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Le rôle modérateur de l'attachement sur la relation entre la négligence parentale et la présence de comportements sexuels à risque selon l'âge des adolescentsCôté, Raphaëlle 27 January 2024 (has links)
L’adolescence est une période mouvementée remplie de changements, d’adaptations et de défis. Parfois, durant cette période, il peut même être difficile de distinguer un développement normal d’un développement pathologique. De plus, l’expérience d’un trauma en bas âge affecte la plupart du temps le développement normal d’un individu. En effet, peu importe la nature du trauma, des impacts sur le plan de l’estime personnelle, de la sexualité, de l’identité, de l’attachement et des relations intimes ou amicales sont souvent des conséquences caractérisant les victimes. La prise de risque et l’impulsivité sont aussi des caractéristiques appartenant à cette population. La présente étude tentera de démontrer s’il existe un lien entre l’expérience de négligence durant l’enfance, soit cette forme particulière d’expérience traumatique et la présence de comportements sexuels à risque, tout en considérant l’attachement selon la disponibilité des figures principales d’attachement dans cette relation ainsi que l’âge des adolescents. Pour ce faire, un échantillon de 106 adolescents a été utilisé. Ces derniers devaient répondre à des questionnaires sur l’attachement, sur les comportements sexuels à risque ainsi que sur l’expérience de trauma en bas âge. Les analyses effectuées indiquent que, conformément aux hypothèses de recherche, il existe un lien positif entre la négligence parentale et la présence de comportements sexuels à risque. Ce lien est modéré par l’attachement chez les adolescents âgés de 14 à 19 ans. Cependant, contrairement aux hypothèses de recherche, il se trouve inversé pour les jeunes adultes âgés de 19 à 21 ans. Ces résultats traduisent la tendance des individus victimes de négligence en bas âge à se mettre dans des situations à risque dans le but de combler un vide créer par le trauma vécu. De plus, la différence associée à l’âge peut s’expliquer à l’aide de certaines théories, notamment l’intégration de la sexualité dans les relations intimes s’effectuant plus tard dans le développement, l’évitement sexuel ainsi que la diminution de l’impulsivité avec l’avancement en âge et la stabilisation des changements hormonaux.
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Fonctionnement neuropsychologique des adolescents ayant vécu de la maltraitance : une analyse des périodes sensiblesSt-Pierre, Catherine 13 December 2023 (has links)
Thèse ou mémoire avec insertion d'articles / La maltraitance est une forme sévère d'adversité, associée à de multiples conséquences sur le développement et le fonctionnement cérébral et neuropsychologique. Les mécanismes qui sous-tendent les déficits cognitifs sont peu compris. Une avenue intéressante réside dans la recherche de périodes sensibles, qui demeurent peu étudiées en neuropsychologie et chez les adolescents. Le présent mémoire doctoral vise à explorer le fonctionnement neuropsychologique des adolescents ayant vécu de la maltraitance durant l'enfance, par l'identification de périodes sensibles aux effets de la maltraitance sur le développement cognitif. Afin d'y parvenir, des sous-groupes ont été constitués en fonction de la première période développementale documentée d'exposition à la maltraitance parmi un échantillon d'adolescents recrutés en centre jeunesse. Ces sous-groupes ont été comparés à un échantillon d'adolescents sans vécu de maltraitance quant à leurs habiletés visuospatiales, attentionnelles, mnésiques et exécutives. Les résultats suggèrent qu'il pourrait y avoir des périodes de sensibilité pour le développement de processus cognitifs spécifiques, et que les adolescents ayant vécu de la maltraitance présentent certaines difficultés communes sur le plan exécutif. Cette étude permet d'affiner notre compréhension des mécanismes qui sous-tendent le développement cognitif, mais également de mieux délimiter les interventions à prioriser chez les jeunes ayant vécu de la maltraitance. / Maltreatment is a severe form of adversity associated with several consequences on brain and neuropsychological development. The mechanisms underlying cognitive deficits are poorly understood. An interesting avenue is the research of sensitive periods, where the influence of the environment on the development of specific cognitive functions is particularly important. Such sensitive periods remain scarcely studied in neuropsychology and among adolescents. The present study aims to explore the neuropsychological functioning of adolescents who experienced maltreatment in childhood by identifying sensitive periods in which the effects of maltreatment on cognitive development are most important. To this end, subgroups were created based on the period of development of the first documented exposure to maltreatment among a sample of adolescents recruited from youth services centres. These subgroups were compared to a sample of adolescents with no maltreatment history with regard to visuospatial, attention, memory and executive skills. The results suggest that there may be sensitive periods in the development of specific cognitive processes and that adolescents who have experienced maltreatment share certain executive difficulties. This study not only refines our understanding of the mechanisms underlying cognitive development, but also better delineates which interventions to prioritize in youth who have experienced maltreatment.
