• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 5
  • 1
  • 1
  • Tagged with
  • 6
  • 6
  • 4
  • 4
  • 3
  • 3
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
1

Hétérogénéité des paysages et des pratiques agricoles - Effets sur la diversité des abeilles sauvages et la pollinisation

Carrié, Romain 29 November 2016 (has links) (PDF)
L’importance écologique et agronomique des abeilles sauvages dans les paysages agricoles rend cruciale la gestion de ces insectes pollinisateurs. Les abeilles sauvages utilisent plusieurs habitats dans les paysages agricoles, comme les milieux semi-naturels (bois, haies, prairies permanentes), mais aussi les parcelles agricoles. L’objectif de ce travail est de caractériser la structure des communautés de pollinisateurs et le succès de pollinisation le long de gradients de composition et de configuration des milieux semi-naturels ainsi que d’intensité des pratiques agricoles à l’échelle paysagère. Par une approche basée sur les trais écologiques, traduisant des différences d’utilisation des ressources par les abeilles sauvages, nous avons mis en évidence que i) les abeilles sauvages peu mobiles, les espèces solitaires mais aussi les espèces terricoles (nids souterrains) sont plus abondantes dans des parcelles agricoles entourées d’une forte proportion de prairies permanentes faiblement fragmentées, ii) les parcelles entourées d’une forte quantité de lisières forestières présentent une abondance plus importante d’espèces peu mobiles, d’espèces tardives, sociales et polylectiques, iii) les espèces oligolectiques sont filtrées (exclues) dans les paysages fortement boisés car ce sont des espèces profitant de ressources fournies par la mosaïque cultivée. Nous avons aussi mis en évidence que l’effet positif de la proportion en milieux semi-naturels sur la diversité des abeilles sauvages était plus important dans des paysages à la mosaïque agricole gérée de façon intensive. Nous montrons par ailleurs que l’intensité locale des pratiques agricoles peut autant influencer la diversité des abeilles sauvages que la proportion de milieux semi-naturels environnants. Enfin, nous montrons que, suivant les situations, l’abondance des espèces d’abeilles sauvages dominantes ou la présence d’un assemblage d’espèces peu communes peut expliquer le succès de pollinisation. Il semblerait que, dans le cas où le succès de pollinisation répond à l’occurrence d’espèces peu communes, la proportion de milieux semi-naturels aurait une influence positive sur le succès de pollinisation par les abeilles sauvages. Ce travail de thèse démontre l’importance d’espèces peu communes, dépendantes des milieux semi-naturels, pour le succès de pollinisation mais aussi la relation positive entre l’abondance de certains groupes d’espèces et la proportion de milieux semi-naturels. Ce travail permet donc de soutenir l’hypothèse selon laquelle les milieux semi-naturels sont garants du maintien de la diversité des abeilles sauvages et des services rendus par ces dernières. Cependant, l’effet positif des milieux semi-naturels sur la diversité des abeilles sauvages est variable, puisque il dépend des pratiques agricoles à l’échelle locale et paysagère. Les préconisations d’aménagement paysager et de modifications des pratiques ne peuvent donc être faites indépendamment les unes des autres.
2

Vivacité de la question du déclin des abeilles sauvages : étude de la médiation par l'exposition et analyse des contributions d'acteurs lors de sa conception. Le cas du projet européen UrbanBees / How sensitive is the issue of the disappearance of wild bees ? : a study of mediation using an exhibition, and an analysis of the actors' contributions during its conception. The case of the European project UrbanBees

