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L’Élégie chez Rousseau. Des sources latines au roman des lumières / Rousseau elegy. From the latin sources to the novel of the enlightenment

Ben Sassi, Salwa 16 December 2010 (has links)
L’élégie chez Rousseau rassemble les époques, elle rend le sens étymologique [l’élégie thrène], celui de l’époque romaine [l’élégie d’amour] et le sens moderne [l’élégie tendre de l’amitié] où on parle plutôt de tonalité élégiaque. Elle rappelle à plusieurs égards le genre classique illustré principalement par Tibulle, Properce et Ovide. Rousseau semble emprunter des motifs à l’héritage antique sans pour autant s’y assujettir. Le ton de la plainte ou du chant est dicté par des personnages vertueux. L’élégie chez Rousseau échappe au stéréotype et à la « spécialisation » : elle n’est pas dans le sillage du modèle pour lequel elle fut réputée, et dont la matière est purement funèbre ; elle n’est pas, également, un paradigme de l’élégie romaine qui s’est associée presque exclusivement à l’expression de la passion amoureuse, elle n’est pas limitée à l’expression tendre de l’amitié. Elle n’est pas seulement une esthétique. L’élégie chez Rousseau est l’ensemble de toutes ses manifestations. C’est l’expression d’une attitude. / Rousseau’s elegy deals with the themes of the lament for the death, of the absence and of the loss of one beloved. Rousseau seems to be influenced by the latin poets such as Tibulle, Propers and Ovide. Nevertheless, he is distinguished from them by the way, with which he treats the motifs. These are submitted to the nature of the characters in the novel of Julie ou la Nouvelle Héloïse. In addition, Rousseau uses these motifs in different other contexts. Then, elegy becomes a source of "tools" to say an idea or a point of view. Rousseau’s elegy is more than a statement of complaints or a sad love story: it is an art of writing.
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Lire la nécessité : obéissance, liberté et décréation chez Simone Weil

Daigle, Julie 07 July 2020 (has links)
Cette thèse propose d’examiner la conception originale et controversée de l’obéissance dans l’œuvre de Simone Weil. Selon nous, Weil hérite de son professeur de lycée, Alain, une préoccupation pour deux notions qui auront une forte incidence sur sa conception de l’obéissance, soit la nécessité et l’esclavage, ainsi que la conviction que l’ordre social et la liberté exigent des citoyens un double devoir d’obéissance et de résistance aux pouvoirs. La conception de l’obéissance de Weil est aussi influencée par l’expérience de l’esclavage, essentiellement féminine, qu’elle a vécue en usine pendant l’année 1934-1935. Cette expérience l’amène à approfondir sa réflexion sur les notions de nécessité et de force. Le travail de la politique, selon Weil, consiste à identifier les « vraies » nécessités (à distinguer des « fausses ») auxquelles les individus sont tenus d’obéir. Ces vraies nécessités conduisent Weil à formuler la notion d’« obéissance surnaturelle », laquelle suppose une ambiguïté dans sa compréhension du rapport de l’individu avec la nécessité, entendue à la fois comme liberté et comme esclavage. En dépit de ce qui précède, nous insistons sur l’opposition de Weil à l’esclavage social, de même que sur son éthique de l’amitié. Pour Weil, les Albigeois incarnaient l’amitié et l’obéissance au sens élevé qu’elle leur accorde, c’est-à-dire comme consentement à un objet d’amour. Weil reprend cet idéal dans l’Enracinement (1943), où elle affirme que seul un amour adéquat de la patrie peut entraîner la réapparition en France d’une forme d’obéissance légitime puisque consentie. Cet amour de la patrie doit être protégé de ses tendances idolâtriques par trois vertus : la compassion, l’humilité et l’attention. Par ailleurs, nous illustrons les liens entre l’obéissance surnaturelle et la politique, selon Weil, à partir de quatre figures qu’elle estimait admirablement obéissantes : Jeanne d’Arc, Thomas Edward Lawrence, Arjuna (héros de la Bhaghavad-Gita) et Jaffier (l’un des personnages de Venise sauvée, une pièce de théâtre de Weil). Enfin, malgré le caractère foncièrement polysémique de la liberté dans l’œuvre de Weil, nous identifions dans ses idées sur l’obéissance une certaine parenté avec la tradition républicaine. Celle-ci relève de son opposition à la domination et à l’oppression sociale, de sa défense d’un patriotisme non idolâtrique et de ses arguments en faveur d’une citoyenneté active et agonistique. Le républicanisme de Weil critique toutefois la pensée républicaine en proposant d’en surmonter les tendances machistes ou masculinistes.
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L'amitié comme solution à l'incomplétude humaine : une lecture d'Emma de Jane Austen

