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Les liens sociaux entre les dépendants et le maître/patron dans la Correspondance de Cicéron

Drouin, Sophie 12 1900 (has links)
Ce travail de recherche cherche à répondre à deux questions : Quels sont les liens sociaux liant les maîtres et ingénus aux dépendants, sont-ils plus importants entre ingénus et affranchis qu’entre ingénus et esclaves? Ont-ils une influence positive sur l’affranchissement des esclaves dans la Correspondance de Cicéron ? Cette étude évolue par thème, passant des liens amicaux, matrimoniaux, sexuels aux évaluations des maîtres et des patrons sur leurs esclaves et affranchis. Avant la conclusion, quelques pages seront également dévolues aux esclaves et affranchis absents de la Correspondance pour expliquer cette absence et les situer dans le contexte de la fin de la République romaine. L’étude des liens sociaux liant les dépendants aux maîtres, patrons et ingénus, dans une approche soulignant les liens amicaux, affectifs, maritaux et sexuels plutôt que les liens sociaux purement juridiques, a permis de prouver l’existence assez fréquente de liens amicaux et affectifs entre les dépendants (esclaves et affranchis) et les maîtres, les patrons et les ingénus dans la Correspondance. L’étude de la Correspondance démontre également que ses liens amicaux et affectifs étaient plus nombreux et plus soutenus entre affranchis et ingénus qu’entre ingénus et esclave, mettant en lumière l’importance des liens d’amitié et d’affection dans le processus d’affranchissement de certains esclaves. / This paper will answer these questions: What were the social relationships between Roman masters/ingenui and slaves/freedmen? Were these relationships more often between ingenui and freedmen than ingenui and slaves? Did these relationships influence positively the slaves’ manumission in Cicero’s Letters? This paper will index and analyse the social relationships between ingenui and slaves/freedmen in the Letters. By social relationships, are meant friendships, marriage ties, sexual relations, masters’ and patrons’ estimation of their slaves/freedmen behaviours. Some pages will be devoted to the slaves and freedmen not mentioned in the Letters to explain this absence in the context of Rome in the last century BC. The study of social relationships between slaves/freedmen and masters, patrons and ingenui, in a social approach rather than a purely legal one, permitted the conclusion that friendships and affection often existed between slaves/freedmen and their masters/patrons or other ingenui of the Letters. In addition, this study proves that friendships and affectionate ties were more numerous and lasting between ingenui and freedmen than between ingenui and slaves. Accordingly, I defend the importance of friendships and affections ties in the manumission’s strategies of certain slaves.
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Les Créoles de couleur de la Nouvelle-Orléans et leurs relations avec les affranchis (1860-1896)