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Adaptation cognitive chez les adolescents ayant subi la maltraitanceGuay, Karianne 02 February 2024 (has links)
Les répercussions développementales de la maltraitance sont largement documentées dans les écrits scientifiques. Sur le plan cognitif, on constate que certains enfants se montrent hypervigilants par rapport aux signaux associés à un danger potentiel, ce qui peut se traduire par une allocation privilégiée de l'attention envers ces stimuli. Un tel biais attentionnel permet de détecter rapidement une menace afin de s'adapter à un milieu de vie adverse. Il peut en contrepartie accaparer inutilement l'attention en contexte sécuritaire. Or, l'état des connaissances demeure limité en ce qui concerne plus spécifiquement la manifestation de ce phénomène au cours de la période juvénile. La présente thèse cherche donc à vérifier si un biais attentionnel envers les stimuli menaçants subsiste auprès d'adolescents ayant vécu la maltraitance. À cet effet, 79 adolescents âgés de 12 à 17 ans sont recrutés dans la région de Québec pour former un groupe de 39 jeunes victimes de maltraitance et un groupe comparatif de 40 participants contrôles. Ils effectuent une tâche de clignement attentionnel (CA) qui mesure l'identification correcte des caractéristiques de visages cibles (C1 et C2) introduits dans des séquences rapides de visages neutres. En concordance avec l'hypothèse que des stimuli menaçants pertinents à la tâche devraient entraîner un effet facilitateur sur la performance, un premier chapitre empirique montre qu'une C2 fâchée présentée en situation de ressources limitées semble automatiquement rediriger l'attention vers ce stimulus. Cet effet de capture attentionnelle prend alors la forme d'une compétence cognitive chez les deux groupes d'adolescents étudiés. À l'inverse, une expression menaçante non pertinente à traiter - comme lorsque l'identification du genre d'une C1 fâchée est plutôt requise - paraît détourner l'attention des autres caractéristiques du stimulus. Dans ces conditions, une capture des ressources attentionnelles disponibles se traduit en une difficulté cognitive qui nuit au traitement de l'information cible pour l'ensemble des participants. Les résultats indifférenciés entre les groupes soulignent essentiellement l'absence de biais attentionnel propre aux participants exposés à la maltraitance. Un deuxième chapitre empirique propose donc une approche quantitative permettant de tester autrement l'existence du biais attentionnel tout en approfondissant la compréhension des données issues de la tâche de CA. Des paramètres empruntés à la théorie de détection du signal révèlent que les adolescents du groupe maltraitance ont plus souvent tendance à rapporter avoir vu une C2 lorsqu'elle est absente en comparaison avec le groupe contrôle. Une telle propension s'accompagne d'une stratégie décisionnelle à caractère plus libéral que les participants non exposés à la maltraitance, laquelle s'avère effectivement reconnue pour augmenter la susceptibilité aux erreurs de type fausses alarmes ou le nombre de détections fortuites. Les écarts presque significatifs obtenus entre les groupes demeurent néanmoins indépendants de la valence négative des C1 iii préalablement traitées, confirmant ainsi l'absence de biais attentionnel parmi les adolescents ayant subi la maltraitance. En revanche, des corrélations exploratoires avec les échelles de symptômes psychiatriques du Child Behavior Checklist ouvrent sur certains éléments cliniques à considérer en lien avec les résultats obtenus, dont le niveau d'impulsivité/inhibition des participants. Les conclusions de la thèse impliquent une possible résorption du biais attentionnel envers les visages fâchés observé auprès d'enfants victimes de maltraitance. Les retombées de cette découverte sont intégrées aux connaissances relatives à la maturation des mécanismes de régulation cognitive et comportementale lors de la puberté. Une approche évaluative basée sur les processus est encouragée dans la perspective d'élargir les applications cliniques issues de la recherche expérimentale. / The developmental impacts of childhood maltreatment are widely documented in scientific literature. On the cognitive level, some children are found to be hypervigilant in regards to signals associated with a potential danger, which can lead to a privileged allocation of attention toward those stimuli. Such an attentional bias allows a quick threat detection in order to adapt oneself in an adverse environment. It can, in turn, unnecessarily capture attention in a security context. However, the actual state of knowledge remains limited regarding the manifestation of this phenomenon during the juvenile period more specifically. Therefore, the aim of the present thesis is to verify whether an attentional bias towards threatening stimuli persists among adolescents who have experienced maltreatment. 