Baribeau, Julie 07 March 2022 (has links)
L'hypothèse à la source ce mémoire est que, dans le roman Emma, Jane Austen nous place devant le problème de l'incomplétude humaine et suggère que sa meilleure solution réside en une relation amoureuse fondée dans l'amitié vertueuse. Notre premier chapitre montre, en relevant les erreurs que commet Emma dans ses liens avec ses trois amies et trois amants, les conséquences néfastes d'un aveuglement sur la finalité naturelle de l'être humain, qui a besoin d'autrui pour se perfectionner et atteindre le bonheur. Notre second chapitre analyse et hiérarchise trois solutions offertes dans Emma au problème de l'incomplétude. Il conclut que le couple Knightley, qui est fondé dans une estime réciproque et un souci mutuel de rectitude morale et intellectuelle, incarne la forme supérieure de sociabilité humaine: ce couple est en mesure de s'entraider, de s'entr'éduquer et de s'entreconnaître, ce qui comble au mieux l'incomplétude qui est le lot de l'humanité.
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Associations entre les difficultés langagières à l'enfance et le développement relationnel à l'adolescence

Hodgson, Catherine 28 July 2021 (has links)
Les difficultés relationnelles avec les pairs à l'enfance et à l'adolescence peuvent avoir un impact important sur la santé physique, mentale et le développement psychosocial. Les enfants et les adolescents qui vivent avec des difficultés langagières ou un trouble développemental du langage sont identifiés comme étant plus à risque de vivre des difficultés dans les relations avec les pairs. En fait, des déficits actuels ou passés dans certains aspects du langage (p. ex. réceptif, expressif ou pragmatique) sont associés à un développement relationnel moins optimal. Cette étude longitudinale s'intéresse donc aux associations potentielles entre, d'une part, une trajectoire de développement marquée par des difficultés langagières à l'enfance et, d'autre part, la qualité des relations d'amitié dyadique et de groupe et le sentiment de solitude à l'adolescence. L'échantillon était composé de 1130 jumeaux, dont 982 ont servi à l'analyse des trajectoires de langage, et 852 ont répondu aux différents questionnaires sur leur expérience sociale à l'âge 15 ans. Les résultats de tests-t démontrent que les adolescents qui ont vécu des difficultés langagières entre 6 et 12 ans ont des relations d'amitié de moins bonne qualité, appartiennent moins à des groupes d'amis et ressentent plus de solitude que les adolescents au développement langagier typique. Les résultats d'analyses acheminatoires indiquent qu'après le contrôle de plusieurs variables pouvant influencer le développement du langage et les relations sociales (retrait social, revenu familial, sexe et intelligence non verbale), l'appartenance à une trajectoire faible de langage prédit de manière unique la qualité des relations d'amitié et le sentiment de solitude. Toutefois, l'appartenance à cette trajectoire ne prédit pas de manière unique l'appartenance à un groupe d'amis à 15 ans. Les résultats supportent l'importance du dépistage des difficultés langagières chez les enfants afin de pouvoir intervenir en amont et tenter d'éviter certaines difficultés relationnelles négatives à l'adolescence.
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La contribution des pairs au processus menant à l'obtention du diplôme d'études secondaires

Véronneau-McArdle, Marie-Hélène January 2007 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Theorie und Praxis der Freundschaft bei Friedrich Nietzsche / Théorie et pratique de l’amitié chez Friedrich Nietzsche / Nietzsche’s concept and practice of friendship

