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L'aléa mouvements de terrain dans la province de Chefchaouen (Rif Central, Maroc). Analyse Spatiale, et Modélisation Probabiliste Multi-Echelle.Mastere, Mohamed 10 November 2011 (has links)
L‟aléa géologique constitue un axe de recherche en développement constant, les zones habitées étant de plus en plus envahissantes et les exigences pour la maîtrise des aléas étant de plus en plus fortes. Les zones de montagne sont des régions très concernées par différents types d'aléas. Cette étude s'est attachée à l‟évaluation de l‟aléa Mouvements de terrain (MT) qui constituent l‟aléa le plus important dans le Rif Nord - Ouest, Maroc. Ce travail présente une procédure en trois étapes pour l‟évaluation de l‟aléa mouvements de terrains (AMT). Neuf paramètres disponibles de prédisposition et de déclenchement du milieu géologique (lithologie, fracturation, sismicité, gradient de pente, hypsométrie, exposition des versants, réseau hydrographique, précipitations, et occupation des sols) ont été cartographiés et hiérarchisés dans le but de mieux comprendre leurs interrelations et leurs effets respectifs dans la genèse des MT. Ensuite, la classification, l‟inventaire, la description et l‟analyse des MT ont été réalisés par interprétation d‟images satellitaires THR associée à un travail de terrain. Enfin, l‟AMT a été évalué par l‟utilisation d‟une approche multi-échelle (petite = 1/100 000ème, et moyenne = 1/50 000ème). A petite échelle, cette évaluation a été effectuée par la combinaison de cartes d‟index (CCI) où les poids et les pondérations pour chaque paramètre ont été introduits en se basant sur les données statistiques réelles afin de réduire l‟aspect subjectif de la méthode. A une échelle moyenne, cette évaluation a été effectuée par l‟application et la comparaison de deux approches probabilistes. Il s‟agit - de l‟approche bivariée de la théorie de l‟évidence, et, - de l‟approche multivariée des régressions logistiques ; la première approche s‟est avérée plus performante à prédire l‟aléa glissements de terrain, alors que la seconde est plus performante pour modéliser l‟aléa écroulements et coulées de débris à cette échelle, dans un environnement montagneux maghrébin. Les différentes cartes réalisées constituent un puissant outil d‟aide à la décision pour présenter, comparer et discuter des scénarios d‟aménagement du territoire : aménagements urbains, ouvrages ou tracés routiers. Ces résultats s‟inscrivent dans le cadre du développement durable et permettront d‟atténuer les impacts socio-économiques habituellement constatés, lors de déclenchement des MT.
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Regeneration b(d)oom : territoires et politique de la régénération urbaine par projet à Londres / Regeneration b(d)oom : space, politics and project-led regeneration in LondonDrozdz, Martine 06 November 2014 (has links)
Marges en déclin sociodémographique dans la deuxième moitié du XXe siècle, les quartiers d’inner city sesituent aujourd’hui au coeur de la stratégie de développement de Londres. Ils constituent désormais un espacesoupape où se négocient les conséquences sociales et spatiales de la globalisation dans la capitale britannique.Le modèle politique et urbain de la régénération qui préside à ce changement se stabilise à la fin de ladécennie 1980 dans un consensus entrepreneurial, compétitif et partenarial. Cependant, sa territorialisation dans les anciens quartiers d’inner city est discrète et inachevée et fait place à de nombreux reliquats de l'intervention de la puissance publique, loin de l’image d’un retrait univoque de l’État. L'agenda néotravailliste des années 2000 modifie ce modèle en y introduisant des normes de durabilité, de reconnaissance des minorités et un impératif participatif. À Londres, cette évolution se traduit par la mise en place d’une politique territoriale spécifique, les zones d’opportunité, dont le but est initialement d’arrimer le développement des inner cities à celui des marchés immobiliers péricentraux. Nous montrons qu’en l’absence de mécanisme de redistribution suffisamment contraignant, cette politique a conduit dans les faits à une accélération de la privatisation du parc de logements publics et à une généralisation des formes de gentrification clé-en-main (new-built gentrification). La coalition conservateurs / libéraux-démocrates au pouvoir depuis 2010 a partiellement maintenu les dispositifs participatifs dans les programmes de régénération. Cependant, nous montrons comment le contexte d’austérité a conduit dans certains cas à une forme de privatisation du fonctionnement même de la démocratie urbaine locale. Le modèle de la régénération, ses impasses et ses injustices, est désormais contesté dans plusieurs sphères politiques, mais les protestations sont fragmentées et peinent à se généraliser en raison même de la géographie spécifique de la régénération, par projet. / The inner city was at the margin and in decline for most of the second half of the 20th century. Today it is an essential part in London's development strategy. It works as a relief valve for the social and spatial pressure induced by globalisation in the capital city of the United Kingdom. Regeneration policies are the political and spatial model driving this transformation. From the late 1980s the regeneration consensus revolved around three principles: it had to be funded by property-led entrepreneurial investments, distributed by competitions between territories and governed by public-private partnerships, thus realising the neoliberalisation of space.However, the delivery of regeneration projects in old inner city areas is discontinuous and incomplete. Itmakes space for numerous state interventions which show that we are far from a complete withdrawal of thestate. In the 2000s, New Labour policies append new norms to the regeneration model: the notions ofdurability, acknowledgement of minority rights, and the imperative to become more participative. In Londonthis has led to the creation of the "opportunity areas" policy, which has attempted to propel the development of the inner city by the boom of the property markets on the edge of the city centre. In the absence of stronger coercing distributive mechanisms, we show that this policy has in fact led to the faster privatisation of public housing and extended the range of "new-built gentrification". The Conservative – Liberal Democrat Coalition have dismantled many of the regeneration participative regimes. In some cases, austerity policies have triggered the privatisation of core functions in local urban democracy. This model, with its shortcomings and injustice, is criticized in the public sphere but protests remain fragmented and are struggling to become established, because of the very geography of project-based regeneration.
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