Moreau, Angélique 19 June 2014 (has links)
Cette recherche étudie la mise en exposition de la thématique du déclin des abeilles sauvages au sein du volet médiation du projet de recherche UrbanBees. Ce projet étudie l'hypothèse de l'espace urbain comme zone refuge pour les abeilles sauvages. Il a la particularité d'être adossé à une vaste opération de médiation qui associe des acteurs d'horizons variés (chercheurs, militants associatifs, médiateurs culturels) positionnés différemment sur la thématique concernée. Le déclin des abeilles sauvages constitue à l'heure actuelle ce qu'il est convenu d'appeler une question scientifique socialement vive (QSSV). Elle repose sur quatre dimensions étroitement liées : l'existence même du déclin, ses conséquences et causes potentielles, ainsi que les solutions pour y remédier. Notre étude vise à caractériser la nature de la prise en charge de cette QSSV dans l'exposition et les formes de médiation auxquelles ont recours les acteurs engagés dans sa conception. Les résultats obtenus montrent que la vivacité de la QSSV n'apparait que très ponctuellement et d'une façon relativement consensuelle, orientée par les finalités du projet. En revanche, l'étude de la conception de cette exposition révèle des oppositions marquées, en particulier entre les deux acteurs scientifiques. Les différends sont cependant résolus par les médiateurs qui recentrent le propos sur les points d'accord (les solutions portées par le projet) et le concept fédérateur de Nature en ville. Cela nous conduit à définir les spécificités du média exposition dans le traitement des QSSV par rapport à des dispositifs de médiation visant la participation des publics et à interroger les modes de production qui leurs sont associés / This research studies an exhibition and its conception about the decline of wild bees in the mediation component of the research project UrbanBees. This project explores the hypothesis of urban space as a refuge area for wild bees. It has the particularity of being support on a large operation of mediation that combines actors from diverse backgrounds (researchers, activists, cultural mediators) positioned differently on the subject concerned. The decline of wild bees is currently called a socioscientific controversy (SSC). It is based on 4 interrelated dimensions : the actual existence of decline, its potential causes and consequences, and solutions to overcome the decline. Our study aims to characterize how the SSC is supported in the exhibition and what forms of mediation are used by actors during its conception. The results show that the uncertain character of SSC appears only very occasionally and relatively consensual manner, guided by the goals of the project. Contrariwise, the study of its conception reveals disagreements, especially between two scientists. However, they are resolved by mediators : they refocus on the points of agreement (solutions brought by the project) and the unifying concepts of Nature in the City. This leads us to define the specificities of media exhibition in the treatment of SSC compared to communication actions aimed at the participation of public and examine in parallel conception processes
3

Vivacité de la question du déclin des abeilles sauvages : étude de la médiation par l'exposition et analyse des contributions d'acteurs lors de sa conception. Le cas du projet européen UrbanBees

Moreau, Angélique 19 June 2014 (has links) (PDF)
Cette recherche étudie la mise en exposition de la thématique du déclin des abeilles sauvages au sein du volet médiation du projet de recherche UrbanBees. Ce projet étudie l'hypothèse de l'espace urbain comme zone refuge pour les abeilles sauvages. Il a la particularité d'être adossé à une vaste opération de médiation qui associe des acteurs d'horizons variés (chercheurs, militants associatifs, médiateurs culturels) positionnés différemment sur la thématique concernée. Le déclin des abeilles sauvages constitue à l'heure actuelle ce qu'il est convenu d'appeler une question scientifique socialement vive (QSSV). Elle repose sur quatre dimensions étroitement liées : l'existence même du déclin, ses conséquences et causes potentielles, ainsi que les solutions pour y remédier. Notre étude vise à caractériser la nature de la prise en charge de cette QSSV dans l'exposition et les formes de médiation auxquelles ont recours les acteurs engagés dans sa conception. Les résultats obtenus montrent que la vivacité de la QSSV n'apparait que très ponctuellement et d'une façon relativement consensuelle, orientée par les finalités du projet. En revanche, l'étude de la conception de cette exposition révèle des oppositions marquées, en particulier entre les deux acteurs scientifiques. Les différends sont cependant résolus par les médiateurs qui recentrent le propos sur les points d'accord (les solutions portées par le projet) et le concept fédérateur de Nature en ville. Cela nous conduit à définir les spécificités du média exposition dans le traitement des QSSV par rapport à des dispositifs de médiation visant la participation des publics et à interroger les modes de production qui leurs sont associés
4

Hétérogénéité des paysages et des pratiques agricoles - Effets sur la diversité des abeilles sauvages et la pollinisation / Heterogeneity of landscapes and farming practices - Effects on wild bee diversity and pollination