Freregger, Sandra Yvonne 14 October 2015 (has links)
Le mérite de Nietzsche, qui est représenté dans notre étude, est d'avoir cherché à élucider la « dialectique de l’amitié » de manière philosophique. On retrouve dans son œuvre des traces nettes d'une confrontation philosophique continue avec le thème de l'amitié qui parsèment ses écrits, ses fragments posthumes et ses lettres. Bien que le mot « amitié » revienne très souvent et que le sujet de l'amitié soit très important dans ses écrits, il a jusqu'à ce jour été très peu question d'« amitié » dans la littérature secondaire sur Nietzsche. Nietzsche est peut-être le dernier philosophe pour qui l'amitié représente, de façon presque antique, la forme de vie du philosophe et le véhicule de la pensée. La philosophie est considérée comme un exercice intellectuel, comme un travail sur soi-même dans lequel la théorie s'allie à la pratique. Nietzsche démontre un souci permanent de vivre, d'apprendre et d'enseigner dans l'amitié. Le présent travail se propose d’analyser sa théorie et sa pratique de l’amitié selon des exemples dans son parcours : l'« Idylle de Tribschen » avec Wagner, « l'amitié de table, de maison et de pensée » de Bâle avec Overbeck, le « cloître pour esprits libres » de Sorrente avec Meysenbug et Rée ainsi que la « Trinité » intellectuelle, la « Heilige Dreieinigkeit », avec Rée et Salomé. Ce qui apparaît, c'est la diversité que revêt la notion d'amitié de Nietzsche. L'idée que l'amitié est empreinte de différends, d'instabilité et de changement accompagne l'œuvre de Nietzsche. Il s'avère qu’un aspect important de sa pensée a été ignoré : son inventaire des dangers et de l'impossibilité de l'amitié, ce pourquoi le sens de la notion « ami » doit être redéfini. / Friendship plays an outstanding role in Friedrich Nietzsche’s life and work. His oeuvre is very rich in references to the concept of friendship. Yet, there has been surprisingly little research on this topic so far. Nietzsche clearly recognizes the ambivalence of friendship. The present thesis is an effort to analyse the dialectic of friendship and to conceptualize it with Nietzsche. We examine Nietzsche’s concept of friendship: as a necessity and, at the same time, an unreachable ideal; as a sublation of the established opposition between friend and enemy; in its relation to the concept of “star-friendship”; in its transition to the status of “ghosts of friends”; with respect to breaking up friendships; with respect to his “Hymn to Friendship”. Nietzsche may have been the last great writer for whom friendship represents the existential problem of a philosopher and the vital medium of his thought. According to him, philosophy is a spiritual exercise; his efforts consequentially aim at living in friendship, learning in friendship and teaching in friendship. We examine a series of case studies: the close friendship with Wagner, the confraternity with Overbeck at Basel, the “monastery of free spirits” with Meysenbug and Rée at Sorrento and the so-called “holy trinity” with Rée and Salomé. A culminating point in Nietzsche’s oeuvre is §279 of the “Gay Science”. Due to the vital importance of this aphorism on “star-friendship”, we devote an extensive analysis to it. Finitude and a kind of persistence of friendship even after its break-up are intertwined here. We also reconstruct the genesis of this aphorism, making use of textual pre-stages archived at Weimar. / Freundschaft nimmt in Nietzsches Denken und Leben eine herausragende Stellung ein. In seinem Schaffen finden sich deutliche Spuren einer kontinuierlichen philosophischen Auseinandersetzung mit dem Thema der Freundschaft, die in seinen Schriften, nachgelassenen Fragmenten und Briefen verstreut sind. Obwohl allein das Wort „Freundschaft“ sehr häufig in seinem Werk vorkommt, ist die Freundschaftsthematik in der Nietzsche-Sekundärliteratur bisher wenig behandelt worden. Friedrich Nietzsche hat wie kein anderer Denker die ambivalente Natur der Freundschaft erkannt, dargestellt und durchlebt. Vorliegende Untersuchung will einen Beitrag dazu leisten, diese „Dialektik der Freundschaft“ mit Nietzsche auf den philosophischen Begriff zu bringen. Einzelne Teile der Arbeit untersuchen Nietzsches Bemühen um die Freundschaft: als Unentbehrlichkeit und zugleich Unmöglichkeit; als Aufhebung des klassischen Gegensatzes von Freund und Feind; im Blick auf die Freunde der Zukunft; im Postulat der Sternen-Freundschaft; in ihrer Veränderlichkeit in der Gespenster-Freundschaft; im Brechen von Freundschaften; in der Freundschaftskomposition des „Hymnus an die Freundschaft“; im lebenslangen Streben, Freundschaftsbündnisse zu begründen. Nietzsche ist vielleicht der letzte Philosoph, für den Freundschaft die Lebensform des Philosophen und das Medium des Denkens bildet. Philosophie wird verstanden als geistige Übung, als Arbeit am Selbst, in der sich Theorie und Praxis vereinigen. Beständig richtet sich Nietzsches Bestreben darauf, in Freundschaft zu leben, zu lernen und zu lehren. Der Freundschaftsbund mit Gleichgesinnten ist die Hoffnung und der Traum seines Lebens und wird exemplarisch anhand der Tribschner Gemeinschaft der Unzeitgemäßen mit Wagner, der Basler „Tisch-, Haus- und Gedankenfreundschaft“ mit Overbeck, des Sorrentiner „Klosters für freiere Geister“ mit Meysenbug und Rée sowie der sogenannten „Heiligen Dreieinigkeit“ mit Rée und Salomé dargestellt. Einen Kulminationspunkt in Nietzsches Schaffen bildet der §279 der „Fröhlichen Wissen¬schaft“, der Aphorismus über „Sternen¬-Freundschaft“, dem wir daher eine eingehende Analyse widmen. Endlichkeit und Fortdauer der Freundschaft über das Ende hinaus werden hier zusammengeführt. Aufgrund der Bedeutsamkeit dieses Aphorismus für Nietzsches Konzept der Freundschaft wird seine Genese anhand der textlichen Vorstufen rekonstruiert.
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L'amitié comme lieu du politique : une critique de l'immanentisme occidental

