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La question de l'amitié dans le Francio de Charles Sorel

Payant, Julie January 2007 (has links)
No description available.
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L'amitié en droit privé / Friendship in private law

Rochat, Charlotte 04 December 2015 (has links)
L’amitié en droit privé est un sujet qui peut surprendre, par sa teinte oxymorique. L’amitié, situation de fait et relation informelle, semble très peu juridique. Elle peut désigner des formes d’intimité différentes, qui représentent des degrés d’amitié, pouvant soulever des problèmes juridiques différents. Cette nature polysémique, conjuguée à la difficulté d’identification d’un phénomène factuel et fugace rendent toute tentative de définition de l’amitié stérile. De ce fait, toute approche notionnelle comme normative est inaccessible. Pourtant, le droit n’ignore pas l’amitié. Il la redoute mais la protège également. L’intérêt de l’étude est de démontrer comment le droit s’accommode de l’absence de définition de ce phénomène pour lui offrir une place. Une approche fractionnée, en fonction des enjeux soulevés, permet au droit d’appréhender l’amitié dans chacune de ses formes, de l’amitié utilitariste à l’amitié durable et stable, sans avoir besoin d’une définition générale et abstraite. Cette approche téléologique permet également de laisser à l’amitié un domaine de liberté car l’appréhension de l’amitié nécessite de prendre en considération le libre choix qui la caractérise. Elle ne peut donc être saisie uniquement par une norme impérative. L’appréhension juridique de l’amitié contourne l’écueil de sa définition par un subtil équilibre entre norme, contrat et juge. Le droit privé dépasse tout ce qui semblait être rédhibitoire à première vue et qui rendait cette interaction presque inconcevable. C’est là sans doute la réelle originalité de cette interaction : au-delà du dépassement de la nécessité d’une définition juridique, l’amitié a sa place en droit privé / Friendship is one of the most important social institutions : it binds society together. Yet, we could wonder what the law has to do with it. It seems impossible to define friendship, and the law needs a definition to identify a relationship. However, private law does not ignore friendship. The law copes with it about partiality, about conflicts of interests and about several misdeneanors. Law fears friendship as it may change the balance of interests protected by law. It also happens in Contract law, when friendship is the reason of binding. On the other side, law has to protect friendship, as it is important for the personal development. Friendship is included in protection of privacy by the European Court of Human Right. Friendship is also protected because it can be useful to take care for individual interests, especially when family collapses. Thus, a friend can give an organ to save his friend, he can relay his friend’s will when he is unabled. Friendship do matter in Private Law, even if it cannot be precisely defined. It could even have more legal attention in the future. The real point of the study is to show how the law can deal with this lack of legal definition, and manage to apprehend friendship
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Les thèmes de l’amitié et de la solidarité dans La vie devant soi de Romain Gary (Émile Ajar) et Kiffe, kiffe demain de Faïza Guène

Widhagen, Anna-Karin January 2020 (has links)
Dans ce mémoire, nous étudions comment les thèmes de l’amitié et de la solidarité sont représentés dans les romans La vie devant soi (1975) de Romain Gary (Émile Ajar) et Kiffe, kiffe demain (2004) de Faïza Guène. Dans la notion d’amitié, nous incluons également l’amour qui existe entre les membres d'une famille. Les récits se déroulent dans le cadre des quartiers populaires parisiens et les thèmes sont véhiculés par les auteurs à travers la voix d’un enfant/adolescent et à l’aide d’un style humoristique. Après notre analyse de ces thèmes, nous pouvons constater que la représentation de l’amitié consiste principalement en un amour entre une mère et un enfant ainsi que d’une amitié entre un enfant/adolescent et des personnes plus âgées. En ce qui concerne la solidarité, elle est surtout représentée par l’entraide parmi les voisins dans le quartier. Les résultats de la présente étude suggèrent qu’il y a plus de similitudes que de différences dans la représentation de ces thèmes. Les dissemblances sont principalement dues aux différentes époques où se déroulent les récits et les circonstances dans lesquelles se trouvent les personnages principaux. / This paper examines how the themes of friendship and solidarity are portrayed in the two novels The Life Before Us (1975) by Roman Gary (Émile Ajar) and Kiffe Kiffe Tomorrow (2004) by Faïza Guène. In the notion of friendship, this paper includes love that exists between family members. Within the context of working-class Parisian neighborhoods, the authors explore these themes through the narration of a child/teenager by using a humorous style. The results of the study indicate that the representation of friendship for the protagonists mainly consists of a love between a mother and a child and of a friendship between the child/teenager and an older individual. As far as solidarity is concerned, it is mainly represented by the mutual aid within the community among neighbors. The results of the present study suggest that there are more similarities than differences in the representation of the themes. The points of contrast generally relate to the particular era or setting in which the stories unfold and the particular set of circumstances experienced by the main characters.
