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Pour un nouveau regard : gestes documentaires de résistance au Maroc : des années 1960 à nos jours / Towards a new gaze : resistance documentary gestures in Morocco since the 1960's

Pierre-Bouthier, Marie 27 June 2018 (has links)
Au début des années 1960, les ambitions des cinéastes marocains pour un art décolonisé et réinventé se heurtent à un régime politique autoritaire, à un système productif rigide et contrôlé, et à une censure souvent non dite, ambiguë et contradictoire. Cette thèse explore les stratégies développées par les documentaristes des années 1960 à nos jours pour résister à ce contexte contraint et s'y tailler une part de liberté: du détournement de commandes aux tournages clandestins, en passant par les coproductions étrangères. Pour évaluer plus précisément les capacités de nuisance de ce système, mais aussi les possibilités de le contourner, cette thèse s'appuie sur l'étude du cas d' Ahmed Bouanani (1938-2011 ), avec l'analyse génétique rapprochée de deux de ses documentaires, 6 et 12 (1968) et Mémoire 14 ( 1971 ). Entravés de deux manières différentes par le Centre cinématographique marocain, ces courts-métrages gardent cependant des traces accusatrices de la censure subie, elles véhiculent toujours un message politique subtil. Leur auteur y met surtout en œuvre une part de son projet esthétique : «affronter» la réalité marocaine passée et présente via une forme documentaire ancrée dans un patrimoine ancestral. A cet égard, l'œuvre de Bouanani est une clef: la plupart des gestes résistants étudiés dans cette thèse peuvent en effet être interprétés comme la recherche des formes et dispositifs à même de rendre compte de la réalité, de l'histoire ou du patrimoine marocains. Contre les silences du discours officiel, s'ébauche ainsi la constitution d' « un nouveau regard » cinématographique pour le Maroc indépendant. / At the beginning of the 1960s, Moroccan filmmakers, and their ambitions for a decolonized reinvented ait, are confronted to an authoritarian political regime, to a tightly-controlled productive system, and to an ambiguous contradictory censorship, kept seldom unsaid. This thesis studies the strategies that were developed by documentary-filmmakers from the 1960s to nowadays to resist this constraining context and find their own free path, ranging from commission diverting to clandestine shootings, passing by co-productions with foreign countries. The case of Ahmed Bouanani (1938-2011 ), through the genetic analysis of two of his documentaries, 6 et 12 ( 1968) and Mémoire 14 ( 1971 ), enables us to evaluate more precisely the harmful ways of this system, but also the possibilities to bypass its impediments. Indeed, these films were hindered in two very different ways by the Centre cinématographique marocain. And yet, they kept accusatory marks of the censorship undergone, and still convey a subtle political message. But their author makes mostly use of them to carry out part of his aesthetical project: tackling Moroccan past and present reality through a documentary form anchored in an ancestral cultural heritage. ln this respect, Bouanani is a key figure: indeed, most of the documentary gestures studied in this thesis can be construed as a search for forms and devices suitable for rendering closely Moroccan reality, history or heritage. Against official silence, the constitution of a “new” film “gaze” is thus sketched for independent Morocco.
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La " lutte armée " entre justice, politique et histoire. Usages et traitements des " années de plomb " dans l'Italie contemporaine (1968-2010)

Rossi, Federica 10 November 2011 (has links) (PDF)
Les " années de plomb " en Italie demeurent un passé qui est souvent mobilisée dans des contextes très divers et dont l'interprétation divise et oppose de nombreux acteurs. Cette thèse analyse les usages de ce passé, des années 1970 jusqu'à nos jours, et montre comment s'est élaboré et imposé en Italie un cadre interprétatif dominant des événements de la période. A partir de matériaux empiriques variés (entretiens, autobiographies, archives, débats parlementaires), elle étudie les multiples arènes où s'élaborent les mises en récit des événements passés et les controverses qui marquent leur interprétation. A la différence des travaux qui mettent en avant le caractère " exceptionnel " ou " traumatisant " d'un passé pour rendre compte de sa récurrence dans les débats postérieurs, ce travail déplace la focale du passé au présent. Il porte l'attention sur les acteurs qui interviennent dans les débats sur le passé et sur les enjeux qui leur sont propres : magistrats, victimes, anciens militants, hommes politiques. Il montre comment le passé est construit et reconstruit sans cesse dans et par ces différentes mobilisations et controverses qui se déroulent dans des conjonctures éloignées. C'est donc dans la rencontre entre trajectoire d'acteurs (et groupes d'acteurs) et contextes sociopolitiques que l'on peut saisir et expliquer les vies ultérieures des années 1970 en Italie.
