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L'art et le vivant dans la société de communication : le corps sous l'emprise d'un temps indifférencié

Daigle, Samuel January 2009 (has links) (PDF)
Ce mémoire-essai a pour objet d'étude la question de l'art et du vivant dans la société de communication. Notre intention est de montrer que le discours actuel sur la communication est symptomatique du malaise identitaire de la subjectivité contemporaine. Il projette des représentations du sujet qui dissolvent la possibilité de se connaître soi-même dans un horizon sensible et symbolique. Nous proposons d'illustrer cette fragmentation du sens de la finitude en analysant les nouveaux rapprochements entre l'art et la communication. Deux corpus artistiques servent d'appui à cette démarche, le bio art d'Eduardo Kac et l'art d'anatomie de Gunther von Hagens. L'étude de leurs oeuvres montre comment l'emprise de la communication sur la réalité brouille notre perception de la vie et de la mort et que la première victime de cette indifférenciation, c'est le corps. Notre premier chapitre, Considérations générales sur la communication dans la société qui porte son nom, consiste en la construction de repères pour analyser le déploiement de la logique à l'oeuvre dans la société de communication: le passage d'un idéal de vérité à un idéal opérationnel, l'économie du sensible au profit du virtuel et l'édification d'une idéologie de la transparence. Ces trois aspects de la logique communicationnelle permettent de comprendre comment l'idéal d'adaptation de soi en temps réel équivaut à la mort du sujet comme entité sensible. Dans le second chapitre, L'art contemporain: un atelier pour les nouvelles «formes de vie» dans la société de communication, nous expliquons comment la logique communicationnelle s'exprime en art contemporain. Alors que le discours de la démocratisation culturelle contribue à généraliser l'idée selon laquelle l'art est un événement qui peut avoir lieu partout et tout le temps, l'esthétique relationnelle s'efforce de rapprocher l'art et la vie à des degrés sans précédent. Il en résulte une conception de la création fort problématique: l'art devient une « forme de vie » incitant le sujet à prendre forme dans n'importe quoi. Le troisième chapitre, De l'atelier au laboratoire: les « formes de vie » de l'art transgénique, propose une illustration de la logique communicationnelle dans le bio art. Les oeuvres transgéniques d'Eduardo Kac sont emblématiques d'une « forme de vie » qui se réalise en temps réel. Elles font de la téléprésence et de la mutation les principes par lesquels on peut comprendre les possibilités émancipatoires du transfert informationnel. notamment dans la culture médiatique. Dans notre quatrième et dernier chapitre, De l'atelier à la morgue: quand l'art prend corps dans la société de communication, nous nous attardons sur la première victime de la fragmentation de la subjectivité sensible, le corps. L'art d'anatomie de Gunther von Hagens et son exposition-mère, Bodyworlds évoque le traitement qui lui est réservé dans la société de communication. Relégué au rôle de support à la circulation de l'information, le corps devient un organe de sensation et un dispositif de discours. Il importe peu de savoir s'il est vivant ou mort, pourvu qu'il communique. Il en va ainsi du sujet. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Communication, Sujet, Art, Esthétique, Société, Eduardo Kac, Biotechnologies, Gunther von Hagens, Art d'anatomie.
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L'utilisation des biotechnologies dans l'oeuvre d'Éduardo Kac et de Tissue Culture & Art Project

Cloutier, Marianne January 2006 (has links) (PDF)
Ce mémoire a pour objet d'étude l'utilisation des biotechnologies en tant qu'outil de création dans les oeuvres de l'artiste Eduardo Kac et du collectif Tissue Culture & Art Project (TC&A). Bien qu'il comporte plusieurs similitudes, le travail de ces artistes présente des différences majeures quant à leur fonctionnement technique et scientifique mais également quant à leurs visées esthétiques et politiques, et aux questions qu'ils soulèvent. L'étude des écrits des artistes nous permet de documenter et de comparer ces pratiques tout en les situant dans le contexte de l'art actuel. Notre premier chapitre, L'avènement de l'art biotechnologique, propose une série d'oeuvres abordant des thématiques similaires à celles des oeuvres du corpus, mais à travers des médiums plus traditionnels tels que la peinture et la sculpture. On y trouve également quelques repères quant aux influences diverses des artistes choisis, ainsi qu'une brève typologie des principales formes d'art biotechnologique. Nous y expliquons également notre choix d'étudier des oeuvres intervenant directement sur le vivant. Le second chapitre s'intitule Les problématiques et les polémiques émergeant des oeuvres biotechnologiques : Étude de cas. Après un bref aperçu de la démarche de Kac et de TC&A, nous proposons une analyse des oeuvres du corpus, basée sur leur présentation formelle, leur fonctionnement sur le plan technique et scientifique ainsi que sur leurs thématiques récurrentes. Par la suite, nous comparons la position théorique des artistes à partir de leurs écrits et selon ces critères: le processus de conception des oeuvres, les buts ou objectifs recherchés, les visées esthétiques et politiques, et les stratégies formelles des textes. Dans notre troisième et dernier chapitre, La question de l'éthique, nous proposons un bref aperçu des fondements imaginaires de l'éthique par rapport au vivant à travers les mythes de Prométhée, Faust et Frankenstein. Nous abordons également les risques associés aux biotechnologies utilisées par les artistes. Le chapitre se termine par les diverses questions éthiques soulevées par les oeuvres: la question de la responsabilité, l'équilibre écologique, le respect de l'animal, l'animal comme nourriture, l'animal rentabilisé, l'animal comme vêtement, l'animal de laboratoire et l'animal de compagnie. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Eduardo Kac, Tissue Culture & Art Project (TC&A), Art biotechnologique, Éthique, Biotechnologies, Écrits d'artistes, Transgénèse, Culture tissulaire.
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La choréogénétique, ou, L'art de faire danser l'ADN