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Les amies qui m’accompagnent : l’amitié textuelle d’après Clarice Lispector et Hélène Cixous

Côté, Julie 08 1900 (has links)
Cette thèse envisage la relation qui prend forme par le biais du texte littéraire, lors de son écriture et de ses lectures subséquentes, dans la perspective d’une amitié, telle que l’amitié textuelle posthume entre les autrices Clarice Lispector (1920-1977) et Hélène Cixous (1937- ) la donne à penser. Bien que la mort de Lispector soit survenue avant que Cixous ait pu la lire, celle-ci a perçu dans son écriture un appel à l’amitié qui s’est répercuté autant dans sa pensée que dans son écriture et ses enseignements, influençant considérablement sa conception de l’écriture féminine. Il demeure que l’approche qu’a eue Cixous du texte lispectorien a été fortement critiquée parce que jugée trop envahissante, voire déformante, et ce, malgré les multiples invitations à la lectrice que recèle les textes de Lispector. Celle-ci somme sa lectrice à reconnaître non seulement le rôle qu’elle joue dans la constitution du texte, mais aussi à accepter sa part de la responsabilité qu’implique l’autorité du texte. L’étude de certains de ses romans montre que Lispector met de l’avant une manière d’être en relation avec autrui par le biais du texte qui tient de l’amitié. Entre l’approche lispectorienne, qui appelle à une reconnaissance de la subjectivité, ce à quoi Cixous a adhéré pleinement, et celle des critiques de la lecture de Cixous, qui prônent une lecture objective fondée sur la connaissance, il y a donc un conflit portant sur le statut du texte littéraire et sur le rapport que l’on peut entretenir avec lui. Cette relation inédite entre Lispector et Cixous est une invitation à revoir l’amitié de même que la manière dont on peut concevoir la relation qui prend forme par le biais du texte littéraire. Pour mieux comprendre le malaise que suscite le fait de rapprocher cette relation à une amitié, seront étudiées les définitions que les philosophes de l’Antiquité Platon, Aristote et Cicéron ont données à l’amitié pour mieux cerner, notamment, les enjeux relatifs à la réciprocité et à la vie en commun des amis. Montaigne et Maurice Blanchot ayant écrit au sujet de l’amitié une fois leur ami disparu, ils nous permettent de penser ce lien entre l’amitié et le texte, en ce que ce dernier permet la poursuite de la première après la mort de l’ami, alors que la réciprocité et la vie en commun sont rendues impossibles. Or, si le texte permet à l’amitié de se poursuivre au-delà de la mort, Emmanuel Levinas et Hans-Georg Gadamer considèrent que tout rapport au texte et toute herméneutique impliquent une relation qu’il faut simplement reconnaître. Cette amitié entre Lispector et Cixous s’avère donc un exemple d’amitié textuelle, laquelle est une invitation à revoir la manière dont on entre en relation avec le texte et dont on vit l’amitié en dehors de lui, comme quoi, à l’instar de toute relation, l’amitié et le texte se trouvent modifiés lorsqu’ils sont envisagés dans la perspective de leur relation. / This dissertation examines the relationship that takes shape within the literary text, through writing and reading it, as a friendship. The posthumous textual friendship between authors Clarice Lispector (1920-1977) and Hélène Cixous (1937- ) serves as an example as to how such a relationship can occur through the literary text. While Lispector was already dead when Cixous first read her, the latter heard a calling in the former’s writing, which she perceived as an invitation to be friends. Lispector’s