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Du rapport entre politique, économie et société civile dans la philosophie classique anglaise de Hobbes à MandevilleHafidhi, Olfa 28 October 2013 (has links) (PDF)
Penser le rapport entre la politique, l'économie et la société civile de Hobbes à Mandeville, c'est traiter l'individu et les différentes transformations qu'il subit ; c'est-à-dire penser l'individu dans l'état naturel, dans l'état social et selon ses fonctions économiques. Chez Hobbes, pour arriver à un individualisme complet, il faut passer par un renoncement aux pouvoirs et aux facultés naturels de l'individu dans le cadre d'un état civil dans lequel le bien particulier s'accorde avec le bien commun; les biens des particuliers s'expriment en termes de propriété. Chez Mandeville le passage du naturel au social s'explique par le principe d'adaptation spontanée de l'individu à la nécessité de la production économique. Mandeville établit, contrairement à Hobbes, que l'harmonie des intérêts est involontaire et objective. D'où, l'homme économe de Mandeville est identifié par le travail ; pour Hobbes c'est le contrat qui permet de déterminer les premiers traits de l'individu économe. Dans ces deux ordres économiques différents, une théorie, que j'appelle " économico-individualiste ", est ainsi nécessaire pour expliquer, comprendre et déterminer d'une part l'artificialisme de Hobbes, d'autre part, le hasard et la spontanéité de Mandeville.
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Du rapport entre politique, économie et société civile dans la philosophie classique anglaise de Hobbes à Mandeville / Of the report between politics, economy and civil society in the English classic philosophy of Hobbes to MandevilleHafidhi, Olfa 28 October 2013 (has links)
Penser le rapport entre la politique, l’économie et la société civile de Hobbes à Mandeville, c’est traiter l’individu et les différentes transformations qu’il subit ; c’est-à-dire penser l’individu dans l’état naturel, dans l’état social et selon ses fonctions économiques. Chez Hobbes, pour arriver à un individualisme complet, il faut passer par un renoncement aux pouvoirs et aux facultés naturels de l’individu dans le cadre d’un état civil dans lequel le bien particulier s’accorde avec le bien commun; les biens des particuliers s’expriment en termes de propriété. Chez Mandeville le passage du naturel au social s’explique par le principe d’adaptation spontanée de l’individu à la nécessité de la production économique. Mandeville établit, contrairement à Hobbes, que l’harmonie des intérêts est involontaire et objective. D’où, l’homme économe de Mandeville est identifié par le travail ; pour Hobbes c’est le contrat qui permet de déterminer les premiers traits de l’individu économe. Dans ces deux ordres économiques différents, une théorie, que j’appelle « économico-individualiste », est ainsi nécessaire pour expliquer, comprendre et déterminer d’une part l’artificialisme de Hobbes, d’autre part, le hasard et la spontanéité de Mandeville. / Establishing the links between politics, economy and civil society from Hobbes to Mandeville is in fact studying the individual and the differents changes he undergoes. This means, analyzing the individual in he undergoes social state along with his economic functions. According to Hobbes , in order to reach complete individualism we need to go through the process of loosing powers and natural faculties of the individual within the framework of civil state in which the particular good fits the community properties; individual goods are manifested within the concept of property. Contrary to Hobbes, Mandeville states that the harmony of interests is involuntary and objective. Results from the unique interlacing of our national acts, according to Hobbes it’s the contract that determines the first features of the saving individual.
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Le corps agrandi : enjeux anthropologiques de la philosophie biologique française de la technique / Extended body : anthropological points of a French biological philosophy of technologyCazes, Denis Raymond Robert 08 December 2014 (has links)
La philosophie biologique de la technique s'est progressivement constituée depuis un débat d'idées à la fois tributaire des questions du XIXe siècle et d'un fonds philosophique antique. Il en émerge une thèse sur l'action qui fait l'homme civilisé ainsi que sur les sources et attributs de sa mainmise sur le monde à travers les progrès de la technique et l'effet d'agrandissement qui peut en résulter pour le corps individuel et collectif. C'était un programme revendicatif, car il défendait le principe d'une nouvelle pratique de la philosophie et s'installait en position de juge et de substitut de la religion. Contre de tels enjeux, où se croisent originairement des influences allemandes, anglaises et françaises, la philosophie de la technique est entrée en résistance, au risque de perdre de vue plusieurs choses : le sens de sa légitimité philosophique naturelle ; celui de sa vocation à l'interdisciplinarité ; l'accès à un objet latent en elle, le champ définitionnel de l'homme et la question de l'image. reconnaître ce qu'elle est à partir de ce qu'elle fut, demande à la philosophie de la technique : un effort de remise à plat de l'étude des sources dont elle s'est officiellement dotée ; l'élargissement du cercle des autorités ; de se détourner du concordisme ; de résister par l'analyse au préjugé défavorable dont l'accable la critique du naturalisme. C'est à ce prix qu'elle pourra restaurer en elle le sens d'une transition qui devait l'éloigner sans rupture d'un évolutionnisme trop prégnant, tout en préservant son intérêt pour la question de l'homme. En France, une telle mutation se dessine à travers le triangle d'auteurs Bergson, Simondon, Leroi-Gourhan. / Biological philosophy of technics progressively developped rom a debate of ideas depending both on the 19th century's issues and on antique philosophical information holdings. What emerges is a thesis about actions that make a civilized man and about the origins and attributes of his control over the world through technical progress and the magnifying effect that arises as a result for individual or collective systems. it was a ground-breaking program as it was in favour of the principle of a new practice of philosophy and it portayed itself as a judge and a substitute for religion. The philosophy of technics started resisting such challenges which, originally were under German, English and French influence. By doing so it risked losing sight of several aspects : the meaning of its natural philosophical legitimity, that of its vocation for interdisciplinarity, the access to a latent potential inside it, Man's definitional field and the subject of image. Recognizing what the philosophy of technics is from what it used to be requires some conditions : an effort to clarify the study of its official sources, an enlargement of the circle of competent authorities, turning away from concordism, resisting, through analysis, the negative bias poured out over it by the criticism of naturalism. This is the cost at which the philosophy of technics will be able to retsore, in its bosom, a sense of a transition that should move it away, but not cut it from, a too prevalent evolutionism, as well as it should keep its interest for the subject of Man. In France, such a mutation can be observed in a trio of authors : Bergson, Simondon and Leroi-Gourhan.
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