Guzzo, Rose-Marie 10 1900 (has links) (PDF)
Cette thèse s'intéresse aux Créoles de couleur de la Nouvelle-Orléans et montre que leur relation avec les affranchis entre 1860 et 1896 était ambiguë, marquée à la fois par la solidarité et par la division. Précisément parce que le rapport entre les deux groupes pouvait prendre plusieurs formes, nous avons mis le mot « relation » au pluriel dans le titre. Pendant longtemps, les historiens ont eu tendance à appréhender la relation entre les deux groupes d'un point de vue dichotomique. D'après leurs analyses, les Créoles de couleur étaient soit solidaires et unis aux Noirs, soit condescendants et distants, selon qu'ils s'identifiaient ou non à eux. Comme l'explique Shirley Thompson, pratiquement tous ont abordé cette relation en fonction d'un jugement sur l'identification raciale des Créoles de couleur et malgré les nuances apportées récemment par certains, le débat historiographique reste polarisé à bien des égards pour la simple raison que le sentiment d'appartenance identitaire des Créoles de couleur échappe à leur analyse. Afin de combler cette lacune historiographique, nous proposons une approche plus flexible des relations raciales, que nous abordons en nous détachant du paradigme binaire prédominant et en concevant davantage les Créoles de couleur comme un groupe ethnique à part entière. Notre thèse a donc été conçue dans le but de nuancer la vision dichotomique perpétuée par les historiens et de mettre en évidence la complexité de la relation entre les deux groupes, surtout au moment où les esclaves faisaient la transition vers la liberté. La base de notre argumentation repose sur la prémisse que les Créoles de couleur étaient conscients d'appartenir à un groupe distinct et supérieur aux Noirs, à qui ils ne se sont jamais identifiés, mais cela ne les a pas empêchés de nouer un lien de solidarité avec eux durant la guerre de Sécession afin de réaliser leurs aspirations politiques et humanitaires. Pour la première fois, à partir des années 1860, il y eut un rapprochement entre les deux collectivités puisque les Créoles de couleur ont saisi l'occasion provoquée par la guerre pour entamer un mouvement de revendications progressistes qui incluait la majorité noire, mais cette nouvelle solidarité ne doit pas être interprétée comme étant un signe qu'ils s'identifiaient désormais aux affranchis. Malgré un rapprochement devenu nécessaire durant et après la guerre de Sécession, les Créoles de couleur voulaient continuer à se dissocier des Noirs parce qu'ils avaient intériorisé les préjugés raciaux de leur époque, mais aussi parce que, conscients de leurs différences identitaires, ils voulaient survivre comme groupe ethnique à part entière dans une société qui s'américanisait rapidement à partir de la seconde moitié du XIXe siècle. Entre 1860 et 1896, ils ont lutté pour la justice sociale et pour la mise en application des idéaux révolutionnaires auxquels ils adhéraient totalement, mais ils ont lutté aussi pour ne pas devenir un « peuple oublié » dans une masse noire anglophone. Leur combat était double : répandre les principes universels et protéger un patrimoine identitaire de plus en plus fragile. Bien que cette thèse porte sur la relation entre les deux groupes, elle permet de tirer des conclusions intéressantes sur l'identité des Créoles de couleur. D'un point de vue méthodologique, nous avons opté pour une démarche à la fois qualitative et quantitative qui repose sur un corpus de sources variées, allant du journalisme, au recensement, aux poursuites judiciaires, en passant par les récits de contemporains. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Louisiane, Nouvelle-Orléans, Créoles de couleur, guerre de Sécession, Reconstruction.
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Les liens sociaux entre les dépendants et le maître/patron dans la Correspondance de Cicéron

Drouin, Sophie 12 1900 (has links)
Ce travail de recherche cherche à répondre à deux questions : Quels sont les liens sociaux liant les maîtres et ingénus aux dépendants, sont-ils plus importants entre ingénus et affranchis qu’entre ingénus et esclaves? Ont-ils une influence positive sur l’affranchissement des esclaves dans la Correspondance de Cicéron ? Cette étude évolue par thème, passant des liens amicaux, matrimoniaux, sexuels aux évaluations des maîtres et des patrons sur leurs esclaves et affranchis. Avant la conclusion, quelques pages seront également dévolues aux esclaves et affranchis absents de la Correspondance pour expliquer cette absence et les situer dans le contexte de la fin de la République romaine. L’étude des liens sociaux liant les dépendants aux maîtres, patrons et ingénus, dans une approche soulignant les liens amicaux, affectifs, maritaux et sexuels plutôt que les liens sociaux purement juridiques, a permis de prouver l’existence assez fréquente de liens amicaux et affectifs entre les dépendants (esclaves et affranchis) et les maîtres, les patrons et les ingénus dans la Correspondance. L’étude de la Correspondance démontre également que ses liens amicaux et affectifs étaient plus nombreux et plus soutenus entre affranchis et ingénus qu’entre ingénus et esclave, mettant en lumière l’importance des liens d’amitié et d’affection dans le processus d’affranchissement de certains esclaves. / This paper will answer these questions: What were the social relationships between Roman masters/ingenui and slaves/freedmen? Were these relationships more often between ingenui and freedmen than ingenui and slaves? Did these relationships influence positively the slaves’ manumission in Cicero’s Letters? This paper will index and analyse the social relationships between ingenui and slaves/freedmen in the Letters. By social relationships, are meant friendships, marriage ties, sexual relations, masters’ and patrons’ estimation of their slaves/freedmen behaviours. Some pages will be devoted to the slaves and freedmen not mentioned in the Letters to explain this absence in the context of Rome in the last century BC. The study of social relationships between slaves/freedmen and masters, patrons and ingenui, in a social approach rather than a purely legal one, permitted the conclusion that friendships and affection often existed between slaves/freedmen and their masters/patrons or other ingenui of the Letters. In addition, this study proves that friendships and affectionate ties were more numerous and lasting between ingenui and freedmen than between ingenui and slaves. Accordingly, I defend the importance of friendships and affections ties in the manumission’s strategies of certain slaves.

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