oeuvre had a considerable influence on Cixous’ writing, teaching and thinking, even modifying her conception of écriture féminine. Nonetheless, her reading of Lispector’s texts was harshly criticized, as some found it to be domineering, even though Lispector often directly asks her reader to engage with the text so as not to leave her alone. She also invites her reader to recognize her share of the responsibility that comes with creating the text, suggesting a way to relate to another within the text that is akin to a friendship. This way to engage with the text calls for a recognition of everyone’s —writers’ and readers’— subjectivity, an approach Cixous took to heart. As for the critics, their approach to the literary text is based on knowledge instead of on the relationships to which it gives shape. This clash explains why they deemed Cixous’ reading as utterly unacceptable, these conflicting visions being irreconcilable. Lispector’s and Cixous’ uncanny friendship reads as an invitation to envision friendship as a new way to engage with the literary text. To better understand the reluctance to define any relationship taking place within the literary text as a friendship, we will examine how friendship has been defined philosophically since Antiquity through the works of Plato, Aristotle and Cicero, in which the questions of reciprocity and proximity arise. Then, Montaigne and Maurice Blanchot, who wrote texts about their respective deceased friend, will help us to consider the relationship between friendship and the text, as the latter serves to keep the friendship alive after their friend’s death, when reciprocity and proximity are no longer possible in the living world. Since the text allows for friendship to be carried on after one of the friend’s passing, it can also be envisioned as the place for friendships to take place. Emmanuel Levinas and Hans-Georg Gadamer both consider that any relation to the text and hermeneutics as a whole implies a relationship that requires to be recognized as such. Therefore, the relationship between Lispector and Cixous is considered an example of textual friendship that allows us to rethink how we engage with the text but also how we experience friendship. Just like friends both impact one another, friendship and the literary text also affect one another when viewed through the lens of relationship.
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Sur l'application de la théorie des réseaux à la φιλία grecque-Essai de reconstruction de réseaux de φιλία à la lumière des relations extérieures de Thasos (VIIe - Ier siècle a.C.)

Jolin, David 24 April 2018 (has links)
La notion de φιλία, communément traduite par le terme amitié, constituait un enjeu important dans les sociétés grecques. Alors qu’elle était synonyme de vertu et de justice à la période archaïque, la φιλία devint, sous la plume des philosophes des Ve et IVe siècles, un gage de dévouement et de fidélité, ainsi qu’un concept complémentaire aux principes de l’utilité et du plaisir. Elle servit aussi, en particulier dans le contexte de la période hellénistique, à consolider et à renforcer les relations diplomatiques des cités, des monarchies et de Rome. En se fondant sur l’exemple de Thasos, ce mémoire propose d’approfondir les dimensions sociétale et internationale de la φιλία en regard des témoignages littéraires et épigraphiques. Dans le but d’apporter une contribution originale, la φιλία est étudiée sous l’angle de la théorie des réseaux, qui permet de comprendre la portée et les implications du concept dans les rapports extérieurs de Thasos.
