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L'arctique dans l'économie du savoir et les stratégies d'innovation impliquant les sciences de l'environnement : le cas du réseau de centres d'excellence arcticnet

Coussot, Caroline January 2008 (has links) (PDF)
La fonte des glaces dans l'Arctique laisse entrevoir l'ouverture d'une nouvelle voie maritime au Nord-Ouest du globe, facilitant dès lors l'accès aux potentiels industriels de cette région. Les intérêts économiques liés à l'entrée de l'Arctique dans la mondialisation se heurtent de front à la qualité de vie, aux valeurs culturelles et aux intérêts des communautés nordiques et à la souveraineté canadienne dans l'Arctique. Le gouvernement canadien a choisi à travers le programme canadien des Réseaux de centres d'excellence de faire de l'économie fondée sur le savoir, par le transfert des connaissances et la collaboration entre les acteurs du conflit, son « cheval de bataille ». Le Réseau de centres d'excellence ArcticNet a le mandat de diffuser l'ensemble des connaissances et de recourir à l'innovation en vue d'élaborer des stratégies et des politiques nationales qui répondent aux intérêts de chacun dans l'Arctique. Les activités de R&D de l'entreprise à but non lucratif, ArcticNet, sont principalement financées par le programme canadien des Réseaux de centres d'excellence, dont les critères d'excellence, inspirés des différents modèles de l'économie du savoir (Triangle de Sabato, Système nationaux d'innovation et Triple Hélice), reposent sur l'interdisciplinarité et la gestion d'un réseau interinstitutionnel. ArcticNet, dont le siège social est situé à l'Université Laval, est ainsi gérée depuis 2003 par des représentants universitaires, gouvernementaux, industriels et Inuit. Ce mémoire basé sur une étude exploratoire a pour objectif de déterminer la dynamique d'innovation, tant sociale que technique, du Réseau de centres d'excellence ArcticNet, oeuvrant dans le domaine des sciences de l'environnement. Notre enquête par questionnaire tente de traduire l'engagement des institutions publiques et privées partenaires de l'organisation, de déterminer les facteurs qui influencent leurs contributions, ainsi que leur perception quant au Réseau ArcticNet et aux problématiques relatives aux changements climatiques dans l'Arctique. Au regard des résultats que nous avons obtenus, nous émettons l'hypothèse selon laquelle ArcticNet prend place dans un modèle d'innovation élargi aux milieux immédiat et global de cette entreprise du savoir. Au-delà de l'interaction UniversitéGouvernement- Industrie, ArcticNet intégrerait dès lors l'influence et les enjeux propres au milieu de production et de diffusion de l'innovation. Ce système intégré suppose que l'innovation doit répondre à de nombreux défis, notamment relatifs à l'innovation organisationnelle soutenue par la participation des Inuit, d'un conflit entre les sciences sociales et les sciences naturelles et des difficultés relationnelles entre le système scientifique et l'Industrie. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : L'économie fondée sur le savoir, Réseau de centres d'excellence ArcticNet, Le passage du Nord-Ouest.
