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Le langage humain est-il une adaptation biologique? : un regard critique sur une explication adaptationniste

Demars, Louis-Philippe 03 1900 (has links)
Pinker et Bloom (1990), deux représentants de la psychologie évolutionniste, soutiennent que le langage est une adaptation biologique ayant pour fonction la communication. Ils prétendent ainsi jeter un éclairage sur l’origine et l’évolution du langage. Le présent mémoire propose une analyse critique de leur argumentation, et ce, du point de vue de la philosophie de la biologie. D’une part, il tente de dissiper la confusion entourant la conception du langage adoptée par Pinker et Bloom, afin de mieux définir le trait censé constituer une adaptation biologique. Ce faisant, ce mémoire fait ressortir certains présupposés de leur conception du langage et en souligne l’aspect problématique. En ce sens, les concepts d’innéité, de modularité, de grammaire universelle et de systématicité sont abordés de façon critique. D’autre part, ce travail entend expliciter un concept clé de l’argumentation de Pinker et Bloom : celui d’adaptation. L’analyse montre que l’opposition entre adaptationnisme et anti-adaptationnisme tient, dans le cas présent, à une divergence quant à la façon de définir l’adaptation biologique. Une distinction importante doit être faite entre une adaptation résultant exclusivement de la sélection naturelle dans un contexte fonctionnel particulier et une adaptation qui n’exclut pas a priori d’autres facteurs évolutifs, dont l’exaptation. Dans la mesure où l’argumentation de Pinker et Bloom conduit à affirmer que le langage constitue une adaptation seulement au deuxième sens du terme, ce mémoire montre qu’ils ne sont pas à même de rendre compte de l’origine du langage. / Pinker and Bloom (1990), two proponents of evolutionary psychology, argue that language has evolved as a biological adaptation for the function of communication. In doing so, they claim to shed light on the origin and evolution of language. This paper proposes a critical analysis of their argument from the point of view of the philosophy of biology. On the one hand, it attempts to clarify Pinker and Bloom’s conception of language in order to better define the trait that is regarded as an adaptation. Thus, this paper brings to the fore several problematic assumptions underlying their conception of language. In this context, the concepts of innateness, modularity, universal grammar and systematicity are addressed in a critical manner. On the other hand, this paper aims to make explicit a key concept of their argument: the concept of adaptation. The analysis shows that the opposition between adaptationism and anti-adaptationism is due, in the present instance, to a divergence in the way biological adaptation is defined. An important distinction has to be drawn between an adaptation resulting exclusively from natural selection in a particular functional context and an adaptation that does not a priori exclude other evolutionary factors such as exaptation. In so far as Pinker and Bloom’s argument allows them to conclude that language is an adaptation only in the second meaning of the term, this paper shows that they are not in a position to provide an account of the origin of language.
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Le langage humain est-il une adaptation biologique? : un regard critique sur une explication adaptationniste

Demars, Louis-Philippe 03 1900 (has links)
Pinker et Bloom (1990), deux représentants de la psychologie évolutionniste, soutiennent que le langage est une adaptation biologique ayant pour fonction la communication. Ils prétendent ainsi jeter un éclairage sur l’origine et l’évolution du langage. Le présent mémoire propose une analyse critique de leur argumentation, et ce, du point de vue de la philosophie de la biologie. D’une part, il tente de dissiper la confusion entourant la conception du langage adoptée par Pinker et Bloom, afin de mieux définir le trait censé constituer une adaptation biologique. Ce faisant, ce mémoire fait ressortir certains présupposés de leur conception du langage et en souligne l’aspect problématique. En ce sens, les concepts d’innéité, de modularité, de grammaire universelle et de systématicité sont abordés de façon critique. D’autre part, ce travail entend expliciter un concept clé de l’argumentation de Pinker et Bloom : celui d’adaptation. L’analyse montre que l’opposition entre adaptationnisme et anti-adaptationnisme tient, dans le cas présent, à une divergence quant à la façon de définir l’adaptation biologique. Une distinction importante doit être faite entre une adaptation résultant exclusivement de la sélection naturelle dans un contexte fonctionnel particulier et une adaptation qui n’exclut pas a priori d’autres facteurs évolutifs, dont l’exaptation. Dans la mesure où l’argumentation de Pinker et Bloom conduit à affirmer que le langage constitue une adaptation seulement au deuxième sens du terme, ce mémoire montre qu’ils ne sont pas à même de rendre compte de l’origine du langage. / Pinker and Bloom (1990), two proponents of evolutionary psychology, argue that language has evolved as a biological adaptation for the function of communication. In doing so, they claim to shed light on the origin and evolution of language. This paper proposes a critical analysis of their argument from the point of view of the philosophy of biology. On the one hand, it attempts to clarify Pinker and Bloom’s conception of language in order to better define the trait that is regarded as an adaptation. Thus, this paper brings to the fore several problematic assumptions underlying their conception of language. In this context, the concepts of innateness, modularity, universal grammar and systematicity are addressed in a critical manner. On the other hand, this paper aims to make explicit a key concept of their argument: the concept of adaptation. The analysis shows that the opposition between adaptationism and anti-adaptationism is due, in the present instance, to a divergence in the way biological adaptation is defined. An important distinction has to be drawn between an adaptation resulting exclusively from natural selection in a particular functional context and an adaptation that does not a priori exclude other evolutionary factors such as exaptation. In so far as Pinker and Bloom’s argument allows them to conclude that language is an adaptation only in the second meaning of the term, this paper shows that they are not in a position to provide an account of the origin of language.
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Le concept éthologique de culture : aux origines de l'influence sociale / The ethological concept of culture : origins of social influence