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L’appropriation gadamérienne de la philia grecque

Alcaine Avilés, Ana Sofía 04 1900 (has links)
La notoriété dont jouit l’apport de Gadamer à la tradition de l’herméneutique philosophique tend à éclipser la finesse et la complexité de ses réflexions dans le domaine de la philosophie pratique. Or, Gadamer souligne lui-même que, dès le début de sa carrière, sa principale préoccupation a été celle de comprendre à partir des Grecs ce que sont la praxis et la philosophie pratique qui l’étudie. C’est cette préoccupation qui l’a conduit à développer par la suite ses réflexions sur l’herméneutique – discipline qu’il comprend comme une philosophie pratique. Dans ses écrits éthico-politiques, Gadamer porte une attention particulière à la philosophie grecque, pour laquelle son intérêt est si puissant que, dès ses premiers écrits, il aspirait à en revitaliser certains éléments liés à l’exercice de la dialectique et représentés par le mode de vie dialogique de Socrate. La philía est l’un de ces concepts grecs que Gadamer vise à ranimer dans les esprits contemporains puisque, selon lui, la philía révèle des vérités sur l’existence humaine que les conceptions subjectivistes dominantes dans la modernité ne réussissent pas à expliquer. Contrairement à l’idée selon laquelle l’être humain serait fondamentalement un être individuel et seulement de manière secondaire un être social, l’appropriation gadamérienne de la philía met en évidence la nature sociale de l’être humain, c’est-à-dire son appartenance essentielle à la sphère sociale – dont les dimensions les plus fondamentales sont celles de la solidarité et l’amitié, selon Gadamer. Ce mémoire vise à montrer comment, en associant la notion grecque de philía aux phénomènes de l’amitié et de la solidarité, Gadamer comprend ces dernières comme reposant essentiellement sur le dialogue et la coexistence entre les êtres humains (par lesquels il leur est possible d’identifier le bien commun). Selon Gadamer, autant l’amitié que la solidarité consistent en l’orientation de l’agir de l’individu vers le bien des communautés auxquelles il appartient en vertu d’une reconnaissance du lien d’interdépendance qui l’unit à celles-ci. Dans la sphère de l’amitié, l’essence sociale des êtres humains se manifeste dans le partage de la tâche d’auto- connaissance qui est la leur : le dialogue et la coexistence des amis leur permettent de mieux se connaître qu’ils ne le feraient individuellement. Dans la sphère de la solidarité, l’essence sociale des êtres humains se manifeste dans le partage des tâches – comme la communication et la division du travail – qui rendent possible l’existence même de l’humanité. / The reputation of Gadamer’s contributions to the tradition of philosophical hermeneutics tends to eclipse the finesse and complexity of his reflections on practical philosophy. Gadamer himself states that, since the beginning of his career, his main concern has been understanding praxis and the practical philosophy that studies it. Gadamer’s ethical-political writings are heavily focused on Greek philosophy, his lifelong interest in which is evidenced in his attempts to revitalise certain elements related to the exercise of dialectics as represented by the dialogical life led by Socrates. The Greek notion of philía is one such concept that Gadamer aimed to revive in the minds of his contemporaries; he understood philia as revealing certain truths about human existence that the subjectivist conceptions dominating modern thought fail to grasp and explain. Unlike the idea that humans are fundamentally individual beings and only secondarily social, Gadamer’s appropriation of philia accentuates the social nature of human beings – that is, their essential belonging to the social sphere – whose most fundamental dimensions are those of solidarity and friendship. This thesis aims to highlight the ways in which Gadamer’s association of the Greek notion philia to the phenomena of friendship and solidarity leads him to characterise these phenomena as fundamentally relying on the dialogue and coexistence between human beings (through which they are capable of identifying the common good). Gadamer maintains that both friendship and solidarity entail individuals orienting their actions toward the well-being of the communities to which they belong in accordance with their recognition of the interdependence that unites them. In Gadamer’s conception of philia as friendship, the social nature of human beings manifests in the way they share the task of self-knowledge (a task obligatory to every human being): the dialogue and coexistence between friends is what allows humans to understand themselves better than they would individually. In Gadamer’s conception of philia as solidarity, the social essence of human beings manifests in the shared tasks that make the very existence of humanity possible – such as the task of communication and the division of labour.