79 adolescents (48 girls) aged 12 to 17 are recruited in the Quebec City region to form a group of 39 youths who have a history of maltreatment and a comparative group of 40 teenage controls. They perform an attentional blink (AB) task which measure the correct identification of characteristics from target faces (T1 and T2) introduced into a rapid serial presentation of neutral faces. In line with the hypothesis that task-relevant threatening stimuli should have a facilitating effect on performance, a first empirical chapter shows that an angry T2, presented in a resource-constrained situation, appears to automatically redirect attention to the stimulus. This attentional capture effect then takes the form of a cognitive competence in the two groups of adolescents. On the other hand, a threatening expression that is not relevant to process - as when identifying the gender of an angry T1 is rather required - seems to divert attention from the other characteristics of this stimulus. Under these circumstances, attentional capture results in a cognitive difficulty that impedes the processing of the targeted information for all participants. The undifferentiated results between groups mainly point out the absence of attentional bias specific to participants exposed to maltreatment. A second empirical chapter thus proposes a quantitative approach allowing to test the existence of an attentional bias differently while deepening comprehension of the AB task data. Parameters based on the Signal Detection Theory reveal that adolescents of the maltreatment group are more likely to report having seen a T2 when it was in fact absent in comparison with the control group. Such a tendency is accompanied by a decision-making strategy of a more liberal nature than participants not exposed to maltreatment, which is effectively known to increase susceptibility to false alarm errors or the number of incidental detections. Nevertheless, these almost significant differences between groups remain independent of the negative valence of previously treated T1, thus confirming the absence of attentional bias among the adolescents who experienced maltreatment. This being, exploratory correlations with the psychiatric symptoms scales of the Child Behavior Checklist open up on some clinical elements to v consider with regard to the results, notably participants' level of impulsivity/inhibition. The thesis conclusions imply a possible extinction of the threat-related attentional bias observed among children with a history of maltreatment. Impacts of this discovery are integrated with knowledge about the maturation of cognitive and behavioral regulatory mechanisms during puberty. A processoriented evaluation approach is encouraged with a view of enhancing clinical benefits from experimental research.
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La violence psychologique : le point de vue d'adolescents suivis en centre jeunesse à propos de leur expérience de victimisation vécue en milieu familialGuérin, Anny 12 April 2018 (has links)
Ce mémoire de maîtrise permet d'explorer l'expérience d'adolescents ayant vécu de la violence psychologique afin de dégager le sens qu'ils donnent à leur victimisation. Les données ayant été recueillies auprès de cinq adolescents à l'aide d'entrevues semi-structurées ce mémoire s'inscrit donc dans une perspective qualitative. Les données de la présente étude sont interprétées à l'aide des profils familiaux fertiles en violence psychologique élaborés par Gagné (1999). D'autres éléments tirés du discours des participants tels la différence entre les filles et les garçons face à leur expérience de victimisation sont également analysés. Les résultats soulignent l'existence de certaines caractéristiques associées aux familles des participants telles que l'instabilité du milieu de vie, l'absence de règles de conduite, le manque de solutions aux conflits et le manque de communication entre les membres comme étant des facteurs de risque familiaux pouvant jouer un rôle dans l'étiologie de la violence psychologique.