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Comportement de mise en réserve du renard arctique dans une colonie d'oies des neiges à l'île Bylot, Nunavut

Careau, Vincent January 2006 (has links) (PDF)
Le comportement de mise en réserve de nourriture a évolué chez plusieurs espèces comme une adaptation pour faire face à des périodes de pénurie alimentaire. Les mammifères terrestres de l'Arctique sont sujets à des variations importantes en abondance de nourriture. Le renard arctique (Alopex lagopus) est reconnu pour son habitude à cacher de la nourriture, particulièrement dans les colonies d'oies où les oeufs sont très abondants durant une période très brève (saison de nidification). L'hypothèse générale de ce projet est que le renard de l'île Bylot maximise son accès aux oeufs de la grande oie des neiges (Chen caerulescens atlantica) via la mise en réserve de nourriture. Des observations comportementales ont été effectuées durant 8 saisons de nidification couvrant deux cycles complets de lemmings. Le taux d'acquisition en oeufs des renards était très élevé durant la ponte et a diminué tout au long de la saison de nidification, tout comme le taux de cache, puisque les oeufs ont été cachés en proportions de leur acquisition indépendamment de la variation saisonnière en abondance d'oeufs. La proportion d'oeufs cachés a plutôt varié annuellement en lien avec l'abondance de lemmings; les renards ont caché la majorité des oeufs (>90%) durant les années de forte abondance de lemmings et durant les deux années suivantes. Cette proportion a diminué à 40% durant la troisième année après le pic de lemmings, probablement parce que les renards ont dû consommer une plus grande proportion des oeufs qu'ils obtenaient. Le taux avec lequel les renards ont récupéré les oeufs cachés a varié en fonction de l'abondance des oeufs dans les nids et l'abondance de la réserve en oeufs cachés. La périssabilité et le temps de consommation sont deux facteurs ayant un effet sur les décisions de cache du renard arctique. Parmi les proies les plus importantes (oeuf, oison et lemming) pour les renards à Bylot, l'oeuf est la moins périssable et est celle qui requiert le plus de temps à manger. La théorie prédit que les oeufs devraient donc être cachés en plus grande proportion et c'est ce qui a été observé dans cette étude. Les deux facteurs pourraient être importants puisque la saison de nidification des oies est courte et que les renards doivent se faire une réserve potentiellement utile à long terme. Le comportement de mise en réserve des renards a été quantifié à un niveau inégalé à l'aide de l'utilisation d'une technique de suivis télémétriques des oeufs cachés. L'hypothèse de la séquestration rapide a ainsi pu être testée pour expliquer pourquoi les renards recachent les oeufs d'oies. Les renards utiliseraient une stratégie de mise en réserve en deux étapes; d'une part, pour maximiser la récolte d'une ressource abondante, mais éphémère et d'autre part, pour relocaliser les oeufs dans des endroits plus sécuritaires. Cette étude fait aussi état d'une première mention à propos d'interactions interspécifiques entre le renard arctique et le grand corbeau (Corvus corax). Ce dernier peut prélever efficacement les réserves faites par les renards. Somme toute, en utilisant de simples données à long terme combinées à des observations plus détaillées et à une technique originale, ce projet nous informe sur les mécanismes comportementaux ayant évolué chez le renard arctique pour maximiser son accès aux oeufs d'oies. Ceci peut potentiellement éclairer certains patrons observés à l'échelle de la population et de la communauté de l'île Bylot. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Mise en réserve, Décisions de cache, Périssabilité, Hypothèse de la séquestration rapide, Alopex lagopus, Chen caerulescens atlantica, Corvus corax, Île Bylot.
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Affirmer la souveraineté du Canada en Arctique : le défi de Wilfrid Laurier

Demontigny, Cindy 08 August 2013 (has links)
Entre 1896 et 1911, le gouvernement de Wilfrid Laurier a envoyé dans l’archipel arctique sept expéditions pour affirmer la souveraineté du dominion sur cette région. Le Canada craignait que les États-Unis décident de revendiquer des droits souverains en Arctique puisque des pêcheurs américains y étaient établis. Cette thèse s’intéresse aux actions entreprises par le gouvernement Laurier et démontre que ces actions étaient liées à la pensée nationaliste et autonomiste de Wilfrid Laurier. Ce lien apparait clairement après le jugement sur la définition des frontières de l’Alaska. Il devint alors clair pour Wilfrid Laurier que son gouvernement était le mieux placé pour défendre les intérêts du dominion. C’est pourquoi il décida d’envoyer annuellement des expéditions en Arctique afin qu’une situation semblable à celle qui venait avec les frontières de l’Alaska ne se reproduise plus jamais. Il choisit d’agir seul, sans demander l’aide de la Grande-Bretagne. Pour Wilfrid Laurier, toutes ces actions étaient préventives.
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La navigation dans les eaux arctiques canadiennes du concept de risque à la géopolitique /

Dupré, Sophie. January 1900 (has links) (PDF)
Thèse (Ph.D. )--Université Laval, 2009. / Titre de l'écran-titre (visionné le 16 juin 2009). Bibliogr.