Carrié, Romain 29 November 2016 (has links)
L’importance écologique et agronomique des abeilles sauvages dans les paysages agricoles rend cruciale la gestion de ces insectes pollinisateurs. Les abeilles sauvages utilisent plusieurs habitats dans les paysages agricoles, comme les milieux semi-naturels (bois, haies, prairies permanentes), mais aussi les parcelles agricoles. L’objectif de ce travail est de caractériser la structure des communautés de pollinisateurs et le succès de pollinisation le long de gradients de composition et de configuration des milieux semi-naturels ainsi que d’intensité des pratiques agricoles à l’échelle paysagère. Par une approche basée sur les trais écologiques, traduisant des différences d’utilisation des ressources par les abeilles sauvages, nous avons mis en évidence que i) les abeilles sauvages peu mobiles, les espèces solitaires mais aussi les espèces terricoles (nids souterrains) sont plus abondantes dans des parcelles agricoles entourées d’une forte proportion de prairies permanentes faiblement fragmentées, ii) les parcelles entourées d’une forte quantité de lisières forestières présentent une abondance plus importante d’espèces peu mobiles, d’espèces tardives, sociales et polylectiques, iii) les espèces oligolectiques sont filtrées (exclues) dans les paysages fortement boisés car ce sont des espèces profitant de ressources fournies par la mosaïque cultivée. Nous avons aussi mis en évidence que l’effet positif de la proportion en milieux semi-naturels sur la diversité des abeilles sauvages était plus important dans des paysages à la mosaïque agricole gérée de façon intensive. Nous montrons par ailleurs que l’intensité locale des pratiques agricoles peut autant influencer la diversité des abeilles sauvages que la proportion de milieux semi-naturels environnants. Enfin, nous montrons que, suivant les situations, l’abondance des espèces d’abeilles sauvages dominantes ou la présence d’un assemblage d’espèces peu communes peut expliquer le succès de pollinisation. Il semblerait que, dans le cas où le succès de pollinisation répond à l’occurrence d’espèces peu communes, la proportion de milieux semi-naturels aurait une influence positive sur le succès de pollinisation par les abeilles sauvages. Ce travail de thèse démontre l’importance d’espèces peu communes, dépendantes des milieux semi-naturels, pour le succès de pollinisation mais aussi la relation positive entre l’abondance de certains groupes d’espèces et la proportion de milieux semi-naturels. Ce travail permet donc de soutenir l’hypothèse selon laquelle les milieux semi-naturels sont garants du maintien de la diversité des abeilles sauvages et des services rendus par ces dernières. Cependant, l’effet positif des milieux semi-naturels sur la diversité des abeilles sauvages est variable, puisque il dépend des pratiques agricoles à l’échelle locale et paysagère. Les préconisations d’aménagement paysager et de modifications des pratiques ne peuvent donc être faites indépendamment les unes des autres. / The ecological and agricultural importance of wild bees in farmlands stresses the needs for management strategies for these insect pollinators. Wild bees use multiple habitats in agricultural landscapes, such as semi-natural habitats (woodlands, hedgerows, permanent grasslands) and crop fields. This study aims to characterize the community structure of wild bees and assess pollination delivery along gradients of landscape heterogeneity – based on the composition and configuration of semi-natural habitats – and landscape-wide intensity of farming practices. Using a trait-based approach, based on traits determining resource-use by wild bee species, we showed that i) the least mobile species, solitary bees and ground-nesting species were more abundant in crop fields surrounded by large amounts of little-fragmented permanent grasslands, ii) crop fields surrounded by high amount of woodland edges supported a greater abundance of little-mobile bee species, late-emerging bees, social bees and polylectic bees, iii) oligolectic bee species were filtered out in highly forested landscapes, because these species could thrive on resources provided by the crop mosaic. We also found that the positive effect of the proportion of semi-natural habitats on bee diversity was greater in landscapes with intensively managed crop mosaic. Moreover, we showed that the local intensity of farming practices had as much influence on bee diversity as the proportion of semi-natural habitats. Finally, we showed that, depending on situations, the abundance fluctuations of dominant bee species or the occurrence of an assemblage of uncommon bee species can explain variations in pollination success. In the cases where pollination success responded to the occurrence of uncommon species, the proportion of semi-natural habitats had a positive influence on pollination delivery provided by wild bees. This study shows the importance of some uncommon species, dependent on semi-natural habitats, for pollination delivery but also the positive relationship between the abundance of some species groups and the proportion of semi-natural habitats. This work therefore confirms the hypothesis that semi-natural habitats sustain the diversity of wild bee communities and pollination delivery. However, the positive effect of semi-natural habitats on bee diversity depends on farming practices at the local and landscape scale. Therefore, recommendations on the management of landscape heterogeneity and changes in farming practices cannot be given independently from each other.
5