Bernier, Émilie January 2006 (has links) (PDF)
Il s'agit de repenser le politique à partir de la thématique de l'amitié. Pour ce faire, nous formulons d'abord une critique de ses conceptions dominantes dans la tradition philosophique et en tirons ensuite les conséquences sur les principaux paradigmes d'analyse et d'organisation politique. Puisque la compréhension que nous avons du rapport à autrui n'est jamais étrangère au mode de régulation sociale qui s'institue, il appert que le traitement philosophique de l'amitié renseigne de façon privilégiée sur le sens donné historiquement à la vie publique. Si, aux origines de la pensée occidental nous observons une dévalorisation des affections mondaines au profit d'une recherche des conditions de l'amour d'un être absolu, nous y voyons l'origine des principales apories dans lesquelles se meuvent les modes contemporains d'institutionnalisation politique -tel est le sens d'une critique de l'immanentisme. Cette optique met en lumière l'impératif de redéfinir l'articulation et la place de l'affect dans l'existence humaine à partir de courants inspirés de la phénoménologie, lesquels rétablissent une préoccupation pour l'amitié, et le rapport à l'autre en général qui devient absolument central à leurs recherches. Il s'agit en somme d'une lecture de l'idée de Martin Heidegger d'une « sollicitude » positive qui vise à fixer les conditions d'un espace public émancipateur -si cette possibilité apparaît d'emblée exclue de l'éthique de l'être-pour- la-mort une interprétation de Giorgio Agamben du concept d'amour chez le philosophe procure un nouveau souffle à l'analytique de l'être-avec-autrui (Mitdasein), et argumentons-nous, un éclairage original sur l'expérience de la communauté politique. Nous nous appuyons donc sur le concept de monde, que chez Heidegger, relocalise la vérité dans la concrétude de l'existence mondaine et effectue ainsi un premier dépassement d'une tradition qui cherchait à s'en extraire, et sur la philosophie de l'action de Hannah Arendt qui opère un second dépassement restituant la vérité au monde commun des apparences. La politique s'y jouant la compréhension que nous en proposons met en lumière certains écueils érigés par la métaphysique occidentale et prêche en faveur d'une reconsidération de la dimension éminemment plurielle de l'être. Elle en appelle à une ontologie plurielle -projet que, pour des raisons évidentes, nous nous contentons d'énoncer. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Amitié, Communauté, Politique, Pluralité, Martin Heidegger, Hannah Arendt.
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Entre nous : re-discovering psychotherapy in the light of Montaigne's Essays