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Affirmer la souveraineté du Canada en Arctique : le défi de Wilfrid Laurier

Demontigny, Cindy January 2013 (has links)
Entre 1896 et 1911, le gouvernement de Wilfrid Laurier a envoyé dans l’archipel arctique sept expéditions pour affirmer la souveraineté du dominion sur cette région. Le Canada craignait que les États-Unis décident de revendiquer des droits souverains en Arctique puisque des pêcheurs américains y étaient établis. Cette thèse s’intéresse aux actions entreprises par le gouvernement Laurier et démontre que ces actions étaient liées à la pensée nationaliste et autonomiste de Wilfrid Laurier. Ce lien apparait clairement après le jugement sur la définition des frontières de l’Alaska. Il devint alors clair pour Wilfrid Laurier que son gouvernement était le mieux placé pour défendre les intérêts du dominion. C’est pourquoi il décida d’envoyer annuellement des expéditions en Arctique afin qu’une situation semblable à celle qui venait avec les frontières de l’Alaska ne se reproduise plus jamais. Il choisit d’agir seul, sans demander l’aide de la Grande-Bretagne. Pour Wilfrid Laurier, toutes ces actions étaient préventives.
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Développement d'un capteur optique pour la mesure du nitrate dans la glace de mer

Alikacem, Yasmine 17 April 2023 (has links)
Dans un contexte où le paysage Arctique change rapidement au même rythme que les cycles biogéochimiques, ce projet de recherche vise à développer un capteur optique pour mesurer la concentration en nitrate dans la glace de mer afin de mieux comprendre le flux de ce nutriment qui limite la croissance des algues. L'instrument développé sera conçu afin d'être facilement intégrable à une plateforme endoscopique multimodale permettant de caractériser la glace de mer. La spectroscopie Raman augmentée de surface et la spectroscopie d'absorption UV ont été étudiées afin de mesurer la concentration de nitrate directement dans la glace de mer. Suites aux études de faisabilité, un spectrophotomètre portable optimisé pour la détection des nitrates dans l'UV profond a été développé et caractérisé. Le système est basé sur UltraPath™, des cellules capillaires à guide d'onde liquide multi-parcours qui remplacent les cuvettes traditionnelles. Cette technologie, associée à un algorithme de résolution, incluant des corrections pour la température et la salinité ainsi que des étalonnages simples pouvant être effectués sur le terrain, a permis d'obtenir des mesures de concentrations fiables dans des environnements aqueux complexes. La méthode proposée a été testée en laboratoire sur des échantillons provenant de la mer du Labrador, de la rivière Churchill et de la baie de Baffin. Pour une plage de température allant de 4 à 23 °C et une plage de salinité allant de 0 à 90 g/kg, une justesse de 3 μm/L et une précision de 97 % sont rapportées, soit une justesse similaire et une meilleure précision que les instruments couramment utilisés pour mesurer le nitrate et basés sur la spectroscopie d'absorption UV. De ces faits, le spectrophotomètre à batterie décrit dans ce mémoire est une technique prometteuse pour la mesure du nitrate dans l'eau de mer et la glace de mer en temps réel.
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Étude multi échelle des communautés microbiennes dans l'Océan Arctique

Joli, Nathalie 24 April 2018 (has links)
L’Océan Arctique (OA) est hétérogène et se compose de plusieurs écorégions influencées par des conditions environnementales saisonnières extrêmes. L’Arctique est particulièrement vulnérableaux changements climatiques et montre un réchauffement plus rapide que la plupart des régions sur Terre. Cette thèse se concentre sur l’étude de deux régions (golfe d’Amundsen et baie de Baffin (BB)) à différentes échelles spatiales et temporelles. D’abord, nous utilisons des approches moléculaires, incluant la métagénomique et le séquençage à haut débit d’un marqueur taxonomique pour examiner la diversité microbienne eucaryote, puis nous appliquons des approches basées sur l’assemblage de pigments et les paramètres photosynthétiques afin de mieux définir les communautés. Sur la base d’échantillons prélevés durant 8 mois dans le golfe d’Amundsen (novembre 2007 à juillet 2008), nous documentons la saisonnalité d’espèces microbiennes eucaryotes clé dans l’Arctique. Nous montrons que les prasinophytes survivent pendant la Nuit Polaire et que Micromonas était probablement sujet à une lyse virale en hiver. Deuxièmement, nous décrivons une variabilité spatiale importante dans la BB à la mi-août 2013 et montrons qu’il ne s’agit pas d’une seule écorégion. L’absence de maximum