de l'école et leurs aspirations pouvaient influencer les processus de mise au travail et d'arrêt de la scolarisation. Finalement cette thèse permet d'analyser comment les objectifs de l'école primaire universelle peuvent être atteints face à la pauvreté des ménages et aux manques de moyens de l'école. Elle questionne également la capacité que pourrait avoir l'école à infléchir les processus de transmission des inégalités sociales et, dans notre cas, la reproduction de la grande pauvreté. / Madagascar is one of the poorest country in the world regarding its GPD per capita. Most of its population lives under the poverty line. The government is committed in the education for all plan since 1990. However, the quality of education is still low. In 2012, only 68.8% of the children achieved the primary school cycle, there are high repetition rates and few students access to the secondary school cycle. Most of international institution and NGO's oppose child labor and schooling. Child labor remains important, in 2010, 21% of the children aged from 5 to 17 years old work. We have conducted a survey about the households living in the rural zones. Most of them live from subsistence farming activities. Their children must participate to the domestic chores and economic activities and combine school at the same time. This work aims to understand the process of schooling and child work in a rural zone. We have collected quantitative data on 246 household and we made an ethnography in a primary state school for 14 months. Then, we have conducted semi-structured interviews with mothers, teachers and children aged from 8 to 14 years old. The quantitative data helped to analyze the relationship between the household demographic structures and the children school attainment. The ethnography shown the impact of a weak quality of education on the children learning process and on the school demand. The interviews conducted with the children shown how their perception of work and schooling and their aspiration could influence the reproduction of their economic and social position. To conclude, we question how the primary education for all can be reached when most of the household live in poor life conditions and the education sector suffers from a lack of funds. Can the school system stop the transmission of social and economic inequalities and break the poverty cycle?

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