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La « lutte armée » entre justice, politique et histoire : usages et traitements des « années de plomb » dans l’Italie contemporaine (1968-2010) / The armed struggle between justice, politics and history : uses and treatments of the "years of lead" in contemporary Italy (1968-2010)

Rossi, Federica 10 November 2011 (has links)
Les « années de plomb » en Italie demeurent un passé qui est souvent mobilisé dans des contextes très divers et dont l’interprétation divise et oppose de nombreux acteurs. Cette thèse analyse les usages de ce passé, des années 1970 jusqu’à nos jours, et montre comment s’est élaboré et imposé en Italie un cadre interprétatif dominant des événements de la période. A partir de matériaux empiriques variés (entretiens, autobiographies, archives, débats parlementaires), elle étudie les multiples arènes où s’élaborent les mises en récit des événements passés et les controverses qui marquent leur interprétation. A la différence des travaux qui mettent en avant le caractère « exceptionnel » ou « traumatisant » d’un passé pour rendre compte de sa récurrence dans les débats postérieurs, ce travail déplace la focale du passé au présent. Il porte l’attention sur les acteurs qui interviennent dans les débats sur le passé et sur les enjeux qui leur sont propres : magistrats, victimes, anciens militants, hommes politiques. Il montre comment le passé est construit et reconstruit sans cesse dans et par ces différentes mobilisations et controverses qui se déroulent dans des conjonctures éloignées. C’est donc dans la rencontre entre trajectoire d’acteurs (et groupes d’acteurs) et contextes sociopolitiques que l’on peut saisir et expliquer les vies ultérieures des années 1970 en Italie. / In Italy, the « years of lead » represent a controversial past: this period of recent history is often mobilized in various contexts and its interpretations divide and oppose different actors. This thesis analyses the public uses of history, from the 1970s until today, and shows how a dominant frame of interpretation of past events has been set. Various empirical materials (interviews, autobiographies, archives, parliamentary debates) allowed to study different areas where narrations of past events have been constructed and controversies are taking place. Differently from works that are explaining recurrent controversies about the past by its “exceptional” or “traumatic” character, this research is focusing on the present. It analyses the actors that are intervening in public debates about the past and on their specific issues: judges, victims, former activists, politicians. It sheds light on how the past is continuously constructed and reconstructed in and by contemporary mobilizations and controversies. Thus, this work associates the study of actors’ trajectories and sociopolitical contexts to explain the posterior lives of the 1970s in Italy
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L'affaire Cesare Battisti : enjeux politiques et littéraires / The Cesare Battisti Case : Political and Literary Stakes

Lauri, Laura 19 January 2018 (has links)
Le nom de Cesare Battisti est certes celui d’un héros bien connu de la Grande Guerre, mais il évoque également, de façon traumatique, les méfaits que la justice italienne a imputés à cet activiste provocateur et irréductible, né en 1954 près de Latina, dans le Latium, qui fut condamné à perpétuité par contumace lors d’un procès contesté car basé sur les accusations d’un unique « repenti ». Cesare Battisti ne fut certes qu’une figure secondaire des années de plomb. En France, son « affaire » hors norme a été largement mythifiée. Battisti n’en continue pas moins à être voué aux gémonies. Il nous offre donc une étude transversale intéressante afin de passer de l’invective à une nécessaire recherche dépassionnée, aussi documentée et objective que possible sur cette période douloureuse et sur ses conséquences. Les origines de ce personnage aussi déroutant et complexe que polémique, capable de nombreuses métamorphoses et très perspicace, et son