de chlorophylle sous-surface (SCM) du côté canadien était contrastée avec la présence d’un SCM marqué du côté Groenland. Les différences océanographiques physiques de chaque côté semblent également influencer la composition en espèces, avec des communautés de diatomées dominées par Chaetoceros aff. gelidus du côté du Canada, tandis que du côté du Groenland, ce sont les diatomées potentiellement nocives pour les vertébrés marins Pseudo-nitzschia spp., qui étaient les plus abondantes. Enfin, nous montrons que les capacités photosynthétiques et les teneurs en pigments présentent une variabilité verticale, spatiale et temporelle dans le Nord de la Baie de Baffin. Nous décrivons la forte variabilité apparente de la communauté photosynthétique du côté du Canada, comparé à des changements plus progressifs de l’autre côté. Du côté Groenlandais, la dominance des communautés alternent entre les diatomées et les algues vertes, avec un retour aux conditions initiales après 24 h reflétant bien les patrons de signatures pigmentaires. Le remplacement rapide des groupes photosynthétiques du côté du Canada est associé à un manque d’accumulation de biomasse à court terme, suggérant un équilibre entre croissance et processus de perte au cours des 24 h. À long terme, les différences entre les deux parties pourraient se refléter dans les transferts d’énergie aux réseaux alimentaires pélagiques par rapport à l’exportation de carbone vers le benthos. Par l’utilisation d’échelles spatiales et temporelles variées, cette thèse se concentre sur deux régions historiquement productives de l’Arctique et les résultats obtenus ont contribué à l’avancement des connaissances dans le domaine de l’écologie microbienne arctique, en mettant particulièrement l’accent sur la survie pendant la nuit polaire et sur les effets potentiels du changement climatique sur l’accumulation de biomasse photosynthétique et les capacités photo physiologiques associées. / The Arctic Ocean (OA) is heterogeneous and composed of multiple eco-regions that are influenced by extreme seasonal environmental conditions. The Arctic is particularly vulnerable to climate change and warms faster than most regions on Earth. This thesis focuses on two regions of the Arctic (Amundsen Gulf and Baffin Bay (BB)) at different spatial and temporal scales. First, we used molecular approaches including metagenomics and high-throughput sequencing of a taxonomic marker to examine eukaryotic microbial diversity, and then we applied pigment assemblage-based approaches and examined photosynthetic parameters to further define communities. Based on samples collected over 8 months in the Amundsen Gulf (November 2007 - July 2008), we document the seasonality of key microbial eukaryote species in Arctic. We show that prasinophytes survive during the Polar Night and that Micromonas was likely subject to viral lysis in winter. Second, we describe high spatial variability in BB in mid-August 2013 and show the presence of several regions. The absence of a subsurface chlorophyll maximum (SCM) on the Canadian side was in contrast with a marked SCM on the Greenland side. Physical oceanographic differences on each side also influenced the species composition, with diatom communities dominated by Chaetoceros aff. gelidus on the Canadian side, while on the Greenland side, Pseudo-nitzschia spp., which are potentially harmful to marine vertebrates, were the most abundant diatoms. Finally, we highlighted a vertical, spatial and temporal variability of the photosynthetic capacities and the pigment contents in Northern Baffin Bay. We describe the apparent high variability of the photosynthetic community on the Canadian side, which was in contrast with more gradual changes on the Greenland side, where communities switched from diatoms to green algae and back over 24 h reflecting photoprotection and light capture pigment signatures. The rapid species replacement of photosynthetic groups on the Canadian side was in conjunction with a lack of short term biomass accumulation, suggesting balanced growth and loss processes over the 24 h. In the long term, differences on the two sides would be reflected in the energy transfers to pelagic food webs versus export of carbon toward the benthos. Focusing on two contrasting but historically productive regions of the Arctic over different spatial and temporal scales, results produced within this doctoral project contributed to the advancement of knowledge in the field of arctic microbial ecology, with particular emphasis on the survival during the Polar Night, and potential consequences of climate change on the accumulation of photosynthetic biomass and their photo physiological capacities.