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Le Morceau de sucre et la fleur de papier. Écrire avec et contre Bergson, 1890-1940 / The Piece of Sugar and the Flower of Paper. Writing Literature with and against Bergson, 1890-1940

Girardi, Clément 21 June 2018 (has links)
Nous considérons quelques écrivains et critiques littéraires chez qui la lecture de la philosophie d'Henri Bergson, du vivant de celui-ci, a fait naître une réflexion intense et rigoureuse quant à sa signification et à son avenir. Charles Péguy, Marcel Proust, Jacques Rivière, Albert Thibaudet et Jean Paulhan – l'antibergsonien Julien Benda leur servant de contrepoint – éprouvent la nécessité de contester la quiétude de Bergson ou la manière qu'il a de refermer son problème. Ils restent néanmoins fidèles à ce problème, apparaissant dès lors surtout soucieux de recommencer le bergsonisme, de repartir de sa table rase. Bergson leur semble trahir inconsciemment ses propres principes : soit qu'il échoue à faire attention aux découpages propres du réel et qu'il cède à de faux problèmes, soit qu'il cède plutôt à de fausses solutions et laisse ses lecteurs dans l'incertitude, initiant malgré lui une « crise de la durée ». Ils ont le sentiment de pouvoir être bergsoniens mieux que Bergson, indissociablement avec et contre lui. Il leur semble surtout que l'accomplissement du bergsonisme comme philosophie ne puisse se faire que dans une œuvre de littérature : soit qu'ils trouvent dans Bergson une théorie inattendue de l'urgence d'écrire, soient qu'ils voient dans la littérature, notamment romanesque, la réalisation vraie de l'intention bergsonienne, ou le moyen d'atteindre une philosophie enfin durable. L'heure n'est plus à mettre la vérité du morceau de sucre dans sa dissolution, mais bien à laisser l'eau du temps gonfler les arêtes de la fleur de papier japonais – et refaire d'elle l'occasion de retrouvailles, de soi avec soi et de soi avec tous les autres. / I consider a few literary writers and critics whose reading of Henri Bergson's philosophy was careful and passionate enough to make them reflect on its true meaning and possible future. Each in their own way, Charles Péguy, Marcel Proust, Jacques Rivière, Albert Thibaudet and Jean Paulhan – Julien Benda working here as a counterpoint – needed to criticize Bergson's tranquillity and rejected part of the solutions he offered. They nevertheless stayed true to his fundamental problem, thus offering more of a new beginning to bergsonism than a condemnation. They felt that Bergson unconsciously betrayed his own principles: either because he failed to pay attention to the true divisions of reality and was led to the formulation of fake problems, or because he accepted fake solutions on the contrary, and therefore left his readers in distress. In the latter case, they argued, the philosophy of duration did nothing but increase the destructive effect of time. They felt that they could be better bergsonians than Bergson. More importantly, they came to the idea that bergsonism as a philosophy could only be accomplished within the pages of a literary work. Some discovered in Bergson an unexpectedly positive theory of language. Some saw in the writing of novels the true realization of Bergson's intention. Others understood literature as the only way to escape the anguish created by philosophy and to slow down the pace of history. The truth of sugar lies not in its dissolving, unlike Bergson suggested, and one should rather let the water of time swell the edges of Proust's flower of japanese paper. In it lies the possibility of finding oneself again, as well as regaining a community.
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Socrate et la conciliation ergon-logos dans les Mémorables de Xénophon

Georgiou, Angelos 08 1900 (has links)
Cette étude propose un commentaire thématique des Mémorables de Xénophon prenant comme fil conducteur la conciliation ergon-logos. En relevant les manifestations nombreuses et variées de ce thème, en les regroupant thématiquement et en les analysant, on peut apprécier dans quelle mesure la conciliation ergon-logos est centrale dans la philosophie socratique de Xénophon. Le premier chapitre considère la place de la conciliation ergon-logos dans l’intention globale des Mémorables – qui est fixée sur le motif apologétique de l’utilité de Socrate –, tout en soulevant un enjeu philosophique de taille concernant les limites du logos, enjeu qui permet de renforcer d’autant plus l’intérêt et l’importance philosophique de la conciliation ergon-logos. Le second chapitre examine à quel point la conciliation ergon-logos est impliquée dans la morale socratique de Xénophon, non seulement parce que Socrate lui-même incarne de façon exemplaire les principales vertus en acte et en parole, mais aussi parce que la conception morale de Xénophon est à la fois intellectualiste et ascétique, impliquant, d’un côté, l’apprentissage et la connaissance, et de l’autre, la maîtrise de soi, l’exercice, la fréquentation d’un maître et la vertu de l’exemple. Le troisième chapitre explore le rôle de la conciliation ergon-logos à titre de condition de l’amitié, d’une part en tant qu’exigence éthique, d’autre part en tant que moyen pour se faire des amis. Enfin, le dernier chapitre montre au moyen de la notion d’imposture que les principes de la morale socratique de Xénophon s’étendent aussi au domaine technique. / This thesis offers a thematic commentary of Xenophon’s Memorabilia following the ergon-logos conciliation. Surveying, regrouping and analyzing the many and varied occurrences of this theme reveals the extent to which it is deeply rooted in Xenophon’s Socratic philosophy. The first chapter considers the role Xenophon ascribes to this theme in the general intention that governs the Memorabilia – which focuses on Socrates’ usefulness as an apologetic device –, and reveals a greater philosophical question about the limits of logos, which in reality reinforces the philosophical interest and importance of the ergon-logos conciliation. The second chapter examines just how significant the ergon-logos conciliation is in Xenophon’s Socratic morality, not only because Socrates himself is, in word and deed, the ideal incarnation of virtue, but also because Xenophon’s moral conception is both intellectualistic and ascetic, which advocates learning and knowledge, as well as self-control, exercise, mentorship, and the virtue of example. The third chapter investigates the role the ergon-logos conciliation plays as a condition to friendship, in turn as its ethical foundation and as a means to acquire friends. Finally, the fourth and last chapter uses the notion of imposture to illustrate that Xenophon’s Socratic morality also stretches to the technical field.