Viciana, Hugo 04 July 2014 (has links)
Comprise pendant longtemps comme une entité sui generis dont les origines ne pouvaient être expliquées que par rapport à elle-même («omnis cultura excultura»), la notion de culture n’est plus le maître-mot du «culturalisme». Le naturalisme n’a pourtant pas non plus fini de faire d’elle une catégorie complètement naturalisée. Dans cette thèse, je propose une approche analytique et synthétique du concept éthologique de culture. Je pars de ses racines historiques, notamment autour de la notion de cultures ou traditions animales, en examinant le paysage épistémologique des mots-clés des auteurs publiant dans ce domaine, ainsi qu’en évaluant les engagements théoriques et philosophiques associés à certaines définitions de la culture. L’adaptationnisme méthodologique est également mis en œuvre pour révéler dans ce travail l’ampleur des conflits stratégiques, au sens de la théorie des jeux, présents dans certaines formes de transmission culturelle. L’ensemble nous mène à faire le bilan de ce que l’on a appelé la révolution éthologique dans la notion de culture, en soulignant les dimensions écologiques qui sont maintenant mises en avant, mais aussi les limites d’un concept qui précède de plusieurs siècles la compréhension scientifique des phénomènes concernés. / Long time understood as a sui generis entity whose origins could only be explained in relation to itself ("omnis cultura ex cultura"), the notion of culture is no longer the watchword that "culturalism" made of it. Naturalism, however, has not ended up turning culture into a completely naturalized category either. In this dissertation, regarding the ethological concept of culture, I am advancing an approach that is both analytic and synthetic. The historical roots of the notion of animal cultures (or animal traditions) are my starting point. Then follows a scrutiny of the epistemological landscape of author keywords in the field of animal cultures. An assessment of certain theoretical commitments and different philosophical positions associated to several definitions of culture is also offered. In addition, methodological adaptationism is put to work to reveal the scope of certain strategic conflicts that arise in a game-theoretic fashion in certain forms of cultural transmission. The whole enterprise allows us to take stock of what has come to be called the ethological revolution regarding the notion of culture. This is accomplished by underlining the ecological dimensions but also the limitations of a concept that, after all, predates by several centuries the scientific understanding of the phenomena it is purported to cover.
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LA NICHE ÉCOLOGIQUE: CONCEPTS, MODÈLES, APPLICATIONS

Pocheville, Arnaud 15 December 2010 (has links) (PDF)
Cette thèse est une enquête sur le concept de niche et quelques grands cadres théoriques qui y sont apparentés: la théorie de la niche et la théorie neutraliste en écologie, la théorie de la construction de niche en biologie évolutive, et la niche des cellules souches en écologie intra-organisme. Le premier chapitre retrace l'histoire du concept de niche et confronte la théorie de la niche à une théorie concurrente, la théorie neutraliste. Le concept de niche apparaît comme devant être un explanans de la diversité des espèces et de la structure des écosystèmes. Le deuxième chapitre confronte la théorie évolutive standard à la théorie de la construction de niche, dans laquelle un organisme peut modifier son environnement et ainsi influer sur la sélection à venir. Nous montrons comment caractériser cette confrontation en termes d'échelles temporelles des processus en jeu, ce qui nous permet d'identifier le domaine de validité véritablement propre à la théorie de la construction de niche plus explicitement qu'il ne l'a été par le passé. Le troisième chapitre développe les recherches des deux chapitres précédents dans le cadre de la modélisation d'une thérapie génique comme un processus écologique de compétition et de construction de niche par les cellules. Nous présentons une famille de modèles appliqués à différentes échelles temporelles de la dynamique cellulaire, entre lesquelles le modélisateur précautionneux ne saurait choisir sans résultats expérimentaux spécifiques. Nous concluons sur les conceptions de la relation entre un organisme et son environnement attachées aux diverses facettes du concept.

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