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Le vécu de mauvais traitements et l'implication dans les comportements sexuels à risque à l'adolescenceThibodeau, Marie-Ève 24 April 2018 (has links)
Dans les dernières années, plusieurs études ont montré l’influence des mauvais traitements vécus en enfance dans l’implication dans les comportements sexuels à risque. Or, plusieurs lacunes ont été identifiées dans ces recherches, dont l’intérêt pour un nombre restreint de mauvais traitements dans les devis de recherche, ainsi que le manque d’attention envers les mécanismes impliqués dans ces associations. Le but principal de cette thèse est donc d’approfondir les liens existant entre différentes formes de mauvais traitements et l’implication dans les comportements sexuels à risque chez les adolescents. Afin de répondre à ces objectifs, le sous-échantillon des adolescents sexuellement actifs de 17 ans et moins de l’Enquête Parcours Amoureux des Jeunes a été utilisé (N = 1 940; 61% filles; Mâge : 15 ans). Dans la première étude, les effets indépendants, uniques, cumulatifs et interactifs de quatre formes de mauvais traitements (c.-à-d., agression sexuelle, agression physique, négligence et exposition à la violence interparentale) dans l’implication dans les comportements sexuels à risque ont été examinés. Six comportements sexuels à risque ont été étudiés : le nombre de partenaires sexuels, les contacts sexuels avec des inconnus, l’échange de services sexuels contre rétribution, l’âge à la première relation sexuelle, l’usage inconstant du condom et le diagnostic d’infection transmissible sexuellement. Lorsque les formes de mauvais traitements étaient considérées de manière séparée dans les analyses (effets indépendants), toutes les formes de mauvais traitements étudiées ont été associées à un plus grand nombre de partenaires sexuels, des contacts sexuels avec des inconnus, de l’échange de services sexuels contre rétribution et un plus jeune âge à la première relation sexuelle. Lorsque les formes de mauvais traitements étaient considérées simultanément dans les analyses (effets uniques), les mauvais traitements ont montré des associations spécifiques avec certains comportements sexuels à risque. Un plus grand nombre de formes de mauvais traitements vécus a été associé à davantage d’implication dans tous les comportements sexuels à risque (effet cumulatifs). L’analyse des effets interactifs a montré que l’effet de la négligence sur le nombre de partenaires sexuels était non significatif en présence d’un vécu d’agression sexuelle. Finalement, les associations entre les mauvais traitements et les comportements sexuels à risque étaient similaires, de façon générale, pour les garçons et les filles. Dans la deuxième étude, le rôle médiateur de l’attachement anxieux et de l’attachement évitant dans l’association entre les mauvais traitements et les comportements sexuels à risque a été exploré. Les résultats ont appuyé le rôle médiateur de l’attachement anxieux dans l’association entre la négligence et un plus grand nombre de partenaires sexuels, ainsi que l’attachement évitant comme médiateur entre la négligence et un plus grand nombre de partenaires sexuels, des contacts sexuels avec un inconnu et un plus jeune âge à la première relation sexuelle (garçons seulement). Enfin, l’agression sexuelle a montré une association directe avec les trois comportements sexuels à risque, l’attachement n’étant pas un médiateur. En somme, cette thèse approfondit les connaissances actuelles sur l’influence des mauvais traitements dans l’implication dans les comportements sexuels à risque. Plus particulièrement, elle montre la spécificité des liens entre les mauvais traitements et les comportements sexuels à risque, et donc l’importance de tenir compte de l’ensemble des mauvais traitements vécus dans l’étude des comportements sexuels à risque. Elle souligne l’influence particulière de l’agression sexuelle dans l’implication dans tous les comportements sexuels à risque étudiés. Finalement, elle propose l’attachement comme levier d’intervention efficace afin de prévenir les comportements sexuels à risque durant l’adolescence. Les implications pour la recherche et la prévention sont abordées. / In the last decades, numerous studies have shown that child maltreatment increase involvement in sexual risk behaviors. However, some gaps have been identified in these studies, such as their focus on a single form of maltreatment and the lack of attention for mechanisms by which exposure to child maltreatment fosters sexual risk behaviors. The purpose of this thesis is thus to deepen our understanding of the association between forms of child maltreatment and involvement in sexual risk behaviors among adolescents. In order to achieve this goal, the subsample of sexually active adolescents 17 years and under from the Quebec Youths’ Romantic Relationships survey was used (N = 1 940; 61% girls; Mage: 15 years). In the first study, independent, unique, cumulative, and interactive effects of four forms of child maltreatment (i.e., sexual abuse, physical abuse, neglect, and witnessing interparental violence) on