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Ecology and physiology of chaetognaths (semi-gelatinous zooplankton) in Arctic waters

Grigor, Jordan 24 April 2018 (has links)
Les chaetognathes sont d’importants membres des communautés mésozooplanctoniques de l’Arctique en ce qui a trait à l'abondance et à la biomasse. Les chaetognathes de l’Arctique se répartissent en trois espèces principales qui sont considérées comme étant strictement carnivores : Eukrohnia hamata, Parasagitta elegans et Pseudosagitta maxima. Cette étude utilise un ensemble de données de filet planctoniques recueillies sur une période de 5 ans dans les régions européennes, canadiennes et de l'Alaska de l’Arctique (2007, 2008, 2012, 2013, 2014) et comprend un cycle annuel complet dans l'Arctique canadien (2007-2008), le but étant d’améliorer notre compréhension sur les distributions, les cycles de vie et les stratégies d'alimentation du E. hamata et du P. elegans. Dans la présente thèse, les points suivants seront abordés : (1) la stratégie d'alimentation et la maturité du P. elegans dans l'Arctique européen durant la nuit polaire en 2012 et 2013, (2) les cycles de croissance et de reproduction, les stratégies d'alimentation et les distributions verticales du E. hamata et du P. elegans dans l'Arctique canadien de 2007 à 2008, et (3) les différences spatiales dans les stratégies d'alimentation du E. hamata et du P. elegans à l'automne 2014. Afin d’étudier leurs stratégies d'alimentation, des analyses de contenu du tube digestif ainsi que des techniques biochimiques ont été utilisées. Dans l'Arctique canadien, le E. hamata et le P. elegans vivent tous deux pendant environ 2 ans. Le P. elegans colonise principalement les eaux épipélagiques, tandis que le E. hamata colonise principalement les eaux mésopélagiques. Dans cette région, P. elegans se reproduit en continue de l'été au début de l'hiver, dans la période de forte biomasse de copépodes, qui constituent ses proies, dans les eaux proches de la surface, un mode de reproduction basé sur l’apport immédiat d’énergie. Cependant, les résultats ont révélé que E. hamata a engendré des couvées distinctes dont on peut voir l’évolution au cours de fenêtres de reproduction séparées, à la fois durant les périodes de printemps-été et d’automne-hiver, ce qui suggère une reproduction basée sur les réserves. Les taux de prédation quotidiens évalués à partir des analyses du contenu du tube digestif sont généralement restés faibles pour les deux espèces de chaetognathes. Toutefois, pour E. hamata et P. elegans, les taux de prédation inférés en été-automne ont dépassé ceux de l’hiver-printemps. Des études d’alimentation ont révélé que E. hamata consomme de la matière organique particulaire (éventuellement des chutes de neige marine) tout au long de l'année, mais surtout en été, alors que le P. elegans se nourrit différemment. Les deux espèces sont caractérisées par une forte croissance estivale. La croissance hivernale du P. elegans était grandement restreinte, tandis que celle du E hamata l’était moindrement. En somme, les différences dans la façon dont les lipides et la neige marine sont utilisés par les deux espèces pourraient expliquer les différences dans leurs cycles de reproduction et leurs patrons de croissance saisonnière. / Chaetognaths are important members of Arctic mesozooplankton communities in terms of abundance and biomass. Despite this, the bulk of seasonal studies have focused on grazing copepods. Arctic chaetognaths comprise three major species which are thought to be strict carnivores: Eukrohnia hamata, Parasagitta elegans and Pseudosagitta maxima. This thesis uses datasets collected from plankton net sampling during five years in European, Canadian and Alaskan areas of the Arctic (2007, 2008, 2012, 2013, 2014) and includes a full annual cycle in the Canadian Arctic (2007-2008), the purpose being to improve our understanding of the distributions, life history and feeding strategies of E. hamata and P. elegans. The following topics are addressed: (1) the feeding strategy and maturity of P. elegans in the European Arctic during the polar night in 2012 and 2013; (2) the growth, breeding cycles, feeding strategies and vertical distributions of E. hamata and P. elegans, in the Canadian Arctic from 2007 to 2008; and (3) spatial differences in the feeding strategies of E. hamata and P. elegans in autumn 2014. To investigate feeding strategies, a combination of gut contents and biochemical techniques was used. In the Canadian Arctic, both E. hamata and P. elegans live for around 2 years. P. elegans mainly colonized epi-pelagic waters, whereas E. hamata mainly colonized meso-pelagic waters. In this region, P. elegans reproduced continuously from summer to early winter when copepod prey peak in near-surface waters. This is characteristic of income breeders. However, results for E. hamata revealed that this species spawned distinct and traceable broods during separate reproductive windows in both spring-summer and autumn-winter, suggesting capital breeding. Daily predation rates inferred from gut content analyses appeared to be generally low in the two chaetognath species, though inferred predation rates in summer-autumn exceeded those in winter-spring. Feeding studies revealed that E. hamata consumed particulate organic matter (possibly falling marine snow) throughout the year but especially in the summer, whereas P. elegans did not feed in this way. High summer growth seems to be a characteristic of both these species. Growth during winter was highly restricted in P. elegans, to a lesser extent in E. hamata. In summary, differences in how lipids and marine snow are utilised by the two species could explain differences in their breeding cycles and seasonal growth patterns.