contexte, permettent de mieux comprendre une dérive vers des groupuscules violents d’extrême gauche. Un mécanisme s’enclenche alors conduisant à une « affaire » aussi complexe qu’interminable dans ses méandres judiciaires, certes en Italie, mais bien plus encore en France, où les jugements des tribunaux s’entrelacent avec un vaste campagne médiatique et même ultérieurement au Brésil, jusqu’à nos jours. L’inflexibilité du personnage en est une cause importante. Il en découle une avalanche d’articles, déclarations et ouvrages très engagés de la part d’intellectuels relayés par l’espace médiatique puis politique. Pourquoi ce battage à rebondissements alors que les autres réfugiés qui bénéficient en France de la « doctrine Mitterrand » restent majoritairement dans l’ombre ? La réponse provient alors pour l’essentiel du recours tactique, de la part de Battisti, à l’écriture, utilisée pour se présenter en tant qu’intellectuel, largement sacralisé et donc intouchable en France, mais qui permet aussi de poursuivre indirectement, entre les lignes, le même combat politique. Ses romans policiers soigneusement élaborés et nourris de ses aventures et observations d’exilé dépassent ainsi largement les limites supposées de ce genre et soulèvent des questions qui intéressent nos contemporains. L’accusé devient accusateur et souligne maintes impasses de la modernité, redessinant ainsi son image à travers la fiction, au prix d’omissions et de clivages. Les phases de l’existence de Cesare Battisti nous prodiguent, après analyse, de multiples enseignements sur les ressorts d’une période de crise et sur ce qui agite encore la nôtre. / Cesare Battisti’s name is indeed that of a famous hero of the Great War, but it also evokes, traumatically, the crimes imputed by the Italian judiciary to the provocative and inflexible activist born in 1954 near Latina, in the Latium, who was given a life sentence in absentia, after a trial which was contested as based on charges presented by a single ‘penitent’. There is no doubt that Cesare Battisti was only a minor figure during the Years of Lead. In France, his exceptional ‘case’ was widely mythicized. Nevertheless, Battisti is still vilified. He thus makes for an enlightening transverse study, allowing us to leave behind the invectives and move on to much needed, dispassionate research, as documented and objective as possible, into that painful era and its aftermath. The origins of this puzzling, complex, and contested individual, highly perceptive and capable of numerous metamorphoses, together with his background, allow us to understand better his drift towards violent, extremist left-wing groupuscules. A mechanism is then set in motion, leading to a ‘case’ which seems endless, in its judicial complexities in Italy, but even more so in France where the sentences of the courts are interwoven with a vast media compaign, and later on in Brazil, still today. The inflexibility of the protagonist is a major factor in this situation. It entails a torrent of articles, statements, and very committed monographs from intellectuals, reverberated in the media and subsequently in the political sphere. Why this intensive media coverage, with all its twists, when the other refugees benefitting in France from the ‘doctrine Mitterrand’ can remain largely anonymous? Certainly because of Battisti’s main tactics— becoming a writer, and therefore an intellectual, thus sacred and unimpeachable in France— which also allows him to keep up his political fight, indirectly, between the lines. His crime novels, which are carefully crafted, and fed by his adventures and observations as an exile, reach far beyond the supposed limits of the genre, and raise questions that can capture our contemporaries’ interest. The defendant becomes an accuser. He highlights the many dead ends of the modern age. Thus he reshapes his image, through fiction, by means of omission and division. Analyzing Cesare Battisti’s life in its successive stages teaches us a lot about the cogs and wheels of a historical crisis, and about what still troubles our society.