sexual risk behaviors have been investigated. Six sexual risk behaviors have been examined: number of sexual partners, casual sexual behavior, sex exchange, age at first consensual intercourse, inconsistent condom use, and sexually transmitted infection diagnosis. Regressions not controlling for other forms of child maltreatment (independent effects), showed that all maltreatment forms were associated with having a higher number of sexual partners, casual sexual behavior, sex exchange, and a younger age at first intercourse. Regressions controlling for the four forms of maltreatment (unique effects) showed that sexual abuse, physical abuse, neglect, and witnessing interparental violence remained statistically associated depending on the sexual risk behavior. A greater number of forms of maltreatment was associated with more sexual risk behaviors (cumulative effects). Moreover, when sexual abuse was experienced, neglect was no longer associated with a higher number of sexual partners (interactive effects). Finally, associations between maltreatment and sexual risk behaviors were similar between genders. In the second study, the mediating roles of anxious attachment and avoidant attachment in the association between child maltreatment and sexual risk behaviors were explored. Results supported anxious attachment as a mediator between neglect and a higher number of sexual partners, and avoidant attachment as a mediator between neglect and a higher number of sexual partners, involvement in casual sexual behavior and a younger age at first intercourse (boys only). Results showed a direct effect of sexual abuse on all three sexual risk behaviors; attachment not having a mediating role. In summary, this thesis adds to existing knowledge of the influence of child maltreatment on sexual risk behaviors during adolescence. More specifically, it highlights the specificity of the association between some forms of child maltreatment and their associated sexual risk behaviors, and thus the importance of controlling for all forms of child maltreatment that may have been experienced when studying sexual risk behaviors. It also underlines the particular influence of sexual abuse on all sexual risk behaviors investigated. Finally, it supports attachment as a valuable target for intervention to prevent sexual risk behaviors during adolescence. Research and practice implications are addressed. / Résumé en espagnol
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La polyvictimisation comme variable modératrice des conséquences de l'exposition à la violence familialeDumont, Annie 19 April 2018 (has links)
La présente recherche veut connaitre l’ampleur des victimisations autres vécues par les jeunes exposés à la violence familiale et en savoir davantage en regard des effets de l’accumulation de violence dans la dernière année sur les conséquences de cette exposition. Pour ce faire, des données secondaires de deux recherches québécoises sur la polyvictimisation des enfants et des adolescents québécois sont utilisées, ainsi qu’une adaptation du Stress Process Model en tant que cadre théorique. L’analyse des données démontre que les enfants exposés à la violence familiale vivent plus de formes de violence diverses et d’événements aversifs que les enfants non exposés. Ils présentent aussi de l’anxiété, de la colère, de la dépression et du stress post-traumatique à un plus haut niveau. Le nombre d’autres victimisations vécues dans la dernière année a un effet modérateur sur la colère des deux à 11 ans et sur le syndrome de stress post-traumatique des 12 à 17 ans. La variation des symptômes de trauma est par contre faiblement expliquée par le modèle utilisé, impliquant que d’autres variables doivent être prises en compte pour bien comprendre les processus sous-jacents à l’apparition de conséquences psychologiques dans la vie des enfants vivant une accumulation de violences diverses. / The current research explores the importance of victimization of young people who have been exposed to family violence. It investigates the effects of violence accumulation in the last year and the consequences of their exposure to these specific circumstances. This project uses an adaptation of the Stress Process Model as a theoretical framework and two poly-victimization studies of children and teenagers as empirical evidence. Overall, this study shows that children who have been exposed to family violence experience more types of violence and adverse events than non-exposed children. They also suffer from anxiety, anger, depression and post-traumatic stress at a higher level. In concrete, the results show that the number of victimizations observed during the last year have a moderating effect on the anger of the 2 to 11 year-olds and on the post-traumatic syndrome of the 12 to 17 year-olds. Yet, the variation of traumatic symptoms is only weakly explained by the model used. Other variables must be taken into account to have a better understanding of how psychological consequences affect children who have endured the accumulation of diverse types of violence.
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