Lapointe, François-Joseph 01 1900 (has links) (PDF)
Ce projet de recherche-création tient du postulat qu'il est possible de composer des chorégraphies en l'absence du chorégraphe. Plus précisément, je propose dans ma thèse de simuler le processus de composition chorégraphique en évacuant tout choix subjectif de la part du chorégraphe. La choréogénétique, c'est l'approche expérimentale qui me permet de répondre à cet objectif théorique. L'ADN, c'est le substrat moléculaire qui me permet pratiquement de remplacer la partition chorégraphique. Deux questions principales motivent mes travaux de recherche doctorale : comment faire danser l'ADN et pourquoi faire danser l'ADN. La première question fait référence à l'aspect scientifique de ma démarche, tandis que la seconde fait appel à des considérations d'ordre artistique. L'ensemble de ma thèse s'inscrit au sein de ce dualisme philosophique : le comment du pourquoi, l'objectif et le subjectif, le quantitatif et le qualitatif. À l'interface des paradigmes de l'art et de la science, ma pratique hybride participe de la rencontre entre ces deux champs de la connaissance. Le chorégraphe est un mutagène sélectif. Ma démarche artistique repose sur cette définition toute simple qui fait office d'hypothèse et de prédiction à la fois. Pour être à même de mettre à l'épreuve la validité de cette hypothèse, j'adopte dans le cadre de ma thèse une approche exploratoire; un aller-retour perpétuel entre la théorie et la pratique. Par l'entremise de la méthode expérimentale, j'évalue mon hypothèse selon différents critères de composition chorégraphique et sous différentes conditions de représentation. Je présente les résultats de six expérimentations chorégraphiques réalisées dans le contexte précis de ma thèse création. Pour certaines œuvres, le chorégraphe est remplacé par un algorithme génétique qui simule in silico des séquences de mouvements. Pour d'autres, c'est la molécule d'ADN que j'utilise in vitro pour générer des partitions chorégraphiques. Dans tous les cas, l'œuvre choréogénétique découle des mutations de séquences de mouvements soumises à la sélection naturelle. Dans tous les cas, c'est un mutagène sélectif distinct qui préside à la composition. J'analyse les différences et les similitudes entre ces expérimentations sur la base de critères quantitatifs et qualitatifs. En prenant forme dans l'espace public, mes performances convoquent différents rapports du corps dansant avec l'espace-temps. Divers types de relation au lieu modulent les conditions de représentation de l'œuvre, tandis que la durée des performances affecte tout autant le danseur que le spectateur. J'aborde également les rapports au corps du danseur dans une perspective génétique et phénoménologique. Finalement, le rapport au public s'inscrit dans le cadre de l'esthétique relationnelle. J'accorde une importance toute particulière à la fonction pédagogique de ma pratique et je discute du rôle du médiateur qui incite à la rencontre du spectateur. J'analyse mes différentes expérimentations en fonction de plusieurs critères d'évaluation de l'art. Je me demande si l'expérimentation choréogénétique est une œuvre d'art, une expérience scientifique ou les deux. À l'aide des notions générique, génétique, intentionnelle, attentionnelle et institutionnelle de l'œuvre d'art, je pose un regard critique sur mon travail. Face aux critiques épistémologiques de ma démarche, j'offre une réponse qui tient d'une sociologie de la transgression en art contemporain. Dans quelles conditions l'art et la science peuvent-elles cohabiter? Cette question fondamentale tisse la trame de fond de ma recherche-création. À la recherche d'un langage commun, l'expérimentation présente une solution méthodologique à la rencontre de ces deux solitudes. De l'interdisciplinarité à la transdisciplinarité et à la paradisciplinarité, je revendique néanmoins le droit de pratiquer l'art et la science en parallèle : ni l'un, ni l'autre, mais les deux. À l'interface de la danse et de la génétique, ma recherche parle également d'art combinatoire, d'art biotechnologique, d'art génératif, d'art corporel, d'art contextuel, d'art relationnel, d'art conceptuel et de performance. Où me classer? Mon travail polymorphe s'apparente au corps protéiforme de l'amibe, en constante transformation, en mutation pour s'adapter à son environnement. Mon travail participe, tant dans le fond que dans la forme, de cette évolution créatrice. Pour terminer, je fais un retour sur l'hypothèse qui m'a permis de réaliser cette recherche-création. J'offre en guise de conclusion une nouvelle hypothèse qui généralise le mutagène sélectif à l'ensemble des pratiques artistiques. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Art combinatoire, Art contextuel, Art corporel, Art génératif, Art génétique, Bioart, Danse, Performance, Science

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