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Spatialisation du modèle de couvert nival SNOWPACK dans le Nord canadien pour l’étude de l’accès à la nourriture du caribou de Peary

Ouellet, Félix January 2016 (has links)
Le caribou de Peary est l’unité désignable du caribou la plus septentrionale ; sa population a chuté d’environ 70% au cours des trois dernières générations. Le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) identifie les conditions difficiles d’accès à la nourriture à travers le couvert nival comme le facteur le plus influant contribuant à ce déclin. Cette étude se concentre sur l’établissement d’un outil spatial de caractérisation des conditions nivales pour l’accès à la nourriture du caribou de Peary dans le Nord canadien, utilisant des simulations du couvert nival générées avec le logiciel suisse SNOWPACK à partir des données du Modèle Régional Climatique Canadien. Le cycle de vie du caribou de Peary a été divisé en trois périodes critiques : la période de mise bas et de migration printanière (avril – juin), celle d’abondance de nourriture et de rut (juillet – octobre) et celle de migration automnale et de survie des jeunes caribous (novembre – mars). Les conditions nivales sont analysées et les simulations du couvert nival comparées aux comptes insulaires de caribous de Peary pour identifier un paramètre nival qui agirait comme prédicateur des conditions d’accès à la nourriture et expliquerait les fluctuations des comptes de caribous. Cette analyse conclue que ces comptes sont affectés par des densités de neige au-dessus de 300 kg/m³. Un outil logiciel cartographiant à une échelle régionale (dans l’archipel arctique canadien) les conditions d’accès à la nourriture possiblement favorables et non favorables basées sur la neige est proposé. Des exemples spécifiques de sorties sont données pour montrer l’utilité de l’outil, en cartographiant les pixels selon l’épaisseur cumulée de neige au-dessus de densités de 300 kg/m³, où des épaisseurs cumulées au-dessus de 7000 cm par hiver sont considérées comme non favorables pour le caribou de Peary.