Starr, Rachel 08 1900 (has links) (PDF)
Dans cette étude composée de trois chapitres, je rassemble les Essais de Michel de Montaigne et les psychothérapeutes débutants, y compris moi-même, dans une conversation au sujet de notre discipline. Nos discussions débordent les limites conventionnelles des sciences naturelles pour entrer dans le domaine fertile mais incertain des humanités. Les questions concernant l'expérience ordinaire, l'incertitude, la présence, l'incarnation, l'amitié, la conversation, le discours clair, la tradition, et l'humanisme de la Renaissance prennent vie pour nous au cœur de ce dialogue. L'essai d'introduction est une méditation sur l'amitié dans laquelle je pose les bases pour une rencontre festive entre les thérapeutes et les Essais. Dans le second essai, je m'intéresse à la Renaissance en tant que période de découverte et d'ouverture. J'explore comment cette réalité s'est exprimée de deux manières : à travers l'essai littéraire et les sciences naturelles. Le troisième essai est constitué de regards obliques sur la nature insaisissable de l'expérience, tel que si lucidement évoquée dans les Essais. Recadrer la thérapie humaniste à l'intérieur de l'humanisme plus étendu de Montaigne me permet de réfléchir sur la nature intersubjective de l'expérience vécue à partir de points de vue inattendus. Cette étude est une célébration des Essais de Montaigne en tant que texte d'accompagnement vital pour les psychothérapeutes. Elle fait partie d'un effort plus vaste de revalorisation des humanités en tant que source de connaissances complémentaire aux sciences naturelles pour la psychothérapie. J'essaie de présenter à mes camarades étudiants de quelle façon la psychothérapie peut être comprise et enrichie en abordant les Essais, ainsi que les autres conversations ayant lieu au sein des humanités. En adoptant la forme de l'essai, ludique mais rigoureux, je souhaite inciter les étudiants de la thérapie à entrer dans un monde humain hospitalier, un monde qui fût obscurci par l'ombre progressive de la modernité. N'étant alors plus seul, il nous est possible de résister aux tentations de l'expertise théorique et d'en revenir à une conversation. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : psychothérapie, Michel de Montaigne, essai, expérience, présence, incarnation, amitié, conversation, intersubjectivité, humanisme de la Renaissance
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"polonais, hongrois, deux frères" : la représentation des plus anciennes relations polono-hongroises dans l'historiographie du Moyen-Age à nos jours et la question des origines médiévales du mythe de l'amitié polono-hongroise.