Quelle est la contribution des lisières forestières à la structuration des assemblages d’abeilles sauvages dans les paysages agricoles ? / How do forest edges drive wild bee assemblages in agricultural landscapes ?

Bailey, Samantha 02 October 2014 (has links)
Des assemblages de pollinisateurs sauvages plus diversifiés et abondants fourniraient un service de pollinisation plus stable et efficace pour une plus large gamme de cultures. La rupture de l’équilibre entre milieux semi-naturels et anthropisés dans la mosaïque paysagère est souvent invoquée pour expliquer le déclin des pollinisateurs. Le maintien des abeilles sauvages est fortement dépendant de la disponibilité, dans le rayon de dispersion de l’espèce, des ressources floristiques et des micro-habitats de nidification et d’hivernage. Nous avons analysé dans une synthèse bibliographique l'effet de la proximité à la forêt ou de la proportion de forêt dans le paysage sur deux services (pollinisation et contrôle des ravageurs) et un dis-service écosystémiques (ravageurs) rendus par les arthropodes aux cultures. Nos propres travaux fournissent les premiers exemples approfondis en milieu tempéré de l’intérêt des lisières forestières pour les abeilles pollinisatrices des cultures. A l’échelle de parcelles de colza et de pommiers, nous avons démontré que les lisières forestières (i) sont le site de nidification/accouplement de nombreuses espèces printanières, (ii) offrent dès le début du printemps une diversité de ressources florales favorables, et (iii) ont un intérêt variable dans la saison en fonction des groupes écologiques d’abeilles. La diversité des abeilles sauvages régresse à l’intérieur du champ avec la distance à la lisière, en fonction des capacités de vol. A la lumière de nos résultats, nous suggérons un aménagement agro-écologique des territoires agricoles intégrant des lisières forestières dans une trame arborée favorable aux abeilles. / More diverse and abundant assemblages of wild pollinators should provide a more stable and effective pollination service for a wider range of crops. The disruption of the balance between semi-natural and manmade environments in the mosaic landscape is often invoked to explain the decline of pollinators. The survival of wild bees is highly dependent on the availability, within species dispersal radius, of both floral resources and nesting and wintering micro-habitats. In a literature review, we analyzed the effect of proximity to the forest or the proportion of forest in the landscape on both ecosystem services (pollination and pest control) and dis-services (pests) provided by arthropods to crops. Our own work provides the first in-depth demonstration of the interest of forest edges for bees pollinating crops in temperate regions. At the scale of oilseed and apple crops, we demonstrated that forest edges (i) are the nesting / mating sites for many spring species, (ii) provide a diversity of favorable floral resources at early spring, and (iii) have a season-dependent interest for bee guilds. The diversity of wild bees decreases within the field with distance from the edge, depending on the bee flight abilities. In light of our results, we suggest an agro-ecological management of agricultural land incorporating forest edges in a woody network in favour of wild bees.
6

Écologie et conservation des abeilles sauvages le long d'un gradient d'urbanisation / Ecology and conservation of wild bees along an urbanization gradient