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Lyon contre Vichy : « L’affaire de Vénissieux » (26-29 août 1942) : Histoire et mémoires d’un sauvetage emblématique / Lyon Against Vichy : « The Case Of Venissieux » : History And Memories Of An Emblematic Rescue

Perthuis, Valérie 15 December 2016 (has links)
L'arrivée de Hitler au pouvoir et la mise en œuvre de la politique du IIIème Reich provoquent l'arrivée en France de plusieurs vagues successives de réfugiés provenant d'Allemagne et de tous les pays nouvellement conquis par le nazisme. Lyon, véritablecitadelle contre l'obscurantisme, allait s'élever comme un rempart pour les protéger et venir en aide aux nouveaux arrivants, parmi lesquels les Juifs.Le 26 août 1942, 1016 juifs étrangers, entrés en France après le 1er janvier 1936, des dix départements de la Région de Lyon, situés en zone dite libre, avaient été arrêtés et dirigés au camp de Vénissieux, situé dans la proche banlieue de Lyon, par les forces de police et de gendarmerie françaises afin d'être livrés par Vichy à l'occupant nazi. En utilisant la couverture de l'Amitié Chrétienne et grâce au soutien des membres résistants des services de Vichy, des combattants sans armes et de toutes obédiences, qui avaient déjà entrepris d'autres actions de sauvetage et qui se connaissaient, participèrent au travail de la commission de criblage de Vénissieux afin de plaider chaque dossier des internés dans un sens favorables aux exemptions.Trois jours plus tard, le 29 août 1942, 545 d'entre eux ont été conduits à la gare de St Priest pour être livrés à l'occupant en vue de leur déportation à Auschwitz tandis que les 470 restants viennent d'être libérés dont une centaine d'enfants, et prennent le chemin de la liberté. Ceux que nous avons pu retrouver nous livrent le récit de cet épisode tragique.L'affaire emblématique de Vénissieux restera dans l'histoire de la Shoah en France comme la plus grande opération de sauvetage entreprise dans un camp en France. Elle a été le résultat d'une conjonction d'éléments favorables saisis avec brio par les meilleurs du sauvetage, des résistants sans arme membres des œuvres charitables de toutes confessions qui agirent de concert avec Gilbert LESAGE du Service des Etrangers (SSE) et sous le couvert de l'Amitié Chrétienne avec l’appui du Service Social d'Aide aux Etrangers (SSAE), en coopération avec des membres de l'œuvre de Secours aux Enfants (OSE) et avec le soutien des Eclaireurs Israélites de France (EIF), du Consistoire, des rabbins. / The arrival of Hitler to power and the installation of the policy of the 3rd Reich lead to the arrival in France of several successive waves of refugees coming from Germany and all the countries conquered by the Nazis. Lyon, a real citadel against obscurantism , was going to rise like a rampart to protect them and come to the rescue of the newcomers, among them the Jews.On August 26th, 1942, 1016 foreign Jews, who arrived in France after January 1st, 1936, of the ten departments of the area of Lyon, located in the so called "free zone", had been arrested by the French police and sent to the Vénissieux camp, located in the outskirts of Lyon, in order to be handed over to the nazi occupant.Under the cover of the Christian Friendship and thanks to the help of the resistant members inside the Vichy regime, fighters without weapons and of all denominations, who had already undertaken other rescue actions and who knew each other, took part in the screening commission in Vénissieux, in order to save as many internees as possible. Three days later, on August 29th, 1942, 545 prisoners where led to the train station of St Priest, handed over to the occupant and deported to Auschwitz, while 470 others, among which 100 children, and set off to freedom.The survivors we could find after the war, gave us the account of this epic. Still, the emblematic case of Vénissieux, will remain in the history of the Shoah in France. It was the result of an environment of favourable elements seized with brilliance by the best of the rescuers, unarmed partisans, members of charitable organisations of all faiths who acted in liaison with Gilbert LESAGE from the SSE ( Service des Etrangers ) and under the cover of the Christian Frienship together with the SSAE (Service Sociald’Aide aux Etrangers), in cooperation with members of the OSE (Oeuvre de Secours aux Enfants ) and the help of the Eclaireurs Israélites de France, the Consistoire and rabbis.