Quéret-Podesta, Adrien 18 December 2010 (has links) (PDF)
La présente thèse de doctorat est consacrée au problème de la genèse du mythe de l'amitié polono-hongroise, très populaire dans ces deux pays depuis le XIXème siècle. L'un des éléments notables de ce mythe étant l'affirmation de son ancienneté, l'examen de la représentation du passé commun de la Pologne et de la Hongrie depuis leur naissance jusqu'à la fin du Xème siècle jusqu'au rapprochement entre Piasts et Anjous au quatorzième dans la production historiographique de ces deux pays et - dans une moindre mesure - de leurs voisins depuis l'an mil environ jusqu'à nos jours constitue donc l'un des principaux axes de recherche de la présente étude. Le second axe, qui lui est étroitement lié, concerne l'existence éventuelle de traces de l'idée d'amitié polono-hongroise avant l'époque contemporaine et plus particulièrement durant les premiers siècles de l'histoire de la Pologne et de la Hongrie. L'analyse de ces deux grandes thématiques permet d'établir la présence de références à une amitié polono-hongroise dans l'historiographie de ces deux pays dès les XIIème et XIIIème siècles, mais l'impact de ce phénomène demeure très limité - notamment en Hongrie et dans les pays tiers - jusqu'au XIXème siècle. Il convient par ailleurs de constater que si l'essor du mythe de l'amitié à cette période ne contient pas de référence directe aux précédents médiévaux, la célébration de cette amitié fait appel - en particulier dans le cadre officiel - à de nombreux personnages et évènements issus des premiers siècles de l'histoire de ces deux pays afin d'en prouver l'ancienneté et la solidité. L'existence de ce mécanisme de récupération permet donc d'affirmer qu'en dépit de la discontinuité caractéristique de l'histoire de la notion d'amitié polono-hongroise, la représentation des plus anciens contacts entre ces deux pays et la célébration de leur amitié sont très fortement liées et constituent respectivement le "réservoir" et le "moteur" d'une "machine à redessiner le passé commun" de la Pologne et de la Hongrie.
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Représentations et pratiques de l'amitié : du cercle au jeu, du don à la collaboration / Stendhal's representations and practice of friendship : from a social circle to a game, from giving to co-authorship

Bassou, Muriel 05 December 2011 (has links)
L'amitié, sujet classique et paradoxalement peu étudié chez Stendhal, permet de croiser les problématiques de l'altérité, de l'intime et du dialogisme et se situe au cœur de la problématique de la connaissance du Moi. Quelles représentations Stendhal avait-il de l'amitié ? A défaut d'avoir écrit un De l'Amitié, a-t-il jamais conçu une théorie unifiée de l'amitié ? Ne faut-il pas la chercher dans une pratique sociale telle que l'amitié beyliste ? L'amitié permet en effet de repenser les concepts-clés de l'égotisme et du beylisme. L'égotisme à plusieurs, notion paradoxale, s'explique dans le cadre plus large d'une réflexion sur l'auctorialité. Stendhal se forme au sein d'un cercle d'amis ; ses idées – et notamment celle de l'analyse du cœur humain – se façonnent dans un dialogisme fécond et par le biais de l'écriture en collaboration. Le beylisme n'est pas tant le fait de ramener tout à Beyle, qu'une philosophie de l'art de vivre heureux avec les autres où paradoxalement le bonheur réside dans l'interstice qui sépare le moi de l'autre, dans la possibilité du déliement. Empruntant des outils à la sociologie et à l'analyse génétique, notre réflexion s'est articulée sur la représentation de l'amitié comme cercle et comme jeu, et sur l'analyse de son fonctionnement par le système du don et par celui de la collaboration. L'étude de l'amitié chez Stendhal contribue à réévaluer l'altérité dans son œuvre, la mise en lumière des écrits en collaboration de jeunesse témoignant bien du protocole éminemment dialogique de son œuvre. / Friendship is a classical subject - albeit hardly studied in Stendhal works - which allows a crisscross of views on otherness, intimacy and dialogism. It is also at the core of Self-knowledge. What were Stendhal's representations of friendship ? Although he did not write a chapter about Friendship, did he eventually give way to a structured theory about friendship? One that could be found within a social custom called the beylist friendship ? The concept of friendship invites us to reconsider the key concepts of egotism and beylism. Egotism practiced by many, a paradoxical concept, is framed within a larger consideration about authorship. Stendhal moldes himself within a circle of friends ; his ideas –especially the one on the analysis of the human heart- are built up in the midst of rich dialogism and co-authorship writings. Beylism should not be reduced to a mere reference to Beyle. It is a philosophy of life on how to live happily with others when, paradoxically, happiness lies within the gap between the self and the other and depends on the possibility of breaking bonds. With the support of sociologic and genetic analysis tools, our work focuses on the illustration of friendship as a social circle and a game. We analyze its mechanisms which include a mixed system of giving and collaborating. The study of friendship in Stendhal's work helps reassess the otherness in his literature and also highlights his co-authorship writings during his youth which confirm the particularly dialogical nature of his work.

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