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Utilisation de l'espace et des ressources chez un carnivore terrestre de l'Arctique : le renard polaire

Tarroux, Arnaud 07 1900 (has links) (PDF)
Les écosystèmes arctiques sont caractérisés par une productivité végétale réduite, une structure trophique relativement simple et des variations cycliques d'abondance de certaines proies et de leurs prédateurs. Le renard polaire, de par sa position au sommet de la chaîne alimentaire, a un impact sur plusieurs espèces de proies, mais est aussi, en retour, influencé par leurs fluctuations d'abondance. Ce prédateur utilise aussi des ressources en provenance d'écosystèmes des régions tempérées, en consommant les oies des neiges qui s'y nourrissent et accumulent de l'énergie avant de venir se reproduire dans l'Arctique. L'utilisation de ressources d'origine marine (phoques) a été aussi rapportée. Ces apports de ressources extérieures (ressources allochtones) pourraient expliquer en partie la permanence de plusieurs espèces de prédateurs dans l'écosystème de toundra arctique, en dépit d'une faible productivité primaire. Face aux changements climatiques, dont les premiers effets se font déjà sentir dans les régions polaires, il a été récemment suggéré d'accroître les efforts de recherche sur la dynamique trophique des écosystèmes arctiques. Ce projet de thèse s'inscrit dans cette démarche en se concentrant sur l'étude d'un des carnivores terrestres arctiques les plus répandus à l'échelle circumpolaire. En utilisant ces différentes ressources, dont l'abondance varie fortement dans le temps et dans l'espace, le renard polaire serait un facteur important de structuration des réseaux trophiques terrestres en Arctique. L'objectif général était de mieux comprendre, à travers l'étude des patrons d'utilisation de l'espace et des ressources chez le renard polaire, comment ce prédateur parvient à connecter les réseaux trophiques d'écosystèmes distincts. Cette étude concerne une population suivie intensivement depuis 2003 sur l'île Bylot (73°N, 80°O) dans le parc national du Canada de Sirmilik, Nunavut. Les trois objectifs spécifiques étaient de : 1) déterminer la capacité de mouvement et d'utilisation de la banquise par le renard polaire au cours d'un cycle annuel complet, afin d'évaluer son potentiel d'utilisation des ressources marines qui s'y trouvent; 2) quantifier et comparer les domaines vitaux individuels en été (lorsque la banquise est absente) et en hiver (lorsque la banquise est présente) afin de tester des hypothèses sur les patrons de mouvements en fonction de l'accessibilité aux ressources marines; 3) mesurer la diversité du régime alimentaire (niche trophique) à deux échelles, populationnelle et individuelle, afin d'identifier les mécanismes expliquant les variations interindividuelles d'utilisation des ressources d'origine terrestre ou marine. L'étude de l'utilisation de l'espace (objectifs 1 et 2) est basée sur les données de mouvements à grande échelle spatiotemporelle, récoltées par suivi satellite Argos. L'étude de l'utilisation des ressources (objectif 3) est basée sur l'analyse des signatures isotopiques du carbone et de l'azote. Ceci a permis de déterminer l'assimilation des ressources en lien avec l'utilisation de l'espace par le renard polaire. Le premier chapitre répond à l'objectif 1 en démontrant et en quantifiant, pour la première fois, l'exceptionnelle capacité de déplacement dont peut faire preuve cette espèce, à la fois en terme de vitesse (jusqu'à 90 km par jour) mais aussi de la distance parcourue (4,500 km en 5 mois). Ces résultats montrent que cette espèce extrêmement mobile peut facilement utiliser la banquise pour y trouver des ressources marines. Le deuxième chapitre répond à l'objectif 2 en montrant que les domaines vitaux individuels ne varient pas tous au cours d'une même année : certains individus agrandissent leur domaine vital en hiver pour y inclure une grande proportion de banquise, alors que d'autres le maintiennent à peu près constant et centré sur la terre ferme. Mais tous semblent utiliser la banquise à un moment ou un autre de l'hiver. Afin de mieux répondre à l'objectif 3, nous avons ajouté un chapitre portant sur une question technique cruciale et reliée à la méthode d'analyse des isotopes stables. En se basant sur cette méthode, qui est de plus en plus utilisée en écologie, le troisième chapitre propose une méthode d'analyse de la sensibilité d'un modèle de mélange bayésien aux variations des rapports isotopiques. Cette approche permet de mieux anticiper, dans un système donné, les effets de ces variations sur l'interprétation biologique des relations trophiques. Le quatrième chapitre répond à l'objectif 3, en montrant que les variations temporelles de la niche trophique à l'échelle de la population peuvent être expliquées par des caractéristiques individuelles et les variations d'abondances des ressources. La modélisation du régime alimentaire, basée sur l'analyse isotopique, a permis de montrer que les individus non reproducteurs utilisent beaucoup plus les ressources marines (allochtones) au printemps, alors que les individus reproducteurs utilisent surtout les ressources terrestres (autochtones). Cette variation interindividuelle permet d'expliquer les variations temporelles observées à l'échelle de la population. C'est un important pas en avant dans notre compréhension des liens trophiques entre les écosystèmes terrestres et marins de l'Arctique, via les prédateurs mobiles terrestres. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Isotopes stables, renard arctique, mouvements, suivi satellite, réseau trophique

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