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L’École des lettres. Correspondances amicales entre jeunes artistes : Alain-Fournier, Jacques Rivière, André Lhote (1904-1914) / An epistolary art school. Friendship correspondences between young artists : Alain-Fournier, Jacques Rivière, André Lhote (1904-1914)

Carré, Juliette 28 March 2014 (has links)
Alain-Fournier et Jacques Rivière échangent une abondante correspondance de 1904 à 1914. À ce premier échange se joint le peintre André Lhote, en 1907. Cette thèse postule que leurs correspondances, parce qu’elles sont fondées sur une amitié de jeunesse, contribuent à la formation des trois artistes. Les circonstances des rencontres entre les jeunes gens dépendent de ce que Jean-François Sirinelli appelle des « structures de sociabilité » : la classe de Rhétorique Supérieure de Lakanal, où se rencontrent Rivière et Fournier, et le salon bordelais de Gabriel Frizeau, où Rivière rencontre Lhote. Leurs découvertes littéraires et culturelles, représentatives d’une partie de l’offre culturelle de la période, fondent leur amitié et guident la constitution d’un réseau de sociabilités. Une fois ce cadre posé, l’on peut dégager les caractéristiques de l’amitié unissant les épistoliers. Celle-ci répond aux critères de l’amitié parfaite décrits par la tradition : elle naît entre égaux et repose sur l’échange et le partage. Mais la particularité de leur relation est d’être fondée sur une passion commune pour l’art. La nature du pacte amical influe dès lors sur le pacte épistolaire : le style de la lettre d’amitié, caractérisé par sa variété, permet des échanges critiques, des exposés théoriques et l’exercice de l’écriture littéraire. C’est pourquoi les correspondances forment une école pour les trois artistes : ils y élaborent des identités leur permettant de se positionner dans le champ artistique, des principes esthétiques vitalistes et un style propre. Leurs lettres apparaissent dès lors comme le laboratoire d’une écriture du roman, de l’essai et de la critique d’art. / Alain-Fournier and Jacques Rivière exchanged many letters from 1904 to 1914. Painter André Lhote joined them in 1907. This thesis postulates that their correspondences, because they were written out of friendship, played a part in their education as future artists.The context of the encounter between the three youngsters is determined by what Jean-François Sirinelli calls « sociability structures » : the first one is the Rhétorique Supérieure class in Lakanal, where Rivière and Fournier meet, the second one is Gabriel Frizeau’s salon in Bordeaux, where Rivière meets Lhote. Exploring literature and culture, reading and seeing a part of what their time had to offer, gives solid foundations to their friendship, and leads to the extension of their sociability network. This being laid out, one can define the features of the letter writers’ friendship. It obeys the criteria of perfect friendship as it was described by tradition : friends are equals and their relationship is based on trading and sharing. But the three young men are also friends because they have a common passion for arts. Their friendly pact thus influences their epistolary pact : a friendship letter, being defined by its variety, allows writers to criticize each other’s work, to give theoretical exposés and to practice creative writing. That is why these correspondences can be called a school for artists : there, the three young men can build their own identities which allow them to find their place into the artistic field. They also form vitalist aesthetic principles and their own writing styles. Letters thus appear as a laboratory where they can try to write novels, essays or art critic.

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