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Rome, l'inscription des violences politiques dans la ville au cours des années de plomb : (1966-1982) / Rome, the inscription of the political violence in the city during the years of lead : (1966-1982)

Guzzo, Domenico 06 June 2017 (has links)
En s’inscrivant dans le récent sillage historiographique consacré à la dimension métropolitaine de la conflictualité armée, cette recherche a analysé les milieux et les formes urbaines de l'extrémisme à Rome dans l’après-68. Par une approche interdisciplinaire - qui a intégré l’apport de la philosophie, de l'urbanisme, de la sociologie, de la géographie urbaine, des sciences politiques - cette étude a reconstruit la relation entre le territoire urbain et la mise en œuvre d’une violence subversive, souvent à caractère meurtrier et terroriste, dans le cadre de la modernisation nationale activée par le "boom économique" (1958-1963) et des dynamiques propres à la « guerre froide ».On a porté une attention particulière à l’appréhension des processus de transformation idéologique et culturelle, mûris au sein de la « crise urbaine » affectant le mauvais et difficile développement de Rome dans l'après-guerre, qui ont permis à la première métropole italienne de devenir l'écosystème unique et catalyseur de cette conflictualité extrême, au-delà des simples facteurs géopolitiques (crise européenne de l'idée d'atlantisme) et socio-économique (explosion des luttes sociales pour la revendication de biens et services propres à la modernité consumériste).Cette étude est remontée aux facteurs de division caractérisant la structure, le tissu et l’ambiance de Rome. Il s’agit des clivages fondamentaux, en place dès le début de l’époque républicaine (1946), sur lesquels s’implantent ensuite, au lendemain du boom économique, les processus de radicalisation qui accompagnent les multiples luttes revendicatives - dans les domaines du quartier, du travail, des écoles et de l’Université - engendrées par une modernisation de la capitale brutale et déséquilibrée. Notre recherche a, de ce fait, démontré que les différentes « expériences d’antagonisme » muries au sein de cette vaste contestation sociale, ont servi finalement d’incubateurs où une partie de la militance extraparlementaire romaine, issue de la mobilisation soixante-huitarde, s’est initiée à différentes pratiques subversives (notamment les répertoires de l’illégalité de masse et de la guérilla clandestine).La prise en compte de tous ces niveaux et ces dimensions a fait ressortir les particularités de la violence politique déployée à Rome dans l’après-68, tout en attribuant la juste proportion au « poids » de la capitale d’Italie dans le déploiement à l’échelle nationale de la « stratégie de la tension » (1969-1974) et des « années de plomb » (1975-1982).Cette recherche s’est donc engagée dans la reconstruction d’un cadre historique global, mettant en connexion diachronique les faits et les dynamiques internes à la ville (d’ordre social, économique, culturel, idéologique, politique et urbanistique) avec le système étatique centré à Rome – marqué par les pressions du « rideau de fer », les lourdes séquelles de la dictature fasciste et de la guerre civile, la fragilité gouvernementale et le manque de cohésion nationale – le long des années de la modernisation et de l’entrée dans la société d’abondance en Italie. / Following the new historiographical path focused on the urban dimension of the armed struggle, this research analyses the milieus and the forms of the political extremism in Rome after ‘68. By an interdisciplinary approach – which integrates the contribution of philosophy, of urban studies, of sociology, of urban geography, of political sciences – this study rebuilt the relation between urban territory and the implementation of a subversive violence, often lethal and terrorist, in the context of the national modernization activated by the “economic boom” (1958-1963) and of the “cold war” dynamics. A special attention is payed to the apprehension of the ideological and cultural evolutions - grown inside the “urban crisis” which affects the critical development of Rome in the post-war period – that transformed the biggest Italian metropolis in a perfect ecosystem for this extreme conflict, far beyond the only effects of the geopolitical  (European crisis of the Atlanticism) and socio-economic factors  (explosion of the social struggles claiming the fruition of goods and services created by for consumerist modernity). This study went back to the basic divisions of the structure, the society and the environment of Rome: the fundamental cleavages, appeared at the beginning of the republican time (1946), over which, after the “economic boom”, a process of radicalization (due to the growing of the social struggles in the fields of the local community, work, school and the University, generated by a brutal and unbalanced modernization of the town) is established. Our research, so showed that the various “experiments of antagonism” matured within this vast social protest, were used finally as incubators where part of the roman extremist militancy, resulting from the end of ’68 mobilization, was initiated with various subversive practices (in particular, the repertoires of the mass illegality and of the clandestine guerrilla). Considering of all these levels and these dimensions highlighted the characteristics of the political violence deployed in Rome after ’68, while allotting the right proportion to the “weight” of the capital of Italy in the national deployment of the “strategy of the tension” (1969-1974) and the “years of lead” (1975-1982). This research thus strives to reconstruct a comprehensive historical framework, putting of diachronic connection the facts and the dynamic of the metropolis (social economic, cultural, ideological, political and urban factors) with the State system based in Rome – characterized by the pressures of the “iron curtain”, the heavy after-effects of the fascist dictatorship and the civil war (1943-1945), the governmental frailty and the lack of national cohesion – along the years of modernization and of the entry in the age of abundance for Italy.

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