• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 1
  • Tagged with
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
1

L’oblique dans le monde grec : concept et imagerie / Oblique in greek world : concept and imagery

Girard, Thibault 23 January 2015 (has links)
Quoi de plus inné que les concepts d’oblique, d’horizontal ou de vertical ? Pour nous, moderne, ces concepts fondamentaux sont la base de tout notre système de pensée, tant mathématique qu’artistique. Tout porterait à croire que ces principes soient présents dans la civilisation grecque, dont nous nous réclamons les héritiers. Ce n’est pourtant pas une évidence au vu des textes qui nous ont été rapportés. Homère n’a pas connu le concept d’oblique – aucun mot ne saurait le traduire dans la langue de son époque. Et même plus tard. Les Grecs ont cinq adjectifs pour signifier approximativement l’oblique : λοξός, πλάγιος, λέχριος, σκολιός et δόχμιος. Chaque discipline (cosmologie, optique, géographie, artistique, etc.) a sa façon d’appréhender ces cinq termes, qui ne recouvrent à chaque fois que partiellement notre notion d’oblique. Paradoxalement, ce que le langage écrit n’a pas synthétisé se retrouve en abondance dans l’imagerie. Plus surprenant encore, l’oblique dans l’image, que nous considérons comme signe du mouvement dans notre langage iconographique, se retrouve aussi bien pour signifier le mouvement que le repos. Deux monuments de l’art grec attirent notre attention sur ce nouveau paradoxe : la frise du Mausolée d’Halicarnasse et l’Athéna Pensive. A chaque fois l’oblique est présente, à chaque fois elle porte deux sens bien distincts. Ces deux formes de langage, écrit et imagé, apportent un éclairage différent, et pour le moins complémentaire, sur la façon dont les Grecs de l’Antiquité ont appréhendé (ou non) le concept d’oblique. / What could be more innate than the concepts of oblique, horizontal or vertical ? For us, modern, these three concepts are the basis of our whole system of thought, both mathematical and artistic. It would appear to be obvious that these principles are present in the Greek civilization, whose we claim the heirs. However that isn't so obvious in view of the texts that have survived. Homer didn’t know the concept of oblique - no words can translate it into the language of his time. And even later. The Greeks have five adjectives to mean approximately oblique : λοξός, πλάγιος, λέχριος, σκολιός and δόχμιος. Each discipline (cosmology, optic, geography, art, etc.) has its own way of looking at these five words, which cover partially our notion of oblique. Paradoxically, what the written language has not synthesized, can be found in many images. Even more surprising, the oblique in the image, which we consider as a sign of movement in our iconographic language, is found both here to signify the movement than the rest. Two monuments of Greek art call our attention to this new paradox : the frieze of the Mausoleum of Halicarnassus and the Mourning Athena. In each of them the oblique ligne is present, and wears two distinct senses. These two forms of language, written and pictorial, bring a different perspective, furthermore complementary, on how the ancient Greeks apprehended (or not) the concept of oblique.

Page generated in 0.0724 seconds