Fortel, Laura 01 October 2014 (has links)
Depuis des années, on observe un déclin des insectes pollinisateurs. La perte d’habitats naturels, en partie liée àl’urbanisation, est considérée comme l’une des causes majeures de ce déclin. Des populations d’abeilles(Hymenoptera : Anthophila) se maintiennent cependant en milieux urbains. La structure de leurs communautés,ainsi que leurs comportements de butinage et de nidification peuvent être affectés par les perturbations liées àl’urbanisation. Notre objectif était d’évaluer l’ampleur de ces modifications et de comprendre leurs mécanismes enutilisant 24 sites dans le Grand Lyon localisés selon un gradient d’urbanisation croissante (mesurée par laproportion de surfaces imperméables). Nous avons analysé les réseaux d’interactions pour étudier les relationsflore-abeilles et nous avons mis en place des aménagements pour la nidification (carrés de sol et hôtels à abeilles)sur 16 sites urbains ou périurbains pour étudier la dynamique de nidification et son impact sur les populations.Nous avons capturé 16352 spécimens appartenant à 293 espèces, soit près du tiers de la faune françaised’abeilles. Les sites périurbains (avec environ 50% de surface imperméable) avaient la plus grande richessespécifique. Les abeilles à langue longue et les abeilles cavicoles étaient plus présentes dans les milieux urbanisés,mais la spécialisation des interactions plantes-abeilles est restée stable le long du gradient d’urbanisation. Ladiversité spécifique des abeilles était associée de façon positive avec la diversité florale, la durée de floraison desespèces végétales et/ou leur floribondité. Les communautés d’abeilles étaient dépendantes de ces trois facteurs etaussi des plantes spontanées (natives ou naturalisées) plus que des plantes horticoles (ornementales ou exotiques).Enfin, les aménagements pour la nidification ont été colonisés par une faune d’abeilles diversifiée. Hormis Osmiabicornis, les abeilles ne présentaient aucune préférence quant aux substrats dans lesquels elles nidifiaient. Même sil’urbanisation change la structure des communautés d’abeilles, nos résultats confirment qu’une diversité importanted’abeilles sauvages peut perdurer dans des milieux moyennement, mais aussi fortement urbanisés.Dans un contexte d’urbanisation croissante et de déclin des abeilles, il semble indispensable de mettre en placedes plans de gestion en faveur de ces insectes pollinisateurs sauvages en agissant sur l’étendue des surfaces fleuries,les continuités écologiques entre ces surfaces, et une gestion plus appropriée des parcs, jardins et espaces vertsurbains. La présence d’une grande diversité d’espèces y compris dans des milieux très anthropisés fait vraiment desabeilles un groupe phare pour sensibiliser les citoyens à la biodiversité et aux services écosystémiques / Evidence has been accumulating for years that pollinator populations are declining. The loss of natural habitats,in part linked to urbanization, is considered to be one of the major causes of this decline. Some bee populationspersist nevertheless in urban environments. The structure of their communities, as well as their foraging and nestingbehaviors can be affected by urbanization. Our objective was to assess the magnitude of these changes and tounderstand their mechanisms by using 24 sites located in the Grand Lyon along a gradient of urbanization(measured by the proportion of impervious surface). We analyzed interaction networks to investigate plant-beerelations, and man-made nesting structures on urban sites (squares of soil and bee hotels) to study nesting dynamicsand its relevance for bee populations.We collected 16,352 specimens belonging to 293 species. Periurban environments (i.e., with ca. 50% ofimpervious surface) had the greatest diversity of bees. Long-tongued bees and cavity nesting bees were moreprevalent in urban environments, but the specialization of plant-bee interactions remained stable along the gradientof urbanization. The species richness of the bee community was positively associated with floral diversity, theduration of flowering of plant species and/or their floribundity. Bee communities depended on these three factorsand also spontaneous (native and naturalized) plant species more than on horticultural plants (ornamentals andexotics). Finally, man-made nesting sites were colonized by a diverse bee fauna. Apart from Osmia bicornis, beesshowed no preference for the substrates in which they nested. Our work confirms that, even if urbanization changesthe structure of the bee communities, an important diversity of bee species can persist in periurban, but also urbanenvironments.In a context of increasing urbanization and declining bee populations, it appears essential to create managementplans for these wild pollinators by acting on the surface of flowering areas, the ecological network linking them,and the appropriate management of parks, gardens, and recreational areas. The presence of a diverse array of beespecies even in the most urbanized area makes these pollinators worthy of being a flagship group to raise theawareness of citizens about biodiversity and ecosystemic services

